Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 19 janvier 2021

Bône, 19 janvier 1962… Noël Méï assassiné par un dément : un gaulliste inconditionnel !…





Que chacun, en cette journée anniversaire, ait une pensée pour ce jeune Bônois, Noël Méï, 15 ans, assassiné de sang-froid il y a tout juste cinquante-neuf ans, par un magistrat dont le seul credo est d’« être gaulliste inconditionnel »… La voie de son maître…

La confrontation d'évènements récents et de faits plus anciens suffit à établir une parenté étroite entre gaullisme et islamisme, plus exactement à prouver qu'ils relèvent d'une maladie mentale, une pathologie psychiatrique souvent ancienne et lourde… reposant gaullisme et islamisme sur le culte d'un mythe…

Ces dernières années des évènements ont frappé la France, tous attribués à des islamistes… Que ce soit à Nantes, Joué-les-Tours, Dijon… Des attaques islamistes individuelles… Une opération ponctuelle contre l'équipe rédactionnelle de Charlie Hebdo suivie d'une prise d'otages à Vincennes dans une épicerie juive… À Conflans-Sainte-Honorine un instituteur égorgé… Tous ces actes explicitement ou non ont été attribués à des malades mentaux… Des actes délirants commis par des malades ne supportant pas que leur idole soit caricaturée peu ou prou ou tout simplement démythifiée…

Bône, le 19 janvier 1962 a vécu, selon la thèse officielle jamais démentie, un évènement impliquant le même processus mental… Un jeune procureur militaire surprenant par hasard un gamin barbouillant les murs d'inscriptions "OAS" a subitement perdu la raison… Un gamin qui n'aimait pas l'idole au juge, qui bien plus la haïssait très certainement, osait indirectement le proclamer en affirmant sa confiance en l'OAS, symbole de la résistance de son peuple à la trahison d'une idole infâme… Une idole, comme toutes les idoles, construite sur un mythe, une affabulation… Le procureur a simplement confessé : "Je suis un gaulliste inconditionnel"… Tout le monde l'a cru. Tout le monde a compris. Ou fait semblant. Les juges jugeant le juge ont accepté la thèse, l'inscrivant dans la jurisprudence… "Le gaullisme est une maladie mentale"

Et comment ne pas rappeler le meurtre de ce dessinateur au talent fou, René Trouvé, dont les caricatures ont été publiées par Aux Écoutes puis par Le Meilleur… René Trouvé a été assassiné, le 19 février 1976, de deux balles en plein front, dans le réduit aux poubelles de son immeuble de la rue Bayard, par deux tueurs commandités par le chef des barbouzes gaullistes de Toulouse, Claude Birague, "chef de clinique O.R.L. et de chirurgie maxillo-faciale, lauréat de la Faculté. Médaille d'or. Nez, gorge, oreille, œsophage"
René Trouvé assassiné le 19 février 1976 à Toulouse
sur ordre du Docteur Claude Birague
"Procureur" ou "chef de clinique", les fous du gaullisme inconditionnel graviteraient plutôt dans les hautes sphères de la société… Assassin d'un caricaturiste, voilà encore un fou du gaullisme, qui aurait donné l'exemple aux tueurs islamistes (ou leurs commanditaires) de Charlie Hebdo… Décidément les liens de parenté entre gaullistes et islamistes ne manquent pas… Suffit de creuser un peu dans les mémoires…

Gaullisme et islamisme… Ainsi, et bien plus, au delà de la maladie mentale et ses ravages, gaullisme et islamisme sont étroitement liés par le terrorisme… Gaullisme et islamisme connaissent la même pratique du terrorisme : inutile de rappeler toutes les exactions et attentats commis par les barbouzes de DeGaulle à Alger ou, sous la couverture de Charles Pasqua, le terrorisme du SAC en métropole… DeGaulle, terroriste certes… mais un terroriste lié au service du FLN devant lequel il a capitulé pour s'y substituer dans l'accomplissement de ses basses œuvres contre les Français d'Algérie… Une "soumission", dirait aujourd'hui plus exactement Michel Houellebecq. Un Michel Houellebecq encensé, ô ironie, par nombre de ces Français incultes, à l'image de la Marine Le Pen alors que dans le même élan imbécile ceux-là ne tarissent pas de louanges à l'égard de DeGaulle à l'origine de cette même "Soumission" et responsable premier de la montée de l'islamisme et du djihadisme en France, dans le sillage du précurseur FLN au pied duquel DeGaulle a offert sa capitulation… …

Gaulliste "inconditionnel" :
dément, meurtrier… et juge !

Le gaullisme a ainsi bien été reconnu comme maladie mentale, et ce dès le 19 janvier 1962. C'est à la tombée de la nuit ce 19 janvier 1962, que le procureur de la République, Gilbert Palvadeau, alors sous-lieutenant attaché au Parquet militaire de Bône, tirant deux fois avec son arme de service, a froidement abattu le jeune Noël Méi, 15 ans, qui collait des affiches. Des affiches qui ne plaisaient pas à Gilbert Palvadeau, comme pour d'autres cinquante ans plus tard certaines caricatures. Gilbert Palvadeau portait l'uniforme de sous-lieutenant de l'armée française et les insignes de la justice militaire. Il n'était pas ivre non plus. Personne ne le connaissait pour s'adonner aux stupéfiants, et sa situation même supposait un certain équilibre moral et nerveux. Pour sa défense Gilbert Palvadeau a tout simplement déclaré : "Je suis un gaulliste inconditionnel". Argument déterminant ? Si les autorités appréhendaient discrètement le sous-lieutenant meurtrier, promettant face à l'indignation générale qu'on le jugerait, jamais il ne fut ni inculpé ni condamné. Irresponsable ! Malgré cette démence, sans que rien n'atteste qu'il se fût soigné, on l'envoya ensuite juger les autres à Djibouti. Puis, l'oubli venu pensait-on, dès 1966, le garde des Sceaux Jean Foyer le récompensa en le nommant substitut du procureur de la République au tribunal de grande instance de Troyes.

Gilbert Palvadeau, un nom à inscrire très haut au Tableau d'Horreur du gaullisme en compagnie  des islamistes d'aujourd'hui.

*   *   *

"Le gaullisme est une maladie mentale" :
Nombreux et déterminés  restent ceux attachés à cette vérité historique… 


Parmi les nombreux sites fidèles à cette vérité, je n’en citerai qu’un : La Seybouse… Un site animé par un homme courageux dont le travail intense au service de la mémoire des citoyens, toutes origines confondues, de sa bonne et coquette ville de Bône mérite d’être souligné… Un site foisonnant de documents et d’informations…


Obsèques de Noël Méï : la montée de la basilique Saint-Augustin (La Seybouse n°138, avril 2014)


Il était 18 h 45 ce 19 janvier 1962 à Bône. La nuit commençait à tomber et bientôt le couvre-feu (c’est à dire l’interdiction à quiconque non autorisé de circuler) serait effectif. Sur la place Alexis Lambert, place située à quelques centaines de mètres du centre ville, deux jeunes garçons collaient des affiches de l’O.A.S. sur la façade de l’école tenue par les sœurs de la Doctrine Chrétienne ; c’était une école maternelle que tout(e) jeune Bônois(e) a fréquenté au moins une année. Par ce geste patriotique bien dérisoire, ces deux très jeunes garçons participaient à leur manière à la résistance pour garder à la France ses départements d’Afrique du Nord, dont la superficie était cinq fois supérieure à l’ensemble des départements métropolitains. Faut-il préciser que leur action ne menaçait personne et ne mettait personne en danger, et surtout pas le troisième acteur de ce bien triste drame. Une 2 CV de l’armée conduite par le sous-lieutenant Gilbert PALVADEAU passait au même moment ; ce dernier vit les deux jeunes garçons. Bien sûr leur activité n’était pas légale et même interdite ; mais pas au point de condamner à mort ipso facto ces deux jeunes garçons, surtout sans procès – précision supplémentaire faite que Gilbert PALVADEAU, originaire de Villejuif, était juriste de formation. C’est bien pourtant ce qui s’est passé. Gilbert PALVADEAU, substitut du procureur militaire attaché au général commandant la zone-Est constantinois, descendit de son véhicule et tira sur les deux adolescents, tuant net l’un d’entre eux Noël MÉI, âgé de 15 ans et blessant son jeune camarade âgé de 14 ans. Les détails sur les témoignages ne sont pas totalement concordants ; il est affirmé dans certains d’entre eux que Noël MÉI a été abattu d’une balle dans le dos alors que d’autres prétendent que la balle a été tirée en plein cœur. À ce stade, dans le dos ou dans le cœur, l’acte est dans les deux cas inadmissible d’autant plus qu’il a été perpétré par un militaire qui n’était pas menacé, donc absolument pas en état de légitime défense. Cet acte, comme tant d’autres, restera toujours inqualifiable. La famille a demandé, à juste titre, que l’affaire soit jugée. À ma connaissance elle n’a jamais été jugée, Gilbert PALVADEAU a été transféré très précipitamment à Djibouti. En mars 1966, Gilbert PALVADEAU était intronisé comme substitut du procureur de la République au Tribunal de grande instance de Troyes... pour juger les crimes et délits commis par les « autres ».
Suite au décès de Noël MÉI, une immense émotion s’est abattue sur la ville de Bône. L’endroit où fût tué Noël a été immédiatement fleuri par les sœurs de la Doctrine Chrétienne suivies bientôt par l’ensemble de la population bônoise ; ainsi gerbes, couronnes, bouquets étaient déposés autour de la photo de l’adolescent. Comme si cette mort n’était pas suffisante, la foule présente pour se recueillir fût mitraillée depuis un véhicule occupé par des militants FLN ; bilan deux morts européens supplémentaires.
Le 22 janvier 1962 les obsèques de Noël MÉÏ se sont déroulées en présence d’une foule évaluée à 20000 personnes. La ville dans son ensemble était en deuil ; les magasins étaient fermés, les administrations et les services ne fonctionnaient pas pour marquer leur deuil et leur solidarité à cette modeste famille bônoise. L’après-midi eurent également lieu les obsèques de Mademoiselle Andrée ZAMMIT, âgée de 17 ans, tuée la veille par l’explosion d’un obus piégé placé par le F.L.N. devant une boucherie ; cet attentat avait fait 4 autres morts supplémentaires et 24 blessés.
[Extrait d'un article de Pierre Spiteri, professeur des Universités : Tragiques faits occultés similaires à la fusillade de la rue d’Isly, 26 mars 1962. L'intégralité de cet article est en accès libre sur Calameo.]
Que chacun, en cette journée anniversaire, ait une pensée pour ce jeune Bônois, Noël Méï 15 ans, assassiné de sang-froid il y a tout juste cinquante-neuf ans, par un magistrat dont le seul credo est d’« être gaulliste inconditionnel »… La voie de son maître…


Noël Méï 1945-1962 : "À notre fils et frère chéri héros de l'Algérie française"

L'assassinat de Noël Meï, 16 ans, par le S/Lt Gilbert Palvadeau à Bône

OAS : assassinat de Noël Meï par le sous-lieutenant Palvadeau


L'assassinat de Noël Méï, récit d'André Offner 1/2

L'assassinat de Noël Méï, récit d'André Offner 2/2

Gilbert Palvadeau, gaullolâtre juge assassin… et pas jugé !



 *   *   * 


Extrait du Nouvel Observateur du 26 juin 1978
Extrait du Nouvel Observateur du 26 juillet 1976


Le Monde : Notable gaulliste, un médecin de Toulouse est accusé d'être à l'origine du meurtre d'un journaliste (19 juillet 1976)








2 commentaires:

  1. Folie individuelle… Folie collective… Quels sont les manipulateurs d'esprits faibles ?… Quels sont les manipulateurs de foules décervelées ?… Là sont les véritables assassins : agents du gaullisme, agents du sionisme et de la franc-maçonnerie, commanditaires de l'islamisme…

    RépondreSupprimer
  2. Au moment de cette gigantesque manipulation franc-maçonne et sioniste orchestrée par un pouvoir à étiquette socialiste, bravo pour ce rappel des turpitudes gaullistes qui ne leur ont rien à envier autant dans la maîtrise de la manipulation des foules que dans l'horreur des crimes commis… Horreur des crimes commis ? Ceux du gaullisme : le déchaînement de tribunaux d'exception et de foules sanguinaires lors de l'Épuration dès 1944, les massacres en Algérie tant par le FLN que leurs complices agents du gaullisme… Ceux de la franc-maçonnerie : sans remonter aux horreurs de la révolution dite française, rappelons que les agents de Charlie Hebdo sont tous les mêmes francs-maçons que ceux de Libération… Le journal Libération qui applaudissait à l'entrée des Khmers Rouges à Phnom Penh le 17 avril 1975 et insistait encore le lendemain dans la manifestation de sa joie… à l'aube d'un génocide qui devait exterminer le tiers de la population du Cambodge et la quasi totalité de ses élites qui n'auront pu fuir…

    Diabolique ce slogan "Je suis Charlie" incitant des foules imbéciles dans leur inculture à clamer implicitement leur complicité avec les criminels qui hier ont applaudi au génocide khmer rouge et aujourd'hui se sont faits les provocateurs des exactions islamistes…

    RépondreSupprimer