6 février 1945Si j'en avais eu le loisir, j'aurais sans doute écrit le récit des journées que j'ai vécues dans la cellule des condamnés à mort de Fresnes, sous ce titre. On dit que la mort ni le soleil ne se regardent en face. J'ai essayé pourtant. Je n'ai rien d'un stoïcien, et c'est dur de s'arracher à ce qu'on aime. Mais j'ai essayé pourtant de ne pas laisser à ceux qui me voyaient ou pensaient à moi une image indigne. Les journées, les dernières surtout, ont été riches et pleines. Je n'avais plus beaucoup d'illusions, surtout depuis le jour où j'ai appris le rejet de mon pourvoi en cassation, rejet pourtant prévu. J'ai achevé le petit travail sur Chénier que j'avais commencé, j'ai encore écrit quelques poèmes. Une des mes nuits a été mauvaise, et le matin j'attendais. Mais les autres nuits, ensuite, j'ai dormi bien calmement. Les trois derniers soirs, j'ai relu le récit de la Passion, chaque soir, dans chacun des quatre Évangiles. Je priais beaucoup et c'est la prière, je le sais, qui me donnait un sommeil calme. Le matin, l'aumônier venait m'apporter la communion. Je pensais avec douceur à tous ceux que j'aimais, à tous ceux que j'avais rencontrés dans ma vie. Je pensais avec peine à leur peine. Mais j'essayais le plus possible d'accepter.
Robert Brasillach, Poèmes de Fresnes
Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 1/3
Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 2/3
Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 3/3
Le 6 février 1945 Robert Brasillach était fusillé, victime des vagues de l'Épuration… L'avocat général Philippe Bilger retrace le parcours de Robert Brasillach ainsi que son procès dans son livre : "20 minutes pour la mort, Robert Brasillach : le procès expédié" publié aux éditions du Rocher.
Un procès qui n'a duré que 6h et dont le délibéré a pris 20 minutes (du jamais vu) pour aboutir à la sentence de mort. 20 minutes pour tout revoir, tout peser, tout analyser. Bref, 20 minutes pour rien, car tout était déjà décidé bien avant l'heure :
Un procès qui n'a duré que 6h et dont le délibéré a pris 20 minutes (du jamais vu) pour aboutir à la sentence de mort. 20 minutes pour tout revoir, tout peser, tout analyser. Bref, 20 minutes pour rien, car tout était déjà décidé bien avant l'heure :
"… rien, jamais, ne parviendra à justifier cette froide résolution mise en œuvre par une cour d'exception et validée par un général de faire disparaitre un esprit, une âme, une vie de la surface de la France."
Messe du 6 février
Une messe en mémoire de Robert Brasillach, Maurice et Suzanne Bardèche sera célébrée le vendredi 6 février à 10 h 30 à la Paroisse Saint-Jacques du Haut-Pas.
"Hommage aux morts du six février"
"Banquet patriotique"
Samedi 7 février à 19h30 se tiendra à Paris un nouveau « Banquet patriotique ». Les intervenants y évoqueront l'actualité politique, le 6 février 1934 ou la figure de Robert Brasillach, mort il y a soixante-dix ans.
Au cours de ce repas de qualité, dans un cadre agréable, les convives pourront entendre Anne Brassié (biographe de Robert Brasillach), Jérôme Bourbon (directeur de Rivarol) et Thibaut de Chassey (directeur du Renouveau français).
À l'issue de ces interventions, les participants pourront visiter le stand de livres et de presse, se faire dédicacer des ouvrages, etc.
Le coût du repas tout compris (apéritifs, entrée, plat, dessert, vins, café) est de 35 €.
Pour s'inscrire, 3 solutions :
- envoyer un chèque de 35 € à l'ordre de « RF » et à l'adresse :
RF / ASMA BP 80308 75723 PARIS CEDEX 15
- acheter votre place en prévente à la Librairie française.
- Régler avec une carte bleue ou un compte Paypal sur le site www.banquet-patriotique.fr
Pour toute information, n'hésitez pas à téléphoner au 06 21 22 16 32 ou à envoyer un message à banquetpatriotique@gmail.com
Attention, le nombre de places est limité et il reste peu de temps pour s'inscrire !
L'adresse sera communiquée après inscription.
Banquet pour les "70 ans de la mort de Robert Brasillach", à Perpignan
"Mon pays me fait mal"
La "Libre chronique de Camille Galic" parue dans Présent le 23 janvier 2015 (page 4) s'achève par ces mots : « Mon pays me fait mal ».
"Les Belles Lettres" de Bardèche et Brasillach
L’émission "Les belles lettres", sur Radio Courtoisie, le 6 février 2015 à 18 h, animée par Alain Lanavère et Arnaud Guyot-Jeannin, sera consacrée à Robert Brasillach et Maurice Bardèche.
"Je suis Brasillach"
Robert Brasillach : La mort en face
Robert Brasillach : Lettre à un soldat de la classe 60
Robert Brasillach : Poèmes de Fresnes… "L’Enfant Honneur"
Bône, 19 janvier 1962… Noël Mei assassiné par un dément : un gaulliste inconditionnel !…
Gaulliste "inconditionnel" : dément, meurtrier… et juge ! |
7 février 2015
Découverte d'un "poète négationniste"
"Traduire en justice" à Louis-le-Grand
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire