Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 28 juin 2018

Avec un ami de la France, dans un village des monts Alaouites…



Dans l'après-midi de ce samedi 28 avril notre groupe de quelques Français réunis par la Communauté syrienne de France est amicalement reçu chez le Docteur Amin Charabeh et son épouse dans leur grande et belle maison juchée sur les hauteurs de Djablé [جبلة] à Bessmalekh, [بسمالخ], un paisible hameau de 1500 âmes de la commune de Beit Yachoute [بيت ياشوط] dans cette région montagneuse peuplée d'une multitude de villages dispersés, tantôt nichés à flanc de coteau tantôt bâtis sur une éminence…

Sur le seuil de leur maison, autour du Docteur Amin Charabeh et son épouse, notre groupe de la Communauté syrienne de France…


Nous sommes dans le djebel Ansarieh [جبال الأنصارية] ou monts Alaouites [جبل العلويين], chaîne de montagne de 110 km, culminant à 1 562 mètres au Nebi Younès [جبل نبي يونس ] et séparant la région côtière de la plaine du Ghab…  Plusieurs fois déjà nous avions parcouru cet itinéraire impressionnant menant de la région de Hama et la plaine du Gharb vers la côte en empruntant une route un peu plus au nord débouchant aux environs de Lattaquié… Nous avions alors choisi de faire d'une vue panoramique d'un point de cette route l'illustration de la page d'accueil de ce blog…


Sur une route plus au nord, vue panoramique sur la plaine du Gharb depuis les environs de la ville de Qardāḥah - ©Ashraf Zeinah, photographe

Tôt le matin nous avions quitté de Mahardeh [محردة], longue halte à Tell Salhab [سلحب] au nord-ouest de Hama où nous avions participé avec les mères et sœurs de martyrs et de soldats à la préparation d'un repas qui sera servi sur le front "comme à la maison"… Superbes paysages sur cette route qui depuis l'Oronte et la plaine du Gharb rejoint la côte méditerranéenne…






Les monts Alaouites, une région de montagne mais fortement peuplée… et cultivée


Les pentes sont souvent très raides dans cette région, notre bus refusera de monter plus haut à seulement quelques kilomètres du but


Nos hôtes…


Longue conversation avec nos hôtes empreinte d'une certaine réserve…  qui face à l'absurdité du comportement de nos dirigeants ne peut cependant exclure une grande franchise dans nos appréciations… Comment ne pas exprimer notre écœurement quand le régime qui sévit actuellement en France fait fabriquer par des comparses de fausses preuves et ment effrontément à son peuple et à la communauté internationale pour justifier un bombardement sur un pays traditionnellement ami… Comment accepter qu'un "président" d'un pays qui ne se veut pas voyou reçoit en son palais et finance ouvertement des organisations terroristes : des organisations qui sur le terrain agiront au nom de qui ?  Nombreux sont les Français qui se souviennent de ces liens privilégiés entre la France et la Syrie mais comment faire entendre leur voix dans le contexte actuel ?

Beauté d'un jardin dans la montagne… roses de Damas


Notre hôte - parfaitement francophone… et francophile - est tant par ses recherches universitaires que par sa carrière un témoignage de cette amitié de très nombreux Syriens à l'égard de la France… Plus que de sa carrière c'est avec émotion qu'il évoque le souvenir de son directeur de recherches avant de nous offrir un exemplaire de sa thèse… Concours de circonstances : une thèse qui aborde largement un thème sur lequel nous venions d'être fortement sensibilisés à Mahardeh lors de notre rencontre avec les Aigles de la Tornade rouge, Bilad ach-Cham…

En fin d'après-midi notre hôte nous accompagne au domicile de familles dont les fils sont tombés au combat contre les groupes terroristes agents de nos gouvernants… Si cette région du pays alaouite n'a jamais été atteinte par l'ennemi nombreux sont ses fils tombés en martyrs sur le front…


Du Ciel, il veille sur la Syrie...






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Amin Charabeh : L'Attitude syrienne à l'égard du problème palestinien de 1947 à 1967, thèse de doctorat en Histoire sous la direction du professeur Dominique Chevalier, université Paris IV-Sorbonne, 1991

"La Syrie a toujours considéré le problème palestinien comme étant le problème fondamental pour tous les Arabes. À travers l'histoire, tout au long des siècles, la Syrie et la Palestine ont formé une entité géographique qui, aujourd'hui, comprend la Syrie, le Liban, la Palestine, la Jordanie, c'est ce que l'on connaît comme "Bilad Ach-Cham". À l'époque du mandat britannique, les Syriens ont été directement impliqués dans tous les événements qui se déroulaient en Palestine, du fait de l'implantation des colonies sionistes qui tendaient à y créer un foyer national juif. Les Syriens ont ensuite combattu aux côtés des Palestiniens après la constitution de l'État d'Israël le 15 mai 1948. La Syrie, après la guerre, a pris un certain nombre de décisions politiques accordant aux Palestiniens les mêmes droits que ceux des Syriens sauf celui de l'identité, afin de manifester leur solidarité aux réfugiés. Après les différents événements qui suivirent la fin de la guerre israëlo-arabe de 1948, et l'arrivée au pouvoir à Damas en 1963 du Parti Baas arabe socialiste, plus de rigueur se manifesta dans la lutte pour la libération de la Palestine. La tension progressive du conflit israëlo-arabe conduisit alors à la guerre de juin 1967 et à l'occupation par Israël de nouveaux territoires arabes."
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Pour votre information heure par heure :
SF - Loyauté à la Syrie


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Salma Mardam Bey : "La Syrie et la France : Bilan d'une équivoque (1939-1945)" Comprendre le Moyen-Orient, L'Harmattan 1994


Déjà un autre ami de la France, Jamal Mardam Bey, évoquait en 1939 vingt années de malentendu entre la France et la Syrie !



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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018





mercredi 27 juin 2018

Sur les lignes de défense de Mahardeh… avec les Aigles de la Tornade rouge



الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة

À Mahardeh [محردة], la Communauté syrienne de France est reçue chez notre amie Nena Awadmosa… Délicieuse collation, quelques instants de repos… et accompagnés de Nena nous nous rendons  au siège des Forces de la Défense locale de Mahardeh [القوات الدفاع المحلي في محردة], où nous attendent Abouna George Shibly [الأب حدو شبلي] ainsi que le député du parti Bass, Maher Qawarmeh… Présentation de la situation actuelle à Mahardeh… Présentation des Forces de défense locale… Alors que les Forces de la Défense nationale [الدفاع الوطني في محردة] commandées par Simon Alwakil constituent une "armée populaire" de volontaires et "supplétifs" dépendant de l'Armée arabe syrienne, les Forces de la défense locale [القوات الدفاع المحلي في محردة] sont plus autonomes, et ont notamment la charge de réintégrer des combattants dont la situation serait en marge de leurs obligations à l'égard de l'Armée arabe syrienne…






Au siège de la défense locale de Mahardeh [القوات الدفاع المحلي في محردة]
avec Abouna George Shibly [الأب حدو شبلي] et le député du parti Baas Maher Qawarmeh



Forces de la Défense locale de Mahardeh -  القوات الدفاع المحلي في محردة


Défense nationale de Mahardeh -  الدفاع الوطني في محردة


Ville d'environ 20 000 âmes, à majorité chrétienne orthodoxe, Mahardeh subit les assauts incessants des terroristes islamistes depuis les localités sunnites voisines investies par al-Nosra dont la plus proche, Halfaya, n’est qu’à 200 mètres à l’Est des premières habitations, régulièrement touchées par des tireurs embusqués. C’est en bordure de Halfaya, sur l'Oronte, qu’est implantée une centrale hydroélectrique alimentant la ville… cible constamment convoitée par les terroristes…



Près de la plaine du Ghab, baignée sur son flanc nord par l'Oronte aujourd'hui endigué pour alimenter une centrale hydroélectrique moderne,
Mahardeh [محردة], dépend administrativement du Gouvernorat de Hama…

Par sa position géographique Mahardeh constitue un verrou stratégique sur la ligne de front qui ouvre sur la province de Hama, de Idlib jusqu'à la frontière turque. Si Mahardeh tombait, les djihadistes débouleraient jusqu'à la Wadi al-Nasara, la vallée des Chrétiens… C'est dire combien les combattants de ces forces, tant de la Défense nationale que de la Défense locale sont sollicités, combien de leurs combattants sont vaillamment tombés en martyrs face une agression djihadiste qui ne cesse son harcèlement…




De cette réception au siège des Forces de la Défense locale Abouna George Shibly nous conduit en l'église dédiée à la Vierge Marie pour quelques instants de recueillement et de prière…  

Il se fait tard… La nuit est tombée depuis un long moment… Nous sommes alors invités à rejoindre d'autres combattants, eux aussi veillant face à l'ennemi… Les combattants du Parti National Social Syrien… Les Aigles de la Tornade rouge !

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Après la Première Guerre mondiale et la chute de l'Empire Ottoman s'ouvre une ère nouvelle au Moyen-Orient… Dans la réorganisation de cette région par les États victorieux prédomine une volonté majeure : diviser… Toujours diviser, voire sous-diviser. Les Français donnèrent l'exemple :

"In order to inhibit Arab nationalism from developing potency and challenging their administration, the French authorities operated an imperial policy of divide and rule. The dismemberment of 'Historical Syria' into artificial statelets signified a policy that sought to thwart the appeal of Arab nationalism. As the region is full of ethnic, religious, and linguistic minorities, the dismemberment followed a logical pattern that generated structural problems for the future. Mount Lebanon was detached from Syria with the surrounding Muslim environs of Sidon, Tripoli, and Beqa'. The remaining territory was subdivided into four mini-states: Aleppo, Damascus, Latakia, and Jabal al-Druze, thus disrupting the coherence of Arab nationalism within Bilad al-Sham." Quilliam, Syria and the New World Order (1999), p. 33.


Une constante de la politique française répondant aux projets du Nouvel Ordre Mondial : diviser, toujours diviser… sous-diviser !


Le Parti Social National Syrien créé par Antoun Saadé en 1932 répond à cette volonté de détruire l'identité, la culture, la puissance de cette région :  Bilad el-Cham… Cette volonté de destruction se perpétue… Dans la région une autre puissance voudrait établir son hégémonie, certes par des voies tortueuses : le Grand Israël… L'agression dont est la cible aujourd'hui la Syrie actuelle participe tout à la fois de cette volonté de destruction et de division, mainmise sur les richesses, complicité avec les projets colonisateurs israéliens… Face à la détermination de l'ennemi, la cohérence de ses projets, seule peut répondre une vision forte porteuse d'un enthousiasme fédérateur… Le Parti National Syrien et ses Aigles de la Tornade rouge nous semblent porteurs de cet élan sans lequel ne sera établie une puissante régionale stable et forte garante d'une paix durable… C'est dire toute notre émotion ressentie lors de cette soirée avec les Aigles de Mahardeh…




Les Aigles de la Tornade rouge autour de leur commandant Georges Alamir

Autour de Georges Alamir

Le Parti National Social Syrien [الحزب السوري القومي الاجتماعي] !… La Communauté Syrienne de France, cette nuit du 27 avril 2018, a l'immense honneur d’être reçue pour une veillée avec les Aigles du Parti National Social Syrien… Un moment fort de notre voyage de solidarité avec le peuple syrien… Les questions fusent… Réponses franches de nos hôtes… Plus, tard sur leur page Facebook relatant notre visite, les Aigles [نسور الزوبعة] s'interrogeront : nous ont-ils convaincus ? Qu'ils soient rassurés !… Enfin, nous avons une réponse quant à un engagement politique fort pour l'avenir de la région, mieux une vision ! L'Occident n'a cessé depuis le Mandat de diviser la région ; cette volonté d'affaiblissement a repris pour s'intensifier avec l'agression contre l'Irak du président Sadam Hussein… Cette volonté de morcellement continue avec l'occupation par les États-Unis, la Grande Bretagne, la France, la Turquie du Nord de la Syrie… au profit du "Grand Israël" ?… une seule réponse cohérente : la "Grande Syrie"… "Bilad el-Cham" [بلاد الشام] ! Tout le reste n'est que défaitisme…


الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة



نسور الزوبعة


"el-Zouba'a" [الزوبعة], la Tornade
Cet emblème a été adopté dès la création du parti en 1932… 

Le fond noir symbolise l'ignorance ou la non-prise de conscience de l'"identité syrienne"…
Le rouge de la Tornade incarne le sang des nationalistes syriens qui luttent pour apporter cette prise de conscience…
Le blanc serait la prise de conscience : les nationalistes syriens attendent que le drapeau de cette "Syrie" soit entièrement blanc !


