Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 23 janvier 2012

La diaspora Lao de Paris au Palais de l'Elysée

C'était le jeudi 3 février 2011, les Laotiens de Paris, invités par le Palais de l'Élysée lors du réception du nouvel an chinois et vietnamien…


samedi 21 janvier 2012

21 janvier 2012 - Hommage à Louis XVI




Messes pour le repos de l'âme de notre bien-aimé Roi Louis XVI
au Royaume de France et dans le Monde :
Association Louis-Seize



À Paris, à midi, l'alternative est ce samedi 21 janvier 2012 entre la messe (rite extraordinaire) à la mémoire du Roi Louis XVI en la basilique Saint-Denis (M° ligne 13), organisée par le Mémorial de France à Saint-Denys, et la messe pour le repos de l'âme du roi Louis XVI à Saint-Germain l'Auxerrois, organisée par le Cercle de l'Œillet blanc. 

Messe traditionnelle en hommage à Louis XVI aura lieu le
samedi 21 janvier 2012
à 12 h 15
en l’Église Saint-Germain-l’Auxerrois
2, place du Louvre
75001 Paris
Métro Louvre ou Pont neuf
organisée par l’Œillet blanc.


Testament du Roi Louis XVI


Cœurs de Chouans : lecture du testament du Roi Louis XVI

Au nom de la très Sainte Trinité, du Père, du Fils et du Saint Esprit. Aujourd’hui vingt-cinquième de décembre mil sept cent quatre vingt douze. Moi, Louis, XVIème du nom, Roi de France, étant depuis plus de quatre mois enfermé avec ma famille dans la Tour du Temple à Paris, par ceux qui étaient mes sujets, et privé de toute communication quelconque, même depuis le onze du courant avec ma famille. De plus impliqué dans un Procès dont il est impossible de prévoir l’issue à cause des passions des hommes, et dont on ne trouve aucun prétexte ni moyen dans aucune loi existante, n’ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m’adresser. Je déclare ici en sa présence, mes dernières volontés et mes sentiments.

Je laisse mon âme à Dieu mon créateur, et je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger d’après ses mérites, mais par ceux de Notre Seigneur Jésus Christ qui s’est offert en sacrifice à Dieu son Père, pour nous autres hommes, quelque indignes que nous en fussions, et moi le premier.

Je meurs dans l’union de notre sainte Mère l’Église Catholique, Apostolique et Romaine, qui tient ses pouvoirs par une succession non interrompue de Saint Pierre auquel Jésus-Christ les avait confiés. Je crois fermement et je confesse tout ce qui est contenu dans le Symbole et les commandements de Dieu et de l’Église, les Sacrements et les Mystères tels que l’Église Catholique les enseigne et les a toujours enseignés. Je n’ai jamais prétendu me rendre juge dans les différentes manières d’expliquer les dogmes qui déchirent l’Église de Jésus-Christ, mais je m’en suis rapporté et rapporterai toujours, si Dieu m’accorde vie, aux décisions que les supérieurs Ecclésiastiques unis à la Sainte Église Catholique, donnent et donneront conformément à la discipline de l’Église suivie depuis Jésus-Christ. Je plains de tout mon coeur nos frères qui peuvent être dans l’erreur, mais je ne prétends pas les juger, et je ne les aime pas moins tous en Jésus-Christ suivant ce que la charité Chrétienne nous l’enseigne.

Je prie Dieu de me pardonner tous mes péchés, j’ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m’humilier en sa présence, ne pouvant me servir du Ministère d’un Prêtre Catholique. Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite, et surtout le repentir profond que j’ai d’avoir mis mon nom, (quoique cela fut contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l’Église Catholique à laquelle je suis toujours resté sincèrement uni de cœur. Je prie Dieu de recevoir la ferme résolution où je suis, s’il m’accorde vie, de me servir aussitôt que je le pourrai du Ministère d’un Prêtre Catholique, pour m’accuser de tous mes péchés, et recevoir le Sacrement de Pénitence.

Je prie tous ceux que je pourrais avoir offensés par inadvertance (car je ne me rappelle pas d’avoir fait sciemment aucune offense à personne), ou à ceux à qui j’aurais pu avoir donné de mauvais exemples ou des scandales, de me pardonner le mal qu’ils croient que je peux leur avoir fait.

Je prie tous ceux qui ont de la Charité d’unir leurs prières aux miennes, pour obtenir de Dieu le pardon de mes péchés.
Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont fait mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet, et je prie Dieu de leur pardonner, de même que ceux qui par un faux zèle, ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal.
Je recommande à Dieu, ma femme, mes enfants, ma Sœur, mes Tantes, mes Frères, et tous ceux qui me sont attachés par les liens du sang, ou par quelque autre manière que ce puisse être. Je prie Dieu particulièrement de jeter des yeux de miséricorde sur ma femme, mes enfants et ma sœur qui souffrent depuis longtemps avec moi, de les soutenir par sa grâce s’ils viennent à me perdre, et tant qu’ils resteront dans ce monde périssable.

Je recommande mes enfants à ma femme, je n’ai jamais douté de sa tendresse maternelle pour eux ; je lui recommande surtout d’en faire de bons Chrétiens et d’honnêtes hommes, de leur faire regarder les grandeurs de ce monde ci (s’ils sont condamnés à les éprouver) que comme des biens dangereux et périssables, et de tourner leurs regards vers la seule gloire solide et durable de l’Éternité. Je prie ma sœur de vouloir bien continuer sa tendresse à mes enfants, et de leur tenir lieu de mère, s’ils avaient le malheur de perdre la leur.

Je prie ma femme de me pardonner tous les maux qu’elle souffre pour moi, et les chagrins que je pourrais lui avoir donnés dans le cours de notre union, comme elle peut être sûre que je ne garde rien contre elle si elle croyait avoir quelque chose à se reprocher.
Je recommande bien vivement à mes enfants, après ce qu’ils doivent à Dieu qui doit marcher avant tout, de rester toujours unis entre eux, soumis et obéissants à leur mère, et reconnaissants de tous les soins et les peines qu’elle se donne pour eux, et en mémoire de moi. Je les prie de regarder ma sœur comme une seconde mère.

Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir Roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens, qu’il doit oublier toute haine et tout ressentiment, et nommément tout ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve. Qu’il ne peut faire le bonheur des Peuples qu’en régnant suivant les Lois, mais en même temps qu’un Roi ne peut les faire respecter, et faire le bien qui est dans son cøur, qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement, étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile.

Je recommande à mon fils d’avoir soin de toutes les personnes qui m’étaient attachées, autant que les circonstances où il se trouvera lui en donneront les facultés, de songer que c’est une dette sacrée que j’ai contractée envers les enfants ou les parents de ceux qui ont péri pour moi, et ensuite de ceux qui sont malheureux pour moi. Je sais qu’il y a plusieurs personnes de celles qui m’étaient attachées, qui ne se sont pas conduites envers moi comme elles le devaient, et qui ont même montré de l’ingratitude, mais je leur pardonne, (souvent, dans les moment de troubles et d’effervescence, on n’est pas le maître de soi) et je prie mon fils, s’il en trouve l’occasion, de ne songer qu’à leur malheur.

Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m’ont montré un véritable attachement et désintéressé. D’un côté si j’étais sensiblement touché de l’ingratitude et de la déloyauté de gens à qui je n’avais jamais témoigné que des bontés, à eux et à leurs parents ou amis, de l’autre, j’ai eu de la consolation à voir l’attachement et l’intérêt gratuit que beaucoup de personnes m’ont montrés. Je les prie d’en recevoir tous mes remerciements ; dans la situation où sont encore les choses, je craindrais de les compromettre si je parlais plus explicitement, mais je recommande spécialement à mon fils de chercher les occasions de pouvoir les reconnaître.

Je croirais calomnier cependant les sentiments de la Nation, si je ne recommandais ouvertement à mon fils MM de Chamilly et Hue, que leur véritable attachement pour moi avait portés à s’enfermer avec moi dans ce triste séjour, et qui ont pensé en être les malheureuses victimes. Je lui recommande aussi Cléry des soins duquel j’ai eu tout lieu de me louer depuis qu’il est avec moi. Comme c’est lui qui est resté avec moi jusqu’à la fin, je prie MM de la Commune de lui remettre mes hardes, mes livres, ma montre, ma bourse, et les autres petits effets qui ont été déposés au Conseil de la Commune.

Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardaient, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. J’ai trouvé quelques âmes sensibles et compatissantes, que celles-là jouissent dans leur cœur de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser.

Je prie MM de Malesherbes, Tronchet et de Sèze, de recevoir ici tous mes remerciements et l’expression de ma sensibilité pour tous les soins et les peines qu’ils se sont donnés pour moi.

Je finis en déclarant devant Dieu et prêt à paraître devant Lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi.  Louis


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Procès de Louis XVI - 26 décembre 1792
Lithographie en couleurs de Reiner Vinkeles et Daniel Vrydag (1802) - Paris BNF
(d'après "Le discours mémorable de Louis XVI à la barre de la Convention Nationale" - Gravure de L. Schiavonetti - Paris Musée Carnavalet - Crédit RMN)

Le 26 décembre, au matin, Louis XVI, encadré par ses avocats Malesherbes, Tronchet et de Sèze, comparaît devant la Convention. Après la plaidoirie de de Sèze, il prend la parole et lit un court texte commençant par ces mots : « En vous parlant peut-être pour la dernière fois, je vous déclare que ma conscience ne me reproche rien et que mes défenseurs ne vous ont dit que la vérité. »

La condamnation de Louis XVI fut la consécration officielle de la loi nouvelle faisant du nombre l'indiscutable représentant de la vérité éternelle et le substituant au principe qui avait créé, en même temps que la tradition monarchique, la France et la société française.

Sans vouloir chercher à démontrer ici ce qu'il y a d'absurde à voir dans les caprices d'une majorité ignorante ou passionnée la source de la justice immuable et du droit impassible, sans vouloir même entrer dans tous les détails du procès, nous allons établir que même cette loi du nombre ne fut pas observée que ceux qui envoyèrent Louis XVI à l'échafaud n'avaient pas le droit de rendre un pareil verdict ; que la Convention entière ne représentait qu'une faible minorité de la nation française et que si l'on parvint a trouver dans son sein une majorité apparente d'une demi voix pour la mort, c'est à la suite de violences, de supercheries et de fraudes dans le recensement des votes. … … …  Lire la suite de l'article

Procès verbal des séances des 14, 15, 16, 17, 19 et 20 janvier 1793 de la Convention : jugement de Louis XVI

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Action française

Journée d’Action française : SAMEDI 21 janvier 2012 - Hommage à LouiS XVI
Journée d’Action française, le samedi 21 janvier 2012, organisée par le Centre Royaliste d’Action française et le journal L’Action française 2000 :

 Galette des rois, stand de livres, prises de parole, dans les locaux du Centre royaliste d'Action française  à 15 heures

Venez partager avec les étudiants et lycéens d’Action française la traditionnelle Galette des rois. Antoine Desonay, responsable étudiant de Paris, évoquera les combats de l’AF de ces derniers mois et les enjeux futurs… Le Centre royaliste d'Action française sera heureux de vous accueillir…
Des stands de livres seront à votre disposition avec des ouvrages neufs ainsi que des livres d’occasions. La boutique royaliste avec ses drapeaux, cravates, tee-shirts, insignes…

 Cortège traditionnel en Hommage à Louis XVI

À l’heure où la république finissante et ses serviteurs abandonnent par pans entiers les intérêts de la France à la fortune anonyme et vagabonde, l’Action Française invite tous les Français à venir témoigner de leur fidélité au Roi, victime d’avoir trop aimé son peuple : rendez-vous devant l’Église de la Madeleine à 18 heures précises.
Le cortège se dirigera jusqu’au square Louis XVI, devant la Chapelle Expiatoire, où des personnalités prendront la parole. Des fanions, des flambeaux et les chants seront distribués avant le départ. Une gerbe de fleurs sera déposée au nom du peuple français.

