Carnets de Voyages en Syrie avec la Communauté syrienne de France

Pages spéciales…

Carnet de voyage en Syrie, octobre 2015



Faites le tri dans vos armoires, donnez, partagez, faites des heureux !
Ces enfants déplacés, à Hama ou ailleurs en Syrie, ont besoin de votre aide, pour eux-mêmes ou leurs parents.
Vêtements, mais aussi fournitures scolaires, médicaments, prothèses, béquilles…
Venez directement leur apporter vos dons ou faites les parvenir à la Communauté Syrienne de France
Contact par courriel : syrianafrance@gmail.com ou par téléphone : +33 605 605 679
Prochain voyage de solidarité avec le peuple syrien : vers la fin février 2016

La demande suscitée par l'incontestable réussite de ses voyages d'avril et août 2015 a conduit la Communauté Syrienne de France à organiser un troisième voyage de "Solidarité avec le peuple syrien", fin octobre début novembre… Les initiatives et le dynamisme créatif de son animatrice Rima  ont assuré à ce nouveau voyage quoique effectué dans des conditions très différentes des deux précédents, un plein succès…

Citons tout d'abord les organismes qui, avec la Communauté Syrienne de France et Rima, ont fait le succès de ce voyage… Que soient chaleureusement remerciés tous leurs membres, bénévoles, volontaires, militants… Que l'appui de la Communauté Syrienne de France grâce aux participants à ses prochains voyages de solidarité soit à la hauteur des espérances de tous ceux qui nous ont accueillis. Que les attentions dont ils entourent leurs hôtes soient récompensées… Encore infiniment merci à eux tous ! Et que cette la chaîne de solidarité se perpétue dans cette générosité partagée…


Croissant - Rouge arabe syrien - Croissant Rouge Arabe Syrien


مؤسسة بصمة شباب سوريا - Fondation pour la jeunesse de Syrie "Empreinte"


لنحيا معاً - Vivre Ensemble


équipe de bénévoles de la jeunesse de Damas - Damas équipe volontaire pour la jeunesse


Le ministère de la Culture de la République arabe syrienne - Ministère de la Culture de la République Arabe Syrienne


M'a ainsi été donnée la chance de retrouver la Syrie pour une seconde fois après une première participation au voyage d'août dernier, différemment…

La Syrie, c'est pour moi une vieille connaissance… Un pays longuement fréquenté dans les années 70, avant que je ne sois trop longtemps retenu ailleurs par des exigences professionnelles… Pourquoi donc, suis-je à présent revenu en Syrie ? J'avoue que je ne m'étais pas même posé la question… Il fallut que lors d'une conversation, l'un de mes compagnons de voyage m'interroge… Ma réponse, spontanée, me surprit moi-même : - "J'y reviens comme je reviendrais témoigner de mon affection à un ami en difficulté"… C'est tout simple…

Retrouver un pays ami en difficulté… scandalisé par un terrorisme de l'information, toutes les contre-vérités et calomnies diffusées par des médias occidentaux complices du Drapeau Noir, des crimes de l'État islamique et autres groupes terroristes - il n'y a jamais eu de "rebelles" en Syrie, mais uniquement des terroristes, certains syriens mais dans leur immense majorité étrangers, aux ordres d'une agression extérieure. Révolté par l'agression extérieure dont ce pays ami est victime, agression applaudie et activement soutenue par l'inconscience dévoyée des dirigeants de mon propre pays, la France… Ceux-là mêmes qui en 1975 applaudissaient à l'entrée des Khmers rouges à Phnom Penh…


La Une du journal Libération du 17 avril 1975

La Une du journal Libération du 18 avril 1975
Les Khmers rouges, eux aussi, ont-ils fait "du bon boulot" ?…
Piqûre de rappel pour ceux qui auraient la mémoire courte : la Une du journal Libération des 17 et 18 avril 1975… applaudissant l'entrée des Khmers rouges à Phnom Penh… Ceux-là mêmes ou ceux de la même famille politique qui alors louaient les Khmers rouges sont ceux qui aujourd'hui gouvernent la France… L'État islamique et ses nébuleuses seraient-ils aujourd'hui ce qu'étaient hier les Khmers rouges ? Ces criminels ont commis l'un des pires génocides de l'histoire : la grande majorité des élites du Cambodge et le tiers de sa population… Hier on commettait des crimes de masse au nom du marxisme, aujourd'hui on massacre au nom de l'islamisme…
Un rappel, ponctuel, qui me dispensera ici de tout autre commentaire sur la constante malfaisance, passée et présente, des relations extra-hexagonales des gouvernements d'une cinquième république congénitalement dévoyée…

La Syrie, c'est donc des souvenirs anciens parmi ceux qui ont le plus marqué une jeunesse éprise d'aventure… De Damas à Palmyre. De Damas à Maaloula. De Damas à Lattaquié en passant par Homs, Tartous… pour ensuite rejoindre Hama, les pleurs inoubliables de ses norias… Puis Alep… et m'engager dans la vallée de l'Euphrate vers Raqqa, Deir ez-Zor, de là remonter vers le nord pour rejoindre la Turquie et la région de lac de Van… après m'être attardé sur les sites de Mari et Doura Europos…

J'avouerais que le souvenir le plus marquant de ces voyages, de ces nombreuses allées et venues se situe au départ de Raqqa… Un trajet en moto à travers le désert, en la compagnie amicale et attentive d'un jeune Syrien, alors un peu perplexe face à mon imprudente fantaisie… Avec pour toute subsistance, une pastèque, viatique minimum fermement exigé de mon compagnon d'aventure… Pour moi, il ne s'agissait que de parcourir une trentaine de kilomètres pour rejoindre Rosafé [الرصافة]… Sergiopolis ! Une immense pleine désertique. Brûlante… Mais quelle somptueuse récompense lorsque se dessinèrent au loin tels un mirage les murs de cette cité antique… tantôt ocres tantôt roses scintillant sous le soleil au gré de ses incrustations de gypse… De tous les sites historiques visités partout dans le monde, aucun ne m'a laissé le souvenir d'un tel émerveillement… Aurai-je la joie de revoir un jour Rosafé libéré ? C'est le vœu le plus cher que je formule chaque fois qu'aujourd'hui l'on m'interroge sur mes espoirs pour la Syrie…

Revenons à notre récent voyage… Ce voyage, nous l'avons dit, s'est effectué dans des conditions fort différentes de deux précédents d'avril et août 2015 organisés par la Communauté Syrienne de France qui alors avaient reçu le patronage et l'appui du ministère du Tourisme de Syrie… … Ayant participé au voyage d'août, je me souviens que lorsque le ministre du Tourisme nous avait longuement et très aimablement reçus j'avais émis le vœu effronté que lors d'un prochain séjour le ministre du Tourisme ne se croit plus tenu de nous recevoir… Mon propos ne se voulait en réalité pas du tout discourtois envers notre hôte mais voulait simplement signifier le souhait ardent que se banalise la présence d'étrangers, de Français en l'occurrence, venus exprimer une solidarité politique ou simplement pour du tourisme, voire établir des liens d'affaires. Ce souhait aurait-il été entendu ? Le fait est que ce nouveau voyage s'est fait sans aucun appui officiel, sinon très occasionnellement et localement par l'octroi d'une escorte légère de sécurité.

Heureuse abstention des services officiels du Tourisme… L'organisation de notre voyage a ainsi dû se reposer directement sur le dynamisme de Rima Khlifaoui et ses solides relations avec les nombreuses organisations locales qui nous ont reçus… notamment à Lattaquié, dans le Ghab [سهل الغاب], à Hama, puis à Sednaya… Ainsi notre transport a été assuré soit par ces communautés qui nous accueillaient soit par des chauffeurs privés travaillant habituellement avec ces communautés. Dans le Ghab nous avons été logés exclusivement chez ceux qui nous recevaient entre Aïn el-Kroum [عين الكروم] et Al-Skeibyeh [السقيلبية]… Ainsi ce voyage, loin de ce que pourrait proposer une agence commerciale de tourisme accomplissait pleinement sa mission de solidarité et de proximité avec le peuple de Syrie. Satisfaction pour les participants de savoir à qui profitait directement notre contribution pour frais de séjour et de transport…

Mais pour commencer un séjour riche de contacts et de découvertes, une journée de liberté à Damas :


La "Takiyya as-Soulaymaniyya" fondée par le sultan Soulayman le Magnifique en 1554 a.p. J.C.


La Médersa as-Soulaymaniya, voisine de la Takiyya as-Soulaymaniyya


Le Tombeau de Saladin, mosquée des Omeyyades


Rue Droite, il sera notre fournisseur préféré de pistaches, amandes et autres fruits secs…


Rue Droite, retrouver le plaisir de se faire raser chez un barbier traditionnel…


Nous avons donc été exclusivement accueillis par des communautés syriennes locales. Rencontre des cœurs. Se nouaient des échanges individuels authentiques intenses. Les uns et les autres nous confiaient des témoignages sur leur quotidien, leurs difficultés, leurs espoirs, leur vision d'une situation. De notre côté, outre une écoute et une manifestation de sympathie, nous apportions modestement, du matériel scolaire à une école fréquentée par très jeunes enfants - certains nés après le début du présent conflit.










Rencontre avec de très jeunes enfants dans une école dans le Ghab…


Un hôpital de campagne - tout proche d'un front de combats - recevait des médicaments et nécessaires de pansements.  Hôpital de campagne tout près d'un des fronts, ambulance blindée, bloc opératoire… Ce jour-là l'hôpital recevait trois blessés, immédiatement évacués après les premiers soins d'urgence vers Lattaquié ou Hama… La veille c'était huit blessés et sept morts… La journée la plus dramatique, nous confiera le médecin-chef, c'était 322 morts et de très nombreux blessés…











Des médicaments encore et des vêtements chauds en ce début d'hiver rigoureux au Croissant Rouge Syrien et à un Centre d'accueil de déplacés à Hama… Loin de Damas nos repas étaient toujours pris en commun avec ceux que nous rencontrions et nous recevaient…
Partout, hors de Damas, les activités de solidarité ont laissé le tourisme au second plan. Ainsi dans les environs de Lattaquié, c'est assez rapidement que nous avons visité le site d'Ougarit, après une brève restauration…

