Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 20 juillet 2011

Le Ravin Rouge… big chikaya pas très propre



Projet avorté de film "Le Ravin Rouge"… Une escroquerie des plus abjectes… Une escroquerie qui joue sur la mémoire… Une escroquerie qui bafoue la nostalgie d'un pays perdu à jamais… Une escroquerie qui insulte la douleur de parents pleurant leurs disparus… Que les vrais coupables, par naïveté incompétence ou cupidité, soient démasqués et bannis à jamais de la communauté pied-noir dont ils se sont révélés indignes…




Pour information voici le message, très révélateur de ces chikayas plongeant au plus profond d'une culture,  posté ce samedi 16 juillet 2011 par Michel Ximénès sur son site Realifilm-pn. La publication sur ce blog du texte de Michel Ximénès n'implique nullement mon approbation quant aux propos tenus. Je lui laisse à lui seul le "V" majuscule quand il prétend parler de la vérité. Le seul point avec lequel je serais d'accord c'est que les fonds soient remboursés…  Ou mieux, versés à une association, de soutien aux Harkis, pourquoi pas ? Là irait ma préférence. Engager une "chargée de mission au remboursement", pour plus de 1500 pigeons ce serait aller encore vers des frais considérables. On a déjà bien vu ce que coûte  une chargée de mission à ne rien faire… Et qu'on en finisse avec ces gags aussi ridicules que honteux. À chacun de juger…
suite à certaines rumeurs, je tiens à rétablir la Vérité  [c'est Michel Ximénès qui parle…] :
C'est en 2009 que j'ai demandé à Anne Cazal, journaliste-écrivain, l'autorisation d'adapter pour le cinéma, son roman historique "Le Ravin Rouge" qui me semblait correspondre exactement au drame que mes compatriotes et moi-même avons vécu, et qui a connu un grand succès dès sa parution.
Anne Cazal m'a donné, par écrit, un mandat permanent, et avec l'aide et le soutien de deux amis Michèle Fischhoff et Jean Paul Sellès, nous avons commencé nos recherches. Par l'intermédiaire de Michèle Fischhoff nous avons rencontré le dirigeant d'une firme cinématographique qui s'est intéressé au projet et nous a conseillé d'organiser, dans l'immédiat, une collecte pour la réalisation d'un scénario.
Ne disposant dans l'immédiat du temps nécessaire à la création d'une association propre, il nous fallait donc trouver, parmi les associations de rapatriés, un collecteur de fonds. Nous avons pensé que, pour pouvoir solliciter des subventions auprès des services publics, il fallait nous adresser à une association neutre et peu connue du grand public, qui végétait avec seulement deux ou trois membres, et qui était présidée par Pierre Barisain-Monrose, médecin en retraite. Nous avons demandé à celui-ci de bien vouloir héberger la collecte dans l'attente de l'élaboration de notre propre structure.
Après bien des réticences, ne voulant pas croire à la réussite du projet, ayant une mauvaise opinion de ses propres compatriotes, disant même : "Ils ne marcherons pas, ce sont des cons" (sic), Pierre Barisain a accepté de signer, au nom de son association, l'appel par lequel il déclarait officiellement SOUTENIR LE PROJET DE LANCEMENT D'UN FILM TIRÉ DU TRÈS BEAU LIVRE DE LA JOURNALISTE ANNE CAZAL.
Au début, à cause des fêtes de fin d'année, les dons arrivèrent faiblement. Puis, sur l'insistance de ses amis, dont je suis, Anne Cazal en a parlé, a lancé son propre appel, tandis que je sollicitais, de mon côté, ceux qui voulaient voir projeter la Vérité sur les écrans. Et les dons se sont mis à affluer, parce que les milliers de lecteurs du livre, tous ceux qui avaient écrit à Anne Cazal  qu'ils reconnaissaient les épreuves de leur peuple dans ce livre, commençaient à se manifester.
Pourtant, lorsqu'ils téléphonaient à la trésorière de Droit de Mémoire, Maryse Gillmann, ils s'entendaient répondre, entre autre, que le Ravin Rouge ne valait rien et qu'il fallait prendre un autre livre... Nombreux sont ceux qui nous ont téléphoné pour se plaindre de cet accueil et pour témoigner de leur volonté de voir réaliser un film à partir de ce livre, et non d'un autre !
Puis après les fêtes les dons arrivèrent, particuliers, associations, nous voulions 30 000 euros et nous commencions à dépasser les 60 000, plus encore par la suite (environ 1500 donateurs).
En tant que mandataire de l'auteur, la collecte s'étant faite sur son livre et sur son nom, il avait été convenu que le collecteur de fonds m'adresserait les photocopies des chèques afin, que je puisse remercier les donateurs. Avec ces photocopies de chèques, je pouvais savoir parmi mes amis, lesquels, avaient donné, cela m'aurait permis de relancer certains qui n'avaient pas encore fait un don. Je suis certain qu'en relançant mes connaissances, nous aurions été bien au-delà des 68 000 euros.
Au lieu des photocopies de chèques convenues, qu'ai-je reçu ? les listes des donateurs : les trois premières listes seulement avec un nom prénom, les autres  listes seulement avec nom et les deux premières lettres du prénom, toutes ces listes sans aucune adresse sont restées à ce jour inutilisables, et tenez-vous bien, avec la mention "confidentiel", c'est-à-dire que mes deux co-équipiers, Jean Paul Sellès et Michèle Fischhoff qui avaient rédigé l'appel aux dons, étaient éliminés, (pourquoi?) alors qu'au contraire, ses nouveaux amis recrutés grâce au projet en cours et à l'appel aux dons, avaient, tous les jours, droit au détail de la collecte et au montant des sommes versées !
Ce sont toutes ces manigances, à la limite de l'abus de confiance, qui me font réagir aujourd'hui et peut-être demain.
Donc revenons à la chronologie des faits, Pierre Barisain-Monrose, en acceptant d'être notre collecteur de fonds et en ouvrant, à notre demande, un compte bancaire annexe au nom de DDM-RAVIN ROUGE sur lequel les dons devaient seulement transiter, devenait un partenaire de notre équipe, mais ne faisait aucunement partie intégrante de celle-ci puisque les fonds devaient être transférés sur le compte de notre association en projet.
Puis nous eûmes une réunion le 15 février 2011 à la CCI à Nice, où nous avons tenu nos réunions. Là, pour vous raconter ces réunions dans le détail, il faudrait un livre. Mais comme vous êtes des amis et que vous m'avez fait confiance tout le temps  depuis bien, bien longtemps, je ne vois pas comment je pourrais trahir votre confiance et l' affection que j'ai pour vous. Ma parole suffit.
Cela faisait deux fois que nous rencontrions la chargée de développement de la société de production.
En plus de celle-ci, il y avait, Michèle Fischhoff, Jean Paul Sellès, Évelyne Colle de la CCI, Pierre Barisain-Monrose, sa trésorière Maryse Gillmann et votre serviteur. Après de bonnes discussions un peu nerveuses de ma part, je l'avoue, pourquoi ? (c'est que la trésorière  prit les choses en mains comme si elle était devenue madame Soleil, très arrogante et sûre d'elle) et avoir signifié à Pierre Barisain-Monrose que sa mission de collecteur de fonds était terminée, la chargée de développement nous a présenté deux budgets, l'un de 22 524 euros pour l' étude  de faisabilité ne comprenant pas le prix de la réalisation du scénario et le second de 85 119 (oui monsieur Barisain-Monrose vous l'avez eu dans les mains) incluant le prix à payer au scénariste. Évelyne Colle nous a conseillé de commencer par le premier afin de payer au fur et à mesure.
À partir de là, notre collecteur de fonds, Pierre Barisain-Monrose, vexé que nous lui ayons signifié la fin de notre partenariat, décida de la jouer seul et entra en contact par courriels et par téléphone avec la chargée du développement. Puis, sans me consulter, alors que je suis le seul mandataire de l'auteur et que moi seul avait le droit de le faire, Pierre Barisain-Monrose signa la première lettre de mission, puis effectua, à partir du compte annexe DDM-RAVIN ROUGE un virement de 22 524 euros à la chargée du développement, réglant ainsi la première proposition et laissant de côté le prix  de la réalisation du scénario !
Il m' en a informé par courriel après exécution et je me souviens de lui avoir répondu : C'est ainsi que Pierre Barisain-Monrose, président de l'association Droit de Mémoire est entré dans l' illégalité.
Ce n' est qu'après cela que Pierre Barisain-Monrose s'aperçu que son association Droit de Mémoire ne répondait pas aux règles de la loi sur les associations. Deux membres seulement, pas de bureau, pas d'assemblée générale depuis sa création, etc. Sa trésorière fit donc la mendicité, de la retape auprès des donateurs (il fallait qu'ils adhérent à Droit de Mémoire, qu'ils entrent dans l'association moyennant cotisation  etc. etc.). Beaucoup de  donateurs choqués s'en sont plaint à moi et à l' auteur.
Quant à nous le trio des initiateurs, nous avions décidé, dès le début, la création de l'association qui accueillerait les donateurs en tant que membre d'honneur, qui se chargerait de les remercier et de les informer. Donc, Pierre Barisain-Monrose docteur en retraite était informé dès le départ que sa mission était provisoire, ou temporaire, et qu'il avait pour seule mission de récupérer les premiers dons pour les transmettre ensuite car, comme je vous l'ai dit, il voulait se décharger des tracasseries de gestion de contrats, de finances.
Nous avons donc créé la nouvelle association "Ravin Rouge le Film" et nous avons prié l'auteur, Anne Cazal, d'en prendre la tête en nous apportant la référence de ses droits moraux inaliénables, ce qu'elle a accepté, avec courage, et nous l'en remercions.
Depuis ce jour, Anne Cazal est devenue la bête noire de Pierre Barisain-Monrose, la femme à abattre, car elle s'est opposée à ce que Pierre Barisain-Monrose achète, avec l'argent des donateurs, mais au nom de son association Droit de Mémoire, les droits d'adaptation cinématographique. L'auteur avait raison car, non seulement une telle tractation aurait été une nouvelle trahison envers notre équipe, mais encore cela aurait constitué un détournement de fonds à l'encontre des donateurs, car l'association Droit de Mémoire ne disposait pas, sur ses fonds propres, de la somme nécessaire à cet achat !
 C'est là que l'affaire se corse et prend de la gite à tribord. Pierre Barisain-Monrose est-il mal conseillé par son entourage ? Ne réalise-t-il pas les risques qu'il encourt, surtout en mettant n'importe quoi sur Internet,  par l'entremise d'un site que j'appellerais "Le site de la discorde" dont la directrice de la publication se fait appeler - il y a en a qui ne doutent de rien ! -"La Jeanne d' Arc des Pieds Noirs".
Cette personne, (comme d'autres) qui ne sait rien, mais a la prétention de tout dire sur notre affaire,  est passée à la télévision, il n'y a pas si longtemps, et n'a pas été capable d'exposer notre drame. Mais pour  les divagations publiées sur son site, il est normal qu'après de tels procédés, et une telle arrogance dans la déformation de la Vérité, Anne Cazal, Michèle Fischhoff, et d' autres de nos amis, soient exaspérés

À ce jour, Pierre Barisain-Monrose docteur en retraite et sa trésorière Maryse Gillmann se sont montrés ignobles avec beaucoup et cela continue, sauf avec moi... Après ce long exposé qu'en tant que mandataire de l'auteur du livre, je certifie rigoureusement authentique, je ne serais plus dans ses papiers. Tant pis ! cela a déjà commené ! Je vous devais la Vérité. La conduite du Président de Droit de Mémoire est inadmissible. A-t-il pris la grosse tête ? Se voyait-il déjà en haut de l'affiche comme dans la chanson ? C'est probable, mais plus dure sera la chute !
 Anne Cazal nous a demandé de ne pas envenimer les choses. Elle fait preuve de beaucoup de patience. Elle a proposé d'endosser seule toutes les responsabilités et de mener le projet à son terme selon la volonté des donateurs. Il y a eu plusieurs tentatives de conciliation avec des personnes respectables comme, par exemple, Pierre Descaves, Alain Aguldo,Louis Albertelli, Fred Artz.
Pierre Barisain-Monrose ne veut rien entendre, il refuse toutes les propositions qui lui sont faites. Il a déjà tenté de casser notre projet en refusant d'honorer, avec vos dons qu'il séquestre, le paiement du contrat du scénariste ! Croyez-vous que ce soit normal, alors que Pierre Barisain-Monrose, bafouant votre volonté de faire réaliser ce scénario, confisque arbitrairement vos dons sur un compte, par ailleurs RÉMUNÉRÉ, il faut le signaler, que Pierre Descaves, pour ne pas arrêter l'avancement du projet, soit obligé d' avancer, sur son propre argent, la somme nécessaire à la signature du contrat avec le scénariste ?
 Croyez-vous que ce soit normal que Pierre Barisain-Monrose prétende, aujourd'hui, agir dans votre intérêt, en vous remboursant au prorata de ce qu' il a déjà versé de sa propre signature, la seule, c'est-à-dire 67% de votre don, alors qu' en réalité il ne veut qu'une chose, ANÉANTIR UN PROJET QU'IL A PRÉTENDU SOUTENIR.
  La dernière fois que je l'ai rencontré, c'était le jour où notre ami André Loré, décédé il y a quelques jours, avait organisé le 23 avril 2011 un dépôt de gerbe aux monuments aux Rapatriés  de Nice, square Alsace-Lorraine   pour le cinquantenaire du putsch des Généraux. Ce jour-là je lui avait demandé si tout s'arrangeait, il me répondit avec un grand sourire : "Ne t'inquiète pas, tout est arrangé avec Anne Cazal et la chargée de mission du développement". Je lui ai dit "Bravo Pierre" et j' étais tellement content que je l'ai embrassé.
 Il venait  de promettre à Anne Cazal, devant témoins, de transmettre le solde de la collecte à la chargée du développement... Le lendemain, il traînait la chargée du développement dans une boue diffamatoire infecte et accusait l'auteur d'être sa complice...
 Je ne sais pas si Anne Cazal demandera réparation du lourd préjudice moral qu'il lui fait subir, alors que cette femme que vous connaissez tous, qui a fait ses preuves pour la défense de notre communauté (sans se prendre pour Jeanne d'Arc), mais qui aujourd'hui est âgée et malade. Si elle le fait, nous l'approuverons et nous la soutiendrons.
Mais ce que je  sais, c'est que, déjà, de nombreux donateurs lucides parlent de se constituer en collectif pour porter plainte contre le collecteur de fonds qui trahit leur volonté, leur confiance et bafoue les termes de la lettre DDM de demande de dons au sujet des conditions d'abandon du projet. Or la collecte était bien supérieure à 30 000 euros et l'engagement est pris à ce jour avec le scénariste car le contrat est signé.
 Ma conclusion : je vous donne son courriel, son téléphone et son adresse, et vous, mes amis, vous lui réclamez la totalité de votre don, vous l'exigez et s'il  refuse, nous irons tous en justice, mais nous irons aussi à Saint-Rapaël pour réclamer de plus amples explications :
 Pierre Barisain-Monrose Résidence "Les Andalouses" 150 avenue Grives 83700 Saint Raphaël.
Adresse courriel :
pabarisain@orange.fr
Teléphone : 04 94 95 03 99 - 09 72 90 66 53 - 06 33 79 82 78
Michel Ximénès


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