 Banquet d’Action française : repas traditionnel alsacien

Venez partager un grand moment d’amitié d’Action française. La réputation des banquets n’est plus à faire ! Les chants de combat, les chants royalistes, les chants de traditions… seront une nouvelle fois à l’honneur ! Au cours de ce banquet Stéphane Blanchonnet, président du Comité Directeur de l’Action Française, Olivier Perceval, secrétaire-général du CRAF et François Marcilhac, directeur éditorial de L’Action française prendront la parole.

Flam’s - 62, rue des Lombards - 75001 Paris - Métro Châtelet

Réservation obligatoire. Renseignements : 06 88 97 00 40 - chèque à l’ordre du CRAF - 10, rue Croix-des-Petits-Champs   75001 Paris
Centre royaliste d'Action française
10 rue Croix-des-Petits-Champs 75001 Paris
communication@actionfrancaise.net
www.actionfrancaise.net

Les Français ont un Roi ! Qu'attendons-nous pour l'appeler ?

« Je suis au service de la France et si les Français le veulent, je serai toujours là. »  Louis XX
« Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui aujourd’hui sont nourris par une vision d’avenir, celle-là même qui a déjà bâti la France millénaire, et je leur dis d’avoir confiance.

La France et le monde vivent en ce moment des temps difficiles où les fausses certitudes d’hier sont remises en causes, où tout chancelle faute de socle solide. Notre premier devoir est un devoir de mémoire et de fidélité aux valeurs et aux principes incarnés par la royauté française.

« Pour moi, la monarchie est une forme de continuité, un lien avec l’histoire. C’est une notion évolutive, moderne. Avec la mondialisation, on perd parfois le nord... La monarchie est un repère. Vous ne pouvez pas vous construire un futur si vous ne connaissez pas votre passé. »

« Je n’entends pas m’adresser aux nostalgiques mais aux porteurs d’espoirs ; à ceux qui n’ont pas peur des lendemains […]. Je le fais avec d’autant plus de conviction que cet espoir n’est pas une utopie. Il est prouvé en permanence par les dix siècles d’histoire que ma famille a écrits avec les Français. […] Chaque fois ce fut l’union de la dynastie avec les Français qui a permis de reprendre le chemin des lendemains meilleurs. Quelle belle leçon ! Cet espoir, en tant qu’héritier légitime des Rois de France, je souhaite l’incarner. »

« La question institutionnelle n’a jamais été plus actuelle. Elle constitue un enjeu politique de première importance et tous les Français doivent souhaiter qu’elle soit publiquement débattue, pour ne pas laisser à d’illégitimes oligarchies le soin de trancher pour nous la question de notre avenir national.

Il n’appartient évidemment pas à l’aîné des Capétiens de résoudre seul cette difficile question institutionnelle. Mais il ne m’est pas interdit de regarder avec sympathie et intérêt le développement de ces discussions au sein de la société française. Et il est de mon devoir de rappeler à tous les Français de bonne volonté, après tous mes prédécesseurs, ce que mon regretté père appelait les « vieilles recettes » de la royauté capétienne.

Pas plus que vous, je ne sais ce qui viendra « après la Ve République ». Ce que je sais, en revanche, c’est qu’aucun régime ne pourra durablement s’implanter en France s’il cherche à dresser une France contre l’autre ; à occulter le glorieux passé de notre patrie ; ou à conférer, plus ou moins discrètement, le pouvoir à une petite caste de privilégiés. En réfléchissant à notre avenir commun, il est sage d’écouter les leçons de notre passé. »

« Notre chance n’est-elle pas de posséder une tradition vieille de mille cinq cents ans sur laquelle notre pays est construit ? Tradition qui s’incarne dans une famille dont j’assume actuellement les devoirs. Aucun de nous ne sait ce que sera demain, mais nous savons, en revanche, tous que cet avenir sera ce que nous en ferons, sans place à la fatalité. Il est ce que notre volonté voudra qu’il soit. […] »

Louis de Bourbon, duc d'Anjou, Louis XX

Vive Louis, notre Roi légitime !


LE RETOUR DES BOURBONS
(Sur l'air : Femme sensible)

Vive Louis, notre Roi légitime !
Le ciel le rend à nos cœurs satisfaits ;
Il vient vers nous, la clémence l'anime,
... Il vient régner et chérir les Français.

