Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 7 juillet 2015

Boris Le Lay : Camel Bechikh, des Frères Musulmans à la CIA : imposture de l'islam français



Boris Le Lay, catholique, breton, nationaliste… à découvrir… et diffuser…





Dans cette vidéo Boris Le Lay explique le rôle joué par Camel Bechikh et son mentor Tareq Oubrou dans la subversion menée par les Frères Musulmans et la CIA en France, dans le but de créer une force islamique supplétive au service de l'axe globaliste.

Une invitation à diffuser cette vidéo d'autant plus massivement que la boursouflure islamique Bechikh, par la naïveté et l'inefficacité d'un certain nombre de personnes influençables, a pu pénétrer les milieux nationalistes et chrétiens français sans qu'aucune résistance ne se manifeste.








"Pour ma part, je récuse absolument le comportement puéril qui consiste à dire "détruisons l'UE".

Tout d'abord parce qu'on ne revient jamais en arrière et que l'intégration continentale est achevée depuis longtemps à bien des niveaux, seul le volet politique traîne en raison du refus des technocraties stato-nationales de céder sur des prérogatives qui, par ailleurs, ne servent à rien. D'ailleurs, même le FN ne veut pas quitter l'UE.

Ensuite, parce que les réactionnaires sont historiquement des perdants du fait même du déni de réalité sur lequel ils basent leur vision. De la même façon que l'Ancien Régime n'a jamais été restauré, on ne retournera pas à la situation mondiale des années 50. Ce sont des enfantillages.

S'il ne s'agissait que de discussions au café du commerce, ce serait très bien. Mais l'autisme souverainiste aboutit de facto à renforcer la position anglo-américaine qui depuis un siècle tente de contenir l'unification continentale de l'Europe et sa jonction avec la Russie.

Ce que fera la France cependant n'a aucun intérêt. C'est ce que fera l'Allemagne vis à vis de la Russie qui importe. Quoiqu'il arrive, l'Allemagne contrôle l'Europe et je m'en félicite. Seule cette nation a le niveau pour une telle entreprise. Il suffit de voir le niveau de médiocrité affligeant des Français qui gèrent la crise grecque de la même façon qu'ils gèrent leur économie : du populisme de gauche sur fond de laxisme et de calculs de boutique politique.

Une fois la Grèce sortie de l'Euro, l'Allemagne sera solidement établie sur l'Europe du Nord, du Centre et de l'Est. Ce seront des pays comme l'Italie et l'Espagne qui feront tout pour rester sous la protection de Berlin, et non l'inverse. La France elle, compte tenu de son effondrement économique qui s'accélère - en raison même de la dégénérescence de ses élites - ne pèsera plus grand chose dans la marche du continent. Soit elle reste associée à l'Allemagne pour exister un peu, soit elle s'en dissocie pour rejoindre l'Espagne et le Portugal dans le déclassement.

Sans évoquer le cas de l'immigration, je suis convaincu que le FN va précipiter cet effondrement français en vendant l'illusion que j'ai dite. Mais c'est un mal pour un bien : la démagogie est toujours violemment sanctionnée dans la réalité. Le FN socialiste fera une politique encore plus marxisante que le PS de Hollande, ce qui achèvera l'économie française.

Cette clarification est sûrement bienvenue, au moins l'axe Berlin-Moscou pourrait agir franchement, sans plus se soucier de pays qui n'ont pas le niveau pour rejoindre l'Europe Puissance."

*   *   *

Histoire de rigoler… avec sa série "TrollingMarx", Boris Le Lay a décidé de troller les gauchiasses,
Le premier numéro de TrollingMarx : Le journal de gauche "Le Monde" ne veut pas accueillir de migrants !





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LiveInternet.ru - mot clé : Boris Le Lay

BREIZATAO - Éditorial de Boris Le Lay (11 janvier 2014)  : La censure est rétablie en France


dimanche 5 juillet 2015

5 juillet 1962 : DeGaulle assume son appui indéfectible aux prémices de l'État islamique




Entretien avec Jean Claude Pérez : DeGaulle a contribué à assassiner la France en capitulant face à l'islamisme



"Le vrai tombeau des morts c'est le cœur des vivants."


Mentez, mentez salauds !… Oran, le 5 juillet 1962 : nous n'oublierons jamais…






MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE



Le 5 juillet nous nous recueillerons à la mémoire des Oranais massacrés par l'ALN-FLN sous les yeux des forces gaullistes impassibles… Un peu partout des messes et des cérémonies nous attendent… Nous aurons une pensée le 6 juillet pour le lieutenant Roger Degueldre atrocement assassiné par le "général de geôle"…

Manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD







Tout avait commencé avec la capitulation de DeGaulle le 19 mars 1962…

Le 5 juillet 1962 les hordes sauvages du FLN fondaient sur Oran, envahissant commerces et appartements, raflant tous les Européens sur leur passage, égorgeant sur place certaines de leurs prises pour les exhiber sur des crocs de boucher, en chargeant d'autres entassés sur des camions en direction du Petit Lac dans la périphérie d'Oran où ils seront suppliciés, mutilés, égorgés… en conduisant d'autres vers des destinations inconnues où, dans une lente agonie,  ils seront réduits en esclavage…
DeGaulle exalté par ses bas instincts suivra le cours de ce drame dans une jouissance morbide, interdisant formellement aux troupes françaises stationnées à Oran sous le commandement du général Katz toute intervention…

Ce jour-là les Français subissaient la première monstrueuse attaque de ceux qui étaient les précurseurs de l'État islamique, autant par leur sauvagerie que par leur haine de toute civilisation ne s'inspirant que des versets les plus sanglants du Coran…

Puis ce fut le massacre de centaines de milliers de Harkis, qui sur les ordres formels de DeGaulle n'avaient pu être exfiltrés vers la France…

De cette sauvagerie, le peuple algérien en sera la première victime et la plus évidente avec le déchaînement de la barbarie qui devait s'abattre sur le pays à partir de 1989 et l'émergence du Front islamique du salut (FIS) agissant alors ouvertement pour la création d'un État islamique…

