Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 6 septembre 2015

Terrorisme par l'information : un cas d'école, illustré malgré lui par Jean-Jacques Bourdin





Cette émission date de juillet 2011, au tout début de l'agression étrangère contre la Syrie.  Stéphane, un Syrien de la ville de Hama raconte ce qui déjà se passait…  Merci Said Hilal Alcharifi d'avoir fait remonter sur Facebook cette intervention salutaire, chez un Bourdin stupéfait… Bien qu'aujourd'hui tout se soit considérablement aggravé, cet enregistrement reste parfaitement d'actualité quant au ressenti de la population syrienne face à cette agression étrangère, devenue à présent invasion depuis des frontières de tous côtés ouvertes. La gêne et les répliques de l'agent de désinformation du système Bourdin décontenancé illustrent magnifiquement la méconnaissance d'une situation, les a priori, les mensonges, la mauvaise foi, bref toute l'imbécillité de l'ordinaire du terrorisme de l'information. Stéphane, notre ami syrien ne pouvait pas choisir meilleure cible d'acteur de cette propagande criminelle qu'en "mettant en scène" Jean-Jacques Bourdin ! À savourer ! À faire circuler sans modération !


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Il y a parfois des moments de grâce médiatique, où tout d’un coup, la vérité se fait entendre, au milieu d’un tsunami de mensonges et d’approximations. Eh bien, un tel miracle s’est produit sur l’antenne de RMC, lors de l’émission "Bourdin and co". L’animateur, Jean-Jacques Bourdin, attendait une opposante syrienne, Lama Atassi (présente au happening parisien de BHL, voir notre article Infosyrie était au meeting « pro-syrien » de BHL) laquelle devait intervenir par téléphone. Las, Lama, pour une raison ou une autre, est indisponible et J.-J. Bourdin prend en ligne un autre intervenant, Stéphane, Syrien établi en France. Et là changement – involontaire – de programme : Stéphane, qui s’exprime en très bon français, et qui en a gros sur le cœur de la désinformation relative à son pays d’origine, va pendant près de huit minutes dire beaucoup de choses, rétablir beaucoup de vérités, mettre beaucoup de points sur les i. Ça commence par les « 500 000 manifestants anti-Bachar » de Hama dont se gargarise l’animateur : Stéphane, qui connait son sujet sur le bout des doigts – sa famille est originaire de Hama – fait remarquer que la ville et sa banlieue regroupant au maximum 500 000 personnes, il est mathématiquement impossible qu’une manifestation y réunisse le même chiffre de manifestants. Et de là, il passe en revue toutes les questions : les policiers qui sont tués par des extrémistes islamistes, lesquels menacent aussi, dans certaines villes comme Hama, les civils suspectés de tiédeur oppositionnelle. À une remarque de Bourdin sur l’emploi de l’armée à la place de la police, Stéphane répond par un superbe smash : « En France, on en est à envisager d’envoyer l’armée à Sevran, en Seine-Saint-Denis, parce que la police ne peut plus faire face à certains groupes violents ». Et Stéphane d’ajouter que dans n’importe quel pays, sous n’importe quel régime, on ne peut s’en prendre impunément à un représentant de l’ordre. Stéphane parle aussi des manifs d’une centaine d’opposants captées sur un portable et présentées ensuite comme des démonstrations de masse, quand les millions de personnes mobilisées pour le régime ou contre l’ingérence et le chaos ont à peine droit à une mention méprisante et minorante dans nos médias. Il conclut sur l’harmonie qui règne globalement en Syrie, quoiqu’on en dise sur RMC ou ailleurs.

Enfin, quand Bourdin risque un parallèle entre la Syrie, l’Égypte et la Tunisie, Stéphane a beau jeu de faire remarquer que les autocrates de ces deux derniers pays étaient dans les meilleurs termes avec les dirigeants français et occidentaux qui se sont accommodés de leurs abus pendant des années ; même topo en ce qui concerne l’Arabie Saoudite et d’autres monarchies du Golfe, où n’existe aucune liberté politique ou religieuse, mais qui ne font l’objet d’aucune campagne de dénigrement ou de déstabilisation, vu qu’elles sont de fidèles alliés de Washington. Et Bourdin est bien forcé d’acquiescer à cette évidence.

Il faut reconnaître d’ailleurs que l’animateur, un des plus pluralistes de la bande FM, a laissé l’intervenant s’exprimer, quand bien même il s’attendait à un tout autre son de cloche. La vérité se fait jour, par à coup et par hasard le plus souvent, mais elle émerge, d’un puits de propagande…


Facebook : InfoSyrie.fr


vendredi 4 septembre 2015

Carnet de voyage en Syrie, août 2015





Carnet de voyage en Syrie, août 2015

Ce voyage de "Solidarité avec le peuple syrien" a été organisé par le Rassemblement de la communauté Syrienne de France (RCSF) avec le soutien du Ministère du Tourisme de Syrie. Il s'est déroulé officiellement du 5 août au 13 août 2015, mais certains participants ont pu prolonger selon leurs souhaits leur séjour à Damas. Remercions vivement Rima Khlifaoui et son époux Amar Ould Mohand tant pour l'efficacité de leur gestion que pour leur dynamisme et leur disponibilité. Une mention spéciale pour notre chauffeur syrien qui partout nous a accompagnés, le plus souvent jusqu'à très tard dans la nuit… Toute notre reconnaissance à tous ceux qui, hors de Damas, policiers ou militaires se sont ponctuellement relayés pour nous escorter dans un périple qui n'a jamais connu le moindre incident de sécurité.  Enfin et surtout disons l'accueil chaleureux et empressé partout reçu tant par les responsables et animateurs des communautés rencontrées que par tous les hommes et femmes de Syrie. Tous ceux là, outre leur accueil exceptionnel, nous ont donné une leçon de courage par leur dignité et leur soif de vivre intensément malgré l'immensité du malheur qui les frappe mais qui, lorsqu'il a été évoqué, l'a toujours été avec la plus grande pudeur…  
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C'est donc un groupe d'une douzaine de personnes qui pendant une semaine visitera la Syrie… Soulignons d'abord toute l'hétérogénéité de ce groupe. Elle est un élément fondamental si l'on veut rendre compte objectivement de ce voyage et de ses enseignements, individuels et collectifs.

Une hétérogénéité, d'abord par l'âge, le vécu de chacun, la formation d'une sensibilité… Un groupe hétérogène par les appartenances de chacun : aucune commune affiliation politique, associative, confessionnelle, de clocher… Jamais durant toute une semaine impossibilité d'y déceler la moindre collusion entre seulement deux de ses membres (exception faite bien sûr des couples). Il a pu en résulter des échanges souvent bien peu amènes, des propos et affirmations parfois excessifs, l'effet de l'arak libérateur de parole aidant en fin de soirée. C'est dire toutes les difficultés rencontrées par les animateurs, Rima Khlifaoui et Amar Ould Mohand… Mais de cette hétérogénéité excluant toute collusion, notamment idéologique, paradoxalement surgit en définitive une dynamique hautement positive et efficace : celle que seuls les faits s'imposent.

Seul lien commun au départ : un intérêt pour la Syrie. Amour pour un pays ou simple intérêt et besoin de s'informer pour certains. Ce qui est certain c'est qu'en fin de voyage chacun est revenu avec tant des sentiments qu'une opinion hautement positifs pour le pays et une totale adhésion à un soutien des autorités légales et légitimes du pays : l'administration du président Bachar al-Assad et l'Armée Arabe Syrienne.
Quant à une synthèse de la situation sans grand risque d'être contredit, il est possible d'avancer qu'une unanimité se fait sur le constat que la Syrie subit une invasion étrangère et non pas une guerre civile comme un terrorisme médiatique voudrait le faire admettre. Constat que cette invasion étrangère est soutenue par un terrorisme de l'information qui s'appuie sur des aspects éminemment émotionnels, destructions et pillages des monuments et œuvres d'art témoins d'une civilisation multimillénaire, attentats à la bombe ou voitures piégées, massacres, décapitations, viols commis par les takfiris, certes. Mais au-delà de ce conditionnement de l'opinion par des aspects purement émotionnels, condamnation morale systématique cette fois et médiatisation exagérée voire totalement mensongère des actions de défense et de nettoyage entreprises par le gouvernement légitime du président Bachar al-Assad.

Cette invasion étrangère a des effets d'embolie sur les territoires non occupés par les takfiris, ces territoires étant submergés par les populations déplacées avec toutes les conséquences économiques et sanitaires qui découlent d'un engorgement des espaces urbains à Lattaquié, Tartous, Damas… Si les populations déplacées concernent surtout les plus modestes, les cadres et les élites connaissent, eux, prioritairement l'élimination physique dans les zones occupées ou sont incités à l'exode… Un exode à présent ouvertement encouragé de l'étranger, campagne de terrorisme compassionnel à l'appui. Ainsi après avoir envahi le pays, avoir submergé les zones non occupées par des déplacements massifs de population, voilà qu'une nouvelle étape est franchie par l'agression étrangère usant de l'arme du terrorisme compassionnel : celle de la dévitalisation, en saignant le pays de ses forces vives par une incitation à l'exode des populations les plus performantes, les plus dynamiques, les plus jeunes… Nous sommes donc entrés dans cette nouvelle phase de l'entreprise de destruction de la Syrie : par l'hémorragie d'une accélération de l'exode en faisant accepter les exilés par les Européens et en faisant savoir aux candidats à l'exil qu'ils seront plus ou moins bien accueillis, mais effectivement accueillis.

