Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 28 juillet 2014

Là, était donc la vérité scientifique…

« - Ce n’est pas une vétille ! Affirmer devant les étudiants, en plein cours, que le camarade Staline s’est trompé, c’est effectivement un crime d’État…
-    …
- … Ce qui importe, c’est qu’il a répondu… non, alors que notre Guide  avait dit oui. … Là, était donc la vérité scientifique. Vous n’allez pas le nier ? »
Iouri Dombrovski : La Faculté de l’Inutile, p. 17

Serge Ivanovitch Kalmykov : Le Cirque, Alma-Ata 1938



"Circus, Alma-Ata" 1938, oil on board, 58 x 60 cm



mercredi 23 juillet 2014

En ce 23 juillet, formulons l'Espérance d'une France ressuscitée… Maréchal, nous voilà !







Le Maréchal, n° 249, 2e trimestre 2014
Le Maréchal, organe trimestriel de l’ADMP, est toujours passionnant et révélateur pour ceux qui veulent aller voir les choses derrière les choses et s’affranchir de la doxa du prêt-à-penser.
Au sommaire du dernier numéro paru, la publication d’un article de Henri Béraud (dans Gringoire du 14 novembre 1940) racontant son entrevue avec le maréchal Pétain à l’Hôtel du Parc. À lire, aussi, l’article de Dominique Thirion sur la remise de la Légion d’honneur par Philippe Pétain, le 1er décembre 1924, au professeur Bergonié, l’un des pères de la cancérologie. Belle recension, encore, de l’essai de Paul Rignac, La Désinformation autour de la fin de la guerre d’Indochine (Éditions de l’Atelier Fol’Fer), une référence désormais incontournable. Cinq années du gouvernorat de l’amiral Decoux, qui fut persécuté au final par l’habituel mafia gaullo-communiste.
Le Maréchal, ADMP, 5, rue Larribe, 75008 Paris.

Le Maréchal, n° 249, 2e trimestre 2014
Cet ouvrage résume les années que vécurent tous les habitants de l’Indochine française de 1939 à 1946. Les événements se succèdent toujours au détriment des populations : après un premier accord du général Catroux avec les japonais en juin 1940 – destitué pour cela par le premier gouvernement de Vichy – l’amiral Decoux, à la tête de l’Indochine isolée, tente de la faire survivre, durant quatre longues années. Le coup de force japonais du 9 mars 1945, puis la « Libération », achèvent de détruire l’Indochine française.
L’attitude de DeGaulle qui refuse de connaître la réalité et envoie des agents divers, les Japonais vaincus qui encadrent le Viet-Minh, les dirigeants rooseveltiens aveugles, les Chinois pillards… tous sont hostiles aux Français peu nombreux.
Pendant que la population essaie de survivre, se met ainsi en place ce qui deviendra la Guerre d’Indochine puis du Vietnam.
En 200 pages, l’auteur analyse les témoignages de nombreux acteurs et démolit des propagandes mensongères. Tout ce qu’il écrit est déjà bien connu des intéressés et des historiens spécialistes, mais, ici nous avons un résumé des faits accompagné d’une bibliographie sérieuse qui cite les différents acteurs hostiles les uns aux autres. Ce livre est facile lire et surprendra plus d’un lecteur.
La lecture de ce petit ouvrage est indispensable pour étudier ensuite la guerre d’Indochine.

Après les cinq années foisonnantes du gouvernorat Decoux :
- La fin de l’Indochine française ;
- Les dogmes de la désinformation fermement battus en brèche ;
d’après une étude de Paul Rignac

La fin de l’Indochine française est un sujet en soi qui n’avait pas été vraiment abordé pour lui-même. C’est l’époque où, par un coup de force, les Japonais occupent nos garnisons indochinoises (mars 1945). Nos militaires sont internés, nos compatriotes civils sont assignés à résidence dans des périmètres urbains délimités. En quelques jours, la présence administrative et militaire française est anéantie.
Plus rien ne sera comme avant. Pour les Indochinois indigènes, la France a perdu le « Mandat du Ciel » qui justifiait sa tutelle sur le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine.
Dans son plus récent ouvrage, Paul Rignac analyse cette situation. Il dénonce aussi à pleines pages, la désinformation opérée depuis par le « compagnonnage » gaullo-communiste et par les manipulations médiatiques des États-Unis « instigateurs de notre éviction ».
Ni Dien Bien Phu ni Genève
Juriste engagé dans l’action humanitaire, l’auteur a vécu auprès des Indochinois ; il a été au contact de nombreux anciens combattants et coloniaux français. Ses recherches historiques l’ont conduit à une certitude dûment étayée : l’Indochine française n’est morte ni à Dien Bien Phu (mars/mai 1954) ni à Genève (juillet 1954). Elle avait cessé d’être aussitôt qu’il fut mis fin au gouvernement général de l’amiral Decoux.
La cruelle réalité c’est que, malgré la défaite du Japon et la reconquête de nos territoires, il n’y aura plus jamais :
• ni gouvernement général de l’Indochine ;
• ni Union française ;
• ni souveraineté incontestée de la France (la Pax Gallica) sur l’ensemble de la péninsule.
« La page des protectorats et de la colonie est définitivement tournée », écrit Paul Rignac. De fait, après les éphémères « États associés » dans une non moins éphémère Union française, et neuf années de guerre (1945/1954), la médiocre ambition républicaine d’une Indochine constituée de pays partiellement indépendants, plus ou moins associés à l’ancienne puissance coloniale débouchera sur la tyrannie d’Ho Chi Minh.
En trois de ses chapitres, Rignac, spécialiste des Sciences d’Outre-mer, raconte les conditions dans lesquelles l’amiral Decoux reçoit du Maréchal la barre de l’Indochine, le 20 juillet 1940 ; comment l’Asie entre dans la guerre… mais pas l’Indochine ; et pourquoi ce territoire isolé se développe malgré tout.
C’était trop beau pour les gaullistes pratiquement absents dans cette partie de notre empire. Ils inventeront a posteriori ce que Rignac intitule la « légende noire » (au sens étymologique : « ce qui doit être lu ») c’est-à-dire une vision dogmatique de l’histoire telle qu’elle doit être enseignée quoique totalement déconnectée des réalités locales.
La version gaullienne
Rappelons la version de la dissidence fort bien résumée par l’historien :
– Vichy a mis en place en Indochine une équipe à la dévotion de l’amiral Decoux ;
– celui-ci capitule devant les Japonais ;
– l’Indochine maréchaliste collabore avec les puissances de l’Axe sur les plans économique, culturel et militaire ;
– les Alliés combattent dans le Pacifique… sans le concours des Français d’Asie ;
– en plus d’être des exploiteurs, ces Français sont des collabos endoctrinés par la Révolution nationale ;
– la « dictature » de Decoux plonge l’Indochine dans les « années les plus sombres de son histoire » ;
– une nouvelle fois, Decoux capitule devant le coup de force nippon du 9 mars 1945.
Une mauvaise mais précieuse photographie témoigne de la présence de l’amiral Decoux à l’île d’Yeu, le 23 juillet 1959, jour anniversaire de la mort du Maréchal en 1951.
Fermez le ban !
Retournons-nous maintenant vers Paul Rignac qui remet les choses à l’endroit :
• Decoux a été appelé en remplacement du général Catroux jugé par Vichy, trop accommodant avec les Japonais ;
• par aucun traité, la France et son empire ne furent les « alliés » de Berlin et de Tokyo ;
• les Français furent les premiers à combattre et à mourir face aux « Japs » alors que les Américains restaient l’arme au pied en septembre 1940 ;
• le proconsulat de l’amiral fut l’une des périodes les plus foisonnantes de la colonisation dans tous les domaines ;
La Révolution nationale à l’heure indochinoise. Au pied de l’affiche, des paroles du Maréchal traduites en vietnamien.
• la fidélité de l’Indochine à l’autorité métropolitaine n’était pas forcément une adhésion à la Révolution nationale, de même que la volonté de résister aux Japonais n’était pas pour autant un ralliement au gaullisme ;
• par sa diplomatie et son sang-froid, Decoux a su (à part les toutes dernières semaines) épargner à l’Indochine les atrocités de la Guerre mondiale.
Ce qu’il fallait démontrer
Il est important de connaître ce que fut « le développement extraordinaire de l’Indochine pendant les cinq années Decoux ». Il faut savoir les motifs de « l’attitude calme des Indochinois pendant les années de guerre ». Il est utile de pouvoir démontrer que les Français d’Indochine tout comme les Chinois « ne sont pas restés les bras croisés en attendant d’être libérés (des Japonais) par les Alliés ». Autant de sujets maquillés par la désinformation à laquelle Paul Rignac s’attaque magistralement en deux cents pages, avec l’appui d’une bibliographie ouverte aux meilleurs de nos auteurs.
En queue de l’introduction à son travail, Paul Rignac précise : « En Indochine, l’épuration gaullienne inapproprié, injuste, dévastatrice et particulièrement stupide, fut une forme de suicide de la présence française dans la péninsule ». Ce qu’il fallait démontrer, l’est remarquablement.
Y. C.
Ouvrages du même historien
- Indochine, les mensonges de l’anticolonialisme, collection Contre-Enquête, Indo Éditions, 2007
- La Guerre d’Indochine en questions, collection Contre-Enquête, Indo Édifions, 2009, préface du général Guy Simon
- Une vie pour l’Indochine de Claude Guioneau, collection Portrait, Indo Éditions, 2012
- Présences Françaises outre-mer. Contribution sur la présence française en Indochine, sous la direction de Philippe Bonnichon, Pierre Geny et Jean Nemo. Académie des Sciences d’Outremer, Éditions Karthala, 2012


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Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP)

Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'État français


lundi 14 juillet 2014

Louis XX, notre roi…


Un roi, c'est la garantie donnée au peuple d’avoir un homme entièrement voué à la Nation, qu’il incarne.


"Maintenant, c'est à mon tour d'être. Comme disait mon père, je ne prétends à rien, je suis le chef de la Maison de Bourbon en tant qu'aîné des Capétiens et des descendants de nos rois. Même si la France a changé, le contexte économique et politique modifié, j'assume la mission que m'a transmise mon père à sa mort."
Louis, duc d'Anjou, 30 janvier 2009
Monseigneur le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou est l’aîné des Capétiens et le successeur légitime des rois de France. Chef de la Maison de Bourbon, il descend en ligne directe d’Henri IV premier roi de la branche des Bourbon. Dix générations le relient également directement à Louis XIV. De nationalité française, il possède également la nationalité espagnole.
Né le 25 avril 1974, il est le fils du prince Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou et de Cadix (décédé en 1989). Le 6 novembre 2004, le Prince a épousé la Princesse Marie-Marguerite. De leur union est née en 2007, SAR la princesse Eugénie. En 2010, le 28 mai sont nés SAR le Prince Louis, duc de Bourgogne, et son frère cadet, SAR le prince Alphonse, duc de Berry.
Le Prince Louis est arrière-petit-fils du roi Alphonse XIII d’Espagne, et cousin de S.M. le roi Juan-Carlos Ier d’Espagne. Chef de nom et d’armes des Bourbons, le prince Louis porte les armes dites « de France » en héraldique, c’est-à-dire d’azur à trois fleurs de lis d’or. En qualité de chef de la Maison de Bourbon, il est le Grand-maître des ordres de Saint-Michel (fondé par Louis XI) et du Saint-Esprit (fondé par Henri III).
Il est membre titulaire de la Société des Cincinnati de France (créée en 1783), où il représente le roi Louis XVI. Le Prince est Bailli Grand croix de l’Ordre de Malte, depuis juin 2000, dignité réservée aux chefs d’État ou de Maisons souveraines.
Expatrié français à Madrid où il vit avec sa famille, le Prince est Vice Président International de la Banco Occidental de Descuento (BOD) basée à Caracas, au Vénézuela. Sa profession le conduit à beaucoup circuler dans le monde et en particulier sur les continents nord et sud américains. Après des études au Lycée Français de Madrid et un baccalauréat B en Sciences Économiques, Monseigneur a intégré l’université : Centro Universitario de Estudios Financieros (CUNEF), Sciences Économiques, avec spécialisation en Finances.
Le Prince est titulaire d’un Master en Finances à CUNEF (Madrid) et d’un Executive MBA au IESE (Madrid).


Robin de La Roche : Le Roi, vite !