Pour un repas rapide, sur le chemin d'Ougarit, la préparation des pizzas…


Le four à pizzas

Au préalable, une grande matinée en compagnie de Vivre Ensemble - لنحيا معاً, cette association de femmes et mères de soldats et martyrs, a été consacrée à une fête sportive commune, une course pédestre à laquelle ont participé de nombreux enfants, adolescents et jeunes gens de la ville. Malgré la présence de concurrents syriens valeureux la victoire est courtoisement revenue à l'un de notre groupe français. Cela a ouvert la poursuite officielle de la manifestation par une réception, allocution de bienvenue et de fraternité, remise de cadeaux par le président et les membres du parti Bass local…


Joyeuse ambiance avant la "course"…


Nombreuse participation des plus jeunes aux moins jeunes…


Le bureau du chef du parti Bass de Lattaquié, où s'est déroulée une sympathique réception de bienvenue


Passé Lattaquié, nous avons longuement sillonné le Ghab, cette plaine où coule l'Oronte (نهر العاصي - Nahr al-ʿĀṣī - le fleuve Insoumis : à l'opposé des autres fleuves de la région, il coule du sud vers le nord) et dont la Syrie moderne a su faire une zone de développement modèle. En effet, jusqu'en 1930, le Ghab n'était qu'une plaine désolée où sévissait la malaria, occupée en hiver par un immense marécage, où des pêcheurs vivaient dans des huttes misérables ; en été, les montagnards descendaient du djebel Alaouite pour pratiquer, sur les terres libérées des eaux, de médiocres cultures de sorgho, et les Bédouins y trouvaient des pâturages. Les premiers projets de mise en valeur sont élaborés en 1934-1935 pour y installer les réfugiés assyro-chaldéens d'Irak. Ce n'est qu'en 1954 que l'État syrien entreprend un grand projet d'assainissement (drainage) et d'assèchement des marécages, d'irrigation et de développement de l'infrastructure socio-économique. Plusieurs dizaines de milliers d'hectares sont irrigués (riz, betterave à sucre, coton)… …
 

Notre chemin de Lattaquié à la plaine du Ghab




Sur la bordure est du Ghab, le djebel Zaouiyé (935 m) où se situe Apamée reste encore malheureusement tenu par les terroristes… Apamée (Qal`at al-Madhīq - [قلعة المضيق]) n'a pu être découverte qu'avec des jumelles depuis la terrasse d'une maison de Al-Skeibyeh [السقيلبية], régulièrement bombardée…




Tout au fond, le djebel Zaouiyé et Apamée : lors de notre visite encore occupée par les agresseurs djihadistes étrangers


Apamée (Qal`at al-Madhīq - [قلعة المضيق]) n'a pu être découverte qu'avec des jumelles depuis une terrasse régulièrement bombardée 


Cette maison d'Al-Skeibyeh [السقيلبية], régulièrement bombardée par les terroristes…


Dans le Ghab entre Aïn el-Kroum [عين الكروم] et Al-Skeibyeh [السقيلبية]… puis Muhradah [محردة] et Hama [حماة]…


En compagnie de notre hôte, le mukhtar,  autrement dit le chef de la communauté

Là, à Al-Skeibyeh [السقيلبية], réception au centre du Croissant Rouge Syrien, puis par la municipalité, accueil encore par les autorités de l'église orthodoxe de la ville…
Intense moment d'émotion lorsque nous avons été invités dans cette maison, vers Aïn el-Kroum [عين الكروم], dont trois des fils sont tombés au front face à l'invasion terroriste… sacrifice qui ne fait que conforter la détermination au combat des autres frères… Dans le salon de cette maison, comme ailleurs dans d'autres maisons et sur les murs des villes de Damas aux coins les plus reculés de Syrie s'imposent ces portraits parfois immenses et la présence des martyrs… Communion permanente des vivants et des morts dans un combat juste contre la barbarie et qui ne doit au bout que connaître la victoire…







À Hama, accompagnés d'une forte équipe du Croissant Rouge Syrien, visite d'un centre de déplacés installé dans une école réquisitionnée… Contact avec ces enfants peut être encore plus empreint d'émotion que lors de rencontres avec des soldats… Perception de leur malheur actuel mais aussi impossibilité de ne pas penser qu'eux aussi risquent un jour d'être impitoyablement appelés au front… Difficile de retenir quelques larmes… surprises mêmes dans les yeux de la responsable du Croissant Rouge Syrien qui nous guidait, elle pourtant au contact quotidien de ces enfants et de leurs famille… Larmes inopportunes très vite séchées face à l'accueil de ces enfants, leurs jeux, leurs démonstrations d'affection, leur apparente insouciance malgré un fond de grande tristesse… Des enfants qui sont parfois avec leurs parents… mais malheureusement très souvent orphelins… L'islam interdisant toute rupture avec la filiation biologique, l'adoption telle que conçue en Occident est impossible. Ces orphelins pourront certes être aidés, accueillis dans des familles mais resteront toujours pupilles de l'État syrien.





















Ces déplacés, ayant fui massivement les zones investies par le terrorisme - État islamique, al-Nosra et autres groupuscules terroristes tous gavés de Captagon - et leurs exactions, sont malheureusement nombreux à Hama, Damas comme dans les autres grandes villes libres. Leur condition est extrêmement difficile… écoles surpeuplées, maisons surpeuplées… S'ils ne sont pas pris en charge dans des centres d'accueil ils ont à faire face à des prix de loyers en hausse constante du fait de la pression du nombre de déplacés… Si les nourritures ne manquent pas, ces déplacés appauvris n'y ont souvent accès que grâce à la solidarité de leurs nouveaux voisins, les habitants des villes d'accueil ou à des aides publiques… Ce sont sans doute eux, enfants comme adultes, qui ont le plus besoin d'une aide venue de l'extérieur… Les voyages de solidarité organisés par la Communauté Syrienne de France, modestement, peuvent contribuer à les soulager, eux, les plus miséreux ou les plus courageux qui n'ont pas cédé à l'appel néfaste à l'exil, encouragé par la propagande étrangère… Venir en Syrie aider directement ces déplacés, c'est aussi lutter contre une immigration désastreuse…



Avant de quitter Hama, une brève halte s'imposait pour admirer les norias sur les rives de l'Oronte

Le samedi suivant nous étions invités à Sednaya, par des représentants du ministère de la Culture, à l'occasion de manifestations inaugurales d'un festival pour "la Paix et la Sincérité"… Manifestation impressionnante d'union de tout un peuple quand, dans l'église, chacun se trouve en communion quelle que soit sa confession… L'imam à côté du père… "bouna"… Démonstration de ce qu'est un laïcisme vrai… Force est, pour un témoin français, de constater que lorsque la France sombre dans ses divisions et le communautarisme inhérents au laïcisme "droit de l'hommiste" de la franc-maçonnerie, la Syrie affirme fermement l'union de tout un peuple quelle que soit la confession de chacun… Cette Syrie creuset immémorable de civilisations et par là-même modèle d'un laïcisme qui ne veut qu'unir…


La haie d'honneur des scouts, dans l'attente de l'arrivée des personnalités


Johnny Tabet chante accompagné du chœur des enfants de Sednaya


En l'église de Sednaya, autour du ministre de la Culture, affirmation d'une authentique laïcité


L'icône de Saint Luc partout présente, selon diverses interprétations




En compagnie de la Mère supérieure du monastère Notre-Dame de Sednaya


Autour du ministre de la Culture




perte Johnny - perte Johnny

… Retour à Damas. Là certains membres du groupe nous quittent, d'autres prolongent librement leur séjour… Fini l'hébergement dans un hôtel international cher et impersonnel ; choix du charme d'un hôtel de la vieille ville, tant par son cadre que par les attentions et la proximité d'un personnel toujours à l'écoute… À Damas chacun a pu librement choisir ses activités… Incontournable visite de la mosquée des Omeyyades… du tombeau de Saint Jean Baptiste… de Saladin… Arpenter la rue Droite, encore et encore…

La rue Droite, dans le calme d'un vendredi matin


Vieux Damas, aux environs de la rue Droite…

Bab Charki, messe du dimanche en la cathédrale Notre-Dame-de-la-Dormition, du patriarcat grec melkite catholique… Immersion dans la Beauté transcendance du Sacré… Découverte d'un rite… Une voilette à la disposition des femmes avant de recevoir l'Eucharistie… Communion sous les deux Espèces, le Pain et le Vin… Un lieu, une cérémonie image parfaite et exemplaire des sensations partout reçues à Damas et en Syrie… Lieux, situations dans lesquels chacun, même étranger se sent partout chez lui et dans la plénitude de la vie comme jamais nulle part ailleurs… La Syrie, un pays - sans doute le seul au monde - où l'étranger voudrait ne pas seulement passer mais s'y arrêter… où il reviendra inexorablement…





Se recueillir dans la chapelle de Saint Ananie, la plus ancienne église de Damas…


Chapelle de Saint Ananie


Accueil à l'hôpital français Saint-Louis dirigé par une jeune religieuse libanaise, sœur Lamia, et servi par une équipe exceptionnelle de médecins, religieuses, infirmières, personnel de soutien. Invités à partager un repas de midi avec ces religieuses de Saint Vincent de Paul qui ont succédé aux sœurs des Filles de la Charité implantées à Damas dès 1854…

L'hôpital Saint-Louis dit "l'hôpital francais", rue al-Kassa à Damas (non loin de Bab Touma… et de Jobar !)






La plaque en arabe précise qu'il s'agit bien de l'hôpital français…
Mais est-ce vraiment la même France qui, il y a un peu plus d'un siècle, a construit cet hôpital
et qui aujourd'hui arme les terroristes qui depuis la Ghouta bombardent cet hôpital, ses quartiers voisins
et lui envoient morts et blessés ?…


Flânerie dans les jardins du Musée National - fermé au public et dont les collections les plus précieuses ont été mises en sécurité…  


Façade du musée : reconstitution de la porte du château omeyyade de Qasr al-Hayr al-Gharbi conçue par l'architecte français Michel Écochard




Dans les jardins du Musée national, au fond les minarets de la "Takiyya as-Soulaymaniyya"


Interminables promenades libres à travers les souks, de jour comme de nuit…


Couleurs au souk de nuit de Bab Sreijeh - باب سريجة,  ce quartier où Rima a passé son enfance…




Se régaler d'un succulent bouzelouf…

S'abreuver d'un verre d'eau offert… Succomber, en cette saison, à la tentation de ces superbes grenades, délices à savourer en grains ou goûter sans modération en jus… En Syrie - un des effets de l'embargo ? - vous ne consommerez que des fruits de saison ; actuellement des agrumes en abondance… et encore du raisin…



S'abandonner à la convivialité des restaurants de Damas et aux saveurs de la cuisine syrienne… avec une mention toute spéciale au restaurant très fréquenté d'Abouwahed son pain maison ses narguilés, au bord d'une rivière … …










Après-midi de détente au hammam… puis retour vers le souk al-Hamidiyah, pour une dernière glace chez Bakdash [‎بكداش]…




Le voyageur découvrira ainsi un peuple animé partout dans son quotidien d'une immense envie de vivre… Des fêtes… mariages et baptêmes sont partout célébrés dans la joie et la confiance en l'avenir… Un avenir confiant en un président dont chacun sait qu'il est à l'écoute de son peuple… Une sérénité due aux martyrs, partout présents, dont le sacrifice ne peut être vain… Communauté partout célébrée des vivants et des morts pour un avenir triomphant… Bref, manifestation permanente de ce qu'est une Nation… Une foi et un élan vital communicatifs : l'extraordinaire est que cette force et cette joie de vivre sont "contagieuses" ! Comment se sentir ailleurs aussi heureux et dans la plénitude de la vie qu'à Damas ? On y revient fatalement !… Et je ne suis pas le seul ! Surprise : rencontre inattendue d'un des participant à notre précédent voyage ; il est venu, délibérément hors du cadre de la solidarité, à la rencontre de la Chambre de commerce et d'industrie syrienne dans l'espoir de nouer, en dépit de l'embargo, des relations marchandes entre opérateurs économiques français et syriens !

Une invitation au voyage en Syrie impose néanmoins quelques mises en garde. La Syrie reste un pays où sévit le terrorisme : nul ne doit l'oublier… Dès lors, avant de s'engager auprès d'un quelconque facilitateur de voyage, chacun devra vérifier et exiger le respect de règles élémentaires de discrétion et de sécurité, règles intégrant les conditions exceptionnelles que subit la Syrie. Des précautions qu'offre difficilement une agence commerciale axant sa proposition sur le tourisme. Toute proposition commerciale touristique classique exige en effet que soit présenté aux prospects un programme de visites et d'hébergement selon un calendrier précis, plusieurs semaines, voire plusieurs mois à l'avance… Publication ouvrant évidemment la voie à l'opportunité d'organisation d'actions terroristes, d'autant plus médiatisées qu'elles viseront des étrangers. De telles propositions touristiques commerciales sont donc à fuir impérativement par quiconque reste vigilant quant à sa propre sécurité et ses devoirs envers sa famille… Avec la Communauté Syrienne de France, par un impératif souci de discrétion et donc de sécurité, même les participants à un voyage ne sauront pas toujours le programme du lendemain !

Ajoutons qu'un voyage en Syrie, aujourd'hui, avec pour seule motivation un tourisme axé sur la visite de sites remarquables reste incongru… Tout voyage se doit d'intégrer la situation dramatique que connaît la population de Syrie… La priorité actuelle ne peut donc être qu'un voyage à la rencontre de ces populations… un voyage donc de solidarité envers ces populations visant une aide directe ou le recueil de témoignages contrant les mensonges officiels propagés par les puissances étrangères complices de l'agression. Pour quiconque n'est pas encore venu en Syrie, il est bien difficile de concevoir combien la présence de visiteurs occidentaux est source de joie et de réconfort pour tous ceux rencontrés ou simplement croisés, au souk, dans la rue… Cela peut prendre parfois des formes inattendues… Anecdote : les postes de contrôle de la police, de l'armée, des milices sont nombreux… vigilants mais toujours courtois… Lors d'une de mes longues promenades seul à travers Damas, je ne savais plus vraiment où j'étais… Je me faisais préciser ma position auprès d'un milicien… Surprise : il insiste pour voir mes papiers, m'accompagne auprès du chef de poste et d'autres miliciens… pour vérification ? Je m'aperçois très vite qu'il ne s'agit que d'un prétexte… Ils avaient simplement envie d'engager la conversation et de partager leur café… Café toujours systématiquement offert, a fortiori si les démêlés sont plus sérieux… Autre anecdote : je demande à un taxi de me conduire quelque part… le taxi est à l'arrêt et le chauffeur discute avec un copain… Inattendu, le taxi démarre sans que le copain descende… Quelques centaines de mètres plus loin, arrêt… un nouveau copain est invité à monter, et vient s'asseoir à l'arrière à côté de moi… Inutile de dire que je suis intrigué sinon inquiet… En fait, eux aussi avaient envie de parler avec un de leurs très rares clients étrangers… le copain invité parlait le français ! Manifestement, les Syriens sont toujours sensibles à la présence d'étrangers, prêts à se confier mais aussi fort attentifs aux paroles de réconfort…

Ainsi, le bonheur de découvrir Damas seul ne va pas au début avec quelques inquiétudes, vite dissipées… La liberté est totale de circuler, de parler avec la population, d'aller au restaurant, même seul. Après deux ou trois jours, l'on est reconnu aux postes de contrôle les plus fréquentés… Éviter toutefois de faire des photos des bâtiments publics. Par principe toujours demander dans l'environnement immédiat l'autorisation de photographier… La vie se veut toujours autant que possible normale malgré les tirs d'engins explosifs, de jour comme de nuit, particulièrement dans les quartiers de Bab Touma et Bab Charki, depuis Jobar… Immanquablement vous serez à un moment donné pas très éloigné d'une déflagration… et vous resterez tout aussi calme que les gens autour de vous.

Prendre un taxi reste aisé même pour le nouveau venu. Les taxis n'ont pas de compteurs mais très vite on aura su se renseigner sur les prix habituels d'une course, et donc s'entendre préalablement sur un prix… Mais au cœur de Damas la circulation est fortement ralentie, obligée à des détours à cause des postes de contrôle. Dès que l'on s'est repéré - c'est très facile - il est préférable d'aller à pied pour des trajets en ville… …

La Syrie serait-elle donc vraiment notre seconde patrie ? La Syrie mérite impérativement une visite. Elle ne manquera pas de vous étonner, et même de vous captiver. Ayez le courage de la connaître de près. Vous en reviendrez porteur d’une vision politique nouvelle, clairvoyante et juste, faite d’équilibre humain, qui repose sur les droits et devoirs de tous, à l’égard de tous, quelle que soit leurs origines ou leur foi ! La vie, la liberté et la dignité y sont, pour tous ! Chacun pourra s'en convaincre en y venant… Telle est l'invitation pressente du père Élias Zahlawi [Père Elias Zahlawi]… Nous y avons répondu…

À votre tour de venir voir et comprendre par vous-mêmes… La Communauté Syrienne de France a su imaginer un concept intégrant parfaitement le contexte de la situation dramatique de la Syrie… Ce concept s'attache à mixer les activités de solidarité, aujourd'hui les plus attendues d'un visiteur responsable et soucieux d'un comportement décent face au malheur, à quelques visites touristiques sachant qu'immanquablement lors du voyage chacun sera pleinement immergé dans la vie du pays… Ayant l'expérience de deux voyages effectués avec la Communauté Syrienne de France, je puis témoigner que ce concept s'il est parfaitement maîtrisé reste en constante amélioration avec la volonté de toujours offrir un renouvellement des expériences et de nouveaux contacts… Souhaitons de tout cœur que la Communauté Syrienne de France sache préserver son intégrité et celle de son concept original. Du monde sans pitié des affaires et de l'âpreté au gain des propositions malicieuses d'alliance l'attendent très certainement… Ainsi succomber serait y perdre son âme et une trahison manifeste vis à vis des organismes indépendants qui lui ont prêté confiance… et un manque immense pour cette nécessaire "solidarité avec le peuple syrien".

La Communauté Syrienne de France prévoit donc un prochain "Solidarité avec le peuple syrien", avec de nouvelles activités, pour la fin février 2016… Dès à présent vous pouvez prendre contact par courriel : syrianafrance@gmail.com ou par téléphone : +33 605 605 679.

 Précédent voyage :

Carnet de voyage en Syrie, août 2015






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Carnet de voyage en Syrie, août 2015

Ce voyage de "Solidarité avec le peuple syrien" a été organisé par la Communauté Syrienne de France (CSF) avec le soutien du Ministère du Tourisme de Syrie. Il s'est déroulé officiellement du 5 août au 13 août 2015, mais certains participants ont pu prolonger selon leurs souhaits leur séjour à Damas. Remercions vivement Rima Khlifaoui et son époux Amar Ould Mohand tant pour l'efficacité de leur gestion que pour leur dynamisme et leur disponibilité. Une mention spéciale pour notre chauffeur syrien qui partout nous a accompagnés, le plus souvent jusqu'à très tard dans la nuit… Toute notre reconnaissance à tous ceux qui, hors de Damas, policiers ou militaires se sont ponctuellement relayés pour nous escorter dans un périple qui n'a jamais connu le moindre incident de sécurité.  Enfin et surtout disons l'accueil chaleureux et empressé partout reçu tant par les responsables et animateurs des communautés rencontrées que par tous les hommes et femmes de Syrie. Tous ceux là, outre leur accueil exceptionnel, nous ont donné une leçon de courage par leur dignité et leur soif de vivre intensément malgré l'immensité du malheur qui les frappe mais qui, lorsqu'il a été évoqué, l'a toujours été avec la plus grande pudeur…  
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C'est donc un groupe d'une douzaine de personnes qui pendant une semaine visitera la Syrie… Soulignons d'abord toute l'hétérogénéité de ce groupe. Elle est un élément fondamental si l'on veut rendre compte objectivement de ce voyage et de ses enseignements, individuels et collectifs.

