Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 29 janvier 2014

"Journée de retrait de l'école" : Farida Belghoul défie Vincent Peillon et les francs-maçons…





Farida Belghoul lance une action nationale pour l'interdiction du gender à l'école






POUR L'INTERDICTION DE LA THÉORIE DU GENRE DANS TOUS LES ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

À partir de janvier 2014, retirons nos enfants de l'école un jour par mois : choisissez ce jour en concertation avec le comité local dont vous dépendez sans prévenir les enseignants. Vous justifierez l'absence de votre enfant le lendemain par le motif suivant : journée de retrait de l'école pour l'interdiction de la théorie du genre dans tous les établissements scolaires.

Ce symbole est fort : il dit clairement que nous sommes prêts à tout pour empêcher l'Education Nationale de désorienter, de traumatiser et de déstructurer nos enfants.

Organisons-nous pour faire de cette journée un moment privilégié entre parents et enfants, entre voisins, entre amis : libre à nous de concevoir maintes activités en ce jour de retrait ! En se regroupant, tout est envisageable : spectacles pour enfants, sorties, rencontres, débats, ateliers créatifs...

Le gouvernement ne nous laisse pas le choix avec l'introduction à notre insu de la « théorie du genre » en classe : en retirant nos enfants de l'école une journée par mois, nous affirmons nos droits fondamentaux et nous passons à la vitesse supérieure.

Nous, Pères et Mères, sommes les garants de l'innocence de nos enfants. Leur pudeur et leur intégrité sont leurs biens les plus précieux.
Nous, Pères et Mères, sommes les protecteurs de nos enfants. Nous en sommes les seuls responsables.
Nous, Pères et Mères, sommes les authentiques éducateurs de nos enfants, seuls légitimes à décider pour eux en attendant leur maturité.
Nous, Pères et Mères, aimons nos enfants et nous nous sacrifions chaque jour pour eux.
Nous, Pères et Mères, organisons une Journée de Retrait de l'Ecole (J.R.E.) une fois par mois pour sauver nos enfants.

Farida Belghoul
Pour le Comité National J.R.E.
18 décembre 2013


Rivarol, le rendez-vous hebdomadaire de ceux qui ont cessé d'obéir…




mardi 28 janvier 2014

Extraordinaire succès de Flanby : il fédère enfin les Français… contre lui, certes !


Les oppositions entrent enfin en résonance !!! Flanby t'es foutu !!!
"Toutes les oppositions, de gauche, de droite, d’extrême gauche, d’extrême droite sont en voie d’entrer en résonance, quels que soient leurs rivalités, leurs dissensions, leurs éloignements idéologiques. Ils se détestent tous ? Peu importe. Le système se mettra tant à tanguer qu’il s’effondrera."


Résonance mécanique… le pont Tacoma


Journal hebdomadaire – 27 janvier 2014

Au sommaire de cette édition du 27 janvier 2014 :

- Jour de Colère : François Hollande a réussi à fédérer les Français… contre lui, certes, mais quand même !
- La théorie du "Gender" sera imposée à tous ? quitte à interdire l'école à la maison
- Valls se verrait bien capitaine de pédalo, mais n'est-il déjà pas dans la tourmente ?
- L'Union européenne et la Fondation Soros veulent la guerre civile en Ukraine
- L'Union européenne épinglée par la Fédération de Russie sur la question des droits de l'homme ?
- Genève II : les espoirs de paix en Syrie portés par la diplomatie russe
- La Françafrique cède le pas à l'Atlantafrique, mais le jeu reste le même et les Africains perdent toujours ?


dimanche 26 janvier 2014

Investiture du Président Hery Rajaonarimampianina




Le couple présidentiel : Hery et Vohangy Rajaonarimampianina






Le Pprésident de Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, a appelé à l’unité et à la mise en place d’une démocratie apaisée dans le discours officiel qu’il a prononcé après sa prestation de serment à Mahamasina. Cet appel, il l’a adressé au peuple malagasy, aux élus, à sa famille politique et à ses adversaires politiques : « Notre pays ne sera fort qu’en étant uni ».

Hery Rajaonarimampianina se veut être le président de tous les Malagasy. Dans sa campagne électorale, il a toujours clamé être pour une politique d’ouverture, ce qu’il a une fois de plus affirmé après son investiture au stade de Mahamasina, lors de son discours officiel.
« En tant que président de tous les Malagasy, je dois être libre de toute idéologie, éviter tout esprit partisan, pour incarner l'intérêt général. C’est cela la référence ultime. En ce sens, je m'entourerai de compétences de tout bord pour renforcer l'unité nationale ».
La population malagasy attend de voir jusqu’où le nouveau président serait prêt à aller pour appliquer cette politique d’ouverture. Les observateurs se demandent si les alliés de Hery Rajaonariamampianina qui l’ont aidé et soutenu pour accéder à la magistrature suprême partagent tous l’avis du Président. En tout cas, à Mahamasina ce matin, le Président a publiquement demandé à ses amis, et à sa famille politique de le comprendre et de l’aider à favoriser ce dessein d’unité nationale qui est le sien. Hery Rajaonarimampianina a fait remarquer que par cette élection, les Malagasy ont voulu tourner la page de la division et de la discorde.
« Je demande à mes amis qui m'ont accompagné jusqu'ici de me laisser libre, libre d'aller vers les autres, vers celui qui n'a jamais été mon ami, qui n'a jamais appartenu à notre camp, à notre famille politique qui parfois nous a combattu. Parce que lorsqu'il s'agit de Madagascar, il n'y a plus de camp. Je vous demande de comprendre que je ne serai pas le président d'un parti, que je ne serai pas le président d'une région, mais que je suis le président de tous les Malagasy ».
Ce message d’unité, le Président de la République l’a également lancé aux politiques. Le Président a attiré l’attention sur la nécessité de mettre en place une démocratie apaisée en mettant de côté la politique politicienne. Instant majeur très sarkozien d'un discours tout spécialement apprécié par les membres du corps diplomatique et les politiciens malagasy espérant que leur pays tourne la page de cinq ans de crise politique et institutionnelle. En figuration sur place, Yamina Benguigui, minhistrione à Flanby de la Francophonie, a été subjuguée par ces mots quasi textuellement déjà prononcés en 2007 par Nicolas Sarkozy : "C'est un discours absolument fabuleux, plein d'espoir. Nous étions tous très très émus", a-t-elle béatement déclamée…
« Il appartient à nous tous élus de la Nation de travailler au bien commun… Dans la majorité ou dans l’opposition, il est de notre devoir de faire honneur au mandat que le peuple nous a confié. Nous ferons table rase des pratiques du passé et viserons l’efficacité ».
« Je demande à mes adversaires politiques de respecter les règles démocratiques et de ne viser dans leurs actions que le bien commun ».
Hery Rajaonarimampianina s’est aussi adressé à tous les Malagasy en indiquant qu’il va construire les conditions du renouveau et d'un progrès partagé par tous.
« Ce progrès doit se faire par la valorisation du travail et requiert l’implication personnelle de chaque Malagasy qu’il réside à Madagascar ou s'inscrive dans la diaspora ».
« Madagascar va renaître grâce au travail de son peuple, réuni et soudé dans ce rêve de réussite collective ».
Un premier message du Président de la République bien perçu par la population car porteur d’espoir pour un nouveau chapitre de l’histoire du pays. Et pour les étrangers vahaza que Madagascar avec tous ses mirages  ne soit plus cette funeste "île de naufrageurs"…


Président Hery Rajaonarimampianina : translation intégrale de son discours d'investiture en français et reportage photos

samedi 25 janvier 2014

Hery Rajaonarimampianina ouvre l’ère de la IVe République de Madagascar


C’est avec émotion que, ce samedi matin 25 janvier, nous suivrons l’investiture de Hery Rajaonarimampianina… Hery qui reste pour nous d'abord un ami… Hery avec qui nous avons eu l’honneur, la chance, le plaisir de collaborer, il y a maintenant près d’un quart de siècle, du temps où il était directeur des études à l’INSCAE… L’INCAE qui était alors considéré par la Banque mondiale comme son meilleur projet au monde pour l’éducation. Dès ce temps-là, dès ses premières fonctions après des études supérieures au Québec, Hery Rajaonarimampianina a manifesté ses qualités humaines, pédagogiques, de négociateur international au service de cette prestigieuse école de l'océan Indien qui a déjà donné de nombreux hommes d’État à la Nation malagasy… Aujourd’hui Hery Rajaonarimampianina est la fierté de tous ses anciens collègues et encore plus des étudiants qui ont eu la chance de bénéficier de son enseignement… Des étudiants qui représentent désormais une élite de la Nation malagasy… Pour l’avoir vu à l’œuvre dans ses toutes premières fonctions nous sommes certain qu’au service de Madagascar Hery sera le Président que la Grande Île attendait… Tous nos vœux de courage et de réussite au Président Hery Rajaonarimampianina ainsi qu’à son épouse Vohangy, première dame du pays. Tous nos vœux à Madagascar et au peuple malagasy, que les potentialités légendaires de la Grande Île, enfin, se concrétisent…



Ce vendredi 24 janvier au cours d’une cérémonie aussi simple que chaleureuse, particulièrement ému Andry Rajoelina, Président du Régime de Transition, a remis au premier Président de la IVe République une clef symbole de la transmission de pouvoir et de l’ouverture de Madagascar sur un avenir meilleur… C’est au stade de Mahamasina que le Président Hery Rajaonarimampianina prêtera serment ce samedi 25 janvier :
« Devant le Dieu créateur et la Nation ainsi que le peuple, je jure d'accomplir pleinement et entièrement mais aussi d'une manière juste, mes hautes responsabilités de Président de la Nation malagasy. Je jure d'utiliser les pouvoirs à moi conférés et de consacrer toutes mes forces pour défendre et raffermir l'unité nationale et les droits de l'Homme. Je jure de respecter et d'y veiller comme à la prunelle de mes yeux, la Constitution et les lois de l'État, d'œuvrer sans relâche au bien-être du peuple malagasy sans exception. »
Dans l’après-midi, au Palais d’État de Iavoloha, Hery Rajaonarimampianina recevra la presse internationale, une occasion pour le nouveau président d’exposer sa vision politique pour Madagascar, et peur-être préciser quelques indices quant à la désignation du Premier ministre appelé à former le prochain gouvernement tant attendu.


Madagascar : comment se déroulera l’investiture présidentielle du 25 janvier 2014

Hery Rajaonarimampianina lance sa campagne à Fianarantsoa, capitale du vin malgache…

Hery Rajaonarimampianina : premier président élu de la IVe République de Madagascar

Hery Rajaonarimampianina : "Tout montre que je vais gagner la Présidentielle"

Hery Rajaonarimampianina livre ses réflexions sur l’avenir de Madagascar au JDE

Hery Rajaonarimampianina, candidat de la Révolution, chez le président Andry Rajoelina

Hery remporte l'élection présidentielle ! Bravo M. le Président Hery Rajaonarimampianina !

Hery Martial Rajaonarimampianina officiellement candidat de la Révolution à Madagascar…

Hery Rajaonarimampianina à Sabotsy Namehana : ériger une nation où règne le Fihavanana

Hery Rajaonarimampianina seul en phase avec la vision de Andry Rajoelina…

Robinson suscite une répulsion anti-maçonne favorable à Hery Rajaonarimampianina

Hery Rajaonarimampianina… Filoha Hery : une force nouvelle pour Madagascar !

Kabary du Président Andry Rajoelina à la veille du nouvel an 2014

Allocution du Président Andry Rajoelina, le mercredi 22 janvier, à l'occasion de l'inauguration de l'Hôpitaly manarapenitra d’Antananarivo

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Le Président Andry Rajoelina passe la clé de Madagascar au Président Hery Rajaonarimampianina [voir très nombreuses photos de Harilala Randrianarison et Haja Randria pour Madagate]











vendredi 24 janvier 2014

Témoignage d'un rescapé : un soldat métropolitain enlevé par le FLN en juillet 1962



"La grande défaite en tout, c'est d'oublier."
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit

Témoignage d'un rescapé : un soldat métropolitain enlevé par le FLN en juillet 1962 : Vidéo-témoignage d'André Aussignac



André Aussignac, appelé du 23e Rima à Alger, a été déclaré disparu le 21 juillet 1962 par l'armée française… André Aussignac, un militaire appelé en Algérie et originaire de Bordeaux a attendu l'âge de 68 ans pour oser relater son enlèvement par le FLN, après l'indépendance, et l'effroyable calvaire subi dans une mine de fer près de Miliana, son calvaire mais aussi celui d'autres Français civils et militaires qui eux n'en réchappèrent pas.