Face à cette situation dramatique, vers qui la Syrie peut-elle encore se tourner ? Seule la Russie semble avoir pris la juste mesure de la situation, contrainte certes par une situation de voisinage et l'évaluation objective du risque de contamination des républiques de la CEI. Quant à l'Iran, si son appui reste franchement acquis dans l'urgence d'un immédiat d'anéantissement du djihadisme, à plus long terme subsiste, comme avec le Hezbollah, toutes les ambigüités et incertitudes d'une lutte dramatique entre les islams shiite et sunnite. Espérons que la Syrie, avec son président Bachar al-Assad saura toujours préserver la cohésion de son peuple indépendamment de la confession de chacun.

Face à cette situation et à une nécessaire solidarité de civilisation avec la Syrie, quelles seraient les options pour l'Europe ? La seule voie crédible serait celle d'une Europe solidaire avec elle-même c'est à dire sans exclusion d'une Russie solidaire de la Syrie face à l'axe destructeur États-Unis-Israël (et leurs alliés de la péninsule arabique). Une reconnaissance d'une pleine appartenance à l'Europe de la Russie qui assurerait une relation privilégiée avec une Asie en plein essor…

Une Europe qui pour l'instant se perd dans une politique suicidaire, comme le souligne à toute occasion avec insistance le président Bachar al-Assad. Cette politique suicidaire est clairement mise en évidence tout récemment par une Allemagne qui dans le besoin de régénérer par du sang neuf une population vieillissante n'hésite pas à entreprendre une offensive de saignement de la Syrie, dans laquelle suivra sans doute la France. Cela sans calculer les effets amplificateurs qu'aurait la victoire ainsi stimulée du terrorisme en Syrie sur une Europe psychologiquement extrêmement fragilisée.

En effet en Europe comme en France, il suffit d'une action terroriste ponctuelle, sans commune mesure avec ce que vit la Syrie au quotidien, voire dérisoire, pour créer une réaction émotionnelle d'immense ampleur, telle l'opération Charlie, exploitée à court terme au profit du pouvoir en place mais qui renouvelée dans l'avenir aura des conséquences catastrophiques sur des populations noyées dans le confort et moralement désarmées.

Pour terminer cette synthèse, rappelons brièvement que actuellement ceux aux affaires en France sont idéologiquement les mêmes que ceux qui le 25 avril 1975, avec le journal Libération, applaudissaient à l'entrée des Khmers rouges à Phnom Penh… Cette seule évocation suffirait à souligner l'imminence des dangers. Pas seulement pour la Syrie…
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Ce carnet de voyage est réalisé à partir de photos et notes personnelles… Les écrits, lettre et articles de presse, de Jean-Dominique Bunel et Roland Hureaux constituent de précieux témoignages. Que soient remerciés pour la communication de photos mes compagnons de voyage, plus particulièrement Rima Khlifaoui, Dominique Vanhay, Amar Ould Mohand, Dominique Jourdain, Yannick Ducrot, des photos qui ont été d'un indispensable apport aux éléments de ce carnet. Quelques photos, plus anciennes, sont venues compléter notre assortiment,  celles d'autres voyageurs qui en des temps plus doux ont aimé et longuement parcouru la Syrie, citons Hovic, Bartholomeos Jacob, Gunter Hartnagel. Soulignons que d'autres photos ont été glanées sur les nombreux et très actifs comptes Facebook des communautés rencontrées ; ces comptes sont référencés dans les éléments de ce carnet contre l'oubli et la volonté d'un maintien de contact permanent de solidarité avec ces communautés … 
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Préambule

Hommage à Khalid al-Asaad, martyr de Palmyre, symbole de résistance face au terrorisme

Mots du cœur du fils de Thaer Al Ajlani : "Mon papa est au ciel avec tous les martyrs"…

Terrorisme par l'information : un cas d'école, illustré malgré lui par Jean-Jacques Bourdin



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Jeudi 6 août 2015

Syrie : faire échec à l'embargo, un acte civique !…

Bonjour Damas… Qui ne connaît le souk Hamidiyé ?

Damas : la mosquée des Omeyyades 

Vendredi 7 août 2015

Accueillis par le père Toufic Eid, visite de la ville martyre de Maaloula…

Sednaya et son monastère marial, abri de la Shaghoura

Samedi 8 août 2015

Voyage en Syrie : la réception d'un hôtel aussi modeste qu'accueillant à Masyaf [ مصياف ]

À Muhradah [ محردة ], malgré la guerre, la vie ne perd jamais ses droits…

Dimanche 9 août 2015 

Sur la route en Syrie : un pizzaiolo, aux environs d'Al-Qadmus… 

Visite aux blessés de l'hôpital militaire de Lattaquié…

Lundi 10 août 2015

Ougarit - Ras Shamra [رأس شمر]

La Citadelle de Saladin [قلعة صلاح الدين] 

Vivre malgré tout : à Lattaquié [اللَاذِقِيَّة‎] un concours de sculptures de sable

Mardi 11 août 2015

Tartous

Safita [صافيتا] et la Tour Blanche [برج صافيتا]

Le Monastère Patriarcal Saint Georges et la Vallée des Chrétiens

Le Krak des Chevaliers [قلعة الحصن ] 

Mercredi 12 août 2015 : retour à Damas, avant le départ goûter encore intensément à la Syrie

Promenade aux alentours de la Mosquée des Omeyyades

Damas : la statue de Saladin, près de la Citadelle

Damas : un souk, un vendredi vers midi…

Bab Cherqi [باب شرقي] et la rue Droite

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Entretien avec M. Bachir Riad Yazji, ministre du Tourisme, Damas le 12 août 2015

Jean-Dominique Bunel : Retour de voyage en Syrie, en compagnie de la Communauté Syrienne de France…

Roland Hureaux - Retour de voyage en Syrie : "L'incompréhensible politique étrangère de la France"

La Dépêche du Midi : Entretien avec Roland Hureaux, de retour de Syrie

Breizh-info.com : Damas - De retour de Syrie, un Français témoigne [exclusif + reportage photos]

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Pour conclure

Appel à une manifestation de soutien à la Syrie et son président Bachar al-Assad…

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Pour mémoire : Voyage en Syrie d'avril 2015

Alexis Dubruel et Amine Legheraba vous présentent : "L'autre visage de la Syrie"…


mercredi 2 septembre 2015

Bab Cherqi [باب شرقي] et la rue Droite


Rue Droite, un café

Un hôtel de la rue Droite, Beit Zaman


La chapelle Saint Hananie
Paul vient d'arriver à Damas et il est aveugle depuis trois jours. Accomplissant la volonté de Dieu, Hananie va alors trouver Paul, lui impose les mains et lui rend la vue. Paul reçoit aussitôt le baptême. Saint Hananie est fêté le 25 janvier, jour où l'Église catholique célèbre la conversion de Paul.

Maison d'Hananie : la Conversion de Saint Paul


L'hôpital Saint Louis, bab Touma










Mémorial du Génocide arménien, rue Droite




Chapelle Saint-Paul


Saint Paul


Un des nombreux restaurants de Bab Cherqi et Bab Touma


Facebook : Bab Sharqi باب شرقي


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Que François Hollande et Laurent Fabius se rassurent… Pendant que certains vaquent paisiblement à leurs occupations, dégustent un café ou dînent joyeusement à bab Cherqi ou ailleurs, dans les proches banlieues de Damas, leurs amis s'affairent à leur "bon boulot" tout en rêvant de "neutralisations"… Et alors pleuvent les bombes sur Damas…











Tartous




La Syrie est le pays de l'amour et de la rose : partout, à votre arrivée on vous offrira une rose





















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L'église Saint Pierre-Saint Paul de Maten Es-Sahel

À environ vingt kilomètres de Tartous, un petit village d'à peine 2000 âmes, Maten Es-Sahel [متن الساحل],  Nous nous recueillons en l'église la plus ancienne du village, construite en 1854, vouée aux Saints Pierre et Paul [كنيسة القديسين بطرس وبولس], une église orthodoxe syriaque d'Antioche…































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Général Valéri Guérassimov
Originaire du Tatarstan, le général Valéri Guérassimov, chef d’état-major des forces armées de la Fédération de Russie et vice-ministre de la Défense, connait bien l’islam. En outre, il a réprimé des crimes commis par d’autres militaires russes en Tchétchénie et combattu victorieusement les djihadistes de l’Émirat islamique d’Itchkérie.











L'Infanterie de marine russe aurait débarqué à Tartous

Vendredi matin 4 septembre un premier contingent de 40 soldats de l'Infanterie de marine russe aurait débarqué dans la base navale russe de Tartous. Officiellement ce premier groupe de soldats russes aurait pour tâche de former les unités des forces de défense nationale syriennes dans les provinces de Lattaquié, Tartous et Homs. Quoique laisse entendre la désinformation infligée en Occident par l'opposition syrienne alliée des rebelles, les troupes russes ne seront pas engagées au combat mais auraient une mission de formation et de renseignement auprès des forces armées syriennes. Ce premier contingent serait actuellement alloué aux villes de Slunfeh [صلنفة], Jableh [جبلة] (Lattaquié) et Homs.
Source : Fronte Europeo per la Siria