Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 21 janvier 2015

À Notre Bon Roi Très-Chrétien et Martyr, Louis XVI le Bienfaisant…



Hommage au roi, c'était le 21 janvier 2014…
Le drapeau du royaume de France flotte un instant sur la place de la Concorde,
juste au dessus de l'Assemblée nationale.
Le Prince Sixte-Henri de Bourbon Parme est là présent,
fidèle descendant de Louis XVI parmi les fidèles royalistes
pour honorer son ancêtre, "roi et père de la nation"…
Très beau discours et simple, sur l'importance de l'intuition et le charnel.




"Pie Jesu" du Requiem de Charles Gounod chanté par la Maîtrise des Hauts de Seine, direction Francis Bardot


 Notre Bon Roi Louis XVI a été assassiné le 21 Janvier 1793 par les crapules révolutionnaires. Du Ciel où Il est Il prie pour nous et pour la France. Que son Précieux Sang injustement versé ne retombe pas sur nos têtes !


« Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s'achève ce qu'on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c'est un répugnant scandale d'avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l'assassinat public d'un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s'en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du Roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu'ici, se mêlait à l'histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n'y a plus de Roi. Il n'y a donc plus qu'une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l'Évangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s'est pas encore relevé. Il semble vraiment que l'exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s'est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s'accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu'il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s'identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu'il soit bien dit que l'attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l'incarnation divine, et non la chair effrayée de l'homme. Son livre de chevet, au Temple, est l'Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l'échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n'est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d'une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu'à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau. »
 Albert Camus, L'homme révolté, La Pléiade, p. 528-529




Cher Amis,

Nous voici réunis une nouvelle fois autour de la mémoire de Louis XVI. Remercions le Père Augustin Pic d’avoir su, avec la hauteur du théologien, éclairer pour nous les aspects les plus profonds de sa personnalité de roi et de chrétien et en tirer les leçons applicables à nos vies quotidiennes.

Nous nous retrouvons chaque année à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat du roi, mais il n’est pas question pour autant de nous tourner simplement vers le passé avec nostalgie. Ceci serait contraire à la tradition royale que traduit la formule ancienne « le Roi est mort, vive le Roi ». Hymne à la vie, au progrès. Chaque roi, et Louis XVI en particulier s’est préoccupé de faire avancer la société, de l’adapter. Roi géographe, Louis XVI, a ouvert la France sur le monde ; épris de sciences humaines et politiques il avait compris que des réformes étaient nécessaires notamment en matière fiscale.

Voilà un roi qui n’aurait pas aimé notre société dont il est dit souvent qu’elle est bloquée, qu’elle est désenchantée notamment pour les plus jeunes.

La royauté était là pour ré-enchanter chaque génération. Saint Louis si commémoré l’an dernier, tant en France qu’à l’étranger a fait bouger les structures qui par nature ont toujours tendance à se scléroser. Il a réformé la justice, les impôts, renouvelé l’exercice de la charité, favorisé la paix et la diplomatie s’éloignant des guerres féodales. Ainsi, huit siècles après sa mort, le siècle de Saint-Louis est objet d’admiration.

Cette année nos regards et notre réflexion se porteront vers François Ier et Louis XIV. Deux autres symboles d’une monarchie active ayant œuvré également pour les générations à venir.

Ces exemples éclairent notre mission. En commémorant, nous appréhendons les ressorts de l’action des rois et leurs effets. Or il me semble qu’il est très important d’avoir cette vision prospective pour notre temps si inquiet et qui a des raisons de l’être. Ce sentiment j’ai l’impression qu’il est partagé par beaucoup. Je l’ai ressenti lors de mes derniers déplacements à Paris mais aussi en province, à Bouvines à Aigues-Mortes ou encore dans le Missouri cet été. L’histoire et les commémorations servent de repères pour mieux guider notre action présente.

Ainsi lorsque je m’exprime sur tel ou tel événement du passé, bien évidemment j’honore une action d’hier d’autant plus que souvent elle s’est accompagnée du sacrifice de ceux qui y ont participé, mais chaque fois ma préoccupation est de savoir ce que cela apporte pour aujourd’hui, pour demain.

France qu’as-tu fait de ton histoire ?

Que peut-elle nous apprendre ?

Chacun peut voir la grande différence entre les façons de faire contemporaines et la politique des rois. Ils étaient animés par une vision du long terme. Voir loin pour bien gouverner c’est-à-dire toujours se poser la question « avec ce que je fais aujourd’hui, dans quelque domaine que ce soit, quelles seront les conséquences pour demain ? ». Notre société ne doit-elle pas s’interroger sur ses responsabilités et son rapport au temps ?

Ce souci du futur était associé à un profond sens de la justice, lié à ce don de l’Esprit Saint qui s’appelle la crainte de Dieu. De Saint-Louis à Louis XVI, tous les rois se sont posé la question des plus fragiles (les veuves, les orphelins, les enfants, les vieillards, les estropiés et les malades) et de leurs droits – de la naissance à la mort – afin qu’ils ne soient pas lésés. Ces questions ne sont-elles pas toujours d’actualité ? De cruelle actualité ?

Voilà à quoi servent les commémorations, à nous mettre en face des réalités du quotidien pour essayer de trouver des solutions. Le rappel des fondements de notre histoire peut nous y aider.

Voyez-vous si je tiens ces propos aujourd’hui, en cette période où il est traditionnel d’échanger des vœux c’est parce qu’il me semble que ce sont des vœux que nous pouvons tous formuler pour notre Chère France. Elle a besoin de retrouver les sources de sa pensée, de ce qui a fait sa grandeur et sa force : responsabilité dans l’action, justice pour tous, confiance, sens à donner à la société.

Avant moi, mes prédécesseurs, notamment mon grand-père et mon père, ont rappelé tout cela. Sans doute parlaient-ils trop tôt. Il me semble que ce langage est plus audible désormais. Le Saint-Père le tient. Les jeunes l’attendent. C’est à nous d’être les sentinelles de notre société et de lui apporter le fruit de l’expérience. A nous d’être des précurseurs. La récente actualité tragique nous y convie et comme le disait le Cardinal Vingt-Trois dimanche dernier « il ne faut jamais désespérer de la paix si l’on construit la justice ».

Ainsi je termine ces mots en vous demandant à tous de prendre aussi vos responsabilités dans tous les domaines où vous agissez, dans vos familles et dans la vie professionnelle ou associative. Nous ne courrons pas derrière une quelconque nostalgie mais nous souhaitons rendre notre monde meilleur. Tel est bien le message de dix siècles de monarchie. Toujours nous demander ce que la royauté pourrait apporter de neuf et de fort pour demain ! Tel est ma façon de voir.

Dans cet esprit, j’ai souhaité réorganiser les associations ayant pour objectif de mieux faire connaître l’histoire de la royauté française et de ses apports à la société. Il me semble qu’avec une seule association nous serons plus forts. Si l’autonomie des uns et des autres doit être préservée, l’unité dans la complémentarité est une nécessité. L’unité a toujours été au cœur de la pensée royale. Il fallait la retrouver.

J’ai aussi souhaité que les domaines de compétence soient mieux lisibles notamment vis-à-vis de l’extérieur. D’un côté avec l’Institut nous pouvons continuer la nécessaire œuvre culturelle et d’approfondissement des connaissances; de l’autre avec mon secrétariat que j’ai voulu élargi, peut être menée une action plus ouverte, notamment sur les problèmes éthiques, sociaux et économiques auxquels la société est confrontée. Je continuerai ainsi mes déplacements en province et à l’étranger pour mieux comprendre les situations des uns et des autres et apporter le message d’espoir que peut représenter pour eux l’héritage de la monarchie française et des valeurs qu’elle véhicule.

J’espère tout au long de l’année vous retrouver nombreux, afin qu’ensemble, fidèles à la tradition nous sachions être des artisans du futur, voilà les vœux que je forme en ce début d’année, pour vous et vos familles et pour que la France, demeure fidèle à sa tradition de fille aînée de l’Église.

Merci de m’avoir écouté.

Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon


Lettre autographe signée de Louis XVI datant du 20 janvier 1793 (la veille de son exécution)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (1ère partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (2ème partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (3ème partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Deuxième centenaire du transfert à Saint-Denis des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette

Messes à la mémoire de Notre Bon Roi Louis XVI :
Liste des Messes 2015 pour le repos de l'âme du Roi Très-Chrétien, Martyr, Louis XVI le Bienfaisant et les Martyrs de la Révolution et le Salut de la France.



mardi 20 janvier 2015

Lettre ouverte du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine à nos frères musulmans…


Merci, mon père… Il fait chaud au cœur d'entendre votre voix et de savoir ce réconfort qu'il existe encore dans ce pauvre pays des chrétiens lucides, sourds aux manifestations de haine de politiciens de tout bord… politiciens à l'irresponsabilité criminelle, aux affaires ou prétendant y accéder…  Merci, mon père…



Cette lettre sera brève. Le temps presse. Le sang gicle. Ce n’est plus le moment de disserter.

