Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 7 janvier 2018

Alep, les dignitaires religieux unis dans un même combat… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017



À Alep après une nuit de repos - vraiment la première depuis le début de notre voyage - nous quittons de bon matin notre hôtel, le Riga, pour une journée riche en rencontres… Plusieurs dignitaires religieux de la ville, maronite, syriaque orthodoxe, catholique chaldéen, presbytérien, musulman sunnite, ont accepté de nous recevoir…

Organisation parfaite de notre ami Bassel Kasnasrallah, conseiller du Mufti de la République arabe syrienne, ingénieur civil de l'Université d'Alep, ancien de l'école des Maristes, qui a planifié tous nos rendez-vous…

Que soient vivement remerciés ces dignitaires religieux qui nous ont tous si chaleureusement reçus, le Mufti le docteur Mahmoud Akkam [الشيخ د. محمود عