Damas : Le ministère des AE convoque les ambassadeurs des États-Unis et de France et leur transmet une vive protestation pour leur visite sans autorisation à Hama
Le ministère des Affaires étrangères et des Émigrés, a convoqué les ambassadeurs des États-Unis et de France en Syrie et leur a signifié une vive protestation contre leur visite à Hama, sans avoir obtenu une autorisation du ministère, ce qui représente une violation de la clause 41 de la convention de Genève sur les relations diplomatiques, laquelle implique aux diplomates la non ingérence dans les affaires intérieures des pays auprès desquels ils sont accrédités et leur impose aussi de discuter des questions officielles avec le ministère des Affaires étrangères.
Le ministère a fait savoir que la visite des deux ambassadeur des États-Unis et de la France à Hama constitue une violation flagrante des affaires intérieures de la Syrie et confirme l'existence d'un encouragement et d'un soutien étrangers à tout ce qui est de nature à déstabiliser le pays, au moment où un dialogue national est lancé pour l'édification de la Syrie future.
« À la fin d’une brûlante journée de juin 1914, j’étais assis au bord de l’Oronte dans un petit café de l’antique Hama, en Syrie. Les roues ruisselantes qui tournent, jour et nuit, au fil du fleuve pour en élever l’eau bienfaisante, remplissaient le ciel de leur gémissement, et un jeune savant me lisait dans un manuscrit arabe une histoire d’amour et de religion... Ce sont de ces heures divines qui demeurent au fond de notre mémoire comme un trésor pour nous enchanter... »
Maurice Barrès : Un jardin sur l’Oronte
حماة |
Le fleuve Oronte est appelé en arabe « le fleuve rebelle » parce qu’il coule du nord au sud contrairement aux autres fleuves de la région. C’est un fleuve mythique qui prend sa source au Liban, traverse la Syrie et se jette dans la Méditerranée.
Les norias immenses (certaines atteignent 21 mètres de diamètre) sont fascinantes. Elles datent du XIIe siècle. Des godets verticaux recueillent l’eau de l’Oronte et lorsqu’ils sont arrivés au sommet de la roue, ils se déversent dans des godets latéraux d’où l’eau coule dans l’aqueduc. Le mouvement est très lent.Les enfants s’accrochent aux pales, montent avec la roue et se jettent dans le fleuve. Le bruit du frottement de l’essieu en bois sur la pierre où il est encastré est obsédant mais non désagréable. Chants ou pleurs…
Pour documentation voir :
http://paco.gonzalez.free.fr/SYRIE2003/syrie2003.html#SAMEDI11
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