Souvenez-vous après le fin de la guerre du Vietnam, les Américains auront passé plus de dix ans à aller chercher dans tous les recoins de la jungle tous leurs prisonniers. La France, elle, les a sacrifiés au FLN ! On notera avec stupeur qu’un ministre algérien a visité les prisonniers français dans les couloirs des mines de Miliana où ils étaient traités avec la dernière sauvagerie… Honte à DeGaulle pour ce lâche abandon complice… Honte à François Hollande pour son comportement ignoble à l'égard de tous ceux qui ont combattu le FLN… pour sa collusion éhontément affichée avec le FLN et ses héritiers…

Voici, résumée cette confession, de l'horreur à l'absurde…
« Le soir du 21 juillet 1962 je suis sorti, en uniforme, de ma caserne de Maison-Carrée près d'Alger pour aller acheter des cigarettes…
Je suis alors tombé sur un barrage d'Arabes algériens en uniforme. Ils m'ont pris ma carte d'identité militaire et l'ont déchirée. Je me suis retrouvé dans une camionnette avec des civils européens, dont le propriétaire du véhicule. Nous avons été conduits dans une briqueterie, déshabillés et jetés dans un four encore tiède. Dans la nuit, d'autres Européens sont arrivés. À la fin, nous étions 17. Nous sommes restés là, entassés, sans boire ni manger, à redouter qu'ils allument le four. Au bout de quarante-huit heures environ, nous sommes partis en camion bâché. Une fois dans le djebel, on nous a fait descendre et nous avons entamé une marche forcée de plusieurs semaines pour finalement aboutir dans une mine de fer près de Miliana.

Là, on nous a jetés à moitié nus dans une galerie. Dans la mienne, nous étions environ 60, mais il y avait d'autres galeries avec d'autres Européens. On nous obligeait à creuser avec des petites pioches. Nous avions droit à un verre d'eau par jour et parfois à un plat de semoule. Pour ne pas mourir de soif, nous mettions nos slips dans les parois humides de la mine et nous suçions les gouttes d'eau. Quand le plat de semoule arrivait, nous nous battions entre nous comme des chiens. Certains sont morts d'épuisement, d'autres se sont volontairement tués. Un jour, l'un d'entre nous a planté sa pioche dans la terre et s'est jeté sur la lame.
 Un autre jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie. Je ne me suis pas levé pour le saluer. Il m'a balancé un grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à l'arcade sourcilière est encore visible]. J'ai essayé de m'évader deux fois sans succès. La première fois, en représailles, on m'a donné de grands coups de bâton sur les chevilles. La deuxième, on m'a assis sur une pierre, ligoté à un pieu et arraché les ongles des orteils avec une pince. La troisième tentative a été la bonne. J'étais avec deux autres copains qui ont été abattus. J'ai marché jusqu'à l'épuisement. Des Pieds-noirs m'ont découvert évanoui et nu dans un fossé. Ils m'ont soigné, puis fait embarquer sur un chalutier en direction de Marseille.
 Quand je suis arrivé chez moi, à Bordeaux, ni mes parents ni ma fiancée ne m'ont reconnu. Je pesais moins de 40 kilos [contre 70 avant mon départ]. Le 22 juillet 1963, j'ai été arrêté par la gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot. C'était pendant mon voyage de noces. On m'a interné au fort du Hâ pour « désertion en temps de paix » !
J'ai été brutalisé. On voulait que je livre les filières qui m'avaient permis de revenir d'Algérie. Je suis resté muet. On m'a ensuite conduit à l'hôpital militaire Robert Piquet. Sur la porte de ma chambre, on avait inscrit : « Individu dangereux, à ne pas mettre en contact avec les autres recrues ». Le tribunal militaire de Bordeaux m'a finalement acquitté. Je rends hommage au commissaire du gouvernement qui a plaidé pour ma non culpabilité. Il a ensuite été muté. En novembre 1963, le sénateur Etienne Dailly a évoqué mon cas au Sénat (Journal officiel du 24 novembre 1963, p. 2572).

Quelques jours auparavant, la Sécurité militaire m'avait menacé pour que je me taise. Mon histoire gênait. Je me suis tu jusqu'à aujourd'hui. J'offre ce témoignage à la mémoire de mes compagnons qui ont été sacrifiés. »