Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 30 janvier 2015

La Voix de la Russie devient "Sputnik"… notre compagnon sur la route de la liberté…


Chers amis, chers lecteurs,
La Voix de la Russie change de nom et déménage sur un nouveau site.
Nous nous appellerons Sputnik et nos informations, articles et émissions radio seront disponibles sur le site de Sputnik.
Le site de La Voix de la Russie ne sera plus renouvelé à partir du 29 janvier. A partir de cette date, nous vous invitons à vous connecter sur le site  http://fr.sputniknews.com.
Nous serons ravis de vous compter toujours parmi nos lecteurs !



Sputnik : une radiodiffusion sur le monde entier

Le groupe multimédia Sputnik, une nouvelle grande marque médiatique avec des centres multimédias modernes dans des dizaines de pays, a été lancé le 10 novembre 2014 sur le marché mondial des communications.

Chaque bureau de Sputnik dans les capitales les plus importantes du monde entretient un site et diffuse par l’intermédiaire de radios locales. Dès 2015, la radiodiffusion de Sputnik dans 30 langues du monde dépassera 800 heures par jour dans 130 villes du monde. Le contenu exclusif de Sputnik est destiné à des milliards d’auditeurs qui sont las de propagande obsessionnelle d’un monde unipolaire et qui ont besoin d’avis alternatifs. Le site principal est www.sputniknews.com.

Sputnik dans un monde multipolaire

Sputnik montre une image plus complète du monde et la diversité des opinions dans celui-ci. Sputnik raconte ce que des autres taisent. « Certains pays imposent leur volonté à l’Ouest ainsi qu’à l’Est. Du sang coule, des guerres civiles éclatent, des "révolutions de couleur" surviennent et même des pays se désintègrent partout où ils s’ingèrent. L’Irak, la Libye, la Géorgie, l’Ukraine, la Syrie...  Beaucoup comprennent déjà qu’il ne faut nécessairement pas aider les Américains à le faire. La Russie propose un modèle de monde au profit de l’humanité. Nous sommes pour un monde polychrome et multipolaire et nous avons nombre d’alliés dans ce domaine, et c’est pour ça que notre groupe média lance la nouvelle marque mondiale Sputnik », dit le directeur général de l’Agence d’information internationale Rossiya Segodnya, Dmitri Kisselev. Sputnik montre un monde multipolaire où chaque pays a ses intérêts nationaux, sa culture, son histoire et ses traditions à lui. « Dans ce monde, le Japon est japonais, la Turquie est turque, la Chine est chinoise et la Russie est russe dans l’optique de notre civilisation multiethnique. Nous ne demandons à personne de vivre selon les règles russes, nous estimons que chacun a le droit à son propre monde de vie et que ce monde est basé sur le droit international. La modification actuelle de l’ordre mondial s’effectue à notre profit, au profit de l’humanité. Nous ne sommes pas un média d’opposition pour les pays dans lesquels nous travaillons, nous maintenons de bonnes relations avec tout le monde », a conclu Dmitri Kisselev.

Le concept de la radiodiffusion de Sputnik

La radiodiffusion de Sputnik est orientée uniquement sur les auditeurs étrangers. « L’Agence a radicalement modifié le concept de ses activités. Si auparavant toutes les stations radio émettant en langues étrangères fonctionnaient à Moscou, maintenant la majeure partie de nos émissions radio et de nos sites sera produite dans les pays de destination », dit Dmitri Kisselev.

« Il nous est évident qu’il n’est pas fructueux de tenter d’émettre en différentes langues depuis Moscou et de chercher à s’attirer ainsi des auditeurs dans d’autres pays. Les gens qui travaillent à Moscou ne peuvent pas connaître tout aussi bien qu’à l’étranger les réalités locales ni inviter au studio des vedettes de l’actualité et des experts locaux », déclare pour sa part Margarita Simonian, rédactrice en chef de Rossiya Segodnya.

Les ressources multimédias de Sputnik

Sputnik détient un créneau unique de fournisseur d’actualités alternatives et de radiodiffuseur à la fois. Dans chaque pays concerné, Sputnik constituera un centre multimédia qui comprendra une station radio pour auditeurs locaux, un site, une agence d’information qui créera du contenu exclusif ainsi qu’un centre de presse.

« Les centres multimédias créeront différents projets simultanément. Il s’agit du lancement de nouvelles émissions, soit un show médiatique et humoristique, soit un show analytique, soit des votes sur un site ou bien des entretiens en direct avec des experts mondiaux. De toute façon, il importe que tout le contenu unique puisse être accessible à différents types d’auditeurs locaux », dit Margarita Simonian.

La radio n’entend émettre que dans les formats modernes : en bande FM, dans les formats numériques DAB/DAB+ (Digital Radio Broadcasting) et HD-Radio ainsi que sur des téléphones portables et sur Internet. La radiodiffusion doit gagner considérablement en ampleur au bout d’un an et s’effectuer vingt-quatre heures sur vingt-quatre à moyen terme. « De nombreux pays ont proposé de retransmettre les émissions de Sputnik par des stations radio FM locales. Ils ont témoigné eux-mêmes de l’intérêt pour le nouveau contenu sur leur marché médiatique et ils diffuseront à leur propre initiative nos émissions. Nous espérons que le réseau régional de Sputnik s’étendra avec l’avènement d’une nouvelle marque et avec l’amélioration simultanée de la qualité des émissions », a noté la rédactrice en chef de Rossiya Segodnya. La radiodiffusion sur Internet se développe activement elle aussi. Dans les pays où travaille Sputnik, les sites doivent se renouveler vingt-quatre heures sur vingt-quatre et les informations les plus importantes doivent être diffusées dans les réseaux sociaux en attirant leurs propres auditeurs.

Des informations paraissent en continu sous la marque Sputnik en anglais,n en espagnol et en arabe. Elles sont diffusées par souscription et elles sont orientées sur les médias professionnels, les milieux d’affaires, les experts et les institutions publiques. Les bureaux régionaux fonctionnent en mode 24/7 pour diffuser des nouvelles en continu à Washington, au Caire, à Pékin et à Montevideo.

Le service photo de Sputnik regroupe un réseau de photo-reporters à travers le monde. Les photos seront gardées dans une base commune pour assurer un échange rapide d’informations entre les centres régionaux.

Les langues de la radiodiffusion

Sputnik crée son propre contenu multimédia et émet dans les langues russe, abkhaze, azérie, anglaise, arabe, arménienne, géorgienne, persane, espagnole, kazakhe, tataro-criméenne, kirghize, chinoise, kurde, lettone, moldave, allemande, tadjique, polonaise, portugaise, pachtoue, serbe, turque, ouzbèque, ukrainienne, finnoise, française, hindoue, estonienne et japonaise.

Qui émet de la part de Sputnik

Les centres multimédias de Sputnik sont situés à Londres, Washington, New Delhi, au Caire, à Montevideo, Pékin, Berlin, Rio de Janeiro, Istanbul, Paris, Buenos Aires, Belgrade, Helsinki, Minsk, Kiev, Tachkent, Astana, Bichkek, Douchanbé, Soukhoum, Tskhinval, Tbilissi, Erevan, Bakou et Chisinau. Le personnel de chacun de ces centres compte de 30 à 100 personnes et son noyau est constitué de professionnels locaux.

Sputnik en tant que norme de qualité

L’agence Sputnik est une nouvelle norme de qualité des médias pour les pays où elle fonctionne. « Sputnik est un média mûr, moderne et très actuel qui se distingue surtout des autres médias par le choix des thèmes, le point de vue et la conception du monde », explique Margarita Simonian.








lundi 26 janvier 2015

Sylvie Collet présente ses "réinfos" bimensuelles du 26 janvier…




Au sommaire de ce numéro de "Réinfo" du 26 janvier :

Front National de Marine Le Pen :  La cage aux folles contradictions devient une foire d’empoigne. Ceux qui sont contraints au silence n’ont le choix que de partir ou de devenir des cautions du pire.
• 10e édition de la Marche pour la vie : Face aux tenants de la culture de mort qui veulent désormais légaliser l'euthanasie, le Parti de la France et Carl Lang proposent, d'une part, l'inscription dans la Constitution du principe de respect de la Vie depuis sa conception jusqu'à son terme naturel, d'autre part, le remplacement des lois Veil, Roudy et Aubry sur l'avortement par une grande politique familiale favorisant l'accueil de la Vie.
• Ukraine :  Les soutiens du pouvoir génocidaire de Kiev ne tolèrent pas que les résistants pro-russes du Dombass se défendent contre l’OTAN,  l’Union européenne et les massacres de masse.
• Arabie Saoudite : La mort du roi Abdallah oblige les tenants du système à faire allégeance à un pays faiseur de guerre, prônant comme l"État islamique l’application stricte de la charia. Ennemis ailleurs, alliés ici, combien de temps la position incohérente de la France pourra-t-elle tenir ?
 

