Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 4 mai 2012

Ni droite, ni gauche, nihilisme et vide idéologique… quand la vanité a envahi la scène…

"… Le plus dur, c’est d’affronter la crise des valeurs, plus dangereuse que la crise des dettes européennes. Et la France, on peut dire qu’elle est en état de décomposition sociale. Une tendance à laquelle n’échappent aucun des pays européens. Les gens aiment l’argent et les marchandises. Adieu monde d’hier, bienvenue dans un monde incertain livré à la voracité des puissants. Le mur des valeurs qui s’oppose aux puissants s’est peu à peu effondré. Et la bêtise a envahi les citoyens. Les gens ne veulent plus s’instruire et s’éclairer."  Lire l'article : Le secret de 2012 : ni droite, ni gauche, nihilisme et vide idéologique




(Refrain)
Tu veux ou tu veux pas
Tu veux c'est bien
Si tu veux pas tant pis
Si tu veux pas
J'en f'rai pas une maladie
Oui mais voilà réponds-moi
Non ou bien oui
C'est comme ci ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas

Tu veux ou tu veux pas
Toi tu dis noir et après tu dis blanc
C'est noir c'est noir
Oui mais si c'est blanc c'est blanc
C'est noir ou blanc
Mais ce n'est pas noir et blanc
C'est comme ci ou comme ça
Ou tu veux ou tu veux pas

La vie, oui c'est une gymnastique
Et c'est comme la musique
Y a du mauvais et du bon
La vie, pour moi elle est magnifique
Faut pas que tu la compliques
Par tes hésitations
(au Refrain)

La vie, elle peut être très douce
A condition que tu la pousses
Dans la bonne direction
La vie, elle est là elle nous appelle
Avec toi elle sera belle
Si tu viens à la maison

Tu veux ou tu veux pas ? hein !
Quoi ? Ah ! tu dis oui
Ah ! a a a a a a a
Et ben moi j'veux plus !
Ouh ! la la

mardi 1 mai 2012

Carl Lang : "Barrons la route à la gauche socialo-communiste : non à Hollande !"

… alors que le FN mariniste jouera délibérément la carte du pire…
Roger Holeindre avec le "Parti de la France"

Communiqué de Carl Lang et du bureau politique du "Parti de la France" :
"Barrons la route à la gauche socialo-communiste : non à Hollande !"

Nous savons que notre projet de redressement national n’est porté par aucun des deux candidats présents au deuxième tour de cette élection présidentielle. Mais, quelque soient les intérêts tactiques des partis politiques et les plans de carrière ou les intérêts personnels de leurs dirigeants, le choix des électeurs de la famille nationale doit se déterminer en fonction de l’intérêt national. Il nous faut répondre à une seule question: que faire afin d’éviter le pire pour la France et le peuple français ?

Un Premier Mai qui ne virera ni au rouge ni au bleu marine…
Si le premier tour d’une élection permet, en général, de choisir son candidat, le second tour nous offre le droit d’éliminer le plus nuisible à la cause nationale et le plus hostile à nos idées. Il est parfaitement clair pour les patriotes que nous sommes que le pire serait le triomphe de la Gauche rose-verte-rouge et que le plus dommageable pour la France française serait la victoire de son candidat François Hollande.

Carl Lang et Le Parti de la France ne se lavent pas les mains de l’avenir des Français et ne seront pas complices de la victoire de la Gauche socialo-communiste qui annonce le droit de vote des étrangers aux élections municipales, la légalisation du mariage homosexuel et l’adoption d’enfants par les couples homosexuels, qui prépare une politique d’agression de l’école libre et de destruction aggravée du respect de la vie humaine, qui annonce un projet irresponsable et démagogique de gaspillages publics et se prépare à imposer un programme de répression fiscale et de matraquage financier des Français.

Carl Lang et Le Parti de la France ne seront pas complices du défilé de la victoire des drapeaux rouges et des poings levés.

Avec ces gens-là, demain sera encore pire qu’aujourd’hui.

Le 6 Mai, barrons leur la route !

Tribune libre : "Pour Sarkozy, avec ferveur"… … avec vigueur mais à contre-cœur !


Tribune libre publiée par Surlering.com : "Pour Sarkozy, avec ferveur"



Aux « déçus » du sarkozysme

En France, nous avons toujours eu la gauche la plus nulle et la plus fourbe du monde (et c’est pourquoi Mélenchon est grand) et la droite la plus imbécile et peut-être la moins à droite du monde - et c’est pourquoi il faut de nouveau, et avec ferveur, voter Sarkozy au second tour comme au premier, car un homme de droite de cette trempe, courageux, subversif, et que pour ma part j’ai toujours trouvé extraordinairement sympathique (l’anti-Chirac en somme), nous n’en aurons plus ensuite pendant vingt ans. Il faut donc en profiter une dernière fois et mettre en place ce qui pourrait être le décennat fondateur et ô combien nécessaire de la France du XXIème siècle. Hélas ! Les Français ont toujours été des veaux, particulièrement les Français de droite et d’extrême droite, passant d’un grief à l’autre, brûlant ce qu’ils avaient adulé, oubliant cent biens pour un mal, et surtout obnubilés par leur capacité à « ne pas se laisser faire » tout en tombant systématiquement dans les pièges tendus par la gauche. Sans le Français de droite dure, le Français de gauche n’aurait jamais eu pignon sur rue. Ça s’était déjà passé comme ça en 1873 lorsque le comte de Chambord qui incarnait la dernière chance de restauration de la monarchie en France échoua lamentablement parce que, crétin intransigeant, il ne put se résoudre à accepter le drapeau tricolore que lui réclamait tout le monde, préférant renoncer au pouvoir au nom de sa satanée fleur de lys – et cela malgré l’Assemblée Nationale qui lui était favorable. À part la dissolution de cette même Assemblée Nationale par Chirac en 1997, je ne vois pas d’autre plus grande imbécillité dans l’histoire de la droite française qui en comporte pourtant des dizaines. Mais c’est ainsi que l’on a toujours fonctionné chez les bleus blancs. Pour la droite « pure et dure », plutôt « la Gueuse » que le lys blanc encadré de bleu et de rouge ! Plutôt l’adversaire radical que le partenaire pragmatique ! Plutôt Flamby que le client honni du Fouquet’s ! Plutôt l’anti-riche que le nouveau riche ! Plutôt le corrézien-comme-Jacquot que Sarko le métèque ! « La droite déteste qu’on la trahisse et je suis un traitre pour eux », expliquait le personnage de François Mitterrand dans Le promeneur du champ de mars, le seul film potable de Robert Guédiguian (2005). Traitre, Sarkozy ? Évidemment. Au sens où il a trahi l’hypocrisie des Français, révélé leur mauvais rapport avec l’argent, dévoilé ce qu’il faut bien appeler une sorte d’antisémitisme social - et cela, les Français risquent de ne pas le lui pardonner. On ne démasque pas impunément les vices d’un pays sans que ce pays ne vous rende la monnaie de votre pièce. Au risque de sombrer dans une schizophrénie politique comme cela pourra arriver le six mai si François Hollande est élu. La France sera, une fois de plus, le seul pays de droite et d’extrême droite à mettre en place et par dépit un président de gauche. Vive l’Afrance !

Au fond, le grand tort de Sarkozy aura été d’avoir voulu jouer franc-jeu avec les Français. De s’être mis à leur niveau. De ne pas avoir été assez royal, altier, hautain, sphinx (une erreur psychosociale majeure pour celui qui avouait que Mitterrand était, avec DeGaulle et Jean-Paul II, son modèle politique). De ne pas avoir compris que le corps du monarque devait transcender le corps du peuple – et de fait ne pas se rendre à Disneyland comme tout un chacun, le président n’étant pas en France « tout un chacun ». D’avoir été, au bout du compte, démocrate par excès. Sarkozy - le seul vrai démocrate de la Cinquième République et pour cette raison peut-être chassé dans six jours comme un malpropre par les bouseux qui ne veulent pas d’un des leurs au pouvoir. Sarkozy – le président dont on a le plus dénoncé l’autoritarisme quasi dictatorial alors qu’il n’a cessé de prendre pendant son quinquennat toute une série de mesures constitutionnelles destinées à réduire les pouvoirs du Président au profit du Parlement et des citoyens (ce qui d’ailleurs était discutable – pourquoi prendre le risque de rendre la France encore plus ingouvernable qu’elle n’est déjà ?), sans compter ce nouveau droit donné aux députés de fixer un tiers de l’ordre du jour de l’Assemblée, leur permettant ainsi de mieux contrôler le Gouvernement (décidément, c’est une manie de vouloir virer Quatrième République bis ?), en attendant la promesse calamiteuse de remettre un peu de proportionnelle dans les élections afin que tout le monde soit représenté (mais Président, voyons, tout le monde à l’Assemblée, c’est la fin des haricots !), ou encore cette possibilité de recours individuel devant le Conseil constitutionnel (la fameuse « QPC » - « question prioritaire de constitutionnalité ») qui donne le droit au justiciable emmerdeur de demander si telle loi qui le contrarie est bien conforme à la Constitution – bref, toutes choses avec lesquelles on peut être en désaccord mais qui vont indéniablement dans le sens d’une démocratisation plus grande de la cité. Sarkozy – le mec de droite qui aura le plus fait constitutionnellement pour les gens. Et c’est lui dont Jean-Marie Le Pen vient de dire la semaine dernière, tel un lecteur moyen de Télérama ou des Inrocks, que ses initiales étaient les mêmes que « National socialiste » et que son meeting à la Concorde de dimanche dernier était comparable aux rassemblements de nazis à Nuremberg !!! Faut-il que le vieux soit sénile pour se retrouver aux côtés de l’ultragauche la plus fruste - mais sans doute fachos et gauchos peuvent-ils s’entendre contre ce cosaque qui leur a damé le pion à tous les deux. Tous les procès d’intentions, les basses attaques, l’hystérie malveillante dont celui-ci a dû souffrir cinq ans durant comme nul autre - une malveillance allant parfois jusqu’au désir de mort comme chez ce curé lillois déclarant sans complexe en août 2010, à l’époque de l’affaire des Roms, qu’il priait pour que Sarkozy ait une crise cardiaque. Et pourquoi pas, mon père indigne, grâce à l’aide de cette poupée vaudou autorisée à la vente et qui permet au psychopathe anti-sarkozyste de percer les yeux, le cœur ou les couilles du président honni ? Cette violence symbolique insensée que personne ne semble avoir noté. Cette volonté meurtrière de sacrifier le monarque qui a osé se désacraliser. Sarkozy - premier président bouc émissaire de la cinquième République jetée à la vindicte publique, celle-ci d’autant plus sauvage qu’elle se croit autorisée, légitimée, moralisée - la « bonne » haine contre le riche, le « bon » désir de vengeance contre le puissant aux origines pas si gauloises que ça, le « bon » racisme contre le métèque trop heureux . Qu’est-ce que c’est que ce Hongrois juif qui épouse une Italienne et qui prénomme sa fille Gulia, d’abord ? Qu’est-ce que c’est que ces bonnes femmes arabes et noires qu’il fait rentrer au Gouvernement et qui osent jouer les princesses - une surtout, la mouquère Dior ? Un immigré, ça doit sortir de Trappes, devenir comique sympa, apparaître comme le super pote qu’on voudrait avoir (ou pas), mais surtout ne jamais oublier qu’il a été victime du racisme, le rappeler partout où il va, et bien sûr voter à gauche même s’il est milliardaire. Mais une Beurette qui ne fait pas de l’antiracisme son cheval de bataille et choisit le camp, pas si puissant, de l’Empire plutôt que celui, ultra influent, des minorités, choque autant les racistes que les antiracistes. Une Beurette qui s’embourgeoise est beaucoup moins acceptable qu’un Beur qui revendique. Une Beurette qui aime les diamants et les parfums excède le racisme social (pour ne pas dire le racisme tout court) de nos cons citoyens. Mais les Français sont ainsi : ils n’aiment pas la réussite sociale. Ils détestent plus que tout qu’on la montre. Vivons heureux, vivons cachés. Tartuffes. Goys.

On a été profondément « choqués », paraît-il, que le président augmente son salaire – alors qu’il n’a fait que se mettre au niveau de ses prédécesseurs qui eux n’en parlaient jamais, en profitaient autant, faisaient passer leurs avantages en cachette, vivaient leur bling bling en sourdine, avaient leurs entrées au Grand Véfour, bouffaient contre toutes les lois de France des ortolans le dimanche midi ou carburaient au Dom Pérignon tous les jours à la mairie de Paris. Mais bon, on ne le voyait pas, donc ça n’existait pas. Avec Sarkozy, les Français ont fait mine de s’apercevoir que les monarques menaient grand train - grande nouvelle bouleversifiante, ultra obscène, guillotinable ! - et qu’ils allaient moins au Quick qu’à ce Quick de moyens riches qui s’appelle le Fouquet’s et où, soit dit en passant, tout le monde est allé au moins une fois dans sa vie à moins de l’avoir raté comme disait l’autre. Qu’importe dès lors qu’il soit le premier président à avoir permis que la Cour des Comptes contrôle le budget de l’Élysée (« une première depuis Louis XIV », expliquait L’Express du 25 janvier 2012), ou qu’il ait réussi sa très gauchiste réforme de représentativité syndicale par laquelle les syndicats seront électoralement renforcés, le dialogue social avec, non, ce que l’on retiendra, c’est ce repas improbable dans cet établissement pas si classieux que ça pour un président de la République, en plus de ses Ray-Ban et de sa Rollex. En fait, ce que l’on reproche ontologiquement à Sarkozy, c’est d’avoir osé afficher ses goûts et son bonheur, ce qui en France est pire que de traîner mille casseroles. C’est que le bonheur, c’est vulgaire, ma bonne dame. Et les Français, ces cathos laïcards coincés du cul, ont la haine du bonheur. Pas étonnant que toute notre littérature déborde de pères indignes, de mères avares, d’enfants ingrats, de familles en nœuds de vipères. Pour un père Leuwen qui ne gronde son Lucien de fils que parce que celui-ci ne profite pas assez des plaisirs de la vie et ne lui demande pas assez d’argent, cent pères Grandet. Pour une Sanseverina, mille Thénardier. Les Français sont ces gens qui veulent faire souffrir leurs enfants « pour leur apprendre la vie » comme ils veulent faire souffrir leur président pour qu’il apprenne à ne pas trop aimer la sienne. Carla Bruni est une insulte à la tradition des Taties Danielle et autres cousines Bette qui jusque là nous servaient de premières dames. Et l’on sait ce que l’on fait en France aux reines qui ne sont pas françaises. Les Français, le peuple revanchard par excellence. Les Français et leur horrible passion de l’égalité. Les Français et leur dégoût de salauds devant les privilèges dont ils sont pourtant les plus grands consommateurs. Moi, ce que j’aurais aimé en Sarkozy, c’est sa façon d’avoir mis à nu les Français. D’avoir dévoilé leurs réflexes de petits bourgeois en manque – et qui ne se rendent pas compte qu’ils ont été protégés cinq ans et qu’ils risquent d’être en manque comme ils ne l’auraient jamais imaginé quand Hollande sera passé et que Marine sera seconde. Cassez-vous, pauvres cons.

Bref, si le six mai prochain, l’on retourne à la France du XXème siècle, c’est-à-dire à la parole surveillée, au terrorisme Bisounours et à la réaction lepéniste qui ne manquera pas de suivre (le FN jouant consciemment et comme d’habitude la carte du pire et pour cela comptant sur la victoire de Hollande autant que les socialistes), ce qui dans le contexte de la crise actuelle, celle que précisément le président sortant nous a pour l’instant évitée, pourra donner lieu à quelques faillites sociales intéressantes, voire à une discordance civile majeure comme cela ne serait pas arrivé depuis le XIXème siècle, l’on saura d’où vient la cause. Des fameux « déçus du sarkozysme ». Mais qu’est-ce qu’ils croyaient les mecs ? Que l’on pouvait réformer de fond en comble un pays en deux coups de cuillère à pot ? Que tout allait se faire parce qu’on l’avait dit ? Que le pouvoir culturel, le plus féroce d’entre tous, allait dire amen au pouvoir politique ? Et que surtout il n’y aurait pas cette crise internationale qui nous obligerait à travailler plus pour gagner moins ? Car il ne faut pas se leurrer. Dans tous les cas, et vu comment le réel se durcit un peu plus chaque jour, seule une politique de rigueur sera de rigueur dans les mois et les années qui viennent. Et seul le Magyar semble être en mesure de la mener. D’abord parce qu’il est indéniablement le plus avisé et le plus malin, suprêmement pragmatique (et non suprêmement idéologique comme le disent ces adversaires qui parce qu’ils sont idéologisés jusqu’à l’os voient de l’idéologie partout), et ensuite parce qu’il est de droite. Or, une rigueur de droite passe toujours mieux qu’une rigueur de gauche. Ce n’est pas le moindre mérite du président actuel que d’avoir maté la rue et refroidi l’ardeur manifestiste et grévienne de nos concitoyens - c’est-à-dire d’avoir réussi à gouverner un peu la France sans être bloqué au moindre soupçon d’esquisse de velléité de décision (quel dommage qu’il n’en ait pas fait autant avec les quartiers et que le Kärcher soit resté à l’état de velléité – pour le coup, le voilà le véritable échec du quinquennat.) Et c’est pourquoi si Hollande passe, la tentation sera grande pour le peuple de gauche de recoloniser illico la rue et de faire tout pour que la France redevienne ingouvernable – et cela au grand dam du nouvel élu qui sera pris le cul entre deux chaises, la chaise de la nécessité rigoriste et la chaise percée du Grand Soir. Surtout qu’ils doivent être à bloc, les mecs, boostés qui plus est par Mélenchon, Poutou et Arthaud (car dans notre beau pays, il y a quand même trois prétendants d’extrême gauche à la présidence, trois prétendants qui se réfèrent à l’idéologie et au Parti des cent millions de morts, excusez ce détail). Pensez ! Cinq ans de disette syndicale, cinq ans sans manifs ou presque, cinq ans sans qu’une fois l’on cède aux grévistes, cinq ans qui ont prouvé que l’on pouvait faire quelque chose de la France à condition de tenir bon contre la rue, cinq ans sans pouvoir faire chier, eh bien, dès le sept mai, on va se rattraper, croyez-moi ! Nathalie Arthaud a déjà prévu une grève générale en septembre. Bienvenue en Hollande ! Bienvenue en Grèce !

Et vous, soi-disant électeurs éructant de droite, voudriez que l’on se débarrasse de celui qui a tout fait pour que jusqu’à présent la France ne soit ni la Grèce, ni l’Espagne, ni l’Irlande, tous ces pays que la crise a sciés en deux ou en quatre, ni même l’Angleterre où l’on a pris des mesures d’une austérité qu’elle ferait frémir le père Grandet et la Cousine Bette eux-mêmes ? Vous, droitistes à côté de la plaque à force d’ « intransigeance », d’ « exigence », d’ « impatience », seriez prêts à mettre à la porte ce hussard qui a réussi à faire éclater les blocages habituels et mener à bien des réformes dites impossibles, retraite, autonomie des universités (un projet souhaité depuis des lustres par Mendès-France lui-même), service garanti dans les transports terrestres (enfin !), élagage de la carte judiciaire que les juges eux-mêmes attendaient depuis des décennies, qui plus est dans le contexte le plus difficile du monde et en nous préservant en outre de celui-ci ? Neuf cent trente et une réformes en cinq ans et non, vous êtes quand même « déçus », ce n’est pas assez ? Vous auriez voulu avoir les résultats tout de suite, comme ça, parce que vous le valez bien ? Pauvres pommes que vous êtes, vraiment, les gens de droite ! Pour vous, il n’a rien fait, pour les gens de gauche, il en a trop fait ! « Et en plus, rien que pour les riches », geint-on alors à gauche (car éructer est de droite, geindre est de gauche). Pour les riches, vraiment ? Que les licenciements de masse aient été évités, par exemple, c’était pour les riches ? Que la classe moyenne n’ait pas coulé, c’était pour les riches ? Que les petits épargnants aient précisément été épargnés, c’était pour les riches ? Que la taxe Tobin ait enfin été mise au goût du jour, c’était pour les riches ? Que l’on ait augmenté les taxes sur le capital afin de les mettre à peu près au même niveau (34,6%) alors qu’ils étaient taxés de 10% de moins sous Lionel Jospin, c’était pour les riches ? Que l’on ait créé le RSA, c’était pour les riches ? Que l’on ait supprimé en partie la publicité sur les chaînes publiques, c’était pour les riches ? Que l’on ait augmenté de 37 % le budget de logement des sans-abri qui est passé à 1,13 milliards (et comme l’a publiquement reconnu Olivier Berthe, président des Restos du cœur et représentant du mal logement en face de lui sur Canal+ le 16 mars dernier), c’était pour les riches ? Et qu’enfin le pouvoir d’achat ait réellement monté de 4 % en cinq ans, ce n’était que pour les riches ? Et puis d’ailleurs, qu’est-ce que cette rage malsaine contre les riches ? « Moi, les banques, je les aurais laissées s’effondrer », me disait un collègue cégétiste et néanmoins ami du musée (oui, parce que moi, j’ai des amis d’extrême gauche…). Mais bordel, Francis, si ta banque s’effondre, tu t’effondres encore plus ! C’est facile à comprendre, ça, non, que des pauvres comme nous ont besoin de riches comme eux ? Visiblement, non. Pour les fervents du Grand Soir, si les riches maigrissent, les pauvres engraissent – alors que moi, en bon pourri de droite, je penserais plutôt que si les riches maigrissent, les pauvres crèvent (et encore plus vite si les riches sont partis). On en a besoin des riches, c’est ça que les pauvres en esprit ne percutent pas. En vérité, Sarkozy a tellement bien géré la crise que les gens n’ont pas vu la crise, ou ont oublié qu’il y en avait une. Et aujourd’hui, ils se révoltent contre lui comme pouvaient se révolter naguère les paysans contre leur seigneur sans se rendre compte que grâce à lui ils avaient évité trois invasions et six guerres. Salauds de pauvres ! Pauvre peuple ! Ce peuple dont Pascal écrivait qu’il était « vain, quoique ses opinions soient saines, parce qu’il n’en sent pas la vérité où elle est et que, la mettant où elle n’est pas, ses opinions sont toujours très fausses et très malsaines. » Pas besoin de faire un dessin.

Sauf qu’à un moment donné, il faut se le demander : pourquoi est-on si con à droite ? Je veux dire : pourquoi est-on si souvent comte de Chambord, si pur et dur, si anti-dialectique, si incapable de compromis et de débat, et, par conséquent, toujours latté par la gauche qui s’y connaît tellement mieux que nous en retournement de sens, oblitération du réel, saccage des consciences, culpabilisation obligatoire – toutes choses dont Sarkozy aura commencé à nous tirer depuis cinq ans et dans lesquelles on risque de retomber avec fracas si par malheur il était viré de l’Élysée ? Peut-être parce que la droite ne croit qu’au « réel », méprise la parole et de fait a tout faux puisque le réel dépend de la parole. La droite ne comprend jamais que « le réel » ne suffit pas. Et la gauche en profite toujours pour tourner la droite en bourrique. Ce que j’aurais souffert à Paris, à Nice, à l’université, au boulot, au bistrot, partout en France, devant ma télé, de me voir, de nous voir, nous, les gens de droite, systématiquement ratatinés par les gens de gauche. C’est vrai qu’on est nul. On ne pige rien à l’économie, aux flux financiers, aux « infrastructures » et d’ailleurs on ne veut pas piger. Ces corps sans organes nous ennuient. Cette matrice invisible et aliénante ne fait pas partie de nos catégories mentales. Pour nous, pauvres droitistes désemparés, la sociologie, c’est de l’hébreu. Comme Thomas, on ne croit que ce qu’on voit. Et on ne voit que nos intérêts – et encore pas toujours (la preuve, ce premier tour !). Notre Weltanschauung va de Pacman à Berzerk (ou si l’on préfère de Hobbes à Nietzsche) et ça nous suffit amplement. Normal qu’on se ramasse dans le débat socio-économique. Que pouvons-nous dire quand « eux », les gauchistes avisés, nous sortent Marx, Lukacs, Gramsci, Bloch, Négri, Bourdieu, Michéa, Rancière, Badiou ? Pour un empiriste de droite, cent idéologues de gauche. Et ils s’en foutent, les idéologues, qu’on leur rappelle que de Zapatero en Espagne à Papandréou en Grèce, toutes les politiques socialistes se sont soldées ces derniers temps en Europe par la faillite que l’on sait. La gauche échoue partout où elle passe, rien n’y fait, les gauchistes tiennent toujours le haut du pavé culturel – le comble étant que les droitistes sont prêts à leur donner le pouvoir parce qu’ils trouvent que leur candidat à eux n’est pas assez de droite. Fort de cette aberration intellectuelle (et même si « intellectuel » et « droite » sont à la limite du contresens), les intellos de gauche ont alors un boulevard ouvert pour poursuivre leur sociologie-fiction. Ce que nous appelons « le réel » relève pour eux d’une non-pensée typique, celle-ci découlant de l’ « hysteresis de l’habitus », bondieuserie bourdivine qui prétend que nous persistons à rester les mêmes et à penser les mêmes choses quelles que soient les situations, y compris celles qui nous les plus défavorables – un concept finalement beaucoup plus valable pour eux, les idéologues de gauche, que pour nous, les empiristes de droite, mais que les premiers arrivent à nous faire bouffer quand même. « Au fond, vous ne savez pas que vous êtes aliénés ». Lorsque l’idéologue, c’est-à-dire le gauchiste, a dit ça, il a tout dit et sait d’une certaine façon qu’il l’a emporté car oser une objection contre son concept d’aliénation est pour lui une façon de s’y retrouver pieds et poings liés. Tout le monde est aliéné pour le marxiste comme tout le monde est névrosé pour le freudien, surtout ceux qui trouvent à redire de ces dogmes. Impossible dès lors de se dépatouiller de ce qui englobe nécessairement la critique et qui donne toujours raison à celui qui se place stratégiquement du côté de l’englobant ou supposé tel. Pour le gauchiste, en effet, il y a toujours quelque chose « avant » la situation alors que pour le droitiste, il n’y a que de l’ici et du maintenant. Le premier pense le phallus sans la bite, le second pense la bite sans phallus. Et en effet, qu’en avons-nous à foutre, nous, les biteux de droite, de ces phallus compliqués auxquels on n’a jamais pensé ? De ces concepts improbables de paradigme holistique ou atomistique ou interactionniste ou régulationniste qui semblent sortis d’une conversation avec monsieur Spok ? De ces informations plus ou moins chiffrées qu’on sait pas d’où elles viennent ? Et pourtant, à la fin, c’est eux, les Body Snatchers de l’École de Francfort, qui l’emportent. Discuter avec un gauchiste avisé, pour le type de droite, c’est sombrer dans un autre monde, un monde totalement inconnu de lui et dont la structure lui échappe parce qu’elle lui apparaît frappée du sceau de l’irréalité la plus totale. Mais une irréalité si bien dialectisée qu’elle va bientôt se révéler imparable sur le plan moral et idéologique, se prenant même des airs « scientifiques » pour assurer encore plus, et contre laquelle notre « homme qui est un loup pour l’homme » apparaîtra comme une brebis rhétorique bien démunie et notre « tout ce qui ne me tue pas m’endurcit » une piètre et très tuante figure de style. On ne plaint pas assez les défaites épistémologiques de la droite face à la gauche. Ayez pitié de nous, ô vous, gauchistes avisés !

