Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 13 février 2015

Les banlieues françaises, héritage de l'Afrique imposée par le "grand homme" DeGaulle…





"… En effet, en imposant une indépendance fictive aux territoires d’Afrique, DeGaulle a mis en place de véritables « bantoustans » dont l’Élysée, jusque bien après la disparition du grand homme, a gardé le contrôle. En confiant la direction de ces « bantoustans » à des hommes triés sur le volet, tantôt soutenus, tantôt déboulonnés en fonction des besoins. Cet apartheid organisé à l’échelle intercontinentale, ayant en commun avec son « modèle » sud-africain de maintenir sous le joug d’un État, dans le cas français via le néocolonialisme, des entités ségréguées en fonction de critères raciaux. À la fois pour les empêcher de se mélanger, mais aussi dans un but d’exploitation économique. Ce modèle qui pose l’Africain comme non-Français car non-Blanc, non-gréco-latin et non-chrétien, et qui décida des contours de la France néocolonialiste contemporaine (l’Hexagone d’un côté, les anciens territoires d’Afrique de l’autre), s’est projeté dans les « cités ». Il fut nourri de la légende, développée par l’État français, d’une indépendance désirée et arrachée par l’Afrique, illustrée par les deux figures antagoniques de l’indépendantiste ennemi de la France présenté en héros (le fellagha ou moudjahid assimilé au glorieux résistant) et du partisan de la France dépeint comme un traître (le harki, assimilé à l’infâme collabo). L’État français avait, du moins en apparence, tout intérêt à maquiller le honteux largage en victoire du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et les « indépendances » (le plus souvent fictives) en triomphe de la liberté. Avec la complicité, en Algérie, du FLN déclaré seul vainqueur et rendu maître exclusif du pays, avec pour mission d’imposer cette vision des choses, par la terreur et dans le sang, à la population, en procédant à une véritable « défrancisation » sur fond d’« arabisation » et d’« islamisation », et d’élimination des francophiles, militaires ou civils, avec la bénédiction du parrain français. L’opération a parfaitement fonctionné, non seulement en Algérie mais aussi, faut-il s’en étonner, dans les banlieues françaises soumises au double feu du FLN et de l’État français. À telle enseigne qu’aujourd’hui, nul ne se rappelle avoir eu le moindre ancêtre favorable à l’unité franco-algérienne, tandis que tous revendiquent, anecdote familiale à l’appui, au moins un aïeul fellagha et souvent plusieurs…" Lire l'intégralité de l'article


Source : Alexandre Gerbi - « La France ne serait plus la France » et « Apartheid » : Décryptage de deux énormes « lapsus » de Manuel Valls

Alexandre Gerbi - Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine : Imposture, refoulements et névroses

Ian Smith, le héros que n'a pas su opposer l'Algérie à l'infâme trahison de DeGaulle…



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