Général Antoine Martinez : "À ceux qui n'ont rien compris et qui ne voudraient toujours pas comprendre"



Le général Antoine Martinez a longtemps gardé le devoir de réserve des officiers de la « grande muette ». Dégagé de ce devoir de réserve, il s’estime désormais lié par un devoir d’expression, pour dénoncer les dérives de notre société. Dans son livre « Devoir d’expression d’un citoyen (pas), ordinaire », il a dénoncé le politiquement correct , la repentance, le mondialisme, l’immigration, l’islamisation…

Introduction
Le politique
Le politiquement correct
La mondialisation
Vers le désastre programmé
L’immigration extra-européenne
Des mesures insensées qui aggravent la situation
L’école et son environnement : état d’urgence
Des mesures conservatoires urgentes
Le débat sur l’identité nationale
Un constat dramatique qui interpelle le citoyen
Les ambiguïtés de la gauche française
L’islam, une menace pour la Nation et pour la démocratie
Notre engagement en Afghanistan
Le problème de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne
Conclusion
L’unité de la nation française est mise en sérieux danger en raison de la fracture identitaire qui ronge insidieusement le peuple français. Trois facteurs interagissent depuis plusieurs décennies : le manque de clairvoyance, de lucidité et de courage des responsables politiques ; le règne du politiquement correct qui terrorise notre liberté d’expression ; la mondialisation qui a mis à mal le sens du collectif. C’est pourquoi l’avenir de notre société est menacé. Cette situation désastreuse, amplifiée par une immigration extra-européenne massive dont la culture et la religion invalident tout espoir d’intégration, est aggravée par des mesures sociales insensées adoptées ces dernières années, par la politique contestable de l’Éducation nationale depuis plusieurs décennies et par la suspension du service militaire non remplacé. Les citoyens attachés à leurs racines, aux valeurs qui ont fait de la France une grande nation, héritiers d’une Histoire et d’une culture, ne peuvent plus rester silencieux face à l’imprévoyance et au laxisme de leurs responsables politiques : Antoine Martinez se fait leur porte-parole. 
Éditions Amalthée - 238 pages - n° ISBN 978 2 310 01314 7 - 19,80 € site internet : www.editions-amalthee.com


17 janvier 2015
Éditorial du général Antoine Martinez :


Les événements dramatiques que vient de traverser la France doivent provoquer le réveil de notre peuple qui depuis de trop nombreuses années n'a pas son mot à dire sur l'immigration qu'on lui impose et donc sur son avenir, la classe politique ayant décidé qu'elle était seule à détenir la vérité et donc à pouvoir décider. Cette dernière est pourtant responsable, par son manque de clairvoyance, son absence de courage, son déni des réalités et sa carence en matière de vision à long terme du monde de ce qui vient de nous frapper. Il n'y a, en effet, pas de mot pour qualifier les actes de barbarie que notre pays meurtri vient de subir. Mais au-delà des personnes qui ont été lâchement assassinées, c'est Voltaire qu'on assassine, c'est la France qu'on veut mettre à genoux, c'est nous tous qu'on attaque, c'est toute notre histoire, notre culture, nos valeurs, notre héritage spirituel qu'on veut détruire et c'est donc toute l'Europe et le monde épris de liberté qui est visé et concerné. Alors devant une telle évidence, nos élites politiques et une grande partie de nos médias vont-ils continuer à nier un vrai problème – l'islam – et à qualifier de problème ceux qui sonnent le tocsin ?

Il ne suffit pas de décréter un deuil national, de mettre les drapeaux en berne, de rassembler le peuple dans la rue dans une manifestation unitaire pour tout résoudre. Nos gouvernants ne doivent d'ailleurs pas croire que ce rassemblement historique du 11 janvier constitue une marque d'adhésion ; au contraire, elle démontre l'échec du politique et un début de révolte. Mais ne nous berçons pas d'illusions. L'émotion, la compassion, l'indignation ne suffiront pas. Les islamistes s'en moquent car ils savent que le ver est à présent dans le fruit, bien installé, après une quarantaine d'années conduites de façon insensée et suicidaire par nos élites politiques en matière d'immigration, sans qu'à aucun moment elles aient pris la mesure du danger pour la nation. Les Français doivent donc savoir que cela va dorénavant être difficile et douloureux car il faut qu'ils s'attendent malheureusement à verser du sang et des larmes. Un trop grand nombre de nos compatriotes, croyants ou pas, mais imprégnés des valeurs chrétiennes qui sont universelles, pensent encore qu'un tel ennemi peut être raisonné et amené à changer en proclamant l'amour du prochain. Ils sont victimes de leur culture ouverte aux autres mais qui est devenue une faiblesse exploitée par les barbares. Qu'ils méditent cette phrase de bon sens : "Comme tous les pacifistes, vous pensez que c’est vous qui désignez l’ennemi. Or, c’est l’ennemi qui vous désigne. Et s’il veut que vous soyez son ennemi, vous pouvez lui faire les plus belles protestations d’amitié. Du moment qu’il veut que vous soyez l’ennemi, vous l’êtes" (Julien Freund). Qu'on le veuille ou pas, nous sommes l'ennemi déclaré des islamistes, et ce depuis longtemps déjà mais nos élites politiques ne le savaient pas. Elles viennent seulement de l'apprendre, ignorant qu'elles avaient elles-mêmes, par leur laxisme, créé des bombes à retardement. Dans ces conditions, il faut être réaliste, seules deux solutions se présentent : la soumission ou la révolte, une révolte qui doit impérativement être menée maintenant – il serait temps – par la classe politique qui, il faut le souligner, s'est suffisamment soumise jusqu'à présent aux exigences d'une immigration de plus en plus hostile à nos valeurs, à nos modes de vie et à nos traditions. Mais cette révolte doit conduire à l'adoption de mesures claires qui devront être appliquées fermement et sans états d'âme. Ne pas le faire serait criminel pour l'avenir de notre nation. Ne pas le faire pourrait mener à l'affrontement, à la violence, à la guerre civile. Il faut donc tirer les conséquences de ces événements dramatiques et nommer clairement et rapidement non pas l'adversaire mais l'ennemi. Il ne s'agit pas de terroristes mais d'islamistes radicaux fanatisés; il ne s'agit pas de Daech mais de l'État islamique. Que cela plaise ou pas, c'est le mot islam qui est commun à tous ces barbares qui s'en réclament d'ailleurs. C'est pour cela qu'il est difficile de ne pas considérer l'islamisme comme étant l'intégralité de l'islam, car l'islamiste applique le Coran et les hadiths à la lettre. L'islamiste est donc le bon musulman. Et si on "raisonne" en bon musulman, c'est la Charia qui a été appliquée en punissant Charlie Hebdo. Il n'y a donc aucune discussion, aucune négociation possible avec ce fascisme vert. Nos gendarmes et nos policiers ont réussi à neutraliser ces trois premiers fous de Dieu. La justice est ainsi passée par les armes et personne ne s'en plaindra.

Cela dit, quand on écoute depuis ce drame nos responsables politiques interrogés par les médias, on ne peut être que consterné par tant d'aveuglement, par un tel déni des réalités, une telle constance à n'énoncer que des lieux communs et une telle incapacité à envisager des réponses adaptées à la menace. C'est pourtant notre Patrie et notre Nation qui sont en danger ! Manifestement, ils n'ont toujours rien compris. Il est donc à craindre que passé ce premier choc, incapables de s'unir sur un sujet vital, droite et gauche confondues continuent à se déchirer, à repousser les décisions, à tergiverser alors que l'ennemi, lui, continue à avancer. Il faut cependant qu'ils prennent garde : si rien n'est fait et si d'autres événements dramatiques se produisent, le peuple de France pourrait ne pas leur pardonner et ils risquent d'être balayés en 2017. Le Premier ministre l'a probablement compris mais son beau discours à l'Assemblée nationale reste un discours qui n'annonce que des améliorations de mesures qui sont déjà plus ou moins appliquées. En fait, comme d'habitude, on ne cherche à traiter que les symptômes et non pas les causes. Il faut aujourd'hui avoir le courage de nommer la cause – non pas l'islam de France mais l'islam en France et plus largement dans les pays démocratiques et en Europe en particulier – et accepter les conséquences logiques à en tirer.

La cause

Si certains de nos compatriotes d'origine musulmane ont réussi à s'intégrer –vet ils sont nombreux – c'est qu'ils ont compris au fond d'eux-mêmes que c'est leur culture qui maintient un milliard et demi de musulmans dans le monde dans la misère et l'obscurantisme. Alors il y a les uns, intégrés, voire assimilés, certains pratiquant leur foi discrètement, d'autres pas du tout, d'autres étant athées, quelques-uns s'étant même convertis au christianisme, ayant décidé d'adhérer à nos valeurs. Et puis, il y a nos frères Harkis que notre mère patrie a abandonnés et maltraités alors qu'ils s'étaient battus pour elle. Ils ont également droit à notre respect, à notre reconnaissance et à notre protection. Les uns et les autres qui sont nos frères ont choisi la France et ses valeurs. C'est pour cela qu'ils réussissent.

Mais le choix, ou le non-choix, c'est à dire le laisser-faire en matière de flux migratoires extra-européens associé au regroupement familial décidé il y a quarante ans, les régularisations massives (en 1981 et 1997) et régulières (au moins 30 000 chaque année) de clandestins (ce qui implique le regroupement familial dans la foulée), l'acceptation de la double nationalité pour les non-européens, l'acceptation sur notre territoire de la polygamie (50 000 familles concernées, ce qui représente au moins 500 000 personnes), l'acquisition automatique de la nationalité française à 18 ans (85 000 chaque année), l'instauration de prestations sociales comme l'Aide Médicalisée d’État (AME) véritable pompe aspirante, la non-expulsion des clandestins (aucun chiffre disponible mais on peut les estimer sans risque d'erreurs à plus de 500 000 présents sur notre territoire) ou des déboutés de demande d'asile (65 000 chaque année), c'est à dire la non-application de la loi républicaine, conduisent notre pays à la catastrophe que ce soit sur le plan économique ou sur le plan identitaire et donc menacent sérieusement son unité.

Alors, pourquoi le ver est-il dans le fruit ? Tout expert sérieux ne peut que constater que, compte tenu de ce qui précède, c'est l'équivalent de 8 à 9 millions de musulmans (français ou étrangers) qui sont présents sur notre territoire qui n'en comptait que 400 000 en 1962 (!). Mais, diront certains, les trois-quarts des musulmans sont pacifiques. On voudrait bien le croire. Mais cela fait tout de même un quart soit au moins 2 millions qui ne le sont pas. On le constate d'ailleurs tous les jours et la meilleure preuve en est, alors que notre pays vient d'être frappé par les fanatiques, la réaction des jeunes, de tous âges, issus de l'immigration qui ont refusé de s'associer à la minute de silence en hommage aux victimes. Comment expliquer que des jeunes de 9 ou 10 ans (!) aient une telle attitude ? Comment peut-on faire l'apologie de ces actes barbares ? C'est bien que leur "éducation", celle qu'ils "reçoivent" de leurs parents les maintient dans la haine et les forment au rejet de nos valeurs et de nos principes de vie. Mais c'est aussi la faute de l’Éducation nationale, et donc de l’État, qui par la politique insensée suivie a fabriqué des freins puissants à leur intégration. Cette politique suicidaire pour la cohésion nationale a pourtant été dénoncée par deux rapports du Haut Conseil à l'Intégration (en 1990 et 2010) sans que cela n'émeuve aucun de nos ministres de l’Éducation nationale pendant toutes ces années. De plus, on ne peut que condamner le rôle critiquable de nos élites politiques déterminant avec les lois mémorielles sélectives et l'instrumentalisation de l'histoire avec des conséquences extrêmement néfastes. Ils n'ont fait qu'injecter le poison de la haine à cette jeunesse issue de l'immigration appelée à devenir automatiquement française. Comment expliquer que 25 % des 18 à 35 ans dans notre pays aient une opinion favorable à l’État islamique ? Comment expliquer la présence dans nos cités de milliers de djihadistes dangereux qui ont fait allégeance à l’État islamique ? En fait, tout cela est cohérent car 25 % des naissances sont d'origine immigrée et confirme bien que le ver est dans le fruit. Mais cela n'a surtout pu se produire qu'en raison des principes mortifères que véhicule l'islam. Car, non monsieur Lang, l'islam n'est pas une religion de paix et de lumière. Si c'était le cas, cela se saurait. Lisez donc le verset 29/sourate 9, par exemple. Non monsieur le Président de la République l'islam n'est pas compatible avec la démocratie. La Cour Européenne des Droits de l'Homme n'a-t-elle pas jugé en 2003 que la Charia était incompatible avec les principes démocratiques ? Écoutez donc le maréchal Abdel Fattah al Sissi, actuel président de l’Égypte, qui vient, lui, contrairement à vous, de mettre en cause le dogme islamique, tout le dogme islamique et pas seulement l’islam radical. Il vient de le faire dans l’un des lieux les plus importants de formation d’imams. Il dénonce l’islam pour la situation consternante de naufrage dans laquelle se trouve le monde musulman, et il ne blâme personne d’autre. Il affirme que la peur et le rejet de l’islam qui existent dans le reste du monde viennent de l’islam lui-même et sont une peur et un rejet qui sont fondés. Et il en appelle non pas à une réforme, mais à une révolution (!).

"Ce corpus de textes et d’idées que nous avons sacralisé depuis de nombreuses années, au point que s’en éloigner est devenu presque impossible, suscite l’hostilité à notre égard du monde entier (…) Il est impossible que la pensée que nous tenons pour la plus sacrée puisse faire de l’entière communauté des croyants une source d’anxiété, de danger, de meurtre et de destruction pour le reste du monde (…) Est-il concevable que 1,6 milliards de personnes puissent penser qu’elles doivent tuer les autres membres de l’humanité, qui compte sept milliards de personnes aux fins de pouvoir vivre ?… Je dis ces mots ici à Al Azhar, devant cette assemblée d’ulémas (…) Tout ce que je vous dis, vous ne pouvez pas le comprendre si vous restez coincés dans cet état d’esprit. Vous devez sortir de ce que vous êtes pour être en mesure d’observer et de réfléchir dans une perspective plus éclairée. Je dis et répète que nous sommes face au besoin d’une révolution religieuse. Vous, les imams, êtes responsable devant Dieu. Le monde entier, je le répète, le monde entier attend votre prochain mouvement (…) car la communauté des croyants est ravagée, détruite ; elle est perdue, et elle l’est à cause de nous".

Nos médias se sont bien gardés de rapporter ces propos pourtant éclairants. Ils constituent un camouflet cinglant pour nos responsables politiques qui courtisent l'islam.

Les conséquences à en tirer

Les événements dramatiques que nous venons de vivre devraient donc logiquement réveiller l'ensemble de la classe politique et conduire nos dirigeants à prendre conscience de la gravité de la situation et à admettre enfin le problème que pose l'islam qui constitue une menace sérieuse pour nos sociétés démocratiques. La réflexion doit donc être engagée, rapidement et sans tabou, sur des mesures adaptées à cette menace qui ne doit pas être considérée comme un simple problème de terrorisme. Car il ne s'agit pas de terrorisme. Non, monsieur le Président de la République, il ne s'agit pas de terrorisme. "Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde" écrivait Albert Camus. La menace est d'une tout autre nature. Il s'agit d'une guerre déclarée par l'islam radical à la démocratie, et en particulier à la France. Le Premier ministre l'a lui-même reconnu. Il faut donc en tirer les conséquences. Il appartient, bien évidemment, à la classe politique, majorité et opposition, de s'entendre pour déterminer les mesures les plus appropriées et les plus efficaces. Mais cette classe politique qui ne s'est pas illustrée jusqu'à présent par sa clairvoyance et son sens de l'anticipation permettra à un citoyen fidèle à son héritage historique, spirituel et culturel et attaché aux principes et aux valeurs qui en sont issus de formuler quelques suggestions, non exhaustives, qui peuvent faire l'objet de réflexions et de critiques car, bien évidemment, personne ne détient la vérité. Elles visent à lutter contre la barbarie et à essayer de rompre ce processus criminel engagé à marche forcée qui conduit à la fracture de notre identité, car non, nous ne voulons pas de cette "identité heureuse" forcée que certains préconisent par lâcheté. Tirons les enseignements de l'histoire et prenons l'exemple du Kosovo, cœur historique de la Serbie, qui est récemment devenu indépendant par la volonté d'une population devenue majoritairement musulmane du fait de l'immigration albanaise dont le taux de natalité était supérieur à celui des Serbes. Que nos responsables politiques prennent conscience du fait que la démographie peut constituer une arme redoutable.

Il convient donc de distinguer deux volets ou deux types d'actions : les premières constituent un arsenal de mesures qu'on pourrait qualifier de classiques, ciblées et aménagées, qui doivent répondre au principe de prévention/répression. Ce sont celles qui s'appliquent aux symptômes. Les secondes, d'une autre nature, doivent répondre au principe de précaution et permettre d'engager dans le temps un processus indispensable qu'on pourrait qualifier de "désislamisation" à l'inverse de ce qui s'est produit au cours de ces quarante dernières années. Ce sont celles qui s'appliquent aux causes et qui doivent faciliter, voire inciter ceux qui ont des difficultés à s'intégrer ou qui refusent nos principes, nos valeurs et nos traditions à quitter la France.

Parmi les premières,

- il serait urgent de déclencher des opérations "coup de poing" dans les cités répertoriées dans la liste des zones de non-droit connues en décrétant localement et temporairement l'état d'urgence pour permettre leur bouclage avec l'aide de l'armée, le temps que les forces de sécurité et de police y effectuent la fouille systématique de tous les véhicules qui s'y trouvent, de tous les garages, de toutes les caves, de tous les appartements de chacun des immeubles concernés. La récupération d'armes de guerre de toutes sortes ainsi que de drogues serait miraculeuse et permettrait l'arrestation et la neutralisation de centaines d'ennemis de la République ; par ailleurs, les familles concernées doivent être expulsées dans leur pays d'origine ; - nos candidats djihadistes au départ ne doivent pas être empêchés de partir. Il faut simplement bloquer les mineurs en rétablissant l'autorisation parentale pour quitter le territoire. En revanche, on doit empêcher les djihadistes de rentrer, par exemple en prononçant des condamnations lourdes par contumace et en les privant de la nationalité française lorsqu'ils ont une double-nationalité ;
- la justice doit se montrer plus sévère et implacable à l'égard de tous ceux qui prêchent la haine ou qui participent à des actions violentes, y compris les incendies "festifs" de voitures. Et il est essentiel de responsabiliser les parents en frappant là où cela fait mal, c'est à dire au porte-feuille en supprimant les allocations familiales ou autres prestations et en leur imposant des amendes lourdes. En outre, les peines doivent être exécutées en totalité sans possibilité de réduction. Cela permettra d'éviter de donner à des Coulibaly l'occasion de tuer alors que, condamné à 5 ans de prison en 2013, il aurait dû se trouver en cellule ; nous avons là l'exemple d'une faute majeure commise par notre Justice ;
- l'isolement des islamistes radicaux en prison doit être étudié pour éviter la contagion et la radicalisation des autres détenus ; il faut envisager la mise en place de systèmes empêchant l'introduction ou l'utilisation de téléphones portables ou d'ordinateurs dans les établissements pénitentiaires ;
- il faut instituer un contrôle renforcé de l'Internet et des réseaux sociaux qui sont de plus en plus utilisés pour endoctriner, recruter, propager des discours de haine des juifs et des chrétiens avec des passages à l'acte ;
- à l'école, il devient urgent et il est impératif d'appliquer les préconisations du Haut Conseil à l'Intégration ignorées jusqu'ici en supprimant notamment les Enseignements de la Langue et de la Culture d'Origine (ELCO) véritables freins à l'intégration, en rétablissant l'autorité des maîtres, en refusant tout compromis en matière d'enseignement et de mixité. Et il faut rendre les parents – tenus de suivre des cours spécifiques de langue française et de civisme – responsables de tout manquement à ces prescriptions en supprimant, si nécessaire, les allocations familiales, voire en expulsant ces familles vers leur pays d'origine ;
- envisager, sinon un retour du service militaire, un système comparable dans l'esprit visant à inculquer les valeurs de la République, le goût de l'effort, l'esprit de corps, le sentiment d'appartenir à une nation ;
- renforcer nos services de renseignement en moyens humains et matériels et faciliter leur travail ;
- créer une agence européenne de renseignement (car l'ensemble de l'Europe est concernée) qui centraliserait les données sur les islamistes, en s'appuyant peut-être sur des structures européennes déjà existantes comme Interpol et Europol ; réétudier le fonctionnement de Schengen.