14-Juillet : Thaïlande un magistral exemple… pour rendre le Bonheur au Peuple…


À quand pour la France, le sursaut tant espéré qui nous fera oublier 225 années de malheur…










(เนื้อเพลง - Paroles)
วันที่ชาติและองค์ราชา มวลประชาอยู่มาพ้นภัย
ขอดูแลคุ้มครองด้วยใจ นี่คือคำสัญญา
วันนี้ชาติเผชิญพาลภัย ไฟลุกโชนขึ้นมาทุกครา
ขอเป็นคนที่เดินเข้ามา ไม่อาจให้สายไป
เพื่อนำรักกลับมา ต้องใช้เวลาเท่าไร
โปรด จงรอได้ไหม จะข้ามผ่านความบาดหมาง
เราจะทำตามสัญญา ขอเวลาอีกไม่นาน
แล้วแผ่นดินที่งดงามจะคืนกลับมา
เราจะทำอย่างซื่อตรง ขอแค่เธอจงไว้ใจและศรัทธา
แผ่นดินจะดีในไม่ช้า ขอคืนความสุขให้เธอ ประชาชน
วันนี้ต้องเหน็ดเหนื่อยก็รู้ จะขอสู้กับอันตราย
ชาติทหารไม่ยอมแพ้พ่าย นี่คือคำสัญญา
วันนี้ชาติเผชิญพาลภัย ไฟลุกโชนขึ้นมาทุกครา
ขอเป็นคนที่เดินเข้ามา ไม่อาจให้สายไป
แผ่นดินจะดีในไม่ช้า ความสุขจะคืนกลับมา ประเทศไทย

Viendra le jour béni où la Nation, le Roi, le Peuple vivront sans péril

Nous vous offrons veille et protection de nos cœurs
C’est notre promesse

Aujourd’hui contre la Nation monte la menace de redoutables périls
Les flammes s'avivent
Soyons ceux qui osent et agissent… demain il sera trop tard.

Pour restaurer entre nous l’amour, de combien de temps nous faudra-t-il ?

Debout !  Attendrez-vous encore ?
Nos vaines querelles, nous dépasserons  
Nos promesses nous tiendrons.
Le temps donnez-nous.
Et de retour sera la splendeur de notre magnifique pays.
Avec sincérité nous œuvrerons…
Foi et confiance donnez-nous.

Le Bonheur rendons-le à vous, le Peuple.
Jusqu'à épuisement notre mission nous accomplirons, déterminés…
Contre les périls nous engageons notre combat
Des soldats, le sacrifice ne sera pas inutile. 
Voilà notre promesse.

Aujourd’hui contre la Nation monte la menace de redoutables périls
Les flammes s'avivent
Soyons ceux qui osent et agissent… demain il sera trop tard.
Le Bonheur bientôt rendu sera en Thaïlande
Translation libre d'une composition du Général Prayuth Chan-ocha
Musique de Wichian Tantipimolpan

*   *
*

Et la France du 14-Juillet ?…
Anéantie par la catastrophe révolutionnaire franc-maçonne…




Toute la vérité sur la Révolution française, le vrai combat vendéen et la désinformation républicaine…






Sélection de films supplémentaires :

Conférence Pichot-Bravard

Dates guerre de Vendée

La République a menti

Guerres de Vendée

Massacre des gares-suisses / 1792

Pourquoi nous ne fêtons pas 1789 

Film Les Vendéens / Jacques Dupont (cliquez sur 'vidéo sur les guerres de Vendée' ) 

Mémoricide

François Hollande / discours chez les Franc-maçons 

Tous des franc-maçons…

La Foi : La Vraie Liberté

*     *     *

Révolution française : les révisionnistes marxisants sont toujours à l’œuvre

Ils ont perdu la partie. « Ils » ? Les historiens marxistes, marxisants, robespierristes. Pendant des années ils ont raconté – et enseigné – l’histoire de la Révolution française à travers le prisme déformant de leur idéologie. Ils tenaient le haut du pavé. La Terreur ? Un accident de parcours (voire, pour certains d’entre eux, de justes représailles). Le génocide vendéen ? Pas de quoi en faire une… histoire. Louis XVI et Marie-Antoinette guillotinés par les chantres des droits de l’homme ? Un dommage collatéral. Le martyre du petit Louis XVII ? À peine une bavure.

Aujourd’hui, ces faiseurs ne tiennent plus le haut du pavé. De libres historiens sont venus remettre l’Histoire à l’endroit. Et d’autres ont montré et démontré que la Révolution, massacreuse et génocidaire, a été porteuse des abominations nazies et communistes. Aussi, comme le cadavre de ces faussaires bouge encore, on a droit (et même le maratiste Mélenchon s’y est mis) à quelques soubresauts, à des combats d’arrière-garde. Pour essayer, mais vox clamantis in deserto désormais, de justifier l’injustifiable.

Dernier exemple en date, le numéro (juillet-septembre 2013) de la revue L’Histoire : « Dix années qui ont changé le monde. La Révolution française ». Pour ce faire, on a convoqué le ban et l’arrière-ban. Certains sont connus. D’autres moins ou pas du tout. Mais tous ou quasiment tous régurgitent la vulgate habituelle sur le bel héritage – oh combien sanglant – des Grands Ancêtres.

Robespierre ayant été récemment rhabillé pour plusieurs saisons dans une émission de télé, un certain Patrice Gueniffley (directeur d’études à l’EHESS) ose poser la question : « Doit-on réhabiliter Robespierre ? » Et pourquoi pas Hitler, Mao, Staline, Pol Pot pendant qu’on y est ? Le même, en tandem avec un certain Guillaume Mazeau, demande encore : « Robespierre fut-il le maître d’œuvre de la Terreur ? » Pour ce Mazeau, peut-être un brin sado aussi, Robespierre a les mains propres : « Très ancienne, cette image (de Robespierre maître d’œuvre de la Terreur) tient (…) davantage du fantasme (sic) que de la réalité. » Et ce n’est pas Mona Ozouf (directeur de recherche au CNRS) qui vient corriger le tir…

Le plus extravagant, c’est que la revue L’Histoire réussit cet exploit, notamment dans les « études » consacrées à la Vendée et aux tanneries humaines, de ne jamais citer – même en passant, même pour le contredire – Reynald Sécher ! Faut-il qu’il les gêne tout de même…

Nous ne nous étonnerons donc pas, non plus, de ne trouver aucun de ses ouvrages au chapitre « Bibliographie » où on a droit aux J.-C. Martin, V. Socottosa, J.-C. Caron, E. Fournier, etc. Et à Michelet, bien sûr. Une toute petite place est faite à l’ouvrage contre-révolutionnaire de Burke, Réflexions sur la Révolution en France. Selon la technique bien connue du pâté d’alouette (une alouette, un cheval…).

Au rayon « Revues et sites », on recommande les Annales historiques de la révolution française (publiées par la Société des études robespierristes) et le site de l’Institut d’histoire de la révolution française. Amis de l’objectivité, bonsoir, et bienvenue à Mathiez, Soboul et à leurs disciples, chantres de 1793.