Fils des rois, en ce jour plein de charmes,
Vous revenez habiter parmi nous ;
Le lis renaît, ne versons plus de larmes ,
Bourbons chéris, nos cœurs volent vers vous.

Avec les lis vont refleurir en France ,
De l'olivier les rameaux bienfaisants ;
La loyauté, l'honneur et la constance,
Brisent leurs fers, écrasent leurs tyrans.

Du bon Henri la vertu magnanime
Brille en ses fils ; ils seront à jamais
Nos souverains malgré l'effort du crime :
Ils régneront sur le cœur des Français.

Le Chansonnier royaliste ou l'Ami du Roi, 1816.

Quand les lys blancs refleuriront 1934




Chanson royaliste de l'entre deux guerre de l'Action Française sur l'air de "Quand les lilas refleuriront" (1890 de George Auriol et Désiré Dihau) , paroles de Gabriel Neyron de Méons, résumant l'espoir des "camelots du Roi" dans le retour à la Monarchie...

Enregistrement d'époque par Fanny Lancret :

quand les lys blancs refleuriront
bientot finira notre peine
avec entrain nous chanterons
quand les lys blancs refleuriront

de la délivrance prochaine
notre espérance n'est pas vaine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
vive le roi vive la reine
a pleine voix nous crierons
quand les lys blancs refleuriront

ah pour la france quelle aubaine
quand elle brisera ses chaines
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au Roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
parfumant l'air de leur haleine
délivrés enfin nous serons
quand les lys blancs refleuriront

personne alors qui ne comprenne
que notre victoire est certaine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
la joie au coeur l'ame sereine
au combat gaiement nous irons
quand les lys blancs refleuriront

notre sang rougira la plaine
c'est Charette qui nous entraine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au Roi qu'il revienne !


mercredi 11 janvier 2012

Honte aux rédacteurs et présentateur du journal de la chaîne de télévision d'État France 2

Réaction d'un Soldat de France en retraite, après les propos déplacés de monsieur David PUJADAS, au JT de 20 heures, ce 11 janvier 2012 sur la chaîne de télévision d'État France 2

Mes chers médias. Et, ayant écouté les infos de 20 heures sur France2, je m’adresse particulièrement à Monsieur David Pujadas…

Tout d’abord, je comprends parfaitement votre émotion devant la mort d’un des vôtres, et compatis volontiers à votre peine et m’incline devant la douleur que provoque cette disparition soudaine. 



Je la partage d’autant plus que depuis des mois je ressens la même peine à chaque fois que j’apprends  la mort au combat d’un de mes jeunes camarades soldats. D’un de ceux qui sont tombés au champ d’honneur sans faire de bruit au service de notre pays, de notre Patrie à l’ombre de notre drapeau. 



Cela dit, je trouve profondément indécent que vous fassiez la une de votre journal de 20 heures, ce 11 janvier 2012, sur cette disparition, dramatique, en nous assommant avec les témoignages de ses camarades. De leurs commentaires dithyrambiques. Ils sont certainement mérités et, peut-être, en deçà de la vérité. Du rappel de sa carrière de ses qualités humaines et professionnelles. 



Pourtant, je ne peux que m’étonner de ce battage médiatique sur une mort brutale, mais somme toute, dramatiquement normale et tristement banale. Je vous reproche de faire de cette mort une mort particulière en faisant de votre confrère un martyr de l’information durant plus de vingt minutes, à une heure de grande écoute, alors que vous ne rendiez compte de la mort d’un de nos soldats, qu’après des grands titres, parfois oiseux, durant HUIT ridicules petites secondes. 



Ainsi, force m’est de constater que la vie d’un journaliste, aussi bon soit-il, a beaucoup, beaucoup plus d’importance à vos yeux que celle d’un soldat au service de sa Patrie. 
J’étais déjà révolté lorsque vous avez eu l’outrecuidance de faire la fête pour le retour de vos deux imbéciles qui étaient allé, de leur propre initiative, apporter le soutien des journalistes de gauche aux talibans, et qui sont responsables de la mort de soldats qui, à cause d’eux, ont été exposés anormalement aux coups mortels de nos adversaires.