Une hétérogénéité, d'abord par l'âge, le vécu de chacun, la formation d'une sensibilité… Un groupe hétérogène par les appartenances de chacun : aucune commune affiliation politique, associative, confessionnelle, de clocher… Jamais durant toute une semaine impossibilité d'y déceler la moindre collusion entre seulement deux de ses membres (exception faite bien sûr des couples). Il a pu en résulter des échanges souvent bien peu amènes, des propos et affirmations parfois excessifs, l'effet de l'arak libérateur de parole aidant en fin de soirée. C'est dire toutes les difficultés rencontrées par les animateurs, Rima Khlifaoui et Amar Ould Mohand… Mais de cette hétérogénéité excluant toute collusion, notamment idéologique, paradoxalement surgit en définitive une dynamique hautement positive et efficace : celle que seuls les faits s'imposent.

Seul lien commun au départ : un intérêt pour la Syrie. Amour pour un pays ou simple intérêt et besoin de s'informer pour certains. Ce qui est certain c'est qu'en fin de voyage chacun est revenu avec tant des sentiments qu'une opinion hautement positifs pour le pays et une totale adhésion à un soutien des autorités légales et légitimes du pays : l'administration du président Bachar al-Assad et l'Armée Arabe Syrienne.
Quant à une synthèse de la situation sans grand risque d'être contredit, il est possible d'avancer qu'une unanimité se fait sur le constat que la Syrie subit une invasion étrangère et non pas une guerre civile comme un terrorisme médiatique voudrait le faire admettre. Constat que cette invasion étrangère est soutenue par un terrorisme de l'information qui s'appuie sur des aspects éminemment émotionnels, destructions et pillages des monuments et œuvres d'art témoins d'une civilisation multimillénaire, attentats à la bombe ou voitures piégées, massacres, décapitations, viols commis par les takfiris, certes. Mais au-delà de ce conditionnement de l'opinion par des aspects purement émotionnels, condamnation morale systématique cette fois et médiatisation exagérée voire totalement mensongère des actions de défense et de nettoyage entreprises par le gouvernement légitime du président Bachar al-Assad.

Cette invasion étrangère a des effets d'embolie sur les territoires non occupés par les takfiris, ces territoires étant submergés par les populations déplacées avec toutes les conséquences économiques et sanitaires qui découlent d'un engorgement des espaces urbains à Lattaquié, Tartous, Damas… Si les populations déplacées concernent surtout les plus modestes, les cadres et les élites connaissent, eux, prioritairement l'élimination physique dans les zones occupées ou sont incités à l'exode… Un exode à présent ouvertement encouragé de l'étranger, campagne de terrorisme compassionnel à l'appui. Ainsi après avoir envahi le pays, avoir submergé les zones non occupées par des déplacements massifs de population, voilà qu'une nouvelle étape est franchie par l'agression étrangère usant de l'arme du terrorisme compassionnel : celle de la dévitalisation, en saignant le pays de ses forces vives par une incitation à l'exode des populations les plus performantes, les plus dynamiques, les plus jeunes… Nous sommes donc entrés dans cette nouvelle phase de l'entreprise de destruction de la Syrie : par l'hémorragie d'une accélération de l'exode en faisant accepter les exilés par les Européens et en faisant savoir aux candidats à l'exil qu'ils seront plus ou moins bien accueillis, mais effectivement accueillis.

Face à cette situation dramatique, vers qui la Syrie peut-elle encore se tourner ? Seule la Russie semble avoir pris la juste mesure de la situation, contrainte certes par une situation de voisinage et l'évaluation objective du risque de contamination des républiques de la CEI. Quant à l'Iran, si son appui reste franchement acquis dans l'urgence d'un immédiat d'anéantissement du djihadisme, à plus long terme subsiste, comme avec le Hezbollah, toutes les ambigüités et incertitudes d'une lutte dramatique entre les islams shiite et sunnite. Espérons que la Syrie, avec son président Bachar al-Assad saura toujours préserver la cohésion de son peuple indépendamment de la confession de chacun.

Face à cette situation et à une nécessaire solidarité de civilisation avec la Syrie, quelles seraient les options pour l'Europe ? La seule voie crédible serait celle d'une Europe solidaire avec elle-même c'est à dire sans exclusion d'une Russie solidaire de la Syrie face à l'axe destructeur États-Unis-Israël (et leurs alliés de la péninsule arabique). Une reconnaissance d'une pleine appartenance à l'Europe de la Russie qui assurerait une relation privilégiée avec une Asie en plein essor…

Une Europe qui pour l'instant se perd dans une politique suicidaire, comme le souligne à toute occasion avec insistance le président Bachar al-Assad. Cette politique suicidaire est clairement mise en évidence tout récemment par une Allemagne qui dans le besoin de régénérer par du sang neuf une population vieillissante n'hésite pas à entreprendre une offensive de saignement de la Syrie, dans laquelle suivra sans doute la France. Cela sans calculer les effets amplificateurs qu'aurait la victoire ainsi stimulée du terrorisme en Syrie sur une Europe psychologiquement extrêmement fragilisée.

En effet en Europe comme en France, il suffit d'une action terroriste ponctuelle, sans commune mesure avec ce que vit la Syrie au quotidien, voire dérisoire, pour créer une réaction émotionnelle d'immense ampleur, telle l'opération Charlie, exploitée à court terme au profit du pouvoir en place mais qui renouvelée dans l'avenir aura des conséquences catastrophiques sur des populations noyées dans le confort et moralement désarmées.

