Seigneur, voici couler le sang de nos garçons,
Il a tout recouvert la Patrie déchirée.
Quand verrons-nous jaillir, ô tardive saison
De tout ce sang versé, la moisson désirée ?
Souvenons-nous…
Seigneur, voici couler le sang de nos garçons,
Il a tout recouvert la Patrie déchirée.
Quand verrons-nous jaillir, ô tardive saison
De tout ce sang versé, la moisson désirée ?
"J’ai pleuré de te voir ainsi traité, toi, ton épouse et ta famille. Toi un Chef d’État, même sortant, comment a-t-on pu te traiter ainsi ? Ce n’est pas toi qui as été ridiculisé, c’est la Côte d’Ivoire entière. Toi le grand Gbagbo, en sous-corps, t’épongeant les aisselles avec un regard apeuré. Tu m’as rappelé Saddam Hussein quand il a été attrapé dans son trou…"
« Quand j'ai rencontré des chrétiens, le christianisme était pour moi une chose vraiment très difficile à digérer. Je les ai haïs comme des n'importe quoi. Chaque fois que j'en ai rencontrés, je les ai battus, je les ai insultés, je leur ai confisqué leurs Écritures, la Bible, et autres objets de culte... Nous sommes allés dans un village, où le christianisme était pratiqué.… Nous avons fait une croix, et y avons attaché le prêtre. Nous l’avons battu, comme cela est dit dans les Évangiles… vous savez, la Passion du Christ… Nous avons fait de même. » Taw Tagar
Gbagbo et les Ivoiriens observent l’étrange mouvement du soleil dans un ciel couvert :
Des signes divins ?
Hier jeudi , dans l’après midi, les Ivoiriens gagnés par une sorte de ferveur religieuse en cette période tourmentée, sont sortis massivement dans la rue, pour regarder un phénomène : les « jeux de lumière », une sorte de « zoom » qu’opérait le soleil, dans un ciel couvert. Ce, au moment où dans presque tous les quartiers des communes du district d’Abidjan, des tirs à l’arme lourde déchirent le ciel. Et indiquent à tous que ce pays naguère de paix, est en proie à une crise militaro-politique inégalée. La guerre est vécue dans tous les foyers. Les citoyens, quand ils ne sont pas cloîtrés chez eux, à domicile, sont dehors, en grappes, discutant politique. Le Président de la République, Laurent Gbagbo, dont le discours à la nation est très attendu depuis 48 heures, est apparu sur les écrans de la 1 ère chaine de la télévision ivoirienne (Rti, constamment brouillée, par on ne sait trop qui).Entouré depuis sa résidence à Cocody, de ses collaborateurs et des membres de sa famille, devisant et parlant sans stress. Dans une atmosphère détendue. Qui contraste avec la peur qui anime la plupart de ses compatriotes qui attendent qu’il leur communique sa foi, sa quiétude. Au moment où les armes tonnent et où des défections sont annoncées ici et là dans l’armée ivoirienne dont il est le chef suprême. Va-t-il démissionner ou se battre, pied contre pied, pour faire respecter par les armes la légalité constitutionnelle ?Dans les conversations animées de la rue, les croyants évoquent, à travers ce qu’ils ont aperçu dans le ciel, hier, le 5è signe (il en reste encore deux, selon la prophétie) de la présence ou de la main du tout puissant sur la Côte d’Ivoire. On a entendu des gens dire que :
« dieu nous parle. Il parle à ses enfants. Aux Ivoiriens. Il a la main sur le pays. Il mènera auprès des justes, le combat de libération contre les impies et autres va-t-en guerre qui font couler actuellement le sang des Ivoiriens ».
"La Côte d’Ivoire et le monde entier auront découvert avec effroi un anti-héros ou un héros anti-social et anti-patriotique. Aucun idéal, aucune aspiration, aucun rêve, aucune illumination ne valaient que meure la Côte d’Ivoire. C’est pourquoi beaucoup de responsables civils et militaires doivent rendre compte pour avoir soutenu ou contribué à entretenir la folie d’un pyromane."
Lorsque les voies d'un homme sont approuvées par Dieu.tous ceux qui veulent le voir mourir attendront longtemps.
Encore un excellent article d'Alexandre Gerbi sur son blog "Fusionnisme". Le blog d'Alexandre Gerbi en permanence référencé sur ce site…
À tous nos anciens à la mémoire courte… À tous ces jeunots ignorants de l'Histoire de leur Patrie… À tous les égarés de "François Desouche"… À tous les thuriféraires de l'infâme DeGaulle…
Mayotte est devenue aujourd’hui le 101e département français…Nos compatriotes mahorais,
l’ignorance des « identitaires »
et l'infâme Ve République blancistepar Alexandre Gerbi
Nos compatriotes mahorais sont régulièrement insultés sur les sites identitaires, notamment sur « François Desouche ». Manifestement, les animateurs de ce site comme la plupart de ses lecteurs ignorent que les habitants de Mayotte étaient déjà des Français bien avant la départementalisation proposée en 2009, sur leur demande, par Nicolas Sarkozy.
Les animateurs et les lecteurs de « François Desouche », tout comme leur héroïne Marine Le Pen dans un récent communiqué, hurlent à la création, avec Mayotte, d’un « nouveau Lampedusa ». Là encore, faut-il rappeler que l’immigration qui submerge Mayotte, en effet délirante en provenance des autres îles des Comores (le tiers de la population mahoraise, voire davantage, est « immigrée », en particulier d’Anjouan), résulte simplement de l’absurdité de la Ve République blanciste. Celle-ci a refusé de reconnaître le rattachement à la République française (ou, à tout le moins, l’organisation d’un référendum à ce sujet…) que revendiquent les populations d’Anjouan et de Mohéli, deux des trois îles comoriennes, depuis 1981. Le rattachement à la France a même été proclamé par ces deux îles, au prix d’une véritable révolution, en 1997. Mais il est vrai qu’on sait depuis longtemps déjà que sous le régime fondé par De Gaulle, touchant aux populations et aux territoires africains, le principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » ne peut fonctionner que dans un seul sens, c’est-à-dire celui de la sécession…
De fait, la révolution anjouanaise de 1997 ne bénéficia pas, de la part de la télévision française, de la même publicité que la récente « révolution » libyenne. Au contraire, la révolution anjouanaise fut occultée puis écrasée avec, notamment, la bénédiction de l’État français socialo-RPR (Jospin/Chirac), comme je l’ai montré dans Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine (Ed. L’Harmattan, 2006).
Si les Anjouanais et les Mohéliens avaient été écoutés à l’époque (et même depuis, car le mouvement rattachiste, bien antérieur à 1997, s’est poursuivi au-delà, malgré la répression), le problème de l’immigration à Mayotte serait évidemment réglé depuis longtemps, puisque les Anjouanais et les Mohéliens trouveraient chez eux ce qu’ils cherchent chez leurs voisins mahorais : à savoir la France doublée de la République démocratique et sociale…
Quant à la faible francophonie des Mahorais, qui permet encore une fois aux identitaires déchaînés sur «François Desouche » de contester la francité des Mahorais, elle relève évidemment, elle aussi, de l’écrasante responsabilité de la Ve République blanciste et de ses prédécesseurs, qui n’ont pas fait le nécessaire pour y remédier… À la source, une idéologie délétère qui a trouvé, pour la énième fois, une illustration dans le sort qui fut fait à la Révolution anjouanaise de 1997. Épilogue du largage de l’Afrique, du déni de francité, poussé dans ses ultimes conséquences, il y a cinquante ans, par le blanciste De Gaulle, fondateur du régime.
Puisse la départementalisation de Mayotte, enfin survenue après des décennies de lutte, permettre de mettre un terme, entre autres aberrations, à celle qui veut que des Français, sous prétexte qu’ils sont Africains, ne possèdent pas collectivement, en même temps que leurs précieuses langues traditionnelles, la langue de la République. Et la citoyenneté française « à part entière ».
Ce qui n’est malheureusement pas le cas, sur ce dernier point, en dépit de la toute fraîche départementalisation : par exemple, le montant du RMI n’atteint à Mayotte que le ¼ de ce qu’il est dans l’Hexagone. Comme si le RMI de Lozère devait être révisé à la baisse au nom de la disparité du coût de la vie entre ce département et celui de Paris…
Mais il est vrai qu’en Polynésie, pourtant terre (en voie de largage ?) de la République, le RMI n’existe tout simplement pas…
Nous sommes bien, toujours, sous l'infâme Ve République blanciste…
Alexandre Gerbi
Parmi les principaux ouvrages d' Alexandre Gerbi :
Décolonisation de l'Afrique ex-française : Enjeux pour l'Afrique et la France d'aujourd'hui
Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine
"C'est un grand art que de vendre du vent."