Parmi les secondes,

- envisager rapidement la refonte complète de notre politique d'immigration en restreignant dorénavant l'entrée de ressortissants de pays hostiles à nos valeurs et notamment à la laïcité ;
- stopper immédiatement le regroupement familial ;
- entreprendre la refonte de notre code de la nationalité avec notamment la suppression de la double nationalité pour les non-européens, la suppression de l'automaticité de l'acquisition de la nationalité française à 18 ans pour les enfants d'immigrés nés sur notre sol, le durcissement des critères pour l'acquisition de la nationalité française par naturalisation ;
- renvoi dans leur pays d'origine des familles polygames ;
- expulsion des clandestins (la scolarisation des enfants ne doit pas constituer une entrave, ils sont clandestins et doivent donc être expulsés) ; - expulsions des déboutés des demandes d'asile ;
- suppression de l'Aide Médicale d’État (AME) qui est inutile si on applique simplement la loi car un clandestin doit être expulsé ;
- arrêt du cofinancement de la construction des lieux de culte, notamment des mosquées, par les mairies et associations qui ne respectent pas la loi ;
- suppression du subventionnement du culte musulman par la taxe versée aux imams dans les abattoirs halal et interdiction du subventionnement du culte musulman par des pays étrangers (Maghreb, Pays du Golfe) ; ne plus admettre les imams étrangers sur notre sol ;
- application stricte de la loi sur l'interdiction de la burqa, y compris par la force (tolérance zéro) ;
- soumission de l'islam de France aux principes de la République. Ceux qui le refusent peuvent toujours aller pratiquer leur foi dans un pays musulman comme, par exemple, l'Arabie saoudite, le Yémen ou l'Afghanistan. On ne retient personne ;
- au niveau européen, rejeter définitivement la candidature de la Turquie à l'Union européenne.

La question fondamentale qui est donc posée est celle-ci : devant l'islamisation rapide (en quatre décennies seulement) de nos sociétés européennes et en particulier de la société française due au manque de clairvoyance et de courage politique qui conduisent irrémédiablement à la fracture et à la violence, que comptent faire nos gouvernants et la classe politique dans son ensemble ? N'est-il pas temps d'arrêter ce processus mortel pour notre démocratie et d'en engager un autre pour inverser le cours des choses ? Car notre héritage chrétien, en prônant l'amour du prochain, nous a rendus vulnérables face à d'autres qui n'ont pas une vision aussi angélique du monde. Les réactions violentes dans le monde musulman ces derniers jours doivent nous le rappeler. Mais le rôle du politique n'est-il pas d'avoir une vision à long terme avec suffisamment de recul pour ne penser qu'à l'unité, à la sécurité et aux intérêts de son peuple ?

Nous sommes, certes, dans un État de droit mais dans certaines situations il est nécessaire de prendre des mesures exceptionnelles. Car on ne fait pas de politique avec de bons sentiments. Que nos gouvernants aient le courage, dans un premier temps de faire simplement appliquer la loi qui existe, toute la loi, rien que la loi dans toute sa rigueur. Cela répondra déjà à l'objet d'un certain nombre de propositions évoquées plus haut. On le constate, ce qu'on attend maintenant de nos gouvernants et de la classe politique c'est le courage d'appliquer des mesures visant à rétablir partout les lois de la République et à refuser les compromis et les dérogations acceptés jusqu'ici par clientélisme. Ceux qui refusent de s'y soumettre sont donc invités et doivent être incités fortement à quitter la France. Ce serait une grossière erreur de renoncer à défendre et à imposer nos valeurs sur notre propre sol.

Le 17 janvier 2015 Général (2s) Antoine MARTINEZ




Violence, intolérance, y a-t-il une spécificité de l'islam ?

dimanche 25 janvier 2015

Bistro Libertés et Journal de bord de Jean-Marie Le Pen, président d'honneur fondateur du Front National




Au Bistro Libertés, Martial Bild reçoit Jean-Marie Le Pen (président d'honneur fondateur du Front National), Caroline Parmentier (du journal Présent, dont elle expose ostensiblement un numéro sur son guéridon à victuailles !… celle-là même qui dans le numéro 8275 de Présent daté du 20 janvier n'a pas hésité à publier - ô tristesse - un entretien avec cet ayatollah du laïcisme, ennemi juré du catholicisme : Christine Tasin !), maître Nicolas Gardères (avocat), Philippe Randa (du Salon Beige, écrivain et éditeur) ainsi que Nicolas Gauthier (de Boulevard Voltaire, journaliste et écrivain). 









vendredi 23 janvier 2015

Rivarol : Ni Charlie ni Charia, ni Mossad ni CIA !


Ce numéro 3171 du 15 janvier de Rivarol, un numéro collector, comme diraient les pipoles… avec une suite tout aussi riche dans le dernier numéro daté de ce jeudi 22 janvier… Tout y est dit, ou presque… Sauf peut-être ce rappel auquel nous restons attachés : les liens de Libération et de ses frères en franc-maçonnerie de Charlie Hebdo avec les Khmers rouges…
Et cette lumineuse suggestion de certains parmi les plus extrémistes de nos maîtres manipulateurs de faire du 7 janvier un jour férié… Ô facéties du calendrier ! Le 7 janvier est déjà un jour férié au… Cambodge. Ce jour-là le Cambodge commémore la chute de l'Angkar : l'organisation révolutionnaire des Khmers rouges qui le 7 janvier 1979 dut fuir Phnom Penh.
Pour mémoire, rappelons les unes de Libération des 17 et 18 avril 1975 qui célébraient l'entrée des Khmers rouges à Phnom Penh… Selon les journalistes de Libération, Phnom Penh "libéré" était "en liesse" ! Un rappel gros de signification quand on sait ces liens fraternels et idéologiques entre Charlie Hebdo et Libé… Des journalistes et leurs soutiens socialo-trotskistes aujourd'hui au pouvoir en France, si proches en 1975 des Khmers rouges… Il y a là matière à réflexion…



Éditorial :

Du 7 au 9 janvier nous avons vécu notre 11 septembre à nous, un 9-11 français, un 9-11 du pauvre puisque les attentats ont fait 17 morts (20 en comptant les tueurs) contre quelque 3 000 aux États-Unis d’Amérique. Depuis une semaine la France a basculé dans l’hystérie collective. Hollande qui était le président le plus décrié, le plus impopulaire de la Ve République apparaît tout à coup aux yeux de la grande masse des imbéciles comme le père de la nation, le nouveau Clemenceau, le nouveau DeGaulle. Il est d’ailleurs très choquant que les attentats profitent au pouvoir exécutif alors même que par leur politique conjointe d’immigration-invasion et de soumission au lobby américano-sioniste les politiciens qui se sont succédé depuis plusieurs décennies au pouvoir portent une responsabilité écrasante dans les tragiques événements de la semaine dernière. N’était-ce pas une folie d’encourager à la fois la venue et l’installation de millions d’immigrés extra-européens, pour la plupart de culture et de religion mahométanes, et issus pour l’immense majorité d’entre eux d’Afrique du Nord ou d’Afrique subsaharienne et par ailleurs de les exciter contre la France en menant des guerres en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie où nos intérêts vitaux n’étaient nullement menacés, de s'affirmer de manière partiale et injuste en faveur l‘entité sioniste dans son attitude meurtrière envers les Palestiniens (rappelons que lors de la dernière offensive majeure de Tsahal sur Gaza Hollande et Valls avaient interdit des manifestations de protestation contre la sauvagerie de l’armée israélienne massacrant sans vergogne des enfants désarmés), d’être inféodés chaque jour davantage à l’axe américano-sioniste ? La France est le pays d’Europe qui compte à la fois la communauté juive et la communauté arabo-musulmane les plus nombreuses, ce dont il n’y a certainement pas de quoi se vanter, et ce qui est un cocktail explosif. RIVAROL le répète depuis des décennies : les sociétés multiculturelles, multiethniques et multiconfessionnelles sont multi-conflictuelles. L’exemple du Liban, du Kossovo et de tant d’autres régions du monde l’ont amplement démontré.

Si la France était restée ce qu’elle était encore il y a une soixantaine d’années, un peuple homogène, blanc, européen et chrétien, nous n’aurions jamais connu les attentats sanglants de ces derniers jours. Les vrais criminels sont ceux qui se sont ingéniés à détruire, de manière irréversible, du moins l’espèrent-ils, l’homogénéité corporelle, culturelle et spirituelle de notre pays. C’est pourquoi il est hors de question d’entrer dans l’union nationale, l’union sacrée que l’on nous propose et qui est un rassemblement autour de ceux qui sont directement à l’origine de la faillite de notre pays. Il n’est pas question de nous unir autour des valeurs de leur République judéo-maçonnique. Car si nous n’avons évidemment aucune sympathie pour l’islam, quelles qu’en soient les composantes et les tendances, et que nous nous sommes toujours opposés à l’islamisation de notre pays, à la construction de mosquées et de minarets, à la généralisation du hallal tout en précisant que l’islamisation n’était qu’une des conséquences détestables de l’immigration de masse organisée par nos dirigeants et les lobbies et cercles mondialisés, nous n’en avons pas davantage, et même encore moins, pour leurs Gay Pride, leur loi Gayssot et leur loi Veil, leur laïcité liberticide, leur athéisme d’État, leur anti-christianisme hystérique, leur soumission au CRIF et à la Licra, leur cynisme, leur immoralité, leur obscénité, leurs mensonges et leurs forfaitures, leur mépris du peuple, de notre pays, de notre histoire, de nos racines, de nos traditions. Contrairement à ce que l’on nous serine, il ne s’agit pas d’un combat de la civilisation contre la barbarie mais d’une guerre entre deux conceptions du monde également condamnables. Nous ne nous reconnaissons ni dans l’islam salafiste ni dans cet Occident apostat, judaïsé, maçonnique, post-chrétien, matérialiste et lui aussi barbare. Nous avons affaire à deux fanatismes également répréhensibles : celui des tueurs mais aussi celui, antichrétien, antireligieux, des caricaturistes de Charlie.

Car s'il n'est pas acceptable d'abattre froidement des hommes désarmés (même si c’est ce qu’a fait la Résistance de 1940 à 1945 : on a considéré comme des héros les résistants qui abattaient froidement des soldats allemands dans le dos et si des résistants avaient décimé toute la rédaction d’un journal pétainiste ou collaborationniste, ils auraient été considérés à coup sûr comme dignes du Panthéon !), favoriser et rembourser l’assassinat dans le ventre de leur mère de millions d’enfants à naître, n’est-ce pas une forme moderne, mais elle parfaitement autorisée et même promue, de barbarie ? L’Assemblée nationale, à l’occasion des 40 ans de la loi Veil, dans une résolution solennelle votée à la quasi-unanimité des parlementaires, a réaffirmé « le droit universel, des femmes à disposer librement de leur corps ». Et que dire du “mariage” homosexuel et de l’adoption promus par nos gouvernants et acceptés de facto aujourd’hui par tous les grands partis politiques ? N’est-ce pas là aussi une forme de barbarie moderne que cette union contre-nature ainsi institutionnalisée, solennisée, protégée ? Qu’il est loin le temps où les petits enfants de France apprenaient dans le Catéchisme de Saint Pie X que « l’homosexualité est un crime qui crie vengeance devant Dieu » ? Et dans ses vœux pour la Saint-Sylvestre, le chef de l’État a dit sa volonté de voir voter par le Parlement une loi légalisant l’euthanasie c’est-à-dire le suicide de masse, à commencer par celui des personnes âgées, handicapées ou dépressives n’étant d’aucune utilité pour la machine économique. Cet Occident barbare est donc particulièrement mal placé pour donner des leçons à qui que ce soit et pour se revendiquer de la civilisation et du bien. Méfions-nous comme la peste de ce discours manichéen sur l’axe du bien et l’axe du mal. Il est mensonger et ne peut de surcroît qu’attiser les guerres civiles et les guerres extérieures. De plus, ce régime se réclame de la sanglante Révolution française qui décapitait à tout-va et des épurateurs de 1944-1945 qui n’ont pas non plus fait dans le détail. Le terrorisme est donc à géométrie variable. Lorsque les Allemands recevaient des bombes au phosphore à Hambourg et à Dresde, lorsque les Japonais subissaient la bombe atomique à Hiroshima et à Nagasaki, là ce n’était pas du terrorisme ni un crime contre l’humanité. Il y a donc de bonnes et de mauvaises bombes ; tout dépend qui les lance et sur qui elles s’écrasent.

Ce n'est pas un hasard si dans une démarche totalitaire, on a enjoint à tous les Français de s’identifier à Charlie Hebdo avec le slogan partout répété « Je suis Charlie ». En effet leur République, leur régime, leur Système, leurs valeurs, leur vision du monde, leur idéal c’est Charlie. C’est-à-dire un immonde torchon conformiste, grassement subventionné, fait par des dessinateurs et des journalistes soixante-huitards dénués de talent et qui se sont acharnés à coups de slogans et de dessins orduriers, abjects, pornographiques pendant des décennies à salir la police, l’armée (corps de métier que tout à coup les media n’ont eu de cesse de vanter après la fusillade à Charlie Hebdo, quelle ironie !), le drapeau, la nation, le peuple, les Français de souche, la religion catholique, à condamner le prétendu racisme des Français, à favoriser l’immigration extra-européenne et musulmane dans notre pays tout en provoquant de manière ignominieuse et irresponsable ces mêmes mahométans en reproduisant des caricatures, elles aussi abjectes, de leur “Prophète”. Une chose est en effet d’être incroyant, une autre est d’insulter de manière grossière, haineuse, à travers des dessins scatologiques, ignobles ce que les croyants ont de plus sacré. En s’en prenant de manière aussi outrageante, aussi blessante, aussi ignominieuse aux croyances les plus sincères et les plus profondes, on déchaîne les passions, on favorise les guerres civiles, on excite les antagonismes et on amasse des charbons ardents sur sa tête.
Si l’on ne peut évidemment approuver ou cautionner en quoi que ce soit la tuerie à Charlie Hebdo, quels qu’en soient d’ailleurs les véritables commanditaires (des services secrets, américains ou israéliens, auraient parfaitement pu manipuler des islamistes, les poussant cyniquement à agir, ou les laissant faire, ce qui était tout bénéfice pour eux sur le plan géopolitique), massacre qui a de surcroît coûté à la vie à un agent de maintenance et à deux policiers dont l’un était père d’une fillette de un an, on ne saurait faire des plumitifs de Charlie des victimes innocentes. On nous présente ces hommes comme joyeux, tolérants, sans haine et respectueux des autres alors qu’il suffit de feuilleter un seul numéro de Charlie Hebdo pour avoir la nausée et les mains sales. Nous avons d’ailleurs décidé de ne pas reproduire ces dessins, fût-ce pour les dénoncer, ni même de les décrire car nous ne voulons pas participer à d’odieux blasphèmes. Disons seulement qu’à l’occasion de la Nativité ces immondes personnages de Charlie avaient concocté un numéro spécial sur le Christ et la Sainte Vierge où ils s’étaient surpassés dans l’ignominie. Et que dire d’un dessin tout récent sur la Sainte Trinité absolument vomitif ! D’aucuns penseront que la mort sanglante et subite des principaux dessinateurs et rédacteurs de Charlie Hebdo le lendemain de l’Épiphanie, pendant le temps de Noël, n’est pas le fruit du hasard. Si cette tuerie est évidemment moralement condamnable, la Providence a pu se servir de tueurs mahométans fanatisés (ou d’autres exécutants si la version officielle est fausse) pour venger la Mère de Dieu ainsi outragée, le Christ ne souffrant pas que l’on touche impunément à Sa Mère. Qu’auraient dit d’ailleurs les dessinateurs de Charlie si l’on avait fait des dessins ignobles sur leur mère, leur père, leur sœur ou leur frère ? Et là c’est infiniment plus grave puisqu’il s’agit de Dieu.
À cet égard, comment ne pas être scandalisés (bien que cela ne nous étonne pas) que le clergé moderniste ait fait partout sonné le glas des cathédrales et des églises en hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo ? Que l’on ait fait sonner le glas de Notre-Dame de Paris et de tous les sanctuaires de Lourdes est une insulte sans précédent à la Sainte Vierge qui ne peut qu’attirer la malédiction du Ciel sur leurs auteurs et ceux qui les applaudissent. Que dire aussi des propos du clown François qui a condamné la tuerie sans à aucun moment critiquer les dessins ignobles de Charlie et qui a appelé à se joindre aux manifestations judéo-maçonniques qui prônaient la liberté du blasphème ? Le dimanche 11 janvier était en France la solennité de l’Épiphanie, c’est-à-dire la manifestation de Dieu aux hommes, de la Vérité dans les ténèbres. Or ces manifestations du 11 janvier qui ont réuni, paraît-il, quatre millions de moutons, étaient une contre-Épiphanie, le témoignage de l’apostasie publique de la France, de la liberté et de la revendication du blasphème avec les pancartes et autocollants partout affichés : « Je suis Charlie ». Or il est évident que dans un pays civilisé un torchon comme Charlie aurait été interdit et ses plumitifs auraient eu à rendre des comptes. Devant la justice, avec toutes les garanties du droit, de la défense, et évidemment sans être abattus comme des chiens. Si les tueurs qui ont tué froidement une grande partie de l’équipe de Charlie sont incontestablement des assassins qu’il faut condamner, les plumitifs de Charlie, par leurs dessins abjects, sont des assassins de l’âme.

On nous parle ad nauseam de la liberté d’expression en répétant que Charlie en serait le plus bel emblème. De qui se moque-t-on ? Ce journal qui avait milité pour l’interdiction du Front national (l’ancien, pas celui, totalement soumis au Système, de Marine Le Pen), qui a toujours refusé la liberté de recherche et d’expression pour les révisionnistes, est d’un conformisme des plus navrants. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si c’est Libération, dirigé par Rothschild, qui a accueilli une fois encore la rédaction de Charlie. D’ailleurs quasiment toutes les télévisions, toutes les radios se sont mises au service de Charlie, ont mis un bandeau noir sur l’écran et en ont fait des tonnes en qualifiant de héros et de martyrs de la liberté d’expression les dessinateurs tués. Or si un attentat avait ainsi décimé la rédaction de RIVAROL ou de Minute, croyez-vous que ces media en auraient fait le millième de ce qu’ils ont fait pour Charlie ? Certains auraient même dit ouvertement que nous l’avions bien cherché ! Preuve que Charlie était un organe des plus lâches et des plus méprisables, il avait chassé un de ses piliers, le dessinateur Siné, en 2008, parce que ce dernier s’était simplement interrogé, sur le mode humoristique, sur l’annonce de la conversion du fils Sarkozy au judaïsme du fait de ses fiançailles avec l’héritière israélite des fondateurs de Darty. Siné avait simplement terminé sa chronique par ses mots : « Il fera du chemin dans la vie, ce petit ! »
Ce qui a suffi au directeur de Charlie de l’époque, Philippe Val, pour l’accuser d’anti-sémitisme et pour le renvoyer du journal. Pis, le dessinateur Riss (qui a été blessé dans la tuerie du 7 janvier) a attaqué en justice Vincent Reynouard qui avait repris sans autorisation et détourné quelques caricatures de Charlie dans une brochure révisionniste, le faisant condamner de manière définitive à quelque 20 000 euros d’amende et de dommages et intérêts et à de la prison avec sursis. C’est dire à quel point ce journal est attaché à la liberté d’expression ! Il n’est en effet attaché qu’à la liberté de salir, de diffamer, de souiller, d’injurier, de blasphémer, de détruire. On nous dit qu’il est ahurissant d’être tué parce que l’on a seulement fait usage d’un dessin et d’un crayon. Mais outre que les dessins et les mots peuvent tuer, lorsque l’Iran a organisé un concours de dessins et de caricatures sur l’“Holocauste”, les dirigeants occidentaux et les media ont dénoncé ce qu’ils estimaient être une ignominie, preuve de leur hypocrisie et signe que la religion de la Shoah est, avec l’avortement et l’homosexualisme, eux aussi protégés par des lois d’exception (Neiertz et Perben), les seules religions de l’Occident décadent.