Et Henri Guaino vint. L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme. Après vingt ou trente ans d’incompétence rhétorique et de nullité intellectuelle, la droite comprenait qu’il fallait intégrer la gauche dans son discours, citer Jaurès autant que Barrès, se réclamer de Clémenceau comme de Jeanne d’Arc, oser parler de civilisation et de culture sans se prendre aux filets de la culpabilisation antiraciste, et ne plus se laisser intimider par ces Torquemada de bazar que sont la plupart des journalistes. Grâce à la culture et à la verve guainienne, Sarko, déjà brillant boxeur, allait faire les plus beaux discours de droite entendus depuis longtemps et ce faisant ravaler, ratatiner, ringardiser la gauche comme elle ne l’avait jamais été de son histoire – ce qui, par réaction, allait produire cette nouvelle pathologie qu’est fondamentalement l’anti-sarkozysme. Qu’en France, le pouvoir culturel, c’est-à-dire la gauche, perde un chouïa de son influence et c’est la croisade assurée contre celui, politique ou artiste, qui en est l’auteur. Qu’est-ce que c’était en 2007 que ce type qui mettait K.O Le Pen et Ramadan en deux prises ? Qui en finissait avec le racisme et l’antiracisme ? Qu’est-ce que c’était que ce politicien de droite qui non seulement n’était plus ridicule dans les émission de divertissement bobo mais ridiculisait lui-même l’amuseur ou l’animateur qui cherchait à le faire (Karl Zéro en 2007, toute l’équipe du Grand et Petit Journal de Canal + en mars dernier) ? Ce candidat sans complexes qui osait dire à tel animateur antiraciste : « vous acceptez que les électeurs lepénistes regardent votre émission, pourquoi devrais-je refuser qu’ils votent pour moi ? » Nicolas Sarkozy, le seul homme politique de droite de sa génération (et des autres) qui sut maîtriser comme personne autant le réel que le virtuel, le social que le mondain, l’économique que le symbolique – et qui de ce point de vue nous vengea de vingt ans de terrorisme bien pensant. 2007, ce n’était pas seulement la victoire d’un brillant candidat de droite, c’était le retour de la parole de droite au centre du dispositif. Et c’est ce centre, thérapeutique allais-je dire, qu’il ne faut pas perdre et que l’on risque pourtant de perdre à cause de vous, droitistes imbéciles, lepénistes obtus ou centristes perdus, qui ne voyez même plus le bouleversement moral et médiatique que l’actuel président a provoqué et que vous-mêmes souhaitiez pourtant de tous vos vœux. Comme le dit Jean Marichez dans une tribune qui circule sur le net depuis peu, et qui sur le plan technique est bien plus compétente que la mienne, et dont d’ailleurs je m’inspire : « il serait dommage de perdre le bénéfice du meilleur chef d’État que la France ait eu depuis longtemps ». Ouverture aux minorités visibles (ce que n’avaient fait avant lui ni Chirac ni Jospin ni Mitterrand et qui aurait dû rendre grotesque toute accusation de « racisme »), début de maîtrise, et quoi qu’en dise les excités du FN, des flux financiers et migratoires, invention de la présidence européenne que lui ont reconnu même ses ennemis (Sarkozy ayant remis la France au centre de l’Europe et l’Europe au centre du monde), succès inattendu de l’intervention en Libye qui lui a conféré un statut de leader international, et last but not least, gestion zigzagante, c’est-à-dire performante, de la crise – tel est le vrai bilan du métèque. Le vrai changement, ce ne fut jamais que lui, ce président anormal qui tenta de mettre la France à l’ordre du XXIème siècle (ce qui pour un pays du XIXème siècle était peut-être insupportable).

Hélas ! Le courage et les bons résultats ne suffisent pas à convaincre. L’opinion se fout des bilans. L’opinion veut la peau d’un mec. Et celle du président est à vendre. Tout le monde est contre lui et c’est pour cela qu’il faut, je crois, être avec lui. Rien que pour ce miracle d’avoir détotémisé les anciens mythes de gauche, chahuté le pouvoir des clercs et révélé la haine sordide d’Emmanuel Todd, je ne regrette pas d’avoir voté pour lui en 2007, et c’est parce que je tiens à ce que ce miracle continue que j’ai revoté pour lui hier et que je m’apprête à le refaire dans deux semaines. Je vote Sarkozy car je ne voudrais pas que la France se retrouve politiquement à gauche, elle qui l’est déjà culturellement bien assez. Je vote Sarkozy car il incarne le seul contre pouvoir que nous ayons en France à opposer au pouvoir culturel de la gauche. Et à ceux qui me parlent de « culture », et comment un « amoureux des lettres comme moi » peut se laisser autant aller à faire l’apologie d’un type qui s’est foutu un jour de la gueule de La Princesse de Clèves, je réponds toujours que La Princesse de Clèves, c’est pour moi, pas pour lui. Lui, il est là pour qu’on lise en paix La Princesse de Clèves. Il est là pour qu’on ne sombre pas. Il est là pour que la France existe dans le monde. Il est là, enfin, pour que les Français, ces ingrats, ne se sabordent pas comme ils savent si bien le faire. Il est là pour nous sauver de nous-mêmes et nous préserver de la crise. Il est là pour que notre mode de vie ne change pas, maintenant. Je vote Sarkozy parce que c’est le meilleur et le plus injustement haï (ce qui est presque un pléonasme). Je vote Sarkozy parce que depuis hier soir la surveillance de la parole par la gauche a déjà recommencé. Je vote Sarkozy parce que c’est le dernier vote punk.

Pierre Cormary

dimanche 29 avril 2012

Cérémonie de béatification du père Pierre-Adrien Toulorge

Le Père Pierre-Adrien Toulorge, martyrisé par la Terreur en 1793, est aujourd'hui béatifié


Alors qu'un évènement majeur pour les catholiques du monde entier, et particulièrement pour les catholiques de France, se déroule ce dimanche à Coutances avec la béatification du père Pierre-Adrien Toulorge, assassiné par la Révolution française, silence radio sur tous les médias officiels…  et les deux guignols qui prétendent bientôt gouverner ce pays n'en souffleront mot… En sont-ils seulement informés ?  Ils préfèrent aller poser au stade de France à l'occasion un match de football…

Guillotiné en 1793, le père Pierre-Adrien Toulorge sera béatifié ce dimanche 29 avril 2012…

Coutances est actuellement le théâtre d’importantes manifestations autour de la béatification du père Pierre-Adrien Toulorge (1757-1793), martyr de la foi exécuté par la Terreur.

La cathédrale de Coutances

Point d’orgue de l’événement, la cérémonie de béatification se déroulera ce dimanche 29 avril 2012 en la cathédrale de Coutances, à partir de 15h30, en présence du cardinal Angelo Amato, représentant du pape Benoît XVI, de Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Coutances-et-Avranches, de quinze autres évêques, de Mgr Thomas Handgrätinger, abbé général de l’ordre des Prémontrés (auquel appartenait le père Pierre-Adrien Toulorge), d’une vingtaine de pères abbés et pas moins de cent trente prêtres. Sans compter les milliers de fidèles annoncés pour cette journée…

Qui est le père Pierre-Adrien Toulorge ?

Le lendemain, 13 octobre 1793, le Père Toulorge est conduit vers la guillotine dressée devant la maison du maire de Coutances. Ses derniers mots ont été : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains. Je vous demande le rétablissement et la conservation de votre Sainte Eglise. Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. » Il avait 36 ans.

Son corps est emporté sur une charrette au cimetière Saint-Pierre de Coutances, puis jeté dans une fosse commune. Une plaque commémorative a été posée à l’endroit où il repose.

Pierre-Adrien Toulorge est né le 4 mai 1757 à Muneville-le-Bingard (Manche). Formé au séminaire de Coutances, il est ordonné prêtre et nommé vicaire séculier de Doville en 1782. Il se rend alors régulièrement à l’abbaye de Blanchelande, qui relève de l’ordre des Prémontrés. Conquis par l’idéal de ces derniers, il est envoyé à l’abbaye de Beauport, à Paimpol, avant de revenir prononcer ses vœux à Blanchelande en 1788.

La Révolution vient bouleverser l’existence de Pierre-Adrien Toulorge. Inquiet des conséquences de la loi du 26 août 1792 qui condamne à la déportation les prêtres réfractaires au serment, il préfère s’exiler à Jersey. C’est là qu’il apprend cependant qu’il n’était pas visé par le bannissement, et décide de rentrer en Normandie.

Après neuf mois de vie dans la clandestinité, le père Pierre-Adrien Toulorge est arrêté le 2 septembre 1793. Accusé d’avoir émigré, bien qu’aucune preuve ne puisse lui être opposée, il commence par nier, mais se ravise, préférant rester fidèle à la Vérité. Le tribunal criminel du département le juge coupable et le condamne à mort le 12 octobre suivant.

Le lendemain, 13 octobre 1793, le père Pierre-Adrien Toulorge est conduit vers la guillotine dressée devant la maison du maire de Coutances. Ses derniers mots ont été : « Mon Dieu, je remets mon âme entre vos mains. Je vous demande le rétablissement et la conservation de votre Sainte Église. Pardonnez, je vous prie, à mes ennemis. »  Il avait 36 ans.

Plaques commémoratives
au cimetière Saint-Pierre de Coutances
(ouvert du 28 au 30 avril 2012)

Son corps est emporté sur une charrette au cimetière Saint-Pierre de Coutances, puis jeté dans une fosse commune. Plus tard, une plaque commémorative a été posée à l’endroit où il repose.

Son procès en béatification entamé en 1922 a été relancé en 1993, à l’occasion des 200 ans de sa mort. Il aboutit enfin ce dimanche par cette célébration solennelle à Coutances. Son portrait représenté sur une grande banderole de huit mètres de haut sera dévoilé dans le chœur de la cathédrale. La cérémonie sera retransmise sur KTO, sur Radio RCF Calvados-Manche, et sur un écran géant installé sur la place du Parvis.

Parmi les nombreux événements organisés, citons, hier samedi, une marche entre Muneville-le-Bingard, paroisse natale du père Pierre-Adrien Toulorge, et Coutances, qui se poursuivra ce dimanche dans la cité épiscopale, entre le cimetière Saint-Pierre, la chapelle du Lycée Lebrun et l’église Saint-Nicolas ; une autre marche sur les pas du père Pierre-Adrien Toulorge à La Haye-du-Puits, le mardi 1er mai, suivie d’une messe à 16 heures au Mont-Doville ; quatre exposition sur Pierre-Adrien Toulorge…

Lire l'article : Pierre-Adrien Toulorge ou la Vérité qui rend libre

Bibliographie :

La vérité vous rendra libres, le Bienheureux Pierre-Adrien Toulorge, du Père Bernard Ardura (Éd. Parole et Silence) : Bernard Ardura, prêtre né en 1948, est entré à l’abbaye Prémontrée Saint-Michel de Frigolet. Consulteur de la Congrégation pour les causes des saints, il est l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire de l’Église et du dossier qui a abouti à la béatification de Pierre-Adrien. L’ouvrage est préfacé par le cardinal Poupard.

Bienheureux Pierre-Arien Toulorge, martyr de la Vérité, album illustré pour les enfants et les adolescents de 6 à 15 ans (Éd. Coccinelle) : cet ouvrage est l’œuvre commune de trois jeunes auteurs de la Manche, le père Guillaume Antoine et l’historien Guillaume Levéel. Sa jeune illustratrice, de la Manche également, est Anne-Charlotte Laroque, mère de famille.

Pierre-Adrien Toulorge, martyr de la Vérité, un prémontré de caractère, par le père Gabriel M. Wolf : le père Wolf, Prémontré, est le postulateur général de l’Ordre.

Jappe, Juppé !… Alain Juppé, chiot de malheur… il fera que Nicolas Sarkozy perde…


Après une collaboration désastreuse avec Jacques Chirac, Alain Juppé colle aux basques de Nicolas Sarkozy… Chacune de ses interventions c'est, par ses jappements, toujours pour nuire davantage à une politique… En politique étrangère… Japper en chiot immature dans les traces malodorantes du Bazar-Henri Lévy… Japper pour encourager l'assassinat de Mouammar Kadhafi… Mordillements, comme pour se faire les dents, sans souci des conséquences, de son os devenu préféré, la Syrie… En politique intérieure, il se serait fait passer pour un prochain Premier ministre… jouant à suggérer François Bayrou, comme un chiot jouerait avec une souris… Et le voilà qui se met sauter entre les pattes de Nicolas… pour lui barrer le chemin d'un nouveau mandat… On oublie trop souvent que beaucoup voteront contre Nicolas Sarkozy avant tout contre son entourage… Contre Alain Juppé d'abord… Et aussi… contre son préposé "ministre" à la Culture sur fumier pisse et merde, Frédéric Mitterrand… Et aussi… Claude Guéant qui supervise l'exécution  d'un prétendu terroriste et délibérément exacerbe la propagande islamiste… Et aussi… Henri Guaino qui insulte la mémoire du Maréchal Philippe Pétain

À quand son prochain méfait ?


NovoPress relate les agissements du chiot le plus stupide jamais engendré… Et jappe… et jappe, Juppé !  Il fera que Nicolas Sarkozy perde…

Ce n’est un secret pour personne, le maire de Bordeaux est hostile au positionnement du président de la République. Hostile à la place prise par le conseiller Patrick Buisson, hostile à la campagne de droite menée depuis plusieurs semaines, et enfin hostile à la main tendue aux électeurs de Marine Le Pen.

Dernier exemple en date sur RTL, Alain Juppé, qui se prépare à la défaite de son camp, déclarait « si Nicolas Sarkozy perdait, nous serions un certain nombre à tout faire pour que l’UMP garde sa cohésion », provoquant la fureur de ce dernier : « il ferait mieux de se concentrer sur le second tour, on est exactement dans ce qui n’intéresse nullement les Français ». Conformément à ses convictions proches du centre-gauche, le ministre des affaires étrangères avait déjà provoqué une polémique interne en suggérant il y a quelques jours, lors d’un entretien au Figaro Magazine, la nomination de François Bayrou au poste de premier ministre !

Pour les conseillers de l’UMP, la réserve de voix est à droite. Il faut donc notamment tenir un discours ferme (à défaut d’actes) sur l’immigration, les valeurs et le protectionnisme. Ces valeurs révulsent pourtant Alain Juppé, qui avait déjà fortement critiqué le débat sur l’identité nationale. Lors du premier tour, Bruno Dive, journaliste au Sud-Ouest, rapportait qu’au siège du PS, « tous les leaders de l’UMP sont hués quand ils parlent à la télé. Sauf Juppé, écouté dans un silence respectueux » !

Alain Juppé avait lui-même confirmé se sentir plus proche du Parti socialiste que du Front national. En mars dernier, lors du second tour des élections cantonales, le maire de Bordeaux appelait à voter pour le candidat de gauche dans les duels avec le FN : « le Front national ne doit bénéficier d’aucune de nos voix ».

« Le meilleur d’entre nous », faute d’avoir un sens politique aigu, (un positionnement de Nicolas Sarközy sur une ligne centriste l’aurait à coup sûr éliminé du premier tour) risque pourtant de connaitre une fin de carrière proche. Ses jours au ministère des affaires étrangères sont comptés, et dans une ville où la gauche est maintenant majoritaire, sa reconquête du poste de député au mois de mai, ainsi que les municipales de 2014, risquent de sonner le glas de sa carrière.

Hollande déjeune avec BHL : ce retour à la gauche caviar est une erreur tactique 

L'imbécile criminel Alain Juppé continuera à japper, mais désormais dans le désert. Quant à son maître, le Bazar-Henri Lévy, ça fait un moment qu'il l'a abandonné en pleine campagne, chien perdu sans collier…

Dès le mardi 31 janvier dernier, Bazar-Henri Lévy déjeunait avec Flanby… Et pas du flan au menu ! C'était chez "Laurent", un restaurant gastronomique haut lieu de la gastronomie parisienne… premier prix, pour les tapas, 140 €… Le "Fouquet’s" comparé au "Laurent" ne serait qu'une "brasserie populaire des Champs"…

Pauvre Syrie… Faut pas attendre de grands changements dans la politique française… Ça risque même d'être pire… avec un probable ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius… Seules interrogations, comment s'entendront un Ashkénaze et un Séfarade débarqué de Béni-Saf, même pour une cause commune : Israël. Plus simplement, Laurent Fabius n'est pas Alain Juppé, le Bazar-Henri Lévy devra trouver un autre pantin à sa mesure pour ses exercices de dressage…

samedi 28 avril 2012

D'un message de Noël du Maréchal Philippe Pétain à la haine sourde de Henri Guaino…

Il n'y a de crise que de l'imagination…
Qu'il est sclérosé le psittacidisme de Guaino !
Qu'il est insignifiant le caquetage de Hollande !


Parmi une infinité d'autres raisons, pourquoi je ne voterais pas Nicolas Sarkozy : en finir avec les gaullistes… en finir avec cette perpétuation de la haine… en finir avec la guerre civile larvée dans laquelle ils maintiennent la France… en finir de leurs rengaines aussi ignobles qu'éculées :



Et Hollande, ce postulant par défaut ? Il prend le pire de Nicolas Sarkozy pour en rajouter…  notamment en politique étrangère, là ce sera vraiment bien bien pire, encore plus inféodé à Israël… pauvre Syrie… pauvres pays arabes… BHL a déjà migré… Et les finances publiques ? Et les impôts ? Et la sécurité ? Et la santé ? Et l'emploi ? Et la compétitivité ? Et le dynamisme ? Et la paix sociale ? Et le charisme ? Hollande en somme, un bien mauvais fromage sans corps, aussi insipide que soporifique… Le Camembert c'est si bon… si vivant… et c'est français…

Mohamed Merah : Guéant se prend les pieds dans le tapis de prière du cheikh Ali Belhadj…


Claude Guéant a refusé de dire la vérité sur les circonstances dans lesquelles des militaires français ont été assassinés à Montauban et à Toulouse… Claude Guéant a refusé d'établir la clarté sur les conditions exactes dans lesquelles Mohamed Merah, le tueur désigné, a été exécuté… Le résultat est que quelle que soit la personnalité vraie de Mohamed Merah, que quels que soient ses manipulateurs, Mohamed Merah est promu héros de la cause islamiste… Claude Guéant aurait voulu servir la cause islamiste et promouvoir un martyr, il ne s'y serait pas mieux pris… En fait Claude Guéant se prend les pieds dans le tapis de prière du cheikh Ali Belhadj… Il demande que la vidéo qu'il incrimine soit retirée de YouTube, il semble ignorer que cette vidéo est précisément diffusée par le site MEMRI (Institut de recherche des médias du Moyen-Orient ou Middle East Media Research Institute), une association à but non lucratif basée à Washington et spécialisée dans les questions du Moyen-Orient… Cette association a été créée en février 1998 par Yigal Carmon, un ancien officier des services israéliens de renseignement et par Meyrav Wurmser.… Une association dont la vocation serait de mettre le feu chez les Arabes au profit d'Israël ou de lutter effectivement contre l'islamisme ? Dans le cas présent l'Algérie appréciera ! Un site et une association contre lesquels Claude Guéant restera impuissant… Aussi refile-t-il hypocritement l'affaire de sa bévue et qui le fâche tant à son collègue de la Justice… À moins qu'il ne s'agisse, tout simplement dans cette période électorale difficile, de montrer que l'on s'agite… Brusque réveil : la vidéo incriminée est disponible sur la Toile depuis près d'un mois !





Le prétendu tueur de Toulouse y est encensé, lors du prêche d'un ex-chef du Front islamique du salut.

L'affaire Merah n'en finit pas de rebondir des deux côtés de la Méditerranée. Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a signé une lettre adressée au garde des Sceaux, Michel Mercier, lui demandant d'engager des poursuites contre les participants à un prêche filmé du 30 mars 2012 et diffusé sur YouTube. Le prétendu tueur de Toulouse, Mohamed Merah, y est érigé en véritable modèle pour les musulmans, qualifié de « Lion », ses crimes étant justifiés par des interprétations du Coran.

Or cette prière collective, organisée quelque part au Maghreb, n'est pas orchestrée par n'importe qui. À l'image, le maître de cérémonie n'est autre que le Tunisien Ali Belhadj, cofondateur, avec Abassi Madani, du Front islamique du salut (FIS), ce parti islamiste radical interdit en Algérie dans les années 1990. Belhadj avait été longtemps emprisonné, avant d'être amnistié par Alger, puis de retourner quelque temps en prison pour « atteinte à la sûreté de l'État ». Aujourd'hui libre, il n'a pas renoncé à l'action prosélyte. Son fils Abdelkahar Belhadj, membre d'al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), a été tué le 25 juillet 2011 par l'armée algérienne alors qu'il se dirigeait vers Alger pour préparer un attentat, selon les autorités du pays.