Quant au nombre des victimes de la Terreur, on le révisionne à la baisse : 30 à 40 000 victimes (quand il y en a eu au moins trois fois plus) ; au motif que « le bilan (…) demeure toujours incertain, voire impossible ». En ce qui concerne le génocide vendéen – au moins 400 000 victimes – la revue L’Histoire concède quelque 170 000 morts. Une broutille autant dire. Révisionnisme, que de (nouveaux) crimes on commet en ton nom…

ALAIN SANDERS

Article extrait de Présent n° 7905 du mardi 30 juillet 2013

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Dansons la carmagnole… Ça ira… la guillotine… maudit 14-Juillet… maudite République…





14-Juillet… Une célébration inventée par la IIIème République… Mais quel 14-Juillet ? Ce ne peut-être que celui que retient l’inconscient populaire, le 14 juillet 1789… Nos perfides amis anglais ne s’y trompent pas, eux dont le bon sens ne connaît que le “Bastille Day”… Cette journée qui vit une foule ivre de sang trancher la tête du malheureux marquis Bernard-René Jordan de Launay, gouverneur de la Bastille, alors que ladite prison ne contenait que sept prisonniers, tous des “droits communs” ! Funeste procession annonçant la prochaine République que celle de ce bon peuple hurlant brandissant une tête tranchée au bout d’une pique…

Vinrent ensuite les torrents de sang de septembre 1792 dans les prisons parisiennes, les massacres génocidaires en Vendée, à Lyon, à Montbrison, à Marseille, à Toulon et partout ailleurs, la loi des suspects, le tribunal révolutionnaire, l’exécution du Roi Louis XVI, puis de la Reine Marie-Antoinette, la guillotine qui ne parvenait plus à sécher, la mort atroce dans un sinistre cachot de l’enfant Louis XVII, âgé de 10 ans, …

Un pays a les symboles qu’il mérite… Ces imbéciles communistes et associés de la vidéo ci-dessus braillant ivres de sang place de la Concorde un 21 janvier en sont malheureusement d’authentiques représentants…


14 juillet : fête nationale ou fête maçonnique?

samedi 12 juillet 2014

¡Viva Cristo Rey! Cristeros… Un combat héroïque contre la franc-maçonnerie… Un exemple encore aujourd'hui pour les nationalistes français…


”Ma petite maman. Me voilà pris et ils vont me tuer. Je suis content.
La seule chose qui m’inquiète est que tu vas pleurer.
Ne pleure pas, nous nous retrouverons.
José, mort pour le Christ-Roi.”

José Luis Sanchez del Rio, 14 ans














Bande annonce en français du film "Cristeros"




En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique suite aux lois du président Callès, qui interdisent toutes pratiques religieuses dans l'ensemble du pays. Des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions menées par le gouvernement. Une des pages les plus sombres de l'Histoire du Mexique…

Plongée dans les années 1920 au Mexique, qui vit à l'époque sur des fondements hérités d'une révolution menée en 1917, aux valeurs clairement anticléricales. Des lois liberticides sont décidées contre les religieux et contre la liberté de culte, et seront appliquées en 1926 par le président Callès. Ces lois entraînent une protestation vive de l'Église, qui décide de suspendre tout culte public. Le gouvernement expulse les religieux non mexicains, puis charge l'armée d'arrêter, de torturer et de fusiller prêtres et laïcs qui résistent à l'application des lois. Face à ces exactions, des chrétiens prennent les armes, et mettent à mal les forces du pouvoir, au cri de "¡Viva Cristo Rey!", ce qui signifie "Vive le Christ Roi !". C'est une guerre civile qui fera plus de 90 000 morts. Cet épisode tragique est retracé dans le film Cristeros de Dean Wright, avec Andy Garcia, Eva Longoria et Peter O'Toole. Sorti il y a deux ans au Mexique et aux États-Unis, il sort enfin en France ce mercredi 14 mai. Pour l'occasion, cette émission spéciale propose de découvrir cette histoire méconnue à l'aide d'extraits du film, et de débattre sur la notion de guerre juste, en compagnie de Jean-Yves Riou, directeur de la revue "Histoire du Christianisme", de Frère Alain Richard, franciscain et fondateur des Cercles de Silence, de l'Abbé Christian Venard, aumônier militaire, et d'Hubert de Torcy, distributeur du film en France. (Édition Spéciale KTOTV du 11/05/2014)


*    *    *

Philippe Ploncard d'Assac à propos des Cristeros :

Dans "La Politique" n° 153 de juin 2014, Philippe Plincard d'Assac fait cette mise en garde à propos du film Cristeros :
« Étrange film qui fait courir les catholiques… encore une fois bien naïfs, car qu’en est-il de la véritable histoire du martyr des Cristeros ?
« Constatation essentielle, on note l’absence de toute référence aux causes de ce soulèvement suite aux lois antichrétiennes du gouvernement Calles.
« À aucun moment n’est mentionnée son appartenance maçonnique, ni celle de son gouvernement !
« Ainsi pour un public ignorant, l’épopée Cristeros se résume à l’affrontement entre un président Calles à forte personnalité et des fanatiques catholiques engagés « pour une cause qu’ils croient juste » (sic)… !
« De même, à aucun moment il n’est fait allusion à la trahison de Pie XI envers les catholiques mexicains.
« Tout au plus est-il relevé que les États-Unis eurent un grand rôle par leur aide militaire à Calles et par leurs pressions sur l’épiscopat et Rome, pour le prix d’un accord sur l’exploitation du pétrole mexicain… !
« Produit par la firme Newland - cela fait très New Âge - écrit par Michael Love (Loeve) nom juif, on note le nombre de juifs figurant dans le script !
Cette analyse trouve son écho chez le père Guy Pagès, qui dans son blogue écrit :
« Je suis allé voir le film "Cristeros".
« Bien sûr, j'ai aimé ce film qui empêche une épopée héroïque de la geste chrétienne d'être encore méconnue.
« La figure du bienheureux José est bouleversante, ainsi que celle du général Enrique Gorostieta.
« Quelques regrets cependant :
« Je regrette que l'appartenance maçonnique du président Calles et du gouvernement n'ait pas été mentionnée, que la franc-maçonnerie n'ait pas été dénoncée.
« Je regrette également que les raisons d'être chrétien n'aient pas non plus été vraiment expliquées.
« Cela aurait donné de la profondeur au film.
« Au final, un ignorant ou un spectateur superficiel pourrait penser que ce film retrace l'histoire d'un soulèvement de fanatiques par un gouvernement certainement trop brutal, mais qui n'a peut-être que cherché à bien faire…
« - Vers la fin du film, j'ai trouvé que la tension se relâchait.
« On aurait pu au contraire montrer l'enthousiasme qu'ont dû vivre les Cristeros qui en étaient venus alors non seulement à dominer plus de la moitié du pays, mais à deux doigts de prendre le pouvoir…
« La lâcheté et la trahison de l'épiscopat, comme le fait que de faux renseignements ont été donnés au pape Pie XI pour obtenir de lui qu'il ordonne la fin des combats, n'ont pas non plus été montrés, non plus que le carnage dont le gouvernement s'est ensuite rendu coupable en tuant les Cristeros qui avaient, par obéissance au Pape, déposé leurs armes.
« Bref, ce film nous rappelle que le peuple de Dieu est ici-bas un peuple de martyrs, et que nous devons notre relative liberté au sacrifice de nombre d'entre eux…
« Sommes-nous prêts à transmettre à notre tour l'héritage reçu au prix auquel il nous fut transmis ?
Étrange que ce très beau texte passionné du Père Pagès qui rejoint la froide analyse de Philippe Ploncard d'Assac n’ait pas trouvé d’autres échos.
Tout ce que la droite dite « nationale » et « catholique » et "tradis" comporte de « journaleux », de Présent, à Rivarol, aux « bienpensants » etc…, tous y sont allés de leurs larmes, mais aucun n’a fait remarquer le point central de la tromperie du film, l’occultation de l’appartenance maçonnique du Président Calles et de son gouvernement, la responsabilité de Pie XI qui, comme avec sa condamnation de l’Action française, aura rendu un fier service à la maçonnerie.
Sans comptez, l’étrange énumération de noms juifs dans le script, dont celui de l’auteur du scénario.
Ceci expliquant sans doute l’occultation du rôle de la maçonnerie dans le drame.
Ces « journaleux », « nationaux» ou « catholiques », sont-ils aveugles, ou complices ?!