On nous parle sans cesse ces jours-ci de la liberté. Mais plus on la célèbre, plus on l’assassine. Il est en effet question, comme aux États-Unis, après le 11 septembre 2001, de mettre en œuvre l’équivalent de Patriot Act, lesquels dispositifs ont fortement réduit les libertés outre-Atlantique, au nom de la lutte contre le terrorisme, et permis les abominations de Guantanamo. Lorsque Hollande et Valls disent qu’ils vont encore renforcer la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et le négationnisme (que vient-il faire dans cette affaire ?), on peut légitimement craindre le pire. Si l’on ne fait pas sienne la version officielle des attentats, l’on risque d’être poursuivis en justice pour diffusion de fausses nouvelles. Si l’on laisse entendre que les dessinateurs de Charlie ont récolté tragiquement dans leur chair ce qu’ils ont semé dans les âmes sans prendre le soin de condamner explicitement le carnage, on peut être poursuivis pour apologie de terrorisme. Plusieurs personnes ont déjà été condamnées à des peines de prison ferme et embastillées pour avoir dit leur solidarité avec les jihadistes (4 ans de prison ferme dans un cas pour apologie de terrorisme, dix et trois mois de prison ferme pour d’autres jeunes hommes). Et Dieudonné qui, au retour de la manifestation de dimanche, avait écrit sur sa page Facebook « Je me sens Charlie Coulibaly » est poursuivi pour apologie de terrorisme, le ministre de l’Intérieur ayant parlé d’“abjection”. Et le fait que l’humoriste dans une lettre ait essayé de calmer les choses en expliquant ce qu’il avait voulu dire par là (aux yeux des autorités il est considéré comme un terroriste de la pensée, comme la branche humoristique d’Al Qaïda) n’a pas suffi à faire baisser la pression. On nous dit de rire avec Charlie mais quand on voit la tête patibulaire de Valls et les menaces qu’il professe sur tous ceux qui ne s’aligneront pas sur la pensée unique, l’on n’a vraiment aucune envie de rire.

Les autorités auront cependant du travail pour faire taire les jeunes mahométans qui sont déjà souvent irrévérencieux envers le dogme de la Shoah — contrairement aux jeunes Français de souche qui sont en général des moutons de Panurge — et qui considèrent les trois jihadistes comme des héros. Dans beaucoup d’établissements scolaires, la grotesque minute de silence (d’origine maçonnique et inventée pour se substituer à la prière silencieuse) a été très perturbée, certains enseignants y ont même renoncé devant les réactions des élèves. Dans une école élémentaire de Seine-Saint-Denis, pas moins de 80 % des enfants d’une classe ont refusé ce rituel laïcard. Certains élèves ont aussi fait entendre leurs convictions. « Mais vous ne comprenez pas, le Prophète, ils n’auraient pas dû le dessiner (…). Il est au-dessus des hommes », a lancé une élève de sixième à son professeur qui, lui, au moins, défend ses convictions contrairement aux catholiques tièdes. Un élève d’une enseignante de français dans le XIIIe arrondissement de Paris l’a interpellée en ces termes : « Madame, c’est possible que je ne fasse pas la minute de silence ? Je ne veux pas me recueillir pour des gens comme ça. » Un autre lui a lancé : « Ils l’ont bien cherché. On récolte ce que l’on sème à force de provoquer. » Dans une classe de troisième comptant 26 collégiens, raconte Le Figaro, huit ont rejeté la décision de décréter un jour de deuil national. Dans un collège de Roubaix, un rassemblement de 400 élèves a été dominé par un « grand bourdonnement » et les réflexions de certains qui « ne comprenaient pas bien à quoi ça servait », rapporte un enseignant. Sur son compte Facebook, un professeur raconte sa difficile journée de jeudi, expliquant vouloir demander sa mutation. Elle raconte avoir été accueillie à 8 heures par des « Moi, j’suis pour ceux qui l’ont tué ». « Moi, ma mère dit qu’ils l’avaient bien cherché », glisse à une enseignante un élève mahométan, toujours selon le quotidien de “droite” libérale. « Je te bute à la kalach » a lancé à Lille un élève de quatrième à son enseignante pendant la sacro-sainte minute de silence.
Ce qui a semé la consternation chez des enseignants, pour la plupart gauchistes, qui ont pourtant encouragé pendant des décennies l’immigration de masse et qui aujourd’hui se retrouvent face à des élèves qui sont aux antipodes de leur vision du monde, un peu à l’image de la France black-blanc-beur que nos dirigeants ont voulue et qui plébiscite Dieudonné, s’esclaffant dès que l’humoriste sort de bons mots sur les juifs. Voilà au moins quelque chose de roboratif dans la situation actuelle !

Que penser enfin de ces attentats ? Nous consacrons un numéro spécial à ces événements avec un maximum d’informations, d’analyses de commentaires. Outre nos rédacteurs, nous donnons la parole à des personnalités de la dissidence et à différentes figures des droites nationales et radicales qui donnent en toute liberté leur point de vue, parfois convergent, parfois différent. Deux thèses s’affrontent : ceux qui, faisant leur la thèse officielle, considèrent qu’il s’agit d’attentats islamistes et qu’il ne faut pas chercher plus loin, et ceux qui, s’interrogeant sur les multiples invraisemblances de la version officielle, se demandent s’il ne s’agirait pas d’une opération orchestrée par les services secrets américains ou israéliens. Il est en effet facile pour ces professionnels de manipuler des islamistes voire d’actionner des agents se faisant passer pour tels. La carte d’identité d’un des frères Kouachi miraculeusement retrouvée dans la voiture laissée à l’abandon qui rappelle étrangement les passeports des terroristes retrouvés au milieu du plomb fondu dans les ruines fumantes du World Trade Center, ne nous permet pas pour notre part d’adhérer à la version officielle. Un terroriste ne se promène pas avec sa carte d’identité et ne l’oublie pas. Les invraisemblances et incohérences sont légion, l’ami Léon Camus en recense un certain nombre dans ses articles.
On peut par ailleurs s’étonner qu’en plein Paris, vers midi, les rues soient totalement désertes lorsque les deux tireurs agissent, ainsi que le montrent les différentes vidéos, que les deux frères prennent tout leur temps alors qu’ils sont censés être poursuivis par toutes les polices de France, qu’ils connaissent parfaitement le lieu et l’heure de la conférence de rédaction de Charlie mais ne semblent pas en connaître l’adresse exacte (ils se trompent de numéro puis d’étage). Ils permettent à la personne dont ils ont volé la voiture, alors qu’ils sont pourchassés, de faire descendre son chien qui se trouve à l’arrière du véhicule, ne portent pas leur cagoule devant le gérant de la station d’essence et devant la femme dont ils volent la voiture dans leur cavale et ne les tuent pas, ce qui permet à ces derniers d’appeler la police. Pis, les deux frères relâchent le gérant de l’imprimerie où ils ont trouvé refuge, ce qui est incompréhensible car ils se mettent ainsi en danger et s’interdisent ainsi toute possibilité de fuite. Encore plus curieusement, lorsqu’un journaliste de BFMTV appelle l’imprimerie où ils sont retranchés, l’un des frères répond très calmement et explique par qui il est financé, de quel groupe il dépend (Al Qaïda Yémen). Encore plus curieusement, Amedy Coulibaly, pendant la prise d’otages à l’hypermarché cacher porte de Vincennes qui a fait quatre morts (qui soit dit en passant ont tous été enterrés dans l’entité sioniste, comme les enfants de l’école toulousaine tués par Merah, preuve que la famille de ces israélites se sent plus israélienne que française) appelle de lui-même la même chaîne de télévision (comment a-t-il pu avoir le numéro de BFM TV ?) et dit tout aussi calmement que lui dépend non d’Al Qaïda mais de l’État islamique tout en affirmant ayant organisé de concert ces opérations avec les frères Kouachi). Tout cela est très étrange et il y aurait encore beaucoup à dire.