الحزب السوري القومي الاجتماعي - مديرية محردة



Bilad el-Cham [بلاد الشام], Antoun Saadé fondateur du Parti Social National Syrien en 1932


Bilad el-Cham

Parti Social National Syrien - الحزب السوري القومي الاجتماعي
Salma Mardam Bey : La Syrie et la France, bilan d'une équivoque (1939 - 1945)


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La soirée se poursuivra encore tard dans la nuit dans un restaurant non loin du poste de veille des Aigles… Une table de soldats, ils ont abandonné leur tenue militaire… Musique… Chants… Tôt le lendemain matin nous les retrouverons montant la garde sur l'un des postes de contrôle à la sortie de la ville…


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Sur les lignes de défense de Mahradeh… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017

Mahardeh, ces enfants de 3 à 6 ans qui n'ont encore connu que la guerre… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017
À Mhardeh [ محردة ], malgré la guerre, la vie ne perd jamais ses droits…
Mhardeh, ville chrétienne à la merci d’Al-Nosra

14milimetros.com : Libertad, deber, disciplina y poder: el SSNP en 28 preguntas

14milimetros.com : Freedom, duty, discipline and power: the SSNP in 28 questions

La Grande Syrie d'Antoun Saadé… présentée par Régina Sneifer d'après les mémoires Juliette el-Mir, épouse d'Antoun Saadé… "le livre le plus important

Cities and towns during the Syrian Civil War



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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018





mardi 26 juin 2018

Damas : Présence de Saladin, son tombeau, sa statue équestre



À l'Est du souk al-Hamidiyeh, avant d'entrer nous recueillir en la Grande Mosquée des Omeyyades, nous nous attardons un moment près du tombeau de Saladin… Saladin dont nous découvrons une statue équestre près de la sortie ouest du souk al-Hamidiyeh, dominant l'espace près de la Citadelle…


Tout à côté du "Bakdash" [بوظة بكداش] un escalier vous conduira à un bar-restaurant en terrasse
d'où vous aurez tout loisir de contempler la Citadelle et les minarets des Omeyyades…








… retour, plus tard dans la soirée !




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Près de la mosquée des Omeyyades, à l'Est du  souk al-Hamidiyeh, le tombeau de Saladin…










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Autres étapes parmi les derniers voyages de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France




La méthamphétamine et ses victimes…





À l'arrivée de chacun de ses aéroports internationaux l'Indonésie vous souhaite toujours la bienvenue…




Ayons une pensée pour toutes les victimes des drogues et leurs proches. De toutes les drogues, quelles qu'elles soient… Les trafiquants de drogue sont des assassins. Chaque jour, ils brisent des vies et détruisent des familles. Ils ne méritent aucune clémence. Jamais aucune législation ne sera assez sévère contre les acteurs de la production et du commerce de ces substances de mort, des criminels parmi les plus lâches qui soient…















Prachuap Kanphet, 41 ans, Pannarai Pinyophol, 25 ans et Sompong Thayapol, 47 ans, ont été appréhendés
porteurs de 470 000 comprimés yaa baa saisis ce mardi 21 juin (photo de Sunthon Pongpao publiée par le Bankok Post)


En 2015, plus d'un milliard de comprimés de yaa-baa [ยาบ้า] ont été saisis en Thaïlande.
Chaque année après qu'elles ne sont plus nécessaires à titre de preuve dans les affaires judiciaires,
les autorités détruisent par le feu les prises.


Les agents de la "Food and Drug Administration" préparent les drogues illicites qui seront brûlées
à l'occasion de la "Journée internationale contre l'abus des drogues et le trafic illicite" parrainée par l'ONU.
C'est 5130 kg de drogues saisies d'une valeur de plus de 10 milliards de baht qui seront incinérées
le vendredi 24 juin 2016 à Bang Pa-in, Industrial Estate à Ayutthaya (photo de Jiraporn Kuhakan publiée par le Bankok Post)


Des policiers en armes observent les fonctionnaires anti-stupéfiants manipulant des tonnes de pilules de méthamphétamine
dans les bacs, et les préparant pour l'incinération, à Bang Pa-in Industrial Estate, district, d'Ayutthaya,
ce vendredi 24 juin 2016 (photo de Sunthorn Pongpao publiée par le Bankok Post)


Plus de 90% des contrevenants pour des infractions concernant les méthamphétamines (ice, yaa-baa),
l'immense majorité des cas impliquant des usagers
eux-mêmes emprisonnés comme les trafiquants à "Bambat Phiset"
Source : Office of the Narcotics Control Board - Thailand, 2011




Montant des cautions pour une éventuelle liberté provisoire



"Bambat Phiset" - บำบัดพิเศษ


"Bambat Phiset" - บำบัดพิเศษ




"อาหารเช้าหลังกรงเหล็ก" หนึ่งสิ่งที่นักโทษที่ถูกเบิกตัวจากเรือนจำเพื่อมายังศาลอาญาต้องนำติดตัวมาด้วย คืออาหารเช้าใส่ถุง ที่ทางเรือนจำจัดให้เพื่อประทังความหิว เนื่องจากผู้ต้องขังบางคนไม่มีญาติพี่น้องนำอาหารมาเยี่ยม นักโทษจะออกจากเรือนจำตั้งแต่เวลาประมาณ 06.30 น. โดยการใช้รถเรือนจำ ซึ่งต้องผ่านการจราจรที่ติดขัด กว่าจะเดินทางมาถึงศาลอาญาประมาณ 08.30 น. เมื่อมาถึงต้องอาศัยช่วงเวลาระหว่างรอเข้าฟังการพิจารณาคดีกินข้าวในห้องขังใต้ถุนศาลอาญา ภาพ กุลพันธ์ ศิริพิมพ์อัมพร #NationPhoto #นักโทษ #เรือนจำ #ศาลอาญา #ข้าวเช้า #อาหารเช้า
Une publication partagée par NationPhoto (@nation_photo) le
Peccadille ou plus, rendez-vous nu-pieds et enchaînés au tribunal à 8:30.
Appel à 6:30, enchaînage, réception de la nourriture pour la journée
puis départ à 8:01 de la prison.
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Chacun marque sa peine ou son espoir comme il peut...











Thai Prison Life – ชีวิตในเรือนจำไทย

Facebook : เรือนจำกลางคลองเปรม&ทัณฑสถานบำบัดพิเศษกลาง [Services publics and administration]

Asia and Pacific Amphetamine-Type Stimulants Information Centre (APAIC)

The Cabin Chiang Mai : pour ceux qui veulent suivre une cure de désintoxication (dans un cadre luxueux !)

Alexandre Cazes, caïd du Darkweb, piégé et arrêté en Thaïlande

United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC) - Southeast Asia and Pacific

Facebook : United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC)

List of Thai Prisons

Bambat Phiset Klang (บำบัดพิเศษ) - Central Correctional Institution for Drug Addicts (CIDA)

"Bambat Phiset" (บำบัดพิเศษ) : Central Correction Institution for Drug Addicts (ทัณฑสถานบำบัดพิเศษกลาง ทสบ.กลาง) [Facebook_1]

"Bambat Phiset" (บำบัดพิเศษ) : Central Correction Institution for Drug Addicts (ประชาสัมพันธ์ทัณฑสถานบำบัดพิเศษกลาง "CSR CIDA") [Facebook_2]

Bangkok Post : Prisons buckle under overcrowding
Les visages de la méthamphétamine… "crystal", "ice", "tina"… "yaa baa" en Thaïlande…

À Bang Kwang et toutes les prisons du Royaume les prisonniers seront libérés des chaînes…

Prisons thaïlandaises: bienvenue en enfer

Söndag : möt Kim Eriksson Sirawan

Prisoner Handbook (téléchargeable en 11 langues)

Site gouvernemental officiel : Department of Corrections

Thai Prison Blogs by Richard Barrow

Thai Prison Blogs by Frank Lombard

Prison Stories

Thai Prison Museum

Amnesty for 35,000 prisoners on the occasion of Princess Sirindhorn’s birthday anniversary

Repatriation of Nigerian Prisoners in Thailand to Nigeria

Nusa Kambangan

Qu'est-ce que le kratom (Mitragyna speciosa) ? L’histoire du kratom [กระท่อม] en Thaïlande

Le kratom (Mitragyna speciosa)

La chimie des coups d’État : Le Captagon

"Le captagon, la drogue qui ravage la Syrie", par Cannabis Infos

Captagon : la drogue qui dope les djihadistes

Captagon : Les djihadistes tuent-ils sous l’effet d’une amphétamine ?

Les résultats des analyses toxicologiques réalisées sur les corps des djihadistes (attentats du 13 novembre à Paris) par le laboratoire de la police scientifique de Lyon ne sont pas encore connus. Mais l’autopsie de Seifeddine Rezgui, responsable de la tuerie commise à Sousse (Tunisie) en juillet dernier, aurait bien mis en évidence des traces de Captagon dans le sang. À l’instar des tueurs de Paris, il avait été décrit par des témoins comme particulièrement serein, ne montrant aucun signe d’hésitation, même au moment de se faire abattre par la police.
« Ce que l’on appelle le Captagon est de la Fénétylline, un psychotrope composé d’un noyau d’amphétamine associé à une autre molécule, la Théophylline, explique Pierre Esseiva, professeur à l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne (UNIL). Ce n’est pas une nouvelle drogue de synthèse mais un "vieux" produit, puisqu’on le connaît depuis les années 1970. »



Le Captagon, "potion magique" des djihadistes en Syrie… Interrogé par Arte, un trafiquant détaille les multiples effets du Captagon : "Ça donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer, tu marches droit devant toi, tu ne connais plus la peur. Les combattants l’utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et augmenter leurs performances sexuelles." Une pratique pas vraiment en accord avec les règles de l'islam, mais peu importe, puisque "aujourd’hui tout le monde s’en fiche de la religion", souligne le trafiquant.








Situation d'urgence à la prison provinciale de Songkhla : Incendie et révolte de protestation des détenus…
Suspension des visites aux prisonniers


Extrait de Bangkok Post du samedi 20 juin 2015







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Les soldats allemands auraient été dopés au crystal meth pendant la campagne de France de 1940

Selon Deutsche Welle, un livre récemment publié en Allemagne soutient que si la préservation de la soi-disant « race aryenne » était une priorité du régime nazi, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les dirigeants allemands auraient aussi utilisé sans la moindre vergogne de la drogue pour leurs soldats, de la « Pervitine », autrement dit de la méthamphétamine, découverte par des chimistes allemands en 1937. À plus haute dose, elle porte aujourd’hui le nom de « crystal meth ». Elle aurait commencé à être utilisée sur une grande échelle au printemps 1940, avant la campagne de France.

C’était à l’origine un médicament, disponible gratuitement et utilisé par tout un chacun jusqu’en 1939. A Berlin, il était devenu une drogue de choix, tout comme les gens boivent du café pour stimuler leur énergie. La Wehrmacht, l’armée allemande, a vite compris quel intérêt ce médicament pouvait avoir pour les soldats parce la Pervitine tient éveillé pendant une longue période, à tel point que pendant les premiers jours, il est impossible de dormir. Elle a été utilisée pour la première fois lorsque l’Allemagne a attaqué la Pologne en 1939, puis quand l’Allemagne a déferlé sur la France en 1940, lors de la fameuse guerre-éclair, la Blitzkrieg. Avant cette attaque, l’armée allemande a commandé 35 millions de comprimés de Pervitine pour ses soldats avançant sur la France.

Mais les défauts de cette drogue eurent tôt fait de se faire sentir, les commandants de compagnie ayant remarqué que les soldats avaient besoin de dormir trois fois plus longtemps lorsque l’effet de la Pervitine se dissipait. Beaucoup d’entre eux devinrent dépressifs, et d’autres souffraient de graves psychoses. Mais les soldats allemands ne furent pas les seuls à recourir à des drogues pendant la Seconde guerre Mondiale, puisque les Britanniques utilisèrent aussi des amphétamines, tout comme les Américains, qui la découvrirent lors de leur arrivée en Grande-Bretagne et en consommèrent pour tenir le choc face aux troupes allemandes, pratique que leurs pilotes poursuivirent en 1950 lors de la Guerre de Corée, où tous les pilotes américains furent également dopés.

http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/n/2015/0911/c31360-8948683.html

Les soldats de la Wehrmacht étaient drogués pour tenir bon pendant toute la Seconde Guerre mondiale

Bulgarie: Quand la drogue utilisée par les combattants de Daech est fariquée dans un labo de l'Otan

Flakka [alpha-PVP] : la consommation de cette nouvelle drogue qui rend fou en expansion

La «flakka», une nouvelle drogue qui peut rendre fou : Cette drogue est plus connue en France sous le nom d'alpha-PVP. Cette substance a base de cathinone est proche des amphétamines.
Laurent Marchant : « Il est utopique d’imaginer une société sans drogue » [Entretien]






lundi 25 juin 2018

Homs, jamais je ne t'oublierai… avec la Communauté syrienne de France



Tôt le matin ce dimanche 29 avril 2018, Abou Seliman et son minibus  nous rejoints depuis Tartous sur les hauteurs de Djablé [جبلة] à Bessmalekh, [بسمالخ]… C'est le dernier jour de notre voyage avec la Communauté syrienne de France, en solidarité avec le peuple syrien… Notre projet est de nous rendre à Palmyre… La route sera longue, mais de Palmyre nous ne devrons pas retourner vers Homs, la route directe entre Palmyre et Damas étant ouverte nous a-t-on assuré…


En route vers Palmyre, ponctuelle une escorte partout nous attendait… jusqu'à très près de la cité antique


Les services de sécurité sont informés de notre projet et dès lors nous accordent une escorte de protection à partir de Djablé… De circonscription en circonscription cette escorte se relaie, toujours ponctuelle à nous attendre… Nous passons le point de contrôle de Homs pour nous engager sur la route de Palmyre… Toutes les autorisations sont accordées… tous les postes de contrôle sur notre route sont informés… verbalement. Arrivés à quelques kilomètres de Palmyre… contrôle plus pointilleux… Une autorisation écrite est exigée ! Coups de téléphone… Prière d'attendre…  Nous sommes invités à nous replier dans un lieu plus agréable, un relai restaurant sur cette longue route encore peu fréquentée…

Des relais routiers, souvent fréquentée par des soldats russes



Sur cette route abandonnée et ces auberges peu fréquentées, ces oiseaux témoignent encore de la sensibilité des tenanciers








Après une longue indécision nous sommes invités à faire demi tour



Finalement, à une heure tardive compromettant toute visite avant la nuit, refus de poursuivre notre route vers Palmyre nous est signifié… Ceux qui comprennent l'arabe auraient entendus des paroles pas très amicales à l'égard de ce groupe de Français… et une satisfaction à peine déguisée d'avoir contrecarré leur projet… Nous étions à Homs… plus exactement dans sa circonscription et en démêlé avec des agents en dépendant…










Nous étions à Homs…


Homs est la grande ville syrienne la plus proche de la frontière libanaise… Ce qui en fait sa caractéristique majeure… pour le meilleur comme pour le pire…

Proche de cette frontière libanaise, au cœur de la Syrie sur l'axe routier entre Damas et Alep, carrefour incontournable entre Damas, la vallée des Chrétiens (Wadi el-Nasara) et la côte de Tartous à Lattaquié, dès 2011 Homs a été la cible stratégique prioritaire des attaques terroristes de l'Occident et des agents du sionisme… Tenir Homs c'était pour l'Occident étrangler la Syrie… C'est bien au cours de la bataille de Homs qu'ont été significativement tués ou capturés les premiers agents occidentaux mobilisés contre la Syrie… On a alors cité dès mars 2012, la capture de 18 officiers français ainsi que de 100 parachutistes français, auxquels s’ajouteraient 70 combattants libanais et 118 de différentes nationalités arabes.
 Des tunnels entre le Liban et la Syrie ont été découverts et neutralisés…