La semaine dernière, dans une lettre fictive adressée aux quatre principaux Charlie passés dans l’au-delà, je regrettais que le président de la République n’ait pas invité leurs suivants survivants à calmer le jeu des insultes prétendument humoristiques à l’égard de celui que vous considérez comme votre prophète. Il eût été simple de dire qu’après des abattages aussi atroces qu’inattendus, le bras de fer n’était pas de mise. Mais non ! La sacro-sainte liberté d’expression, libre de toute entrave, se devait de poursuivre comme une brute sa route. 

Et le discours s’en est allé par là : « Hommes, femmes, grands, jeunes musulmans qui tenez à protéger Mahomet de la moindre attaque, qu’importe vos pensées, vos manières d’agir ou de réagir, nous allons vous mâter, chevaux sauvages, jusqu’à ce que vous tourniez bien tranquillement en manège rangé dans le sens laïciste que nous allons vous indiquer. Aussi, nous commençons le dressage par la publication d’un bon Charlie Hebdo à 3 euros où les fidèles de l’islam et, en passant, ceux du Christ, en prendront plein la poire ! » Raté ! En un instant, le cheval s’est cabré ! Un enfant de sixième aurait pu le prévoir, mais… quand les idées l’emportent sur le réel, c’est bien connu, les fruits sont souvent mauvais. 

En vérité, en vérité, qui ne le sait ? À vouloir dresser et même redresser à coups de trique les rebelles (trique : dans le sens de fouet ou de sexe toujours omniprésent sur nos jolis dessins), on obtient le contraire. La preuve est aujourd’hui livrée sur un plateau de violence en Somalie, au Niger, au Pakistan, au Yémen, à Gaza, où la hargne humaine s’en donne à cœur joie.

Et je crains fort, tout en pleurant, qu’à l’heure présente elle ne prenne que son élan. Devant ce gaspillage de sang par trop innocent, je pleure aussi sur notre irresponsabilité, je pleure sur notre fixité idéologique, je pleure sur la France qui refuse au respect des croyances d’être artisan de paix. Ce respect n’est pourtant pas une faiblesse, qu’on se le dise ; il n’exclut ni la résistance ni le combat face au fanatisme, mais il vomit résolument toute forme de mépris à l’égard de l’ennemi. 

Chers musulmans qui souffrez de nos dessins bêtes et méchants, ne croyez pas – c’est un prêtre catholique qui vous parle – que le cœur chrétien les admet. Aussi, je vous en supplie, ne brûlez plus d’églises, ne lacérez plus le livre des Évangiles, ne tuez plus vos frères chrétiens, vous vous trompez de cible ! Nous ne sommes pas plus aimés que vous par notre pays qui condamne à mort, tous les jours davantage, l’avenir de la transcendance. 

Et puisque je suis chrétien jusqu’au bout du cœur, et votre ami comme le Christ me demande de l’être, permettez-moi d’ajouter à votre endroit un simple mot salutaire : ne cherchez plus à vous venger des insulteurs et des irrespectueux. Qui sort son épée périra par l’épée. Ne portez plus atteinte à une seule vie humaine, répondez à la haine par la pitié, et vous plairez à Dieu, et il vous bénira, lui qui n’aime que l’amour…





Alain de Benoist : "Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical"…


Loin des réactions imbéciles, de-ci, de-là, sur Boulevard Voltaire et ses commentaires déchainés… comme aujourd'hui dans le journal Présent qui se commet - ô tristesse - en ouvrant ses colonnes à une Christine Tasin cet ayatollah du fondamentalisme laïciste voilà un article lucide, à rebours des propos ignares sur l'islam… Le peuple français est moutonnier, mais ses bergers ne sont que des pasteurs dévoyés et roublards n'hésitant pas à le conduire vers le précipice pour une gloire aussi éphémère que dérisoire… La France ne vivra qu'en pensant grand, non par le venin "librement exprimé" d'une basse démagogie raciste, qu'elle soit "normalisée" ou "dédiabolisée"…





Près de quatre millions de personnes qui défilent, après les attentats, pour un journal qui vendait péniblement à 30.000 exemplaires, c’est en soi un événement. Grand moment de communion nationale ou psychose collective ?

