Carnets de Voyages en Syrie avec la Communauté syrienne de France

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vendredi 9 janvier 2015

Mustapha Ourad, le Kabyle assassiné dans l'antre de Charlie Hebdo…





Mustapha Ourad, originaire de Haute Kabylie, est décédé mercredi 7 janvier, victime collatérale de l'opération ponctuelle au siège de Charlie Hebdo, opération visant l'équipe rédactionnelle du journal et dont les racines de la commandite voudraient n'être officiellement strictement attribuées qu'à la mouvance "islamiste"… En réalité commandite passive ?… Autrement dit les services du renseignement, les pouvoirs en charge de la République auraient été informés et auraient laissé faire… Une aubaine, synchronisée avec un plan annoncé de communication diabolique ?

Une opération conduite de main de maître qui coïncide étrangement avec les velléités de Flanby d'investir les médias pour une magistrale entreprise de reconquête de l'opinion… Chacun sait combien Flanby croit en sa bonne étoile et l'affirme volontiers mais il est des concordances qui ne peuvent que soulever maintes interrogations… Surprenante également cette "spontanéité" dans l'orchestration avec un professionnalisme inouï, tous médias confondus, de ce matraquage de l'opinion publique française, et dont les échos se répercutent bien au delà de l'Hexagone… Monstrueuse entreprise de subversion… Spontanéité douteuse.

N'oublions pas cette préparation de l'opinion par cette propagande autour de l'annonce de la publication précisément ce 7 janvier du brûlot du complice de BHL, Michel Houellebecq, "Soumission"… Un Michel Houellebecq qui à présent fait profil bien bas, qui paniqué ne veut plus faire parler de son livre et part se cacher… "se mettre au vert, à la neige", annonce-t-il. "Au vert à la neige ?" Lapsus ? Il en oublie le souvenir des couleurs dans sa frousse verte le Michel Houellebecq… Et pourquoi pas sous la neige ?…

Il serait même possible - probable ? - que l'équipe rédactionnelle de Charlie Hebdo, si proche des sphères du pouvoir, ait été au courant de ce qui se tramait… La preuve en serait cette dernière caricature prête à l'impression : "Toujours pas d'attentats, attendez !"… Évidemment les benêts ils ne se doutaient pas dans leur "prémonition" qu'ils en seraient eux les victimes offertes en sacrifice… Machiavélique que cette diversion qui aurait fait annoncer le prochain sacrifice par les victimes elles-mêmes réunies en conférence de rédaction !

"Toujours pas d'attentats…  Attendez !"… une prémonition bien douteuse

Mustapha Ourad, correcteur, assistait à la réunion hebdomadaire de rédaction quand ont surgi deux hommes lourdement armés qui ont arrosé à bout portant la réunion décimant quasiment l’intégralité de l'équipe responsable rédactionnelle de Charlie Hebdo. Outre les provocateurs journalistes et caricaturistes visés, quatre personnes hors de toute responsabilité rédactionnelle ont trouvé la mort, le brigadier Franck Brinsolaro chargé de la protection du polémiste caricaturiste directeur du journal, le policier Ahmed Merabet abattu gratuitement lors de la fuite du commando uniquement à cause d'une origine maghrebine évidente et peut-être avait imploré grâce en langue arabe, l'agent de maintenance de la société Sodexo Frédérick Boisseau ainsi que Mustapha Ourad, correcteur salarié du journal.

Mustapha Ourad est né dans le village d’Aït Larba, dans la daïra d’Ath Yenni (wilaya de Tizi Ouzou) en 1954. Après des études de médecine et de journalisme, ce jeune orphelin quitte sa Kabylie pour un voyage en France grâce au soutien financier de ses amis. 

Sur sa page Facebook, la daïra de Ath Yenni retrace le parcours de Mustapha Ourad, dans un message posté ce jeudi 8 janvier.…
Aït Larba, dans la daïra de Ben Yenni, à 45 km au sud de Tizi Ouzou, donne l’impression d’un village fantôme ce jeudi en milieu d’après-midi. C’est ici qu’est né et a grandi Mustapha Ourrad, correcteur à Charlie Hebdo tué dans l’attaque qui a ciblé le journal hier mercredi.

À Ait Larba, peu de gens ont connu Mustapha Ourrad. Orphelin, l’homme a quitté son village natal à la fin des années 1970. Il a rejoint la France au terme d’un voyage payé par ses amis. Ici, avant le drame, personne ne savait que Mustapaha était correcteur à Charlie Hebdo. Mais ce jeudi tout le monde semblait le sous le choc… lire la suite


À Aït Larba, village natal de Mustapha Ourrad, l’Algérien tué à Charlie Hebdo



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