Nous vivons l'époque de toutes les manipulations. Gardons donc notre calme et notre sang-froid. Aiguisons notre esprit critique. Sachons repérer la propagande, débusquer les mensonges et les impostures. Tout indique qu’il y a au plus haut niveau une volonté de créer en France une guerre civile. Des mosquées ont été attaquées, sans gravité pour le moment mais tout indique que l’on veut nous pousser dans une guerre civile entre juifs et mahométans selon la stratégie du choc des civilisations que fait sienne une Marine Le Pen à qui tous les espoirs sont donc permis, et que l’on veut nous obliger à choisir notre camp, à nous embrigader dans une prétendue guerre de la civilisation et du droit contre la barbarie. Comme en 1914, comme en 1939. Rappelons-nous la grande leçon de Céline : ne faisons pas la guerre pour ces gens-là. Leur guerre n’est pas la nôtre. Leurs intérêts, leurs dilections et leurs haines ne sont pas les nôtres. Si l’on en doutait, il suffisait d’entendre l’autre jour Bernard-Henri Lévy dénoncer sur BFMTV « les islamo-fascistes, les nouveaux nazis » contre lesquels il faut selon lui mener une guerre à outrance, une guerre à mort. Quant à nous, nous ne marcherons pas. Nous sommes catholiques et Français et nous entendons le rester. Nous luttons pour un pays blanc, européen et chrétien, ce qu’il fut pendant près de vingt siècles.
Nous ne sommes pas Charlie, nous ne sommes pas Ahmed, nous ne sommes pas Lévy. Ni Charlie, ni Charia, ni Mossad ni CIA : nous sommes RIVAROL !
RIVAROL





mercredi 21 janvier 2015

À Notre Bon Roi Très-Chrétien et Martyr, Louis XVI le Bienfaisant…



Hommage au roi, c'était le 21 janvier 2014…
Le drapeau du royaume de France flotte un instant sur la place de la Concorde,
juste au dessus de l'Assemblée nationale.
Le Prince Sixte-Henri de Bourbon Parme est là présent,
fidèle descendant de Louis XVI parmi les fidèles royalistes
pour honorer son ancêtre, "roi et père de la nation"…
Très beau discours et simple, sur l'importance de l'intuition et le charnel.




"Pie Jesu" du Requiem de Charles Gounod chanté par la Maîtrise des Hauts de Seine, direction Francis Bardot


 Notre Bon Roi Louis XVI a été assassiné le 21 Janvier 1793 par les crapules révolutionnaires. Du Ciel où Il est Il prie pour nous et pour la France. Que son Précieux Sang injustement versé ne retombe pas sur nos têtes !


« Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s'achève ce qu'on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c'est un répugnant scandale d'avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l'assassinat public d'un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s'en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du Roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu'ici, se mêlait à l'histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n'y a plus de Roi. Il n'y a donc plus qu'une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l'Évangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s'est pas encore relevé. Il semble vraiment que l'exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s'est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s'accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu'il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s'identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu'il soit bien dit que l'attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l'incarnation divine, et non la chair effrayée de l'homme. Son livre de chevet, au Temple, est l'Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l'échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n'est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d'une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu'à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau. »
 Albert Camus, L'homme révolté, La Pléiade, p. 528-529




Cher Amis,

Nous voici réunis une nouvelle fois autour de la mémoire de Louis XVI. Remercions le Père Augustin Pic d’avoir su, avec la hauteur du théologien, éclairer pour nous les aspects les plus profonds de sa personnalité de roi et de chrétien et en tirer les leçons applicables à nos vies quotidiennes.

Nous nous retrouvons chaque année à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat du roi, mais il n’est pas question pour autant de nous tourner simplement vers le passé avec nostalgie. Ceci serait contraire à la tradition royale que traduit la formule ancienne « le Roi est mort, vive le Roi ». Hymne à la vie, au progrès. Chaque roi, et Louis XVI en particulier s’est préoccupé de faire avancer la société, de l’adapter. Roi géographe, Louis XVI, a ouvert la France sur le monde ; épris de sciences humaines et politiques il avait compris que des réformes étaient nécessaires notamment en matière fiscale.

Voilà un roi qui n’aurait pas aimé notre société dont il est dit souvent qu’elle est bloquée, qu’elle est désenchantée notamment pour les plus jeunes.

La royauté était là pour ré-enchanter chaque génération. Saint Louis si commémoré l’an dernier, tant en France qu’à l’étranger a fait bouger les structures qui par nature ont toujours tendance à se scléroser. Il a réformé la justice, les impôts, renouvelé l’exercice de la charité, favorisé la paix et la diplomatie s’éloignant des guerres féodales. Ainsi, huit siècles après sa mort, le siècle de Saint-Louis est objet d’admiration.

Cette année nos regards et notre réflexion se porteront vers François Ier et Louis XIV. Deux autres symboles d’une monarchie active ayant œuvré également pour les générations à venir.

Ces exemples éclairent notre mission. En commémorant, nous appréhendons les ressorts de l’action des rois et leurs effets. Or il me semble qu’il est très important d’avoir cette vision prospective pour notre temps si inquiet et qui a des raisons de l’être. Ce sentiment j’ai l’impression qu’il est partagé par beaucoup. Je l’ai ressenti lors de mes derniers déplacements à Paris mais aussi en province, à Bouvines à Aigues-Mortes ou encore dans le Missouri cet été. L’histoire et les commémorations servent de repères pour mieux guider notre action présente.

Ainsi lorsque je m’exprime sur tel ou tel événement du passé, bien évidemment j’honore une action d’hier d’autant plus que souvent elle s’est accompagnée du sacrifice de ceux qui y ont participé, mais chaque fois ma préoccupation est de savoir ce que cela apporte pour aujourd’hui, pour demain.

France qu’as-tu fait de ton histoire ?

Que peut-elle nous apprendre ?

Chacun peut voir la grande différence entre les façons de faire contemporaines et la politique des rois. Ils étaient animés par une vision du long terme. Voir loin pour bien gouverner c’est-à-dire toujours se poser la question « avec ce que je fais aujourd’hui, dans quelque domaine que ce soit, quelles seront les conséquences pour demain ? ». Notre société ne doit-elle pas s’interroger sur ses responsabilités et son rapport au temps ?

Ce souci du futur était associé à un profond sens de la justice, lié à ce don de l’Esprit Saint qui s’appelle la crainte de Dieu. De Saint-Louis à Louis XVI, tous les rois se sont posé la question des plus fragiles (les veuves, les orphelins, les enfants, les vieillards, les estropiés et les malades) et de leurs droits – de la naissance à la mort – afin qu’ils ne soient pas lésés. Ces questions ne sont-elles pas toujours d’actualité ? De cruelle actualité ?

Voilà à quoi servent les commémorations, à nous mettre en face des réalités du quotidien pour essayer de trouver des solutions. Le rappel des fondements de notre histoire peut nous y aider.

Voyez-vous si je tiens ces propos aujourd’hui, en cette période où il est traditionnel d’échanger des vœux c’est parce qu’il me semble que ce sont des vœux que nous pouvons tous formuler pour notre Chère France. Elle a besoin de retrouver les sources de sa pensée, de ce qui a fait sa grandeur et sa force : responsabilité dans l’action, justice pour tous, confiance, sens à donner à la société.

Avant moi, mes prédécesseurs, notamment mon grand-père et mon père, ont rappelé tout cela. Sans doute parlaient-ils trop tôt. Il me semble que ce langage est plus audible désormais. Le Saint-Père le tient. Les jeunes l’attendent. C’est à nous d’être les sentinelles de notre société et de lui apporter le fruit de l’expérience. A nous d’être des précurseurs. La récente actualité tragique nous y convie et comme le disait le Cardinal Vingt-Trois dimanche dernier « il ne faut jamais désespérer de la paix si l’on construit la justice ».

Ainsi je termine ces mots en vous demandant à tous de prendre aussi vos responsabilités dans tous les domaines où vous agissez, dans vos familles et dans la vie professionnelle ou associative. Nous ne courrons pas derrière une quelconque nostalgie mais nous souhaitons rendre notre monde meilleur. Tel est bien le message de dix siècles de monarchie. Toujours nous demander ce que la royauté pourrait apporter de neuf et de fort pour demain ! Tel est ma façon de voir.

Dans cet esprit, j’ai souhaité réorganiser les associations ayant pour objectif de mieux faire connaître l’histoire de la royauté française et de ses apports à la société. Il me semble qu’avec une seule association nous serons plus forts. Si l’autonomie des uns et des autres doit être préservée, l’unité dans la complémentarité est une nécessité. L’unité a toujours été au cœur de la pensée royale. Il fallait la retrouver.

J’ai aussi souhaité que les domaines de compétence soient mieux lisibles notamment vis-à-vis de l’extérieur. D’un côté avec l’Institut nous pouvons continuer la nécessaire œuvre culturelle et d’approfondissement des connaissances; de l’autre avec mon secrétariat que j’ai voulu élargi, peut être menée une action plus ouverte, notamment sur les problèmes éthiques, sociaux et économiques auxquels la société est confrontée. Je continuerai ainsi mes déplacements en province et à l’étranger pour mieux comprendre les situations des uns et des autres et apporter le message d’espoir que peut représenter pour eux l’héritage de la monarchie française et des valeurs qu’elle véhicule.

J’espère tout au long de l’année vous retrouver nombreux, afin qu’ensemble, fidèles à la tradition nous sachions être des artisans du futur, voilà les vœux que je forme en ce début d’année, pour vous et vos familles et pour que la France, demeure fidèle à sa tradition de fille aînée de l’Église.

Merci de m’avoir écouté.

Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon


Lettre autographe signée de Louis XVI datant du 20 janvier 1793 (la veille de son exécution)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (1ère partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (2ème partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (3ème partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Deuxième centenaire du transfert à Saint-Denis des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette

Messes à la mémoire de Notre Bon Roi Louis XVI :
Liste des Messes 2015 pour le repos de l'âme du Roi Très-Chrétien, Martyr, Louis XVI le Bienfaisant et les Martyrs de la Révolution et le Salut de la France.



mardi 20 janvier 2015

Lettre ouverte du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine à nos frères musulmans…


Merci, mon père… Il fait chaud au cœur d'entendre votre voix et de savoir ce réconfort qu'il existe encore dans ce pauvre pays des chrétiens lucides, sourds aux manifestations de haine de politiciens de tout bord… politiciens à l'irresponsabilité criminelle, aux affaires ou prétendant y accéder…  Merci, mon père…



Cette lettre sera brève. Le temps presse. Le sang gicle. Ce n’est plus le moment de disserter.