Les manifestations auraient eu du sens si elles s’étaient bornées à exprimer de façon solennelle le refus du terrorisme par le peuple français. Organisées par le gouvernement et les partis politiques, elles se sont transformées en une immense vague d’identification victimaire symbolisée par le slogan « Je suis Charlie », promu de manière orwellienne nouveau mot d’ordre « républicain ». Dès lors, il ne s’agissait plus tant de condamner des attentats et des assassinats que de s’identifier aux « valeurs » de Charlie Hebdo, c’est-à-dire à la culture du blasphème et de la dérision.

Durant la manifestation et les jours qui ont suivi, dans une France plongée en état d’apesanteur et noyée dans la moraline, on aura tout vu. Les cloches de Notre-Dame de Paris sonnant le glas pour les bouffeurs de curé. L’« union nationale » sans le Front national. La « liberté d’expression » réduite au droit au blasphème et s’arrêtant à Dieudonné. Celle des caricaturistes dépendant de la personne visée (Mahomet en train de sodomiser un porc : tellement drôle ! Christiane Taubira en guenon : intolérable !). Des bataillons de chefs d’État (deux fois le G20 !) chantant les louanges d’un titre dont ils n’avaient jamais entendu parler huit jours plus tôt. Des millions de zombies se ruant dans les kiosques pour acheter, tel le dernier smartphone, un journal qu’ils n’avaient jamais eu la curiosité d’ouvrir depuis vingt ans. Le badge « Je suis Charlie » succédant au ruban pour le SIDA et à la petite main de « Touche pas à mon pote ». Spectacle surréaliste ! Tout le monde il est gentil, tout le monde il est Charlie, dans le grand hospice occidental transformé en bisounurserie. Les rédacteurs de Charlie Hebdo, qui se voulaient tout sauf « consensuels », auraient été les premiers stupéfaits de se voir ainsi canonisés. Quant aux djihadistes, ils ont dû bien rigoler : un défilé des moutons n’a jamais impressionné les loups.

Ces cortèges peuvent-ils être mis sur le même plan que le défilé gaulliste sur les Champs-Élysées en 1968, les marches contre Jean-Marie Le Pen en 2002 ou la déferlante de la Manif pour tous ?

Je ne le crois pas. Pour Valls et Hollande, la manifestation avait au moins six objectifs : marginaliser le Front national et neutraliser l’UMP (qui est évidemment tombée dans le panneau la tête la première) au nom de l’« union sacrée », solidariser les Français autour d’une classe politique gouvernementale discréditée, justifier l’engagement de la France dans une nouvelle guerre d’Irak où elle n’a rien à faire, mettre en place un espace policier européen où l’on sait d’avance que ce ne sont pas seulement les islamistes qui seront surveillés (Manuel Valls affirmant sans rire que les « mesures exceptionnelles » qu’il s’apprête à prendre ne seront pas des mesures d’exception !), faire croire que le terrorisme auquel nous sommes aujourd’hui confrontés a plus à voir avec le Proche-Orient qu’avec l’immigration et la situation des banlieues, enfin persuader l’opinion que, « face au terrorisme », la France, fidèle vassale du califat américain, ne peut qu’être solidaire de pays occidentaux qui n’ont jamais cessé d’encourager l’islamisme, tout en noyant leurs erreurs et leurs crimes derrière le rideau de fumée du « choc des civilisations » (Poutine n’avait bien sûr pas été invité !). Force est de reconnaître que tous ces objectifs ont été atteints.

J’ai eu le tort, dans un entretien précédent, de parler de réactions spontanées. Celles auxquelles ont eu droit les journalistes de Charlie Hebdo – mais non le malheureux otage français Hervé Gourdel décapité en Algérie trois mois plus tôt – ont en réalité été mises en forme par les injonctions sociales et médiatiques, la grande fabrique postmoderne des affects et des émotions. Il faudrait un livre entier pour analyser dans le détail ce coup de maître qui a permis, en l’espace de quelques heures, de récupérer la colère populaire au bénéfice d’une adhésion « républicaine » à l’idéologie dominante et d’une « union nationale » avant tout destinée à redresser la courbe de popularité du chef de l’État. La classe politique gouvernementale apparaît ainsi comme la principale bénéficiaire de la légitime émotion soulevée par les attentats.

On a enregistré ces derniers jours une recrudescence des actes anti-musulmans (attaques contre des mosquées, etc.). Cela vous surprend ?

Cela me surprend d’autant moins que les attentats sont faits pour ça : stimuler une islamophobie que les terroristes djihadistes considèrent comme un « vecteur de radicalité » privilégié. Les terroristes islamiques adorent les islamophobes. Ils souhaitent qu’il y en ait toujours plus. Ils savent que plus les musulmans se sentiront rejetés par les non-musulmans, plus ils pourront espérer les convaincre et les radicaliser. Les djihadistes assurent qu’ils représentent le « véritable islam », les islamophobes leur donnent raison en disant qu’il n’y a pas de différence entre l’islam et l’islamisme. Que les premiers commettent des attentats alors que les seconds verraient plutôt sans déplaisir se multiplier les pogroms contre ceux qui « rejettent le mode de vie occidental » (le sympathique mode de vie mondialisé de la consommation soumise) n’y change rien. Les islamophobes sont les idiots utiles de l’islamisme radical.

À l’époque de la guerre d’Algérie, que je sache, on ne faisait pas grief aux harkis d’être musulmans, et l’on ne s’étonnait pas non plus qu’il y ait des mosquées dans les départements français d’Alger, d’Oran et de Constantine. Pour ma part, je ne ferai pas aux terroristes islamistes le cadeau de devenir islamophobe. Et je ne fantasmerai pas non plus sur la « France musulmane » comme Drumont fantasmait sur La France juive (1885), en associant mécaniquement islam et terreur comme d’autres associaient naguère les Juifs et l’argent.





Quand Libération, "Je suis Charlie", chantait l'entrée des Khmers rouges à Phnom Penh…


Soumis au harcèlement médiatique de l'immédiat nous oublions l'Histoire, bien plus s'effacent de nos mémoires des évènements encore relativement tout récents… Il en va ainsi des crimes des Khmers rouges… Les Khmers rouges dont l'entrée dans Phnom Penh en avril 1975 était chantée par les journalistes de Libération, frères francs-maçons de ceux de Charlie Hebdo… Ceux-là mêmes que le pouvoir actuel en France sanctifie… Souligner cette parenté idéologique avec ceux qui gouvernent la France aujourd'hui ne peut qu'éclairer la formidable manœuvre subversive à laquelle est soumise le peuple français… Des foules conditionnées… incapables de toute réaction d'auto-défense… Un déficit immunitaire tel que Flanby a pu se permettre d'annoncer à la veille des opérations qui devaient frapper les journalistes provocateurs de Charlie Hebdo son intention de reprendre la maîtrise de l'opinion publique !… Une annonce qui dans une société apte à quelque réflexion eût été une erreur fatale… Que nenni… notre Flanby a pu oser l'outrecuidance d'annoncer son projet… annonce qui, plutôt que de provoquer une saine réaction d'incrédulité, a en réalité préparé l'embrigadement des foules…
Les Khmers rouges ne sont pas qu'à Pailin… Ils ne sont plus dans la jungle cambodgienne… Ils ne sont plus dans des chambres d'étudiants rue Saint-André des Arts… Désormais ils ont investi les palais d'État français…



15/10/2009




"Le Temps des aveux"… François Bizot, otage des Khmers rouges…

Les "Impunis", les maîtres à penser et à agir du pouvoir socialiste aujourd'hui en France…


Olivier WEBER
Un voyage dans la banalité du mal



Les Khmers rouges ont régné sur le Cambodge de 1975 à 1979. À cette date, une partie d'entre eux ont dénoncé leurs chefs et négocié financièrement leur liberté. En échange de quoi, ils ont créé dans le nord du pays la « zone de Pailin », l'état de non-droit des anciens Khmers rouges ; ils n'ont jamais été jugés ni inquiétés.
Olivier Weber, non sans risques, enquête dans ce sous-royaume dirigé par d'anciens Khmers rouges et leurs complices et dont le maître est un ex-garde du corps de Pol Pot. Casinos, bordels, trafic de rubis, ils ont construit un état mafieux ou une mafia-état ou chacun sait qui sont les anciens bourreaux qui ont su se reconvertir. Comme souvent dans les zones de « post-conflit » se mêlent les victimes et ceux qui les ont traquées. Ici comme naguère, les relations humaines s'établissent dans la terreur ; ici on boit des bières entouré d'hommes qui ont broyé, torturé, enfermé leurs compatriotes avant de terroriser leur descendance.
Dans cette enclave sans frontière, les tortionnaires d'hier ont acheté la paix en installant une des chambres de compensation des mafias d'Asie. Des millions de dollars gonflent ainsi la masse des deux mille milliards de dollars illicites qui circulent chaque année dans le monde. Recyclage des consciences, recyclage de l'argent sale.
La nouvelle banalité du mal, que n'ont pas atteint les récents procès politiques qui se sont déroulés au Cambodge, se situe aussi dans cette criminalité organisée sur laquelle le monde ferme les yeux.




par Jean-Claude Lauret,
sur Boulevard Voltaire le 6 avril 2013
Olivier Weber nous plonge dans la république du silence…
Nulle plaque en cette rue Saint-André-des-Arts, au numéro 28, n’attire l’attention des passants. On aurait pu apprendre qu’en cet immeuble du vieux Paris, trois étudiants cambodgiens allaient, quelques décennies plus tard, accéder à la notoriété internationale. Il est normal, quand on a vingt ans, de vouloir transformer le monde et désirer le refaire. C’est le temps du radicalisme. Saloth Sâr, qui sera connu plus tard sous le pseudonyme de Pol Pot, et ses deux autres compères abreuvés de Karl Marx rêvent de révolution.
Une fois encore, il s’agit de faire du passé table rase. Il faut suivre l’exemple du Grand Timonier Mao Tsé-Toung qui a lancé sa révolution culturelle. Ils concoctent donc une série de plans qui devraient permettre la naissance de l’homme nouveau enfin débarrassé des innombrables scories d’une modernité aliénante. Le retour à la campagne est la première étape vers le salut. L’agriculture collectiviste et la disparition de la monnaie complètent le programme. Enfin, on fera la rééducation du peuple.
Une fois rentrés au Cambodge, le mot d’ordre est d’éliminer les élites. Il faut se débarrasser de toute urgence de ceux qui ressemblent à des notables. Les juges, les avocats, les professeurs, les instituteurs, les bonzes, les prêtres de ces religions venues d’Occident, les étudiants et autres porteurs de lunettes sont les victimes désignées d’une première série de purges. Il importe de chasser les urbains afin qu’ils se défassent des miasmes mortifères de la ville. En trois jours, deux millions de personnes sont expulsées de la capitale.
Olivier Weber, lauréat du prix Albert-Londres, grand reporter au Point, a parcouru la planète. Poussé par une téméraire curiosité, il a crapahuté en Afghanistan, en Iran. Il a erré à travers les forêts d’Amazonie et s’est glissé en Afrique dans des zones de guerre où les maquis s’agitaient. Voilà des décennies, il a aussi parcouru le Cambodge. Il y est retourné et a rapporté de ce voyage cet ouvrage que l’on prend comme un coup de poing dans la gueule.
Accompagné d’un jeune Cambodgien dont toute la famille a été exterminée, il s’enfonce dans la région de Pailin, refuge, à la frontière de la Thaïlande, des Khmers rouges chassés du pouvoir par les Vietnamiens lassés de leur folie exterminatrice. En cette zone autonome, sorte de sous-royaume à l’intérieur du Cambodge, les Khmers rouges sont omniprésents et règnent en toute impunité. Olivier Weber – et là se trouve l’originalité de son ouvrage – rapporte le singulier retournement des auteurs et complices d’un génocide qui dépasse l’entendement. À Pailin, les bourreaux terrorisent leur entourage. Ils ont des armes, de l’argent. La peur est partout. C’est une maladie terriblement contagieuse. Coupables et innocents sont inextricablement liés. Les anciens miliciens se sont noyés dans la foule. Ils ont apparemment disparu mais sont terriblement présents. Le résultat de cet étonnant mélange fait que les coupables se perçoivent comme des innocents, même s’ils reconnaissent du bout des lèvres avoir commis dans le passé quelques « petites erreurs ». La république du silence s’est installée au pays de l’inquiétude perpétuelle.
Un deuxième retournement, beaucoup plus terre à terre, suscite la réflexion et l’interrogation. Les Khmers rouges, zélateurs de Mao, ont prétendu dans le passé être les grands prêtres de la pureté marxiste-léniniste. Eux qui voulaient la suppression de la plus-value, de la monnaie, eux qui considéraient que toute relation sexuelle hors du mariage était passible de la peine de mort, sont devenus aujourd’hui des patrons de bordels, des trafiquants multicartes, des exploitants des mines de rubis et des intermédiaires dans les trafics les plus louches où de jeunes femmes sont condamnées à devenir des putains.
Pailin est la région du mal absolu, mais aussi de l’oubli. Ici, on ne parle plus du génocide. Il n’y aura pas de procès de Nuremberg pour juger tous ces crimes. Il y aura bien, à Phnom Penh, le procès d’une petite poignée de dirigeants, éminences exterminatrices de Pol Pot comme Duch, l’ancien chef du camp S21, procès qui sera retransmis à la télévision cambodgienne dans la plus grande indifférence.
Le reproche que l’on peut faire à l’auteur est de ne pas avoir rapporté, ne serait-ce qu’en quelques pages, ce procès tenu au début de janvier 2009 à Phnom Penh. Il aurait pu raconter qu’il fallut des années de tractations entre l’ONU et le gouvernement cambodgien pour que celui-ci puisse s’ouvrir. Une saga judiciaire de plus de trente ans de dérobades prenait fin. On peut aussi regretter qu’il n’ait pas, par une préface ou un prologue, raconté l’histoire de cet auto-génocide qui se déroula de 1975 à 1979. Il faut rafraîchir la mémoire des lecteurs et ne pas oublier que nombreux sont ceux qui n’étaient pas nés lorsque débuta cette tragédie. Il aurait dû aussi en rappeler le bilan, stade ultime du mal quand Saturne dévore ses propres enfants.
La machine à broyer le peuple fut en marche durant trois ans, huit mois et vingt jours. Au cours du règne de L’Angkar, durant 1361 jours, 1,7 million de Cambodgiens vont être avalés par un Moloch déchaîné. 1249 victimes sont quotidiennement sacrifiées pour le triomphe d’une cause sans nom, sans doctrine. Une cause qui, de fait, n’existe pas. Par-delà la barbarie, explique un rescapé, force est de constater un déferlement délirant de la stupidité.
Olivier Weber nous plonge dans la république du silence. Son grand mérite est de nous obliger à ne pas oublier cette extermination qui dépasse par son ampleur tous les holocaustes d’un XXe siècle qui n’en fut pourtant pas avare. Reste qu’il n’y aura pas de procès, pas plus que de regrets officiels de tous ceux qui, ici, ont soutenu les Khmers rouges. La plupart des responsables sont morts. Leurs descendants demeurent. Leur impunité nous oblige à nous montrer de plus en plus vigilants devant l’émergence de toutes les barbaries.

Charlie Hebdo : Ramzan Kadyrov et Jean-Marie Le Pen accusent les services secrets occidentaux


Midi Libre du 20 janvier : Que sous-entend le cynisme de cette Une ?

Je crois qu’il s’agit en effet d’une piste djihadiste, c’est hautement probable étant donné le contexte, cette affaire date de près de 10 ans. Mais cela ne signifie pas qu’il ne puisse pas y avoir d’autres personnes impliquées dans cette affaire. Ni qu’on n’ait pas purement et simplement laissé faire les terroristes. Les services secrets s’attendaient sans doute à quelque chose, mais peut-être pas de cette ampleur. Il est également possible que les enquêteurs cachent quelque chose qui n’a rien à voir avec cette tragédie, et que ce qu’ils cachent pourrait sortir au grand jour. Et ils veulent peut-être éviter que ces informations soient révélées. Je pense qu’il est tout à fait possible que les personnes impliquées soient bien plus nombreuses, entre commanditaires, cerveaux, mercenaires, infiltrés, dirigeants ou cellules isolés.

Жан-Мари ле Пен - «КП»: Нам нужна единая Европа от Парижа до Владивостока. Или мы станем колонией США

Malgré l'omerta des médias et de la classe politicienne complice, malgré la trouille des foules formatées à la bienpensance,  dans un entretien accordé à Daria Aslamova de la Komsomolskaya Pravda le président d'honneur et fondateur de Front national, Jean-Marie Le Pen, a eu le courage de déclarer,  que la [trop bienvenue] tuerie perpétrée au siège du journal satirique Charlie Hebdo aurait été orchestrée par des "agents américains et israéliens" avec la complaisance des autorités françaises. "La fusillade de Charlie a tout d'une opération secrète, mais nous n'avons pas de preuves", explique-t-il.