Philippe Ploncard d’Assac

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Maurice Talmeyr : La Franc-maçonnerie et la Révolution française

Révolution française, combat vendéen, et désinformation

LA GRANDE HISTOIRE DES GRANDS SOLDATS OBSCURS DU CHRIST AU MEXIQUE, FAITS ROIS DANS LE CIEL PAR LE SACRIFICE COLLECTIF ET ANONYME DE LEURS PROPRES VIES

Cristeros ! Un entretien avec le distributeur

Les cristeros et la grande peur des bien-pensants

The Stunning Story of Blessed Jose Sanchez del Rio featured in For Greater Glory

Le Ciel, la Terre, l'Eau et le Feu : Cristeros
"Le réalisateur montre bien dans son œuvre le rôle primordial des femmes, qui sont tout aussi résolues et courageuses que les hommes ; elles assurent le transport des munitions et cachées sous leurs sous-vêtements, et celui des enfants, la figure emblématique étant le petit Jose. Sous la torture (passage difficile du film), il refusera de parler et surtout d'insulter le Christ.
Pour ma part, la partie du film où l'on voit la mère du petit Jose étreindre le corps sans vie de son fils unique fut la plus bouleversante, évoquant une Mater dolorosa au pied de la Croix…"  Le Ciel, la Terre, l'Eau et le Feu
L'Homme nouveau : Les Cristeros ont-ils violé la loi d’amour évangélique ?

Hugues Kéraly : La Véritable Histoire des Cristeros - 224 p. avec un cahier de photos inédites. 4e édition revue et augmentée








Révolution française, combat vendéen, et désinformation






¡Viva Cristo Rey! Cristeros… Un combat héroïque contre la franc-maçonnerie… Un exemple encore aujourd'hui pour les nationalistes français…



mercredi 9 juillet 2014

225 ans après 1789, le 14 juillet retrouve son authenticité : la journée de la racaille anti-France




225 ans après 1789, le 14 juillet retrouve son authenticité : une journée de la racaille anti-France…
Plutôt que de jouer aux fines-bouches, comme aujourd'hui Présent et autres, applaudissons à cette initiative imbécile de Flanby et de ses acolytes socialauds francs-maçons d'inviter au mépris de toute réalité historique les armées FLN et Vietcong aux manifestations de ce 14 juillet de l'an III du squat à notre ridicule Bibendum…
Une démarche que tous les amoureux de la France ne devraient que saluer : il y a dans ce monde et dans ce pays tellement peu de raisons fortes de se réjouir, de crier la vérité, de déboulonner les mythes… pour ne pas célébrer ces instants où l'authenticité historique est clairement rétablie.
1789 et son néfaste 14 juillet ne peuvent être occultés : le 14 juillet est bien la journée de la racaille anti-France… Une journée marquée par le seul exploit d'une populace manipulée par les francs-maçons qui, tels de vulgaires islamistes, coupa la tête du gouverneur d'une prison vide, le marquis de Launay… et brandit ce sanglant trophée au bout d'une pique.
Ah, qu'ils sont aujourd'hui ridicules nos hypocrites sionistes et francs-maçons d'officines telles que Riposte Laïque dans leur acharnement à brandir le leurre islamiste. Eux, qui ont donné l'exemple du lynchage, de la décapitation et de l'exhibition de sanglants trophées… Eux, qui ont poussé le cynisme à instaurer cette journée sanglante comme fête nationale d'une France asservie…Eux, dont le FLN et le Vietcong ont été les compagnons ou les complices politiques alors que nos Armées les combattaient…  Laissons la racaille se démasquer en ce 14 juillet spécial Flanby…


Maurice Talmeyr : La Franc-maçonnerie et la Révolution française

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Les Algériens de France ne sont que très peu impliqués par ce débat autour de la participation de l'ALN au défilé à Flanby, un autre 14 juillet fait l'actualité en Algérie et chez nombre de Français d'origine algérienne, le 14 juillet 1953. Un télescopage de deux évènements qui risque pourtant de faire des étincelles, pas prévues par notre Bibendum…

Le Courrier de l'Atlas - Les balles du 14 juillet 1953 : le massacre oublié


Hier soir (8 juillet), à la Salle Jean Dame (Paris 2e), avait lieu la projection en avant-première du documentaire « Les balles du 14 juillet 1953 », racontant la répression dans le sang de manifestants algériens à Paris.
« J'ai fini le montage cette nuit », nous dit le réalisateur Daniel Kupferstein. Ce dernier à qui l'on doit déjà 17 octobre 1961 - Dissimulation d'un massacre (2001) et Mourir à Charonne, pourquoi ? (2010), présente son nouveau documentaire Les Balles du 14 juillet 1953. Ce dernier documentaire met à jour un drame occulté qui a vu des policiers tirer sans sommation sur des manifestants algériens à Paris. Le réalisateur a enquêté pour savoir ce qu'il s'était vraiment passé ce jour-là…

Comme chaque année, le 14 juillet 1953, une grande manifestation populaire à l'initiative de la CGT, du Parti communiste… défilait de Bastille à Nation : « Ça sentait à la fois le combat social et les vacances » raconte un militant dans le documentaire. Participant à cette manifestation, un cortège d'Algériens, disciplinés, en costume, arborant un portrait de Messali Hadj au revers de leur veste.
Un an plus tôt, ce dernier, président du
Mouvement pour le Triomphe des Libertés démocratiques (MTLD), avait été kidnappé en Algérie et assigné en résidence forcée en France suite à une manifestation qui avait mal tourné…

… Après cet événement, en 1953, le MTLD se scinde en deux groupes : Messali Hadj forme le
Mouvement national algérien (MNA), tandis que d’autres participent à la création du Front de Libération Nationale (FLN) en 1954… lire l'article complet


mardi 8 juillet 2014

Manifeste pour la repentance et le reflux de France des Français enfants d'Algérie…


"Patriotes algériens, choisissez votre fidélité !" telle est l'injonction d'un article signé d'un certain Gabriel Robin sur Boulevard Voltaire et daté du vendredi 4 juillet 2014.