Je suis également révolté lorsque vous annoncez, toujours lors d’un journal de 20 heures, la mort d’un de vos collègues de travail décédé d’une longue maladie alors que vous ne vous êtes pas étendu sur la disparition du dernier de nos grands soldats qu’était le général Bigeard. Nous aussi nous avons des camarades qui disparaissent après avoir lutté contre un cancer et nous ne l’annonçons pas sur les ondes des chaînes que nous payons. 



Voyez-vous, nous soldats, nous pleurons la disparition de nos frères dans la dignité, dans le silence de nos cœurs meurtris, dans le respect du sacrifice qu’ils ont accepté de faire pour que VOUS, journalistes, puissiez vivre et exercer votre métier en toute liberté. 



Il est profondément indécent que vous étaliez vos états d’âme au vu et su de tous. Que vous mettiez en avant les risques de votre métier et les présentiez comme des risques exceptionnels. Ce n’est pourtant, qu’un dramatique mais banal accident de travail. 
En effet, il y a une différence fondamentale entre la mort de votre journaliste et la mort au combat. Un reporter de guerre qui meurt dans l’exercice de son métier, meurt pour que l’information nous arrive. C’est beaucoup pour l’information, je vous l’accorde sans arrière pensée mais c’est bien peu pour une Nation. Si nous n’avions pas cette information, cela ne remettrait pas en cause notre société, notre liberté, notre civilisation. 



En revanche, la mort au combat de nos soldats est toujours une mort qui est consentie pour que nous restions LIBRES. Pour que les valeurs, héritées de nos pères au siècle dernier, de nos aïeux en 1789, de nos ancêtres en 732, soient transmises et que notre civilisation perdure. 



Je suis triste de la mort de cet homme qui laisse femme et enfants et, le chrétien que je suis, déplore toujours la perte d’une vie humaine car elle est, par essence, profondément injuste. 



Je pense, et j’en terminerai là, que vous vous trompez de guerre. Ce n’est pas en Syrie qu’il faut que vos grands reporters agissent, mais chez nous. 


Vous ne rendez pas compte de la guerre qui s’installe dans notre pays et vous en taisez les combats qui ne vous servent pas. Je n’en veux pour preuve, parmi d’autres, que celles que vous pouvez connaître en suivant ces liens et en visionnant le clip joint.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunkerque/actualite/Secteur_Dunkerque/2012/01/06/article_le-feu-a-detruit-l-interieur-de-l-eglise.shtml

http://www.afriquejet.com/explosion-de-leglise-sainte-therese-au-nigeria-2011122530373.html

http://www.dailymotion.com/video/xnibye_nouvelle-preuve-de-courage-du-maire-de-marignane_news

http://www.capital.fr/enquetes/derapages/l-incroyable-derive-financiere-de-la-mairie-de-paris-549730
En conclusion monsieur Pujadas, je pense que vous n’êtes pas un bon journaliste. Vous faites trop ressortir votre sensibilité politique en souhaitant, durant un 20 heures, à madame Brochen-Aubry d’être présidente de la République. En vous faisant le complice d’une falsification, grotesque, d’un texte par mademoiselle Fourest lors de votre émission « des paroles et des actes » avec Marine Le Pen. Pour ne citer que ces deux exemples. 



Vous n’êtes pas objectif, vous n’êtes pas un vrai journaliste. Vous usez de votre position pour abuser et imposer aux Français des sujets qui ne les intéressent pas en utilisant des moyens que vous reprochez à vos adversaires d’utiliser. C’est détestable. 
Ayez monsieur, si possible, plus de respect pour votre beau métier cela ferait du bien à la France….

Croyez, monsieur Pujadas, en l’expression des meilleurs sentiments démocratiques d’un vieux soldat profondément attaché à la justice et à l’honnêteté. 
  
Major (er) …

mercredi 4 janvier 2012

Lang Sithpaseuth


เพลงป๊อปลาว - ເພງປອບລາວ 



หรั่ง สิทธิ์ประเสริฐ แก้วจรัส