Ainsi DeGaulle reste manifestement le premier acteur ayant favorisé l'émergence d'un État islamique dont, dans sa démence sanguinaire, il se plut à jouir de la sauvagerie… Puis l'œuvre néfaste de DeGaulle sera parachevée par la France… Avec la réintégration de la France dans l'OTAN exécutrice des basses œuvres des États-Unis et de la Turquie par Nicolas Sarkozy qui avec Bernard-Henri Lévy et son caniche Alain Juppé commanditeront la destruction de la Libye et l'assassinat du président Mouammar Kadhafi… Puis vinrent Hollande et Fabius renchérissant sur les intentions des USA et soutenant délibérément les rebelles sunnites syriens… Conséquences évidentes de la capitulation de DeGaulle dont le monde civilisé n'a pas fini de subir la soumission morbide à la barbarie…


Oran, le 5 juillet 1962… Mentez, mentez salauds !…
Arabes, Berbères, Européens… nous tous Français d'Algérie, nous n'oublierons jamais…



Oran, 5 juillet 1962 :
Lettre ouverte du comité Veritas à bon entendeurs
Lettre recommandée avec accusé réception adressée à :
MONSIEUR FRANÇOIS HOLLANDE - PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
MONSIEUR MANUEL VALLS - PREMIER MINISTRE
MONSIEUR JEAN-YVES LE DRIAN - MINISTRE DE LA DÉFENSE
MONSIEUR CLAUDE BARTOLONE - PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
MONSIEUR  GÉRARD LARCHER - PRÉSIDENT DU SÉNAT
MONSIEUR ÉLIE ABOUD - DÉPUTÉ DE L'HÉRAULT - PRÉSIDENT DU GROUPE D’ÉTUDE AUX RAPATRIÉS
MONSIEUR LIONNEL LUCCA - DÉPUTÉ DES ALPES MARITIMES - RÉCLAMANT LA RECONNAISSANCE DE LA RESPONSABILITÉ DE LA FRANCE DANS LES MASSACRES DU 5 JUILLET 1962 À ORAN
MONSIEUR JEAN-MARC TODESCHINI - SECRÉTAIRE D'ÉTAT CHARGÉ DES ANCIENS COMBATTANTS ET DE LA MÉMOIRE
MONSIEUR DAVID RACHLINE  - SÉNATEUR MAIRE DE FRÉJUS
MONSIEUR GILBERT COLLARD - DÉPUTÉ DU GARD
MADAME MARION MARÉCHAL LE PEN - DÉPUTÉ DU VAUCLUSE

Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs les membres de cette honorable Assemblée,
Les Français exilés d’Algérie de toutes origines m’ont confié l’éprouvante mission de vous rappeler que, le 5 juillet prochain, la session devrait être empreinte d’une gravité aussi pesante que le fleuve de sang français qui s’est ouvert, il y a 53 ans, à cette même date, dans un pays qui venait, trois jours auparavant, d’acquérir une indépendance de façade qu’il n’avait  pas arrachée à la France par une victoire éclatante, mais que cette dernière venait de lui offrir, comme sur un plateau, ajoutant à cette offrande d’une œuvre française enviée par le monde entier, l’abandon de millions d’âmes françaises, sans compter le Sahara et son pétrole découvert et mis en production par la France.

Nous Français d’Algérie de toutes ethnies, que nos origines soient purement françaises, européennes, berbères ou arabes pour les autres, nous sommes tous les victimes survivantes d’un crime d’État perpétré et commis par celui qui affirmait représenter l’État (la France, c’est moi !) sic.

Ce crime, qui consistait à ABANDONNER SANS AUCUNE PROTECTION LES  FRANÇAIS résidant dans des départements français devenus brusquement, le 3 juillet, des territoires indépendants, a été perpétré, consommé et accompli, pendant les mois qui ont précédé et suivi, l’indépendance de notre pays natal.

Il nous serait difficile de détailler ici les innombrables meurtres et enlèvements dont nos compatriotes ont été victimes, et il serait aussi puéril que controuvé de tenter  d’imputer ces crimes à l’OAS, mouvement de RÉSISTANCE FRANÇAISE en Algérie. Nous n’évoquerons donc que le massacre d’Oran, perpétré le 5 juillet 1962, date anniversaire précise de la capitulation de la Régence turque d’Alger en 1830.

Madame Geneviève de Ternant, vice-présidente de VERITAS, a accompli sur le sujet, un travail d’historienne remarquable, aujourd’hui, reconnu par tous. Elle évoque une chasse à l’Européen sauvage et systématique : « On  égorgea. On tua au révolver ou à la mitraillette. On prit des rues en enfilade, tuant tout ce qui bougeait. On pénétra dans les restaurants, les magasins, les appartements, assassinant les pauvres gens avec des raffinements de cruauté, arrachant les yeux, coupant des membres. On vit même des femmes dépecer des vivants avec les dents ! ».

Les auxiliaires de l’armée algérienne, les A.T.O. emmenaient les Européens prisonniers par longs cortèges vers le Commissariat central où ils étaient battus et tués, ou vers le Petit Lac ou la ville nouvelle. Pourtant, au milieu de cette folie sanguinaire, des Arabes sauvèrent des Européens, d’autres intervinrent et permirent de délivrer des prisonniers, celà au péril de leur propre vie. ».

Ce sanglant épisode de la capitulation française n’a jamais été reconnu, ni par l’Algérie, ni par la France. Il semblerait que l’État Algérien ne soit pas encore prêt à reconnaître ce massacre qui, quelquefois, a été qualifié de « malheureux excès ». Quant à la France, elle n’admettra jamais, alors que les règles, le droit et la plus simple humanité l’imposaient, qu’elle a failli à son serment de protection de ses ressortissants, à cause des ordres criminels de non-intervention donnés par un chef d’État indigne.

En 1997, le comité VERITAS a poursuivi en justice le général Joseph Katz pour obéissance à des ordres criminels, apportant, par attestation écrite du colonel Fourcade, qui a assisté, dans la matinée, à l’entretien téléphonique de son supérieur avec le chef de l’État français de l’époque, lequel a donné l’ordre aussi criminel que formel :  « Surtout, ne bougez pas ! » alors que se perpétrait, dans toute la ville, un massacre raciste « au faciès blanc », lequel s’est poursuivi jusqu’à 17 heures, faisant, d’après madame Sallaberry, militaire de carrière alors en poste au Bureau des exactions, qui affirme en avoir enregistré le chiffre, environ 3000 morts et disparus !

Notre avocat (et vice-président trop tôt disparu), maître René Blanchot, avait bon espoir de faire condamner le général Katz, mais, malheureusement, ce dernier est décédé pendant la procédure qui, de ce fait, s’est éteinte.

Je ne peux donc, Monsieur le Président, que rapporter ici quelques témoignages, rigoureusement authentiques, recueillis au fil des ans, sans que, jamais, aucun des successeurs du premier président de la cinquième République n’ait daigné les prendre en compte.

Tout d’abord, il faut savoir que le général Katz, alerté par ses subalternes qui sollicitaient l’ordre d’intervenir, décida, dans la matinée, de survoler la ville en hélicoptère. Le récit qui suit a été remis à maître Blanchot par le pilote de l’hélicoptère :

« Nous survolions la ville, partout des gens qui fuyaient, ou des cortèges bras en l’air, escortés pas des A.T.O. ou des civils en armes… Nous avons survolé le Petit Lac, là aussi, une foule compacte, mains en l’air, des gens qu’on faisait entrer dans l’eau… Puis froidement, on les abattait. J’ai hurlé : « Mon Général, on abat ces gens, je vois l’eau qui devient rouge de sang… » . Le général m’a répondu froidement : « Retour à la base. »

Au cours  de la signature d’un de mes ouvrages, un ancien combattant corse, appelé durant la guerre d’Algérie, m’a apporté un autre témoignage sur la journée sanglante du 5 juillet 1962 :

Jeune appelé, le 5 juillet 1962, il montait la garde, dans une guérite, devant les grilles fermées à clé d’une caserne oranaise, lorsqu’il vit venir à lui un groupe de Français affolés, hommes, femmes et enfants, tous terrorisés, qui le suppliaient d’ouvrir les grilles fermées… il n’avait pas les clés, donc aucune possibilité d’ouvrir… Il a appelé, demandé, supplié qu’on ouvre les grilles d’urgence… Mais déjà les tueurs avaient rejoint le groupe atterré …

Ces gens, hommes, femmes, enfants, ont été égorgés sous ses yeux,  alors qu’ils s’agrippaient aux grilles fermées à double tour… il ne put pas, non plus, utiliser son fusil non chargé pour leur porter secours… Cet homme m’a fait ce récit horrible en pleurant… « Depuis  -  m’a-t-il affirmé, en larmes – je ne peux plus passer une nuit sans me réveiller en tremblant, avec les cris et les râles de ces pauvres gens dans les oreilles ». Ce fut le premier témoignage que j’ai reçu sur l’agonie d’Oran.

J’ai eu, ensuite, le bonheur – ou la bénédiction plutôt – de rencontrer le père de Laparre de Saint Sernin avec lequel j’ai noué une solide amitié. Cet homme de foi  a écrit un livre remarquable : « Journal d’un prêtre en Algérie » dans lequel il relate plusieurs épisodes de l’agonie sans nom qui fut imposée aux Français d’Oran.

Dans ce livre, cet homme d’Église relate avoir recueilli et soigné un malheureux Algérien frappé de terreur depuis qu’il avait, involontairement, assisté, au Petit Lac, à la décapitation à la hache d’un couple et de leur petit garçon d’environ cinq ans. Les appels au secours, les supplications et les prières à la Vierge de Santa Cruz de ce couple résonnaient encore aux oreilles de ce témoin… On est pris de frissons en lisant de telles monstruosités… Un détail parmi des milliers d’autres, tout aussi cruels  tout aussi barbares, tout aussi sadiques… Est-ce l’enfant qui fut décapité le premier sous le regard horrifié des parents, ou l’inverse ?… Un choix qui pouvait bien avoir guidé des barbares, qui ne se délectaient que de la douleur humaine poussée au paroxysme…

Un tout dernier souvenir personnel avant de laisser s’exprimer le lieutenant Rabah Khélif, le seul officier français qui ait eu le courage d’outrepasser les ordres criminels répercutés par le général Katz, en se portant au secours des Français pourchassés, traqués et massacrés. Lors du procès Katz, grâce aux indications de notre vice-présidente, madame Geneviève de Ternant, nous avions recherché des familles de victimes acceptant de se porter parties civiles…

Nous avions conscience de faire saigner des blessures incicatrisables, mais une vingtaine de ces familles a, tout de même, eu le courage de nous suivre… J’ai téléphoné au père d’une victime qui a accueilli ma demande pour une bordée d’insultes… Après cette première divagation, le malheureux, en larmes, m’a raconté, en détail, la monstrueuse expérience qu’il avait vécue : Son fils, âgé de 18 ans, avait quitté le domicile paternel, assez tôt dans la matinée de ce 5 juillet, pour rejoindre des amis. Ne le voyant pas rentrer à l’heure convenue, il était parti à sa recherche, évitant les attroupements et les attentats meurtriers.

Son fils, il devait le trouver, en fin de journée… pendu a un crochet de boucher aux abattoirs d’Oran. Avant d’être égorgé, le jeune homme avait subi de multiples tortures encore sanguinolentes, et le père a passé le reste de sa vie à porter ces plaies ouvertes, espérant que viendrait un jour le châtiment annoncé par le Maréchal Juin :

« Que les Français, en grande majorité aient, par referendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger,  cela je le pardonnerai jamais à mes compatriotes. La France est en état de péché mortel. Elle connaîtra un jour le châtiment. ».

En conclusion, vous trouverez le récit fait par le lieutenant Rabah Khélif de son intervention humanitaire pour sauver une partie des malheureux Français prisonniers du FLN et promis à une mort atroce. Vous pourrez évaluer à leur juste valeur la colère et l’indignation prétendues du misérable Joseph Katz, principal responsable de ce massacre de Français hors normes,  qui s’est emporté contre le seul soldat, digne de ce nom, qui a eu le courage de résister À DES ORDRES CRIMINELS !
Voici la déclaration du lieutenant Rabah Khélif :
« Le 5 juillet 1962, des renseignements alarmants me parviennent de la ville d'ORAN, me disant qu'on est en train de ramasser les Pieds-Noirs, les musulmans francophiles et c'est effectif. On les embarquait dans des camions, on les emmenait vers ce que l'on appelait "le petit lac", qui se trouvait entre ORAN et l'aéroport et là, on les fusillait comme faisaient les SS, puis on les jetait dans le petit lac. (Il paraît que maintenant on a cimenté le petit lac).

Je demande donc des ordres à mon chef de bataillon, le général KATZ qui commandait à ce moment-là en Oranie,  et qui avait donné des ordres pour que les troupes françaises, quoi qu'il arrive, ne sortent pas des cantonnements. C'était un ordre écrit (que nous avions d'ailleurs, tous émargé) ; l'adjoint au commandant me dit : "Mon garçon tu connais les ordres, le général KATZ a dit de ne pas bouger ".

J'étais le seul officier musulman commandant de compagnie à l'intérieur du bataillon. Je téléphone à mes camarades commandants de compagnies, tous Européens, je leur explique ce que j'ai appris, ils me disent avoir les mêmes renseignements, mais qu'ils ne peuvent pas bouger vu les ordres. "Mais enfin, ce n'est pas possible leur ai-je dit, on ne va pas laisser les gens se faire trucider comme ça sans lever le petit doigt. Moi, je ne peux pas, ma conscience me l'interdit".

Je téléphone à l'échelon supérieur, au colonel commandant le secteur. Je tombe sur son adjoint et lui explique mon cas, il me répond : " Écoutez mon garçon, nous avons les mêmes renseignements que vous, c'est affreux, faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit". En clair, je n'étais pas couvert.

J'embarque l'équivalent de quelques sections dans les camions dont je pouvais disposer et je fonce, sans ordres, sur ORAN.

J'arrive à la préfecture : il y avait là une section de l'ALN (Armée de Libération Nationale), des camions de l'ALN et des colonnes de femmes, d'enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines en colonnes par trois ou quatre qui attendaient là, avant de se faire zigouiller.

J'avise une espèce de planton devant la préfecture et lui demande où se trouve le préfet, il me dit : "Mon lieutenant regardez, c'est ce monsieur qui monte ". En quatre ou cinq enjambées, je rattrape ce gros monsieur avec une chéchia rouge. Je crois lui avoir dit : "Monsieur le Préfet je vous donne cinq minutes pour libérer tous ces gens-là, sinon on fera tout sauter".

Il ne m'a pas répondu, il a descendu l'escalier, s'est dirigé vers le responsable de la section ALN. Ils ont discuté quelques minutes et la section ALN est partie.

Le préfet est venu et m'a dit : "C'est fait mon lieutenant", et a dit aux gens : "Mesdames, Messieurs vous êtes libres, vous pouvez rentrer chez vous".

Je reverrai toujours cette scène hallucinante de femmes d'enfants et de vieillards qui pleuraient, poussaient des cris hystériques, courant, tombant les uns sur les autres… Quelqu'un est venu me trouver et m'a signalé qu'il y avait des gens blessés. Je les ai fait mettre à l'abri pour les faire soigner.

Puis j'ai installé des patrouilles sur les axes routiers qui menaient au port ou à l'aéroport, car j'ai appris qu'on arrêtait les gens qui fuyaient, qu'ils soient musulmans ou européens d'ailleurs. C'était la population ou des gens armés ne faisant même pas partie de l'ALN, qui les arrêtaient, les volaient, les tuaient.

J'ai donc mis des contrôles pour éviter cela et je les arrachais littéralement aux mains de la population. Au risque de ma vie, souvent, je les escortais jusqu'au port, parfois seul dans ma Jeep, ou avec simplement mon chauffeur et mon garde du corps. J'ai fait cela en ayant le sentiment de ne faire que mon devoir."

En transgressant les ordres et en déployant ses hommes sur plusieurs kilomètres le lieutenant KHÉLIF a sauvé de très nombreuses vies françaises, pour cela il a été SANCTIONNÉ ! Le général KATZ, qui l'a convoqué, a osé lui dire : "Si vous n'étiez pas un Arabe, je vous casserais !"  Le lieutenant KHÉLIF a,  d’ailleurs,  été immédiatement muté et rapatrié en France.

ORAN était la seule grande ville d'Algérie qui comptait plus d'Européens que de Musulmans. Le 5 juillet sur 220000 Oranais d’origine européenne, il ne restait plus que 20000 à 25000 Européens. En ce mois de juillet 1962, c'est plus de 3000 civils qui ont été enlevés et qui pour la plupart, n'ont jamais été retrouvés, sauf ceux qui atrocement mutilés jonchaient les rues ou étaient pendus par la gorge à des crochets de bouchers.

Vous êtes, Messieurs, des hommes honorables et des Français dignes de leur Nation, laquelle doit protection et assistance à tous ses fils en danger.

Alors, reconnaissez que les ordres donnés à Joseph Katz étaient criminels, reconnaissez les événements qui se sont passés à Oran pour ce qu’ils sont :

UN MASSACRE DE CITOYENS FRANÇAIS AU FACIÈS BLANC
perpétré à cause des ordres criminels de non-intervention
donnés par le Président de la République Française !


L’affirmation des droits des citoyens dans des textes solennels constitue un premier élément justifiant la protection des Français où qu’ils soient. En effet, reconnaître des droits de manière officielle notamment la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789, le préambule de la Constitution de 1946, la Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948, la Convention européenne des droits de l’homme de 1950, faisaient obligation à l’État français de protéger ses citoyens.
En France, de nos jours, cette affirmation solennelle se double du rôle du Conseil Constitutionnel. Depuis sa décision du 16 juillet 1971 de donner à la Déclaration de 1789 et au préambule de 1946 une valeur constitutionnelle, le CONSEIL CONSTITUTIONNEL a le devoir de vérifier que les lois respectent les droits définis par ces textes. L’a-t-il fait, en ce qui concerne l’abandon des quatre cinquièmes de notre territoire national et des Français qui le peuplaient ?

Le CRIME D’ÉTAT est totalement reconnu et avoué par cette déclaration monstrueuse du chef de l’État français de l’époque : « La France ne doit plus avoir aucune responsabilité dans le maintien de l’ordre après l’autodétermination. Elle aura le devoir d’assister les autorités algériennes, mais ce sera de l’assistance technique. SI LES GENS S’ENTRE-MASSACRENT, CE SERA L’AFFAIRE DES NOUVELLES AUTORITÉS. ».

Eh bien NON, monsieur DeGaulle, si des FRANÇAIS sont en péril, n’importe où sur la planète, la France a le droit, mais aussi le devoir et l’obligation, de les secourir ! Votre passivité devant ces milliers de FRANÇAIS suppliciés relève du CRIME D’ÉTAT !

Que les hommes de bonne foi aient le courage de reconnaitre ce crime d’État, et de condamner l’ABANDON DE MILLIERS DE FRANÇAIS par celui qui a osé répondre à leurs cris d’agonie par la phrase suivante : « Qu’il est doux, quand la vaste mer est soulevée par les vents, d’assister, du rivage, à la détresse d’autrui ! »
Anne CAZAL
déléguée générale VERITAS
avec la collaboration et le soutien de :

    Jean Marie AVELIN     Geneviève de TERNANT     Alain ALGUDO
         président                      vice-présidente             vice-président

                               Alain AVELIN                        Éliane SALLABERRY
           délégué à la Communication                      porte-parole

 

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MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


5 juillet 2015, à Hyères et à Toulon, l'ADIMAD se souvient… 

 Recueillement en mémoire
d'un crime d’État, d'un crime contre l’Humanité, d'une Épuration ethnique

5 juillet 1962 - 5 juillet 2015… Un silence d’État assourdissant sur un massacre de plusieurs centaines de Français dans des conditions que l’imagination humaine ne peut concevoir. La Chasse aux Roumis. 18 000 soldats Français obéissent aux ordres de DeGaulle, préposé de la République, qui a ordonné : "On ne bouge pas".

Honte à ces militaires qui, pleutrement ont suivi ces ordres et ont assisté passivement au massacre de leurs compatriotes… Aujourd’hui certains d'entre eux ose arborer "fièrement" la médaille du combattant.

Honneurs à rendre :
- au vice-amiral Jean Barthélémy qui enfreint les ordres et fit intervenir un détachement de fusiliers marins ;
- au capitaine Croguennec du 2ème Zouaves qui, avec pour seule escorte un sous-officier, se rendit - au commissariat central et fit libérer plusieurs dizaines d’otages ;
au lieutenant Rabah Kheliff du 30ème BCP.

- aux deux compagnies qui enfreignirent les ordres du boucher :
- la 3ème compagnie du 8ème RIMa qui s’interpose entre les barbares et les malheureux Oranais ;
- la 3ème compagnie du 5ème RI qui, elle, se moquant des ordres met en fuite plusieurs groupes des hordes sauvages du FLN.


http://www.kizoa.fr/Montage-Photo/d22711670kP141393212o2l1/tuerie-doran




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La tombe du colonel Antoine Argoud


La plaque scellée par l'Adimad sur la tombe du colonel Antoine Argoud au cimetière de Darney dans les Vosges


L'Adimad a offert au sergent Albert Dovecar une tombe restaurée, enfin digne de son sacrifice



Oran, le 5 juillet 1962… le "Mur des Disparus", Perpignan


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Lecture du témoignage du lieutenant Rabah Khélif, officier français,
sur le massacre de Français d'Algérie à Oran le 5 juillet 1962
(après la capitulation de DeGaulle du 19 mars 1962 et après l'indépendance de l'Algérie)
[Lecture réalisée par Marie-Paule Garcia, présidente du Cercle Algérianiste du Gers]

Pétition internationale lancée par le Collectif contre l'oubli volontaire du massacre du 5 juillet à Oran

Jean-Pierre Lledo : Comment faire reconnaître le massacre du 5 juillet 1962 ?

Jean-Pierre Lledo : Qui est l'auteur du massacre du 5 juillet 1962 à Oran ?

Jean-Pierre Lledo : Qui parle d'honnêteté sur le massacre à Oran en 1962 ?

Jean-Pierre Pister, Danielle Pister-Lopez (Cercle algérianiste de Reims) : Le Collectif à l'origine de la pétition sur les massacres d'Oran du 5 juillet 1962 explique ses motivations

http://www.seybouse.info/seybouse/infos_diverses/mise_a_jour/maj152.html



samedi 4 juillet 2015

Voyage de solidarité avec le peuple syrien organisé par la Communauté syrienne de France


قلبي لسوريــة


En août 2015 un second voyage "solidarité Syrie"

Face à l'immense succès d'un premier voyage en avril 2015, le Rassemblement de la Communauté Syrienne de France, en partenariat avec le ministère de tourisme syrien, organise un second voyage au cœur de la Syrie, début août 2015. Visites accompagnées des principaux musées et sites historiques, des joyaux du patrimoine syrien, patrimoine de l’humanité, seront au programme. Nous vous encourageons vivement à partir à la découverte de la Syrie authentique, d'hier et d'aujourd'hui… Celle que les médias nauséabonds de la bien-pensance veulent occulter…
Pour s'inscrire (urgent) à ce voyage du mois d'août :
Contact téléphonique : 06 05 60 56 79
Courriel : rcsfrance@gmail.com

Facebook : La Communauté Syrienne de France

TVL : Bassam Tahhan: "En Syrie, Bachar Al-Assad est légitime"

La Fille de la Terre : L’éthique de la République arabe syrienne [traduction : Said Hilal Alcharifi - سعيد هلال الشريفي  - source : Al-Watan - الوطن (Syrie)]

Le Bourricot : Alexis Dubruel et Amine Legheraba vous présentent : "L'autre visage de la Syrie"…

Le Bourricot : Pour Rivarol, Pieter Kerstens de retour de Syrie et du Liban analyse la situation…

Le Bourricot : Départs en Syrie ?… Heureuses et nombreuses initiatives de soutien au peuple syrien…

Synthèse nationale : Voyage en Syrie, avril 2015 : des témoignages des participants

Synthèse nationale : La Syrie, pays martyr des Droits de l’Homme ?

La conférence-exposition organisée jeudi 5 février par Synthèse nationale sur la Syrie

Présent et avenir des Chrétiens d'Orient : conférence de Mère Agnès-Mariam de la Croix ce 7 juillet 2015

La Croix : Alep, un carrefour des civilisations entre l’Orient et l’Occident



vendredi 3 juillet 2015

Lieutenant Roger Degueldre, mort pour l’Algérie française



MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE


Le 53ème anniversaire du sacrifice du
Lieutenant Roger DEGUELDRE
exécuté au Fort d’Ivry le 6 juillet 1962 pour crime de fidélité à la parole donnée

et des Commandos Delta Albert DOVECAR et Claude PIEGTS
exécutés le 7 juin 1962 au « Trou d’Enfer »

sera marqué le samedi 4 juillet 2015 à Versailles, par les cérémonies suivantes :
- à 10h : Messe en l’Église Notre-Dame des Armées - 1, impasse des Gendarmes
- à 11h : Au cimetière des Gonards, 19 rue Porte de Buc, 
 prières et dépôt de gerbes sur la tombe du Lieutenant DEGUELDRE
Les anciens officiers, sous-officiers et soldats des 1er R.E.C, 1er R.E.P et 2ème R.E.P
sont instamment invités à participer ou à s’associer à ces cérémonies.
De la part de leurs familles, leurs amis et du Cercle National des Combattants
(contact : Yves Rossignol, tél. 06 14 40 55 70)


Ajaccio (20)
- samedi 4 juillet à 11 heures,  Stèle Français d'Algérie, La Parata - Les Sanguinaires : Hommage à Claude Piegts, Albert Dovecar, Roger Degueldre, Jean Bastien-Thiry et aux Morts d'Oran - (contact : andrebianchi@hotmail.fr). 
 
Le Barroux (84330), 
 - samedi 4 juillet à 9 heures 30 - Messe conventuelle pour Roger Degueldre, Abbaye Sainte-Madeleine, Le Devez - (contact : ADIMAD, tél. 06 11 28 55 90).

Nice (06) :
- dimanche 5 juillet à 10 heures, Chapelle de la Visitation, 17, place Sainte-Claire : Messe pour Roger Degueldre - (contact :monique.gagean@dbmail.com).

 
Nancy (54) :
- dimanche 5 juillet à 18 heures 30  à Nancy, messe en la Chapelle du Sacré Cœur, 65 rue du Maréchal Oudinot, en mémoire de Roger Degueldre - (contact : François Ferrer - 06 70 22 40 17).


Roger Degueldre

Roger Degueldre, lieutenant au 1er Régiment Étranger de Parachutistes, fondateur des commandos Delta en 1961, par DeGaulle assassiné le 6 juillet 1962... au sixième coup de grâce...





Né dans le nord de la France Roger Degueldre entre en résistance en 1942, à moins de 20 ans, auprès des partisans communistes FTP (Francs-Tireurs et Partisans)… Roger Degueldre s’engage dans la Légion étrangère, se bat en Indochine où il obtient la médaille militaire pour acte de courage, puis c’est l’Algérie…

Refusant de se renier devant le serment fait sur la tombe du colonel Jeanpierre : "Plutôt mourir, mon colonel, que de laisser l'Algérie aux mains du FLN. Je vous le jure !", il entre en clandestinité le 11 décembre 1960 et prend le commandement opérationnel des commandos « Delta ».

Roger Degueldre est arrêté le 7 avril 1962 et condamné à mort le 28 juin suivant, malgré la plaidoirie  de son avocat, Me Tixier-Vignancourt qui estime que le général Salan, supérieur du lieutenant Degueldre, ayant été épargné il est impensable que celui-ci soit exécuté.

Degueldre décroche ses nombreuses décorations et les remet à sa femme.

DeGaulle refuse de recevoir Me Tixier-Vignancourt. Il accepte cependant d’écouter distraitement l’autre avocat, Me Denise Macaigne, mais ne dit pas un mot ni ne pose aucune question. Pour lui Roger Degueldre est déjà mort…

Nous sommes au fort d’Ivry le 6 juillet 1962. C’est l’aurore. Il fait une belle journée d’été, presque aussi chaude que celles que Roger Degueldre a connues en Algérie. On le réveille. Il revêt sa tenue léopard, enroule autour de son cou le foulard de la Légion et pose sur sa tête le béret vert du 1er Régiment de Parachutistes, dont il porte l’insigne sur sa poitrine.

Roger Degueldre éprouve le besoin de s’exprimer une dernière fois : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu’a fait tout officier ayant servi en Algérie. J'ai donné ma parole, je la tiens. Dîtes aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n’étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ».

Se tournant ensuite vers l’avocat général Gerthoffer : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains ».

L’exécution de ce héros authentique fut une boucherie sans nom… Un assassinat d’État. Attaché au poteau, Degueldre refusa qu’on lui banda les yeux. La mort ne lui fait pas peur, il l’a tant côtoyée depuis ses vingt ans. 

Serrant le drapeau tricolore contre sa poitrine et posant sa main sur la poche de sa vareuse où se trouve la photo de son petit garçon, Philippe, qu’il n’a jamais vu - il avait conçu cet enfant dans la clandestinité ;  le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort - il cria à son défenseur : « Dites bien que je suis mort pour la France. »

Regardant les soldats du peloton d’exécution, il leur cria… « Messieurs, vive la France », et il entonna La Marseillaise. Les jeunes soldats qui devaient l’exécuter, tétanisés par son courage, hésitèrent à tirer… puis le firent en tremblant… La première salve blessa seulement Roger Degueldre : une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées… au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres. Quoi qu’il en soit, le fait est certain… Roger Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont-là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et qu’il déchargea son révolver dans le vide. Un autre pistolet fut amené et… s’enraya. Exaspéré par cette situation (unique dans nos annales judiciaires), le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit fournie. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédait.
Il fallait courir en chercher une. Et pendant ce temps, Roger Degueldre était toujours vivant… et regardait l’assistance. Me Tixier-Vignancourt, pourtant si prompt à saisir la moindre occasion devant un prétoire, reste pétrifié, hypnotisé par la scène à laquelle il assiste, et il s’en souviendra jusqu’à sa mort. Il aurait pu se précipiter, se jeter sur le corps de Degueldre, exiger que l’on arrête ce massacre, mais il ne bouge pas.