« France, de ton malheur tu es cause en partie,Je t'en ay par mes vers mille fois advertye,Tu es marastre aux tiens, et mere aux estrangers,Qui se mocquent de toy quand tu es aux dangers :Car la plus grande part des estrangers obtiennentLes biens qui à tes fils justement appartiennent. »
Élégie sur les troubles d'Amboise (1560)
« Ce qu'il faut, voyez-vous, Bardamu, en clientèle, c'est de pas entamer la confiance du client. Ça a l'air difficile, non… Il suffit de parler le moins possible. Ceux qui parlent, aussi malins soient-ils, tôt ou tard, ils sont foutus. Ce qu'il faut, c'est hocher de la tête, je le dis toujours aux jeunes confrères. L'imagination des gens fait le reste, et elle le fait bien. Tout le monde peut dire des choses, mon vieux, parler n'est qu'humain. Ce qui est important, inusable, ce qui donne confiance, c'est ce qu'on ne dit pas. »
Louis-Ferdinand Céline, L'Église, acte cinquième
Nombreux sont ceux qui ont laissé un message sur ce site pour s’informer de l’état du projet "Ravin Rouge". Certains de ces messages manifestent une certaine inquiétude, en des termes pas toujours très nuancés… Comme nombre d’entre vous, j’ai apporté ma modeste contribution à cette action. Mon chèque a été encaissé début mars. Tous les autres aussi sans doute. Aucun accusé de réception du chèque, aucune communication par courrier personnel (ou… courriel : ça ne coûte rien, sinon de mettre en frais de politesse !). Pas davantage de communication sur la Toile. Je remarque que le site de Michel Ximenes http///realifilmpn.com.over-blog.fr ne donne plus aucune information depuis le 17 décembre… Ce blog semble manifestement avoir été créé uniquement pour l'occasion… Pas plus d’information sur les autres sites directement liés à ce projet de production : http://ravin-rouge.com ou http://www.action-prod.com. Pas davantage sur aucun des sites "amis". Aussi je comprends et partage les inquiétudes qui se manifestent.
J’ai tenté d’avoir des informations plus précises auprès d’une personne étrangère au projet mais proche de certains protagonistes… Face à une dérobade généralisée, mes informations ne peuvent être données qu’avec beaucoup de réserve. Aussi si je commets des erreurs, il appartient aux personnes en cause d’enfin oser communiquer. Voilà donc ce que j’ai cru comprendre…Le projet de sortie du film connaîtrait quelques difficultés !… C'est d'abord le producteur Yves Temmam [Yves Temmam, associé. dirigeant de sociétés depuis 23 ans - ex-pdg des sociétés : groupe DFI (financement), ICD - Institut Control Data (formation), INFINI Paris (Ingenierie Financière). Formation : Ingénieur, DESS Administration des Entreprises, IAE. y.temmam@action-prod.com source : http://www.action-prod.com/] qui, arguant qu’une loi récente sur la fiscalité du cinéma français serait défavorable, se serait désisté après consultation de son conseil d'administration. Yves Temmam renonçant aurait dirigé les protagonistes du film vers une de ses collègues, Nicolle Ruellé [Nicole Ruellé : She’s Back, société de conseil en développement et financement de longs métrages, directrice de production de : Claude Berri, Jean Pierre Rassam, Humbert Balsan, Roger Corman (USA), productrice déléguée de Jean-Luc Godard, lectrice pour le CNC et lectrice pour Gallimard. source : http://www.action-prod.com/] qui accepterait de prendre la relève. Nicolle Ruellé aurait été mandatée pour racheter les droits d'auteur ou du livre à l'Harmattan ce 10 mars dernier. Mais entre temps Anne Cazal, l'auteur du roman « Le Ravin Rouge » qui initialement avait accepté de ne pas revendiquer ses droits d'auteur et de ne pas se mêler à l'affaire, laissant libre d'agir à sa guise l'association « Droit de Mémoire » qui en avait l'initiative et son président Pierre Barisain Monrose, aurait réagi, ce 19 mars, en créant une nouvelle association, « Ravin Rouge ». Anne Cazal exigerait à présent que tous les fonds versés lui soient retournés… Et que ceux qui n’ont pas encore lu ou qui souhaiteraient relire le « Ravin Rouge » le commandent à Anne Cazal – B.P. 28– 31620 Fronton, dédicacé sur demande, au prix de 26 € port compris ! … À suivre…Pour information, les 35 000 euros demandés initialement par Yves Temmam ont été largement dépassés. Semble-t-il, ce sont environ 60 000 euros qui auraient été recueillis.Folklore pied-noir ? La culture de la chikaya semble bien avoir survécue… Tapez-vous une bonne tchoutchouka arrosée de quelques Cristal et patientez !… Après quelques verres de Cristal peut-être serez-vous en verve… alors adressez-vous directement aux personnes citées plus haut, et aussi et surtout à Pierre Barisain-Monrose [pabarisain@orange.fr] qui reste le principal instigateur et coordinateur du projet.
Enfin des nouvelles… ce 13 avril 2011 :
Sur le site de Michel Ximénes, "realifilmpn.com" Mme Anne Cazal publie un très long (trop long !) communiqué concernant le projet (toujours projet) de réalisation du film "Le Ravin Rouge" d'après un scénario inspiré de son œuvre éditoriale… Pour lire le communiqué suivre le lien suivant : Communiqué strictement personnel d'Anne Cazal
Voir suite de l'affaire sur ce site : Mauvaises nouvelles
Chronologie :
Projet de film "Le Ravin Rouge"
Pour mise à jour en date du 30 mars 2011 voir :
"Le Ravin Rouge" : pas de nouvelles… mauvaises nouvelles ?
Et les mauvaises nouvelles affluèrent…
Projet de film "Le Ravin Rouge" : mauvaise nouvelle… sans surprise (6 juin 2011)
Le Ravin Rouge… big chikaya pas très propre (20 juillet 2011)