Dans la vidéo provocatrice, on voit ce religieux influent, visage de cire, assis en tailleur, ouvrir la séance des détestations. « Hier, j'ai vu cet homme méprisable, le Français Sarkozy… », lance-t-il aux fidèles. « J'ai vu le père de Merah, Allah ait pitié de lui », dit-il. Et d'ajouter, évoquant le prétendu tueur de Toulouse: « Il devrait être enterré en terre musulmane et des prières devraient être dites pour lui. »

Une sorte de transe collective

Puis vient la séquence où il invite ceux qui l'entourent à dire tout le bien qu'ils pensent du prétendu terroriste de Toulouse et Montauban, auquel qui sont imputées sept victimes, dont trois enfants. Au cri d'« Allah akbar », dans une sorte de transe collective, l'un des participants, binational, brûle son passeport français, insulte les « ennemis de l'islam », traitant le président de la République française de « juif », de « porc ». Il défend aussi ses « frères » de Forsane Alizza, le groupe islamiste radical dont une dizaine de membres ont à répondre de leurs actes devant la justice en France, notamment pour des détentions d'armes.

« Qu'Allah te bénisse ! », l'encourage l'ancien numéro deux du FIS, son ouaille intarissable ponctuant sa diatribe en lui disant : « Cheikh, que ce lion de Merah réponde de moi pour le Jugement dernier. »

Pour le ministre de l'Intérieur à Paris, qui a visionné ce document, l'affaire ne saurait rester sans suite. Dans sa lettre au ministre de la Justice, il écrit : « Un certain nombre de déclarations, dont certaines émanant de M. Ali Belhadj, ancien vice-président du FIS, m'apparaissent constitutives du délit de provocation et apologie aux actes de terrorisme. »

Parmi « les propos incriminés », il relève « un soutien non équivoque à Mohamed Merah, présenté comme un héros et au fondateur du groupe Forsane Alizza désormais dissous par décret pris en Conseil d'État ». Par ailleurs, l'hôte de Beauvau dénonce dans cette vidéo « un appel au djihad à l'encontre du président de la République ».

« Compte tenu de la gravité des faits », Claude Guéant a sollicité la suppression de la vidéo auprès de son principal diffuseur, YouTube. Si la suppression n'intervient pas « dans les meilleurs délais », demande-t-il à son collègue de la Justice, « je vous serai reconnaissant de prendre toutes dispositions utiles, en urgence, dans le cadre de l'enquête pénale que vous ne manquerez pas de faire ouvrir ». La Place Vendôme fera-t-elle diligence ? Sur la vidéo, le plus virulent des participants à cette prière pour Merah lâche méprisant : « Je me moque qu'ils me dénoncent. »



Following are excerpts from an address by Algerian cleric Ali Belhadj, former vice-president of the Islamic Salvation Front, in the course of which a Muslim with dual nationality demonstratively tears up his French passport. The footage was posted on the Internet on March 30, 2012.

Ali Belhadj : Yesterday, I saw that despicable man, Sarkozy of France. Forgive me. I brought important things to talk about, but sometimes, there are things that make one go off on a tangent.

I saw the father of [Toulouse terrorist] Merah, Allah's mercy upon him...

Crowd : Allah's mercy upon him...

Ali Belhadj : He asked for his son to be buried in Algeria. True, he was a French citizen and was supposed to be buried in France, but if his father writes a letter to the president, asking that his son be buried in Algeria - why refuse?

Did his act warrant his excommunication? Is he a heretic? He should be buried in a Muslim graveyard, and prayers should be said for him.

[...]

French Muslim : Sheik, I would like to say something.

Ali Belhadj : Go ahead.

French Muslim : Sheik, this is my way of supporting... I would have like to have done it in front of Allah's enemies in France 24 TV, and in front of all the infidels. I want Allah's enemy Sarkozy to see this.

I have dual nationality. Sarkozy, Allah's curses upon you...

Tears up his French passport

Crowd : Allah Akbar... Allah Akbar...

French Muslim : I love you as a brother in Islam, Sheik... I am doing this in support of my brother in Islam, the mujahid Muhammad Merah.

Crowd : Allah Akbar... Allah Akbar...

French Muslim : By Allah, he was a lion, my brothers. Let me tell you, Sheik, he is not a kharijite. By Allah, he is a Sunni Salafi.

Sheik, I would like to tell you something.

Ali Belhadj : Go ahead.

French Muslim : I am not in a position of authority in matters of jurisprudence. You are a sheik, and I love you as a brother in Islam. By Allah, [Merah] was not in the wrong, because there are fatwas by great scholars who said: If they kill our women, kill their women, and if they kill our children, kill their children.

Sheik, he was not in the wrong. Sheik Ibn Al-Uthaymeen said this, and he was a great scholar, and Ibn Taymiyya and many others said it before. [Merah] was a God-fearing man, and I don't mind if they denounce me.

Sheik, let me say to that Sarkozy: Allah's curses upon you, you pig! You are a Jew. We know you all too well. I lived among you in France, you enemies of Allah. I was a lawyer, defending our brothers in Islam. Let me tell you something. I pray that Allah place [Merah] in Paradise. Sarkozy, you pig, may Allah freeze the blood in your veins.

Crowd : Amen.

French Muslim : Allah, bring a black day upon them.

Crowd : Amen.

French Muslim : I would also like to say to our brothers in the Forsane Alizza organization, headed by my brother Abu Hamza, who were taken to prison. Sheik, they sent 19 of them to prison, although they had nothing to do with it. They had nothing to do with those brothers. [the Forsane Alizza] are preachers, religious people, who wanted to defend women wearing the niqab.

Sheik, I'm not in a position to...

Ali Belhadj : May Allah bless you...

French Muslim : Sheik, may that lion [Merah] vouch for me on Judgment Day.

Salim Laïbi : Conférence-Débat sur l'affaire Merah avec J.-M. Vernochet et A. Soral


Conférence-Débat du mercredi 18 avril sur l’affaire Mohamed Merah avec J.-M. Vernochet et A. Soral

Il est de plus en plus évident que les autorités officielles mentent ouvertement au peuple. Depuis déjà quelques années, les statistiques, les sondages, les chiffres du chômage sont escamotés. Les affaires d’État camouflées et enterrées profondément quelles que soit leur gravité. Il est question clairement de manipuler la réalité à des fins de propagande et de gestion des masses. La dernière affaire Mohamed Merah est une nouvelle étape franchie dans cette volonté de subversion et de mensonge continu de l’exécutif qui utilise les médias comme vecteur docile. Malgré les chiffres clairement nuls concernant le risque islamiste européen délivrés par le rapport Europol 2011, la DCRI continue sa campagne de propagande et de terrorisme du peuple jouant parfaitement la partition américaine du choc des civilisations post 11-Septembre 2001. Cette conférence est là pour explorer cette affaire dans ses moindres détails. Effectivement, les contradictions sont extrêmement nombreuses et troublantes. Le comportement aussi bien des unités de la police ou des politiques a été des plus atypiques, choquant bon nombre de professionnels de la police et de la gendarmerie aussi bien au plan local qu’international. Que s’est-il réellement passé à Montauban et Toulouse ?