On remit un autre pistolet à l’adjudant-chef, aussi pâle que le lieutenant, écœuré par cette boucherie, mais obéissant aux ordres sans avoir le courage de se révolter. Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate. Une douleur atroce irradia le corps de l’officier français… Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

Le 06 juillet 1962 un officier français a été assassiné sur ordre de DeGaulle :  aujourd’hui, 50 ans plus tard, quiconque fait  référence au gaullisme, tous les "héritiers" de DeGaulle, ont le sang du lieutenant Roger Degueldre sur leurs mains.

Source "Le Bourricot" : Roger Degueldre


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Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française

« Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM » (Roger Degueldre)

Né le 19 mai 1925 à Louvroil, dans le Nord, Roger Degueldre, dissimulant son jeune âge derrière un physique impressionnant, entre en Résistance dans le maquis FTP de Roger Pannequin, surnommé « Commandant Marc ». Avide de combattre au plus près l’envahisseur allemand, il s’engage dans la 10ème Division d’Infanterie Motorisée qui participe à la réduction de la poche de Colmar, en janvier 1945.

La guerre terminée, c’est à titre étranger qu’il s’engage dans la Légion Etrangère. Il servira, en Indochine, au 1er Régiment Etranger de Cavalerie et fera très vite parler de lui… Le 21 janvier 1950, à Tra-Vinh, dans le delta du Mékong, au péril de sa vie, il sauve d’une mort certaine sous le feu ennemi, le Capitaine de Blignières… plus tard, colonel, commandant le 1er REC. Cette action héroïque lui vaut d’obtenir la Médaille Militaire.

La guerre d’Indochine se terminant, déçu, frustré et amer par l’issue des combats, l’adjudant Degueldre -Croix de Guerre des Théâtres d'Opérations Extérieures avec sept citations, (une Palme, deux Étoiles de Vermeil, deux Étoiles d'Argent et deux Étoiles de Bronze)- volontaire pour les parachutistes, rejoint le 1er Bataillon Etranger de Parachutistes qui prendra l’appellation de 1er Régiment Etranger de Parachutistes, dès 1955, durant la guerre d’Algérie.

Il participe avec son régiment, en 1956, à l’opération de Suez puis, dès son retour, à la Bataille d’Alger dans le but d’éradiquer les bandes terroristes qui sèment la mort et la désolation dans la ville.

En janvier 1958, il gagne ses galons d’officier, au feu, à Guelma, et participe à la bataille des frontières dans l’Est-Constantinois. Son ardeur au combat, son exemplarité et le dynamisme qu’il insuffle à ses hommes lui valent d’être décoré de la Croix de la Valeur Militaire avec Palme. Le 26 septembre, il est nommé Chevalier de la Légion d’Honneur.

Le temps passant, les atermoiements, les palinodies, les revirements et les reniements de De Gaulle sur le maintien de l’Algérie française sèment le doute puis la colère et l’amertume auprès de bon nombre d’officiers… Degueldre en fait partie. Il assiste, impuissant et rageur à la destruction d’une armée victorieuse et à la livraison de l’Algérie au FLN, rendant vains les sacrifices consentis.

Après la révolte des officiers du 1er REP, le 8 janvier 1961, il est muté disciplinairement au 4ème Régiment Etranger d’Infanterie mais il refuse de rejoindre son nouveau corps. Le 25 janvier 1961, il entre dans la clandestinité et effectue des missions secrètes pour le compte des services spéciaux commandés par le Colonel Jacquin.

Le 21 avril 1961, il réintègre son unité lors du putsch des généraux. La révolte avortée, il retrouve la clandestinité et rejoint les rangs de l’Organisation Armée Secrète (OAS) où il est nommé par le Colonel Godard, chef du Bureau d’Action Opérationnel (BAO).

Fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur ! », il retrouve, dans la résistance à l’abandon, une raison de poursuivre le combat et une justification au serment qu’il a prêté sur le cercueil de son chef, le Colonel Jeanpierre : « Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure ! »

Au sein de l’Organisation, il s’emploie à forger une arme redoutable et redoutée de tous, tant de l’Elysée, des barbouzes, que du FLN : Les Commandos Delta qui, ayant pour slogan : « L’OAS frappe où elle veut, quand elle veut ! », mènent un combat de tous les instants, rude, chaotique, désespéré, mortel, mais si efficace qu’il sème l’angoisse et la crainte dans les plus hautes sphères… et que la fatalité des circonstances précipitera vers un dénouement tragique.

Le 7 avril 1962, Degueldre est arrêté à l’issue d’une réunion réunissant plusieurs responsables de l’Organisation. Reconnu, il est aussitôt transféré en métropole et écroué à la prison de la Santé.

Le 28 juin s’ouvre son procès qui n’est autre qu’une parodie. A cet effet, une juridiction d’exception, la Cour Militaire de Justice, est créée afin qu’il ne puisse, contrairement au général Salan, obtenir les « circonstances atténuantes » et sauver sa tête. Le général Larminat doit la présider. Ancien de l'armée coloniale, il refuse de juger le condamné et déclare : « Je ne serai pas le Fouquier-Tinville de la Ve République. Je me tuerai ce soir » Dans la soirée, il met fin à ses jours. Qu'importe ! Il est remplacé par le général Gardet. La justice expéditive gaulliste ne va pas s'arrêter sur un cas de conscience… En un minimum de temps, après une absence d’instruction et de témoins à décharge, l’officier parachutiste est condamné à la peine de mort.

Refusant dédaigneusement le recours en grâce présenté par la défense, c’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 d’Oran qui fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, (lequel aurait dû pourtant l’inciter à la clémence), que De Gaulle prend la décision de faire fusiller le Lieutenant Roger Degueldre.