Ainsi Homs est l'une des villes qui a le plus souffert de l'invasion commanditée contre la Syrie… La ville a connu d'énormes destructions… Les agents de l'Occident ont commis d'innombrables crimes contre sa population de Homs… À cette agression, avec l'appui de l'Armée arabe syrienne, les habitants de la ville parmi les plus intègres et courageux ont vaillamment répondu… Lors de l'un de nos voyages, en mars 2016, la Communauté syrienne de France a eu l'honneur de les rencontrer, rendre visite à de nombreuses familles de martyrs et offrir quelques secours, matériels paramédicaux notamment…

Mais Homs, carrefour incontournable en Syrie et grande ville la plus proche du Liban à la trouée de la Bekaa en subit tous les désagréments et toutes les contaminations… Contamination terroriste lors de l'agression de 2011 de laquelle ont été complices certains de ses habitants mais aussi contamination bien plus ancienne et fortement ancrée… N'oublions pas que la vallée de la Bekaa est cette porte qui près de Homs s'ouvre sur la Syrie…

Mes souvenirs remontent si je ne me trompe à l'année 1977. Je voyageais avec ma voiture dans la région… Je venais de Damas et pensais pouvoir me rendre à Beyrouth. À Chtoura très fortement déconseillé de poursuivre ma route vers Beyrouth en guerre… Ce sera un retour en Syrie par la vallée de la Bekaa… Halte à Baalbek… Sur la route, à perte de vue des plantations de cannabis… Sollicitations, pressentes d'achat… Familier à l'époque de l'Afghanistan, où la convivialité faisait que tout chauffeur de taxi vous offrait spontanément un bout de shit… familier du Bhoutan où Cannabis sativa n'est qu'une herbe sauvage poussant dans les terrains vagues des villes comme ailleurs en Europe les orties et ne suscitant là-bas que l'intérêt des chèvres errantes - à la chair délicieuses !… réfractaire à tout voyage et initiation à Katmandou… je ne voyais dans ces immenses plantations que grotesque, ridicule et plutôt le signe d'une certaine misère humaine… Arrivée à la frontière libanaise vers Qaa [القاع]… Simulacre de contrôle de la part des gardes frontaliers libanais… Des passeports qui tardent à revenir… De temps en temps un des gardes qui s'approche de ma voiture… De mon obstination à ne vouloir rien comprendre ils avaient vite acquis la certitude qu'il leur était inutile de fouiller davantage mon véhicule : en infraction, j'aurais glissé dans une main qui n'attendait que de s'ouvrir quelques billets, le sourire en prime… Ce n'est alors qu'après plusieurs heures de sereine incompréhension que mon passeport est revenu sans explications ni excuses… Entrée en Syrie vers Jusiyah [جوسية], sans autre problème… Les deux frontières avaient-elles communiqué ?

Une proximité entre le Liban et la Syrie près d'une frontière où transitent certainement toutes sortes de trafics ne peut qu'être le moteur de la prospérité de toutes sortes d'activités mafieuses… Comment Homs pourrait-elle y échapper ? Comment le voyageur pourrait-il ne pas en être occasionnellement victime ? Pourquoi un jour les hôtels de la ville refuseraient-ils tous de l'accueillir, sauf à des conditions prohibitives partout les mêmes ?


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Passé Homs, en route vers Damas,  halte à Qara… En bord de route, centre majeur d'intérêt, une pâtisserie… Comme l'annonce l'enseigne nous sommes chez "Abo Alezz" [أبوالعز]… Pâtisseries à consommer sur place… et une fois que l'on y a goûté achat irrésistible afin de prolonger le plaisir jusqu'après notre retour à la maison… 









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Abou Seliman et son minibus nous a rejoints une fois de plus pour de nouvelles aventures



Homs, toujours debout malgré les blessures !… "صامدون رغم الجراح"


Homs enfin définitivement libérée des groupes terroristes

Pèlerinage à Palmyre, avec la Communauté Syrienne de France…

26 juin : Journée internationale contre l'abus et le trafic de drogues

La méthamphétamine et ses victimes : journée internationale contre l'abus et le trafic illicite de drogues


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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018