Décidément le football et l'enthousiasme soulevé par la prestation de l'Algérie à Rio n'a pas fini de susciter bien des réactions… Un article ambigu… Gabriel Robin navigue entre les injonctions les plus catégoriques : "quand on se revendique d’un ailleurs avec autant de véhémence, il faut mettre ses actes en conformité avec ses discours" et les insinuations aussi mielleuses qu'ironiques : "peut-être ces jeunes tiraillés entre deux patries doivent-ils faire le choix d’aider leur pays d’origine à grandir, et ainsi opter pour le retour ?" Pour qui se prétend juriste, voilà un langage bien loin de la rigueur et de la précision d'un acte notarié…




Pourtant un article écrit avec bien plus de subtilité que les habituelles péroraisons haineuses d'une Marine Le Pen… bien que les conclusions se démarquent peu des criailleries d'une Bécassine mal débarbouillée du lisier des porcheries de sa Bretagne natale… Gabriel Robin ne donne ni dans la haine raciale, ni dans la défense des intérêts économiques d'une province, même si l'on sait que des musulmans qui ne mangent pas du porc, c'est pas bon pour la prospérité de certaines campagnes… Pas d'envoi grandiloquent à la volée de démagogie primaire pour une récolte de voix primaires… Non, Gabriel Robin reste dans la sobriété. Pas de fantasmes. Pour n'en être que plus redoutable ? Gabriel Robin ne s'écarte pas d'une actualité vraie, des talents d'une équipe d'Algérie battue certes par l'Allemagne malgré un vrai panache, une prestation très honorable bien supérieure à celle de l'équipe officielle de France, sa grande sœur, écartée sans gloire de la compétition par cette même Allemagne. Du talent au football pouvait-il en déduire, des aptitudes plus créatrices ?… Apparemment, oui si l'on considère cet élan national d'une jeunesse fière, solidaire, volontaire…

Mais le plus intéressant reste l'une des réactions à cet article… Gabriel Robin se fait prendre au mot par un de ces enfants d'Algérie contraints à l'exil en France, ou ailleurs… Le défi est lancé… Le retour en Algérie pourquoi pas ? Mais de même que la France est coupable de nous avoir jetés sur les routes de l'exil, pourquoi cette France n'irait pas à contrition en nous offrant les conditions d'un retour autant dans la dignité que dans la sécurité ? Ça, ce serait de la repentance. De la repentance effective. De la repentance productive. Une réaction qui prend la forme d'un véritable manifeste pour le retour. Un manifeste qui n'exclut aucun des enfants d'Algérie. Merci, Salem, pour ce texte qui, comme l'affirme l'une des réactions, est "plus clairvoyant que ne l'est aucun parti politique"…


"Le retour, bien sûr que nous le souhaiterions… 
D'accord pour le retour de nous Français, musulmans et d'origine algérienne… De même que le seraient certainement, malgré leur âge, nombre de Français européens enfants d'Algérie… Leurs descendants peut-être aussi pour la plupart d'entre eux, plutôt que de s'en aller pour une vie meilleure vers un nouvel exil en Asie ou Australie…
Alors, chiche ! Que la France s'acharne à permette les conditions de ce retour… Trois conditions nous paraissent incontournables à nous Français fils de l'Algérie :
- Que la France reconnaisse officiellement ses fautes, principalement celle d'avoir honteusement capitulé devant le FLN, et nous avoir abandonnés sans défense à la tyrannie de ces terroristes ;
- Que la France d'aujourd'hui mette tous les moyens possibles pour libérer l'Algérie du FLN, par la diplomatie ou plus énergiquement s'il le faut ;
- Que la France fasse enfin le procès du principal responsable de nos malheurs à nous exilés expatriés d'Algérie, - que la France fasse le procès du principal responsable des malheurs de l'Algérie d'hier et d'aujourd'hui, - que la France fasse le procès du principal responsable du malheur de ceux que nous dérangeons, puisque vous nous considérez comme indésirables sur le sol français. Que la France fasse enfin le procès de DeGaulle.
Tout cela n'est certainement pas trop demander… Cela nous est tout simplement dû.
Paix à la France. Paix à l'Algérie."



dimanche 6 juillet 2014

Lieutenant Roger Degueldre, mort pour l’Algérie française


MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


Le 52ème anniversaire du sacrifice du
Lieutenant Roger DEGUELDRE
exécuté au Fort d’Ivry le 6 juillet 1962 pour crime de fidélité à la parole donnée

et des Commandos Delta Albert DOVECAR et Claude PIEGTS
exécutés le 7 juin 1962 au « Trou d’Enfer »

sera marqué le samedi 5 juillet 2014 à Versailles, par les cérémonies suivantes :
- à 10h : Messe en l’Église Notre-Dame des Armées - 1, impasse des Gendarmes
- à 11h : Au cimetière des Gonards, prières et dépôt de gerbes sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE
Les anciens officiers, sous-officiers et soldats des 1er R.E.C, 1er R.E.P et 2ème R.E.P
sont instamment invités à participer ou à s’associer à ces cérémonies.
De la part de leurs familles, leurs amis et du Cercle National des Combattants


Messe  à l'intention de Roger Degueldre
dimanche 7 juillet à 10 heures 30
en l’église Marie Immaculée,
33 avenue du Général Leclerc à Nancy
(angle Quai de la Bataille de Nancy)



Roger Degueldre

Roger Degueldre, lieutenant au 1er Régiment Étranger de Parachutistes, fondateur des commandos Delta en 1961, par DeGaulle assassiné le 6 juillet 1962... au sixième coup de grâce...





Né dans le nord de la France Roger Degueldre entre en résistance en 1942, à moins de 20 ans, auprès des partisans communistes FTP (Francs-Tireurs et Partisans)… Roger Degueldre s’engage dans la Légion étrangère, se bat en Indochine où il obtient la médaille militaire pour acte de courage, puis c’est l’Algérie…

Refusant de se renier devant le serment fait sur la tombe du colonel Jeanpierre : "Plutôt mourir, mon colonel, que de laisser l'Algérie aux mains du FLN. Je vous le jure !", il entre en clandestinité le 11 décembre 1960 et prend le commandement opérationnel des commandos « Delta ».

Roger Degueldre est arrêté le 7 avril 1962 et condamné à mort le 28 juin suivant, malgré la plaidoirie  de son avocat, Me Tixier-Vignancourt qui estime que le général Salan, supérieur du lieutenant Degueldre, ayant été épargné il est impensable que celui-ci soit exécuté.

Degueldre décroche ses nombreuses décorations et les remet à sa femme.

DeGaulle refuse de recevoir Me Tixier-Vignancourt. Il accepte cependant d’écouter distraitement l’autre avocat, Me Denise Macaigne, mais ne dit pas un mot ni ne pose aucune question. Pour lui Roger Degueldre est déjà mort…

Nous sommes au fort d’Ivry le 6 juillet 1962. C’est l’aurore. Il fait une belle journée d’été, presque aussi chaude que celles que Roger Degueldre a connues en Algérie. On le réveille. Il revêt sa tenue léopard, enroule autour de son cou le foulard de la Légion et pose sur sa tête le béret vert du 1er Régiment de Parachutistes, dont il porte l’insigne sur sa poitrine.

Roger Degueldre éprouve le besoin de s’exprimer une dernière fois : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu’a fait tout officier ayant servi en Algérie. J'ai donné ma parole, je la tiens. Dîtes aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n’étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ».

Se tournant ensuite vers l’avocat général Gerthoffer : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains ».

L’exécution de ce héros authentique fut une boucherie sans nom… Un assassinat d’État. Attaché au poteau, Degueldre refusa qu’on lui banda les yeux. La mort ne lui fait pas peur, il l’a tant côtoyée depuis ses vingt ans. 

Serrant le drapeau tricolore contre sa poitrine et posant sa main sur la poche de sa vareuse où se trouve la photo de son petit garçon, Philippe, qu’il n’a jamais vu - il avait conçu cet enfant dans la clandestinité ;  le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort - il cria à son défenseur : « Dites bien que je suis mort pour la France. »

Regardant les soldats du peloton d’exécution, il leur cria… « Messieurs, vive la France », et il entonna La Marseillaise. Les jeunes soldats qui devaient l’exécuter, tétanisés par son courage, hésitèrent à tirer… puis le firent en tremblant… La première salve blessa seulement Roger Degueldre : une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées… au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres. Quoi qu’il en soit, le fait est certain… Roger Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont-là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et qu’il déchargea son révolver dans le vide. Un autre pistolet fut amené et… s’enraya. Exaspéré par cette situation (unique dans nos annales judiciaires), le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit fournie. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédait.
Il fallait courir en chercher une. Et pendant ce temps, Roger Degueldre était toujours vivant… et regardait l’assistance. Me Tixier-Vignancourt, pourtant si prompt à saisir la moindre occasion devant un prétoire, reste pétrifié, hypnotisé par la scène à laquelle il assiste, et il s’en souviendra jusqu’à sa mort. Il aurait pu se précipiter, se jeter sur le corps de Degueldre, exiger que l’on arrête ce massacre, mais il ne bouge pas.

On remit un autre pistolet à l’adjudant-chef, aussi pâle que le lieutenant, écœuré par cette boucherie, mais obéissant aux ordres sans avoir le courage de se révolter. Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate. Une douleur atroce irradia le corps de l’officier français… Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

Le 06 juillet 1962 un officier français a été assassiné sur ordre de DeGaulle :  aujourd’hui, 50 ans plus tard, quiconque fait  référence au gaullisme, tous les "héritiers" de DeGaulle, ont le sang du lieutenant Roger Degueldre sur leurs mains.

Source "Via Recta" : Roger Degueldre


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Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre)

Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10ème Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.

La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Etrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Étranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui… Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières… plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.

La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d'Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Étranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Étranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.

Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.

En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.

Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4ème Régiment Étranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.

Le 21 avril 1961, il réintègre son unité lors du putsch des généraux. La révolte avortée, il retrouve la clandestinité et rejoint les rangs de l’Organisation Armée Secrète (OAS) où il est nommé par le Colonel Godard, chef du Bureau d’Action Opérationnel (BAO).

Fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur ! », il retrouve, dans la résistance à l’abandon, une raison de poursuivre le combat et une justification au serment qu’il a prêté sur le cercueil de son chef, le Colonel Jeanpierre : « Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

Au sein de l’Organisation, il s’emploie à forger une arme redoutable et redoutée de tous, tant de l’Élysée, des barbouzes, que du FLN : Les Commandos Delta qui, ayant pour slogan : « L’OAS frappe où elle veut, quand elle veut ! », mènent un combat de tous les instants, rude, chaotique, désespéré, mortel, mais si efficace qu’il sème l’angoisse et la crainte dans les plus hautes sphères… et que la fatalité des circonstances précipitera vers un dénouement tragique.

Le 7 avril 1962, Degueldre est arrêté à l’issue d’une réunion réunissant plusieurs responsables de l’Organisation. Reconnu, il est aussitôt transféré en métropole et écroué à la prison de la Santé.

Le 28 juin s’ouvre son procès qui n’est autre qu’une parodie. A cet effet, une juridiction d’exception, la Cour Militaire de Justice, est créée afin qu’il ne puisse, contrairement au général Salan, obtenir les « circonstances atténuantes » et sauver sa tête. Le général Larminat doit la présider. Ancien de l'armée coloniale, il refuse de juger le condamné et déclare : « Je ne serai pas le Fouquier-Tinville de la Ve République. Je me tuerai ce soir » Dans la soirée, il met fin à ses jours. Qu'importe ! Il est remplacé par le général Gardet. La justice expéditive gaulliste ne va pas s'arrêter sur un cas de conscience… En un minimum de temps, après une absence d’instruction et de témoins à décharge, l’officier parachutiste est condamné à la peine de mort.

Refusant dédaigneusement le recours en grâce présenté par la défense, c’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, (lequel aurait dû pourtant l’inciter à la clémence), que DeGaulle prend la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre.

Le 6 juillet 1962, à 02h30, les deux défenseurs du condamné, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Denise Macaigne arrivent à la prison de Fresnes en même temps que l'avocat général Gerthoffer qui a requis la peine capitale et l'aumônier de la prison. Avant de quitter sa cellule, il prononce, en guise d'adieu, ses dernières paroles : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu'a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n'étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. » Se tournant vers le procureur Gerthoffer, il déclare : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains. »

Puis, c’est le départ vers le fort d’Ivry où doit avoir lieu l’exécution. Á 03h45, l’Officier se présente devant les douze soldats du peloton d’exécution, en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il a tout sacrifié et qu’il a choisi comme linceul. Autour de son cou, il a noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y a la photo d’un bébé, son fils qu’il n’a jamais vu. Il a conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé est venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort. « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écrie-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refuse qu’on lui bande les yeux et, au poteau crie : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

Les trois premiers officiers désignés pour commander le peloton d'exécution ayant refusé d’accomplir cette sinistre besogne, les Capitaines Jean de Balby de Vernon, Michel Cabanes et Michel Martet, du 501ème régiment de cavalerie de Rambouillet, sont sanctionnés, rayés des cadres et mis aux arrêts. Les officiers suivants qui ont refusé l'ordre, ont été également sanctionnés. Il est 03h56. Le sous-officier remplaçant, chef de peloton, abaisse le bras. Les soldats qui doivent exécuter le Lieutenant Degueldre, émus par son courage, hésitent à tirer. Douze coups retentissent cependant dans la nuit… mais une seule balle l’atteint : au ventre diront certains.

L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipite, l’arme à la main, pour accomplir sa « mission » et se rend compte que le condamné est toujours en vie. Sa tâche ne consiste désormais plus à achever un quasi-mort, censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en a si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission tremble, et que le revolver se décharge dans le vide. Livide, désemparé, l’adjudant tire une deuxième fois et rate encore sa cible.

Les défenseurs, voyant que Roger Degueldre souffre atrocement, réclament l’intervention d’un médecin. Celui-ci, arrivé sept minutes plus tard, atteste que le supplicié vit toujours. Il faut donc l’achever au plus vite. Et pendant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé continue de gémir…

L’adjudant, toujours tremblant, pointe une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferme les yeux et appuie sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produit. L’arme s’est enrayée. Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur Gerthoffer ordonne qu’une nouvelle arme soit apportée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possède. Il faut courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre est toujours vivant et son calvaire interminable.

À partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les États Majors, le FLN et l’Élysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu (peut-être) changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce au condamné… Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée…

Enfin on remet un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, dans un état second… mais obéissant servilement au commandement de tuer, doit en finir puisque tels sont les ordres. Un nouveau coup de feu claque. Stupeur ! Celui-ci est tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradie le corps du supplicié. Il regarde vers le ciel et ouvre grands ses yeux. Peut-être perçoit-il à cet instant que son calvaire prend fin. Il est tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui semble entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Á 04h08, une nouvelle détonation retentit… et c’est la fin. La boucherie a duré 12 minutes… 12 atroces minutes…

C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien.

Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton. Décidément, le crime était profondément enraciné !…

Le Lieutenant Roger Degueldre aura respecté jusqu’à la fin son serment « la mort plutôt que le déshonneur ! ». Après avoir été enterré au carré des suppliciés dans le cimetière de Thiais, il repose aujourd’hui au cimetière des Gonards, à Versailles.


Source : "Chemin de mémoire des Parachutistes" -  Joseph Castaño : Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française



samedi 5 juillet 2014

Oran 5-Juillet-1962 - Manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD


MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


Voici, une fois de plus, la si tragique commémoration des massacres FLN du 5 juillet 1962 à Oran qui arrive…

Dans le calendrier de l'ADIMAD [cliquez sur le texte pour l'agrandir] vous constaterez que si le temps passe, les Français d'Algérie n'oublient pas le génocide commis par les alliés du plus grand traître de l'histoire de France l'infâme criminel compulsif DeGaulle, et son valet Katz… Ce sont plus de trente-cinq commémorations recensées dans toute la Métropole qui se tiendront…

Soyons nombreux à montrer que nous sommes toujours là ! 



"Le vrai tombeau des morts c'est le cœur des vivants"


Oran, le 5 juillet 1962…

Le 5 juillet 1962, a lieu à Oran une manifestation populaire organisée par le FLN (Front de libération nationale). C'est le jour anniversaire de l’entrée des troupes françaises en Algérie le 5 juillet 1830… et la fin de 132 ans de présence française. L’indépendance de l’Algérie est officielle depuis 2 jours !

En fin de matinée, en centre ville d’Oran, sans que l’on sache vraiment pourquoi, la manifestation populaire  dégénère. De très nombreux Européens, hommes, femmes, enfants de tous âges, sont pris à partie, lynchés et massacrés dans les rues, lieux et édifices publics où ils se sont réfugiés. D’autres, par centaines, sont pris en chasse et enlevés, souvent même à leur domicile. La majorité d'entre eux demeurent, près de cinquante ans après, portés disparus. 2500 à 3000 disparus…  Leur assassinat, leur asservissement ne font aucun doute, comme l’établissent tant les témoignages recueillis que les différentes archives consultées par les historiens.

La police et l’armée des nouvelles autorités algériennes, loin d’assurer la protection des Européens présents dans la ville, prennent souvent une part active aux rapts, rafles et massacres. De leur côté, se conformant aux ordres reçus de De Gaulle depuis Paris, les  troupes françaises stationnées à Oran, encore fortes de plus de 18000 hommes, s'abstiennent de toute intervention. Seuls quelques rares officiers assument courageusement, à titre individuel, la responsabilité de contrevenir aux instructions. Aujourd'hui encore, des centaines de famille n’ont aucune nouvelle des milliers disparus de ce 5juillet 1962. 

Ainsi, le 5 juillet 1962 à Oran, se confirmaient les pires craintes que suscitait le retrait de la France d’Algérie, mettant fin à la coexistence de populations de toutes origines et de confessions diverses, qui n'auraient demandé qu’à vivre ensemble. Abandonnés sans aucune protection, les Français d’Oran ont dû choisir entre l'exode ou la mort. Un exode définitif d'une  terre qui reste à jamais leur seule vraie patrie.

Perpignan, "Murs des disparus", ceux du du 5 juillet 1962 à Oran… et des plus de 150 000 Harkis aux noms "effacés" à jamais

"Murs des disparus" sans sépulture, plus de 3000 noms connus…

"Mur des disparus", gros plan sur quelques noms…

Perpignan, 5 juillet 2011, près du "Mur des disparus" la messe dite par l'abbé Bruno Segondy

Perpignan : le "Mur des disparus", dans le cadre du couvent des Clarisses, transformé en prison par la Révolution en 1791… ce jusqu'en 1989


ORAN… 5 juillet 1962 : Les responsabilités

Encyclopédie Wikipédia Orange : Massacre du 5 juillet 1962

Atlantico - "L'Histoire qu'on ne dit pas" : Le 5 juillet 1962 à Oran, ce massacre occulté qui aurait pu ne jamais faire naître le culte de la repentance en France