Le 6 juillet 1962, à 02h30, les deux défenseurs du condamné, Jean-Louis Tixier-Vignancour et Denise Macaigne arrivent à la prison de Fresnes en même temps que l'avocat général Gerthoffer qui a requis la peine capitale et l'aumônier de la prison. Avant de quitter sa cellule, il prononce, en guise d'adieu, ses dernières paroles : « Je suis fier de mourir pour tenir le serment qu'a fait tout officier ayant servi en Algérie. Dites aux Algériens que, si je ne suis pas de leur race, n'étant pas né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours. » Se tournant vers le procureur Gerthoffer, il déclare : « Je ne vous garde pas rancune, mais je vous plains. »

Puis, c’est le départ vers le fort d’Ivry où doit avoir lieu l’exécution. Á 03h45, l’Officier se présente devant les douze soldats du peloton d’exécution, en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il a tout sacrifié et qu’il a choisi comme linceul. Autour de son cou, il a noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y a la photo d’un bébé, son fils qu’il n’a jamais vu. Il a conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé est venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort. « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écrie-t-il à l’adresse de son défenseur. Puis il refuse qu’on lui bande les yeux et, au poteau crie : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.

Les trois premiers officiers désignés pour commander le peloton d'exécution ayant refusé d’accomplir cette sinistre besogne, les Capitaines Jean de Balby de Vernon, Michel Cabanes et Michel Martet, du 501ème régiment de cavalerie de Rambouillet, sont sanctionnés, rayés des cadres et mis aux arrêts. Les officiers suivants qui ont refusé l'ordre, ont été également sanctionnés. Il est 03h56. Le sous-officier remplaçant, chef de peloton, abaisse le bras. Les soldats qui doivent exécuter le Lieutenant Degueldre, émus par son courage, hésitent à tirer. Douze coups retentissent cependant dans la nuit… mais une seule balle l’atteint : au ventre diront certains.

L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipite, l’arme à la main, pour accomplir sa « mission » et se rend compte que le condamné est toujours en vie. Sa tâche ne consiste désormais plus à achever un quasi-mort, censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes... Il en a si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission tremble, et que le revolver se décharge dans le vide. Livide, désemparé, l’adjudant tire une deuxième fois et rate encore sa cible.

Les défenseurs, voyant que Roger Degueldre souffre atrocement, réclament l’intervention d’un médecin. Celui-ci, arrivé sept minutes plus tard, atteste que le supplicié vit toujours. Il faut donc l’achever au plus vite. Et pendant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé continue de gémir…

L’adjudant, toujours tremblant, pointe une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferme les yeux et appuie sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produit. L’arme s’est enrayée. Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur Gerthoffer ordonne qu’une nouvelle arme soit apportée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possède. Il faut courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre est toujours vivant et son calvaire interminable.

À partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels ; il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu (peut-être) changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce au condamné… Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée…

Enfin on remet un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, dans un état second… mais obéissant servilement au commandement de tuer, doit en finir puisque tels sont les ordres. Un nouveau coup de feu claque. Stupeur ! Celui-ci est tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradie le corps du supplicié. Il regarde vers le ciel et ouvre grands ses yeux. Peut-être perçoit-il à cet instant que son calvaire prend fin. Il est tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui semble entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

Á 04h08, une nouvelle détonation retentit… et c’est la fin. La boucherie a duré 12 minutes… 12 atroces minutes…

C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien.

Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton. Décidément, le crime était profondément enraciné !…

Le Lieutenant Roger Degueldre aura respecté jusqu’à la fin son serment « la mort plutôt que le déshonneur ! ». Après avoir été enterré au carré des suppliciés dans le cimetière de Thiais, il repose aujourd’hui au cimetière des Gonards, à Versailles.


Source : "Chemin de mémoire des Parachutistes" -  Joseph Castaño : Lieutenant Roger Degueldre, martyr de l’Algérie française



jeudi 2 juillet 2015

La justice condamne l'ignoble parricide de Marine Le Pen…


Le tribunal de grande instance de Nanterre a annulé l’incroyable parricide dont a été victime Jean-Marie Le Pen, président-fondateur du Front National et le rétablit dans toutes ses fonctions et prérogatives… À vous de jouer président ! Une immense joie en ce jour, un peu de fierté et d'honneur retrouvés… Que les gaullo-francs-maçons-LGBT marinistes aillent cramer en Enfer… ou en son annexe de Pathein, le paya Settayaw qui est tout prêt à les accueillir…






Communiqué de Jean-Marie Le Pen, président fondateur du Front National
Suite à la décision de justice rendue ce jour

Je rappelle aux adhérents du Front National qu’il ne faut pas participer à cette consultation sur les statuts qui est illégale : la justice a décidé ce jour d’annuler purement et simplement les sanctions qui m’avaient été infligées par le Bureau exécutif et m’a rétabli dans toutes mes prérogatives d’adhérent, et a fortiori de Président d’honneur.

Je conteste par ailleurs les termes du communiqué récent du Front National : la décision de justice a été rendue pour des motifs de fond et non de forme : la violation des statuts.
En effet, la seule conséquence n’est pas de me restaurer dans mes droits d’électeur pour la consultation interne, mais surtout de frapper rétrospectivement de nullité toutes les décisions prises en mon absence, notamment celle de procéder au pseudo-congrès, et aussi de me permettre de nouveau, immédiatement, de retrouver ma place au Front National et de siéger au sein de ses instances.

Je retrouverai par conséquent, dès demain vendredi à 11h00, mon bureau au Siège du Front National que j’ai fondé il y a 43 ans. J’y travaillerai, comme je l’ai toujours fait, à la réussite de nos idées, pour la France.


La Marine Le Pen célèbre DeGaulle






mercredi 1 juillet 2015

SOS-Chrétiens d'Orient intensifie ses activités en Syrie, en Irak, au Liban…





Missions été 2015 : Irak, Liban, Syrie

Cet été, plus de 90 volontaires de SOS Chrétiens d'Orient partent secourir les chrétiens d'Orient. Leurs nombreuses missions vont les emmener de la Qadisha à Bassora en passant par Mangesh et Duhok.
Ils comptent sur votre soutien, vos prières pour eux et pour ceux qu'ils vont aider.

www.soschretiensdorient.fr/donner


Extrait de Présent n° 8387 daté 02 juillet 2015



Extrait de "La Croix" du jeudi 2 juillet 2015


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