Ce lundi 19 janvier à Grozny, le président de la république russe de Tchétchénie Ramzan Kadyrov a confirmé sa conviction que l'attaque ciblant Charlie Hebdo aurait été organisée par les services secrets occidentaux, probablement pour renforcer le groupe terroriste État islamique.

"L'incident pourrait avoir été organisé par les autorités et services secrets des pays occidentaux souhaitant provoquer une nouvelle vague d'embrigadement pour l'État islamique", a indiqué le président tchétchène Ramzan Kadyrov lors d'une manifestation en faveur des valeurs islamiques qui a réuni plus d'un million de personnes dans sa capitale, Grozny.

"Nous voyons que l'Europe n'a pas tiré de leçons des événements sanglants de Paris. Au lieu de condamner les tireurs et ceux qui les ont provoqués en publiant leurs caricatures, les autorités françaises ont organisé un spectacle de rue en faveur d'une permissivité excessive", a-t-il ajouté.

Selon le président Ramzan Kadyrov le groupe djihadiste État islamique se trouverait sous la tutelle de la CIA et d'autres services secrets occidentaux ; des données attesteraient que le général américain David Petraeus, ancien chef du Commandement central des États-Unis, aurait "enrôlé" le chef de l'État islamique Abou Bakr al-Baghdadi.


RIA Novosti - Charlie Hebdo: un million de musulmans manifestent en Tchétchénie

Jean-Marie Le Pen to Russian newspaper: 'Charlie Hebdo attack has the hallmarks of being a secret service operation'



Trop attendus + 21 %… Merci Charlie ! Merci les RG "mal renseignés" ! Merci les foules…


Flanby impérial… +21% !…




lundi 19 janvier 2015

Sylvie Collet présente ses "réinfos" bimensuelles du 19 janvier…




Au sommaire de ce numéro de "Réinfo" du 19 janvier :

• Une semaine après les attentats, le système répressif se met en place : Mais pas contre les auteurs potentiels d’attentats, mais contre ceux qui en dénoncent les causes ! En France, on défile pour la liberté d’expression, mais surtout on l’encadre…

Flanby : une gigantesque opération de mystification des masses

• Bruno Mégret, ancien député européen et président du MNR nous livre ses impressions sur, je cite, « la plus grande opération d’endoctrinement des masses » jamais conduite en France : une parole rare, trop rare et d’autant plus remarquable.
• Face à la vague de sympathie à l’égard des terroristes qui submerge les collèges et lycées de France, Najat Vallaud-Belkacem a la solution : de la laïcité, plus de laïcité, encore de la laïcité. Qu’on se dise dans les chaumière, l’éducation nationale sera une fabrique de crétins, oui, mais de crétins laïcs !
Immigration-colonisation : En Allemagne, les manifestations de PEGIDA, die Patriotische Europäer Gegen die Islamisierung des Abendlandes, prennent de l’ampleur à chaque édition. Les autorités civiles et religieuses ont beau éteindre l’éclairage public… rien n’arrête le mouvement qui s’exporte en France et en Espagne.


Viktor Orban participait à la manifestation obligatoire de dimanche dernier, mais il n’était pas à l’unisson avec le « vivre-ensemble » de rigueur. Tout au contraire, il demande à l’Europe de fermer ses frontières à l’immigration parce que, je cite, « elle ne fait qu'apporter des troubles et des menaces aux peuples européens ». Voilà qui n’est pas politiquement correct…
Russie… On nous l’annonçait mourante, agonisante avec un rouble qui ne valait plus rien, isolée sur la scène internationale… Dîtes-vous bien que si on ne vous en parle plus dans les médias dominants, c’est que le scénario originel a du plomb dans l’aile et que la réalité est toute autre…





dimanche 18 janvier 2015

Les trois frères : "État islamique", "Je suis Charlie", "Boko Haram"… contre la chrétienté


Les trois frères  ...
"État islamique", "Je suis Charlie", "Boko Haram"…
contre la chrétienté, au service du mondialisme et du sionisme