La semaine dernière, dans une lettre fictive adressée aux quatre principaux Charlie passés dans l’au-delà, je regrettais que le président de la République n’ait pas invité leurs suivants survivants à calmer le jeu des insultes prétendument humoristiques à l’égard de celui que vous considérez comme votre prophète. Il eût été simple de dire qu’après des abattages aussi atroces qu’inattendus, le bras de fer n’était pas de mise. Mais non ! La sacro-sainte liberté d’expression, libre de toute entrave, se devait de poursuivre comme une brute sa route. 

Et le discours s’en est allé par là : « Hommes, femmes, grands, jeunes musulmans qui tenez à protéger Mahomet de la moindre attaque, qu’importe vos pensées, vos manières d’agir ou de réagir, nous allons vous mâter, chevaux sauvages, jusqu’à ce que vous tourniez bien tranquillement en manège rangé dans le sens laïciste que nous allons vous indiquer. Aussi, nous commençons le dressage par la publication d’un bon Charlie Hebdo à 3 euros où les fidèles de l’islam et, en passant, ceux du Christ, en prendront plein la poire ! » Raté ! En un instant, le cheval s’est cabré ! Un enfant de sixième aurait pu le prévoir, mais… quand les idées l’emportent sur le réel, c’est bien connu, les fruits sont souvent mauvais. 

En vérité, en vérité, qui ne le sait ? À vouloir dresser et même redresser à coups de trique les rebelles (trique : dans le sens de fouet ou de sexe toujours omniprésent sur nos jolis dessins), on obtient le contraire. La preuve est aujourd’hui livrée sur un plateau de violence en Somalie, au Niger, au Pakistan, au Yémen, à Gaza, où la hargne humaine s’en donne à cœur joie.

Et je crains fort, tout en pleurant, qu’à l’heure présente elle ne prenne que son élan. Devant ce gaspillage de sang par trop innocent, je pleure aussi sur notre irresponsabilité, je pleure sur notre fixité idéologique, je pleure sur la France qui refuse au respect des croyances d’être artisan de paix. Ce respect n’est pourtant pas une faiblesse, qu’on se le dise ; il n’exclut ni la résistance ni le combat face au fanatisme, mais il vomit résolument toute forme de mépris à l’égard de l’ennemi. 

Chers musulmans qui souffrez de nos dessins bêtes et méchants, ne croyez pas – c’est un prêtre catholique qui vous parle – que le cœur chrétien les admet. Aussi, je vous en supplie, ne brûlez plus d’églises, ne lacérez plus le livre des Évangiles, ne tuez plus vos frères chrétiens, vous vous trompez de cible ! Nous ne sommes pas plus aimés que vous par notre pays qui condamne à mort, tous les jours davantage, l’avenir de la transcendance. 

Et puisque je suis chrétien jusqu’au bout du cœur, et votre ami comme le Christ me demande de l’être, permettez-moi d’ajouter à votre endroit un simple mot salutaire : ne cherchez plus à vous venger des insulteurs et des irrespectueux. Qui sort son épée périra par l’épée. Ne portez plus atteinte à une seule vie humaine, répondez à la haine par la pitié, et vous plairez à Dieu, et il vous bénira, lui qui n’aime que l’amour…





Alain de Benoist : "Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical"…


Loin des réactions imbéciles, de-ci, de-là, sur Boulevard Voltaire et ses commentaires déchainés… comme aujourd'hui dans le journal Présent qui se commet - ô tristesse - en ouvrant ses colonnes à une Christine Tasin cet ayatollah du fondamentalisme laïciste voilà un article lucide, à rebours des propos ignares sur l'islam… Le peuple français est moutonnier, mais ses bergers ne sont que des pasteurs dévoyés et roublards n'hésitant pas à le conduire vers le précipice pour une gloire aussi éphémère que dérisoire… La France ne vivra qu'en pensant grand, non par le venin "librement exprimé" d'une basse démagogie raciste, qu'elle soit "normalisée" ou "dédiabolisée"…





Près de quatre millions de personnes qui défilent, après les attentats, pour un journal qui vendait péniblement à 30.000 exemplaires, c’est en soi un événement. Grand moment de communion nationale ou psychose collective ?

Les manifestations auraient eu du sens si elles s’étaient bornées à exprimer de façon solennelle le refus du terrorisme par le peuple français. Organisées par le gouvernement et les partis politiques, elles se sont transformées en une immense vague d’identification victimaire symbolisée par le slogan « Je suis Charlie », promu de manière orwellienne nouveau mot d’ordre « républicain ». Dès lors, il ne s’agissait plus tant de condamner des attentats et des assassinats que de s’identifier aux « valeurs » de Charlie Hebdo, c’est-à-dire à la culture du blasphème et de la dérision.

Durant la manifestation et les jours qui ont suivi, dans une France plongée en état d’apesanteur et noyée dans la moraline, on aura tout vu. Les cloches de Notre-Dame de Paris sonnant le glas pour les bouffeurs de curé. L’« union nationale » sans le Front national. La « liberté d’expression » réduite au droit au blasphème et s’arrêtant à Dieudonné. Celle des caricaturistes dépendant de la personne visée (Mahomet en train de sodomiser un porc : tellement drôle ! Christiane Taubira en guenon : intolérable !). Des bataillons de chefs d’État (deux fois le G20 !) chantant les louanges d’un titre dont ils n’avaient jamais entendu parler huit jours plus tôt. Des millions de zombies se ruant dans les kiosques pour acheter, tel le dernier smartphone, un journal qu’ils n’avaient jamais eu la curiosité d’ouvrir depuis vingt ans. Le badge « Je suis Charlie » succédant au ruban pour le SIDA et à la petite main de « Touche pas à mon pote ». Spectacle surréaliste ! Tout le monde il est gentil, tout le monde il est Charlie, dans le grand hospice occidental transformé en bisounurserie. Les rédacteurs de Charlie Hebdo, qui se voulaient tout sauf « consensuels », auraient été les premiers stupéfaits de se voir ainsi canonisés. Quant aux djihadistes, ils ont dû bien rigoler : un défilé des moutons n’a jamais impressionné les loups.

Ces cortèges peuvent-ils être mis sur le même plan que le défilé gaulliste sur les Champs-Élysées en 1968, les marches contre Jean-Marie Le Pen en 2002 ou la déferlante de la Manif pour tous ?

Je ne le crois pas. Pour Valls et Hollande, la manifestation avait au moins six objectifs : marginaliser le Front national et neutraliser l’UMP (qui est évidemment tombée dans le panneau la tête la première) au nom de l’« union sacrée », solidariser les Français autour d’une classe politique gouvernementale discréditée, justifier l’engagement de la France dans une nouvelle guerre d’Irak où elle n’a rien à faire, mettre en place un espace policier européen où l’on sait d’avance que ce ne sont pas seulement les islamistes qui seront surveillés (Manuel Valls affirmant sans rire que les « mesures exceptionnelles » qu’il s’apprête à prendre ne seront pas des mesures d’exception !), faire croire que le terrorisme auquel nous sommes aujourd’hui confrontés a plus à voir avec le Proche-Orient qu’avec l’immigration et la situation des banlieues, enfin persuader l’opinion que, « face au terrorisme », la France, fidèle vassale du califat américain, ne peut qu’être solidaire de pays occidentaux qui n’ont jamais cessé d’encourager l’islamisme, tout en noyant leurs erreurs et leurs crimes derrière le rideau de fumée du « choc des civilisations » (Poutine n’avait bien sûr pas été invité !). Force est de reconnaître que tous ces objectifs ont été atteints.

J’ai eu le tort, dans un entretien précédent, de parler de réactions spontanées. Celles auxquelles ont eu droit les journalistes de Charlie Hebdo – mais non le malheureux otage français Hervé Gourdel décapité en Algérie trois mois plus tôt – ont en réalité été mises en forme par les injonctions sociales et médiatiques, la grande fabrique postmoderne des affects et des émotions. Il faudrait un livre entier pour analyser dans le détail ce coup de maître qui a permis, en l’espace de quelques heures, de récupérer la colère populaire au bénéfice d’une adhésion « républicaine » à l’idéologie dominante et d’une « union nationale » avant tout destinée à redresser la courbe de popularité du chef de l’État. La classe politique gouvernementale apparaît ainsi comme la principale bénéficiaire de la légitime émotion soulevée par les attentats.

On a enregistré ces derniers jours une recrudescence des actes anti-musulmans (attaques contre des mosquées, etc.). Cela vous surprend ?

Cela me surprend d’autant moins que les attentats sont faits pour ça : stimuler une islamophobie que les terroristes djihadistes considèrent comme un « vecteur de radicalité » privilégié. Les terroristes islamiques adorent les islamophobes. Ils souhaitent qu’il y en ait toujours plus. Ils savent que plus les musulmans se sentiront rejetés par les non-musulmans, plus ils pourront espérer les convaincre et les radicaliser. Les djihadistes assurent qu’ils représentent le « véritable islam », les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui « rejettent le mode de vie occidental » (le sympathique mode de vie mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical.

À l’époque de la guerre d’Algérie, que je sache, on ne faisait pas grief aux harkis d’être musulmans, et l’on ne s’étonnait pas non plus qu’il y ait des mosquées dans les départements français d’Alger, d’Oran et de Constantine. Pour ma part, je ne ferai pas aux terroristes islamistes le cadeau de devenir islamophobe. Et je ne fantasmerai pas non plus sur la « France musulmane » comme Drumont fantasmait sur La France juive (1885), en associant mécaniquement islam et terreur comme d’autres associaient naguère les Juifs et l’argent.