Pour terminer cette synthèse, rappelons brièvement que actuellement ceux aux affaires en France sont idéologiquement les mêmes que ceux qui le 25 avril 1975, avec le journal Libération, applaudissaient à l'entrée des Khmers rouges à Phnom Penh… Cette seule évocation suffirait à souligner l'imminence des dangers. Pas seulement pour la Syrie…
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Ce carnet de voyage est réalisé à partir de photos et notes personnelles… Les écrits, lettre et articles de presse, de Jean-Dominique Bunel et Roland Hureaux constituent de précieux témoignages. Que soient remerciés pour la communication de photos mes compagnons de voyage, plus particulièrement Rima Khlifaoui, Dominique Vanhay, Amar Ould Mohand, Dominique Jourdain, Yannick Ducrot, des photos qui ont été d'un indispensable apport aux éléments de ce carnet. Quelques photos, plus anciennes, sont venues compléter notre assortiment,  celles d'autres voyageurs qui en des temps plus doux ont aimé et longuement parcouru la Syrie, citons Hovic, Bartholomeos Jacob, Gunter Hartnagel. Soulignons que d'autres photos ont été glanées sur les nombreux et très actifs comptes Facebook des communautés rencontrées ; ces comptes sont référencés dans les éléments de ce carnet contre l'oubli et la volonté d'un maintien de contact permanent de solidarité avec ces communautés … 
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Préambule

Hommage à Khalid al-Asaad, martyr de Palmyre, symbole de résistance face au terrorisme

Mots du cœur du fils de Thaer Al Ajlani : "Mon papa est au ciel avec tous les martyrs"…

Terrorisme par l'information : un cas d'école, illustré malgré lui par Jean-Jacques Bourdin



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Jeudi 6 août 2015

Syrie : faire échec à l'embargo, un acte civique !…

Bonjour Damas… Qui ne connaît le souk Hamidiyé ?

Damas : se recueillir en la Grande Mosquée des Omeyyade

Vendredi 7 août 2015

Accueillis par le père Toufic Eid, visite de la ville martyre de Maaloula…

Sednaya et son monastère marial, abri de la Shaghoura

Samedi 8 août 2015

Voyage en Syrie : la réception d'un hôtel aussi modeste qu'accueillant à Masyaf [ مصياف ]

À Muhradah [ محردة ], malgré la guerre, la vie ne perd jamais ses droits…

Dimanche 9 août 2015 

Sur la route en Syrie : un pizzaiolo, aux environs d'Al-Qadmus… 

Visite aux blessés de l'hôpital militaire de Lattaquié…

Lundi 10 août 2015

Ougarit - Ras Shamra [tête de fenouil]

La Citadelle de Saladin [Citadelle de Saladin] 

Vivre malgré tout : à Lattaquié [اللَاذِقِيَّة‎] un concours de sculptures de sable

Mardi 11 août 2015

Tartous

Safita [Safita] et la Tour Blanche [Chastel Blanc]

Le Monastère Patriarcal Saint Georges et la Vallée des Chrétiens

Le Krak des Chevaliers [قلعة الحصن ] 

Mercredi 12 août 2015 : retour à Damas, avant le départ goûter encore intensément à la Syrie

Promenade aux alentours de la Mosquée des Omeyyades

Damas : la statue de Saladin, près de la Citadelle

Damas : un souk, un vendredi vers midi…

Bab Cherqi [باب شرقي] et la rue Droite

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Entretien avec M. Bachir Riad Yazji, ministre du Tourisme, Damas le 12 août 2015

Jean-Dominique Bunel : Retour de voyage en Syrie, en compagnie de la Communauté Syrienne de France…

Roland Hureaux - Retour de voyage en Syrie : "L'incompréhensible politique étrangère de la France"

La Dépêche du Midi : Entretien avec Roland Hureaux, de retour de Syrie

Breizh-info.com : Damas - De retour de Syrie, un Français témoigne [exclusif + reportage photos]

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Pour conclure

Appel à une manifestation de soutien à la Syrie et son président Bachar al-Assad…

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Pour mémoire : Voyage en Syrie d'avril 2015

Alexis Dubruel et Amine Legheraba vous présentent : "L'autre visage de la Syrie"…

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Voyage en Syrie d'avril 2015

"Par la tromperie, la guerre tu feras", une devise du Mossad parfaitement assimilée et appliquée par la France actuelle, les États-Unis, la Turquie et autres complices au sein de l'OTAN mais aussi par le Qatar, l'Arabie Saoudite… tous complices actifs des takfiri de l'État islamique…
Alexis Dubruel et Amine Legheraba reviennent d'un voyage en Syrie effectué grâce à une heureuse initiative de la Communauté syrienne de France… Ils rapportent de ce pays agressé une analyse et un discours qui contredisent totalement les versions trompeuses des faits que voudraient nous imposer les médias traditionnels…
Merci à eux pour cet entretien passionnant… 2 heures et demie du bonheur d'enfin entendre un langage vrai sur cette Syrie multimillénaire, seconde patrie de tout homme honnête… Une invitation à la solidarité avec un peuple martyr… Une invitation au voyage…
















Lecture : Samir Anhoury : La Syrie et le Mandat français (1920-1946)



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Étapes parmi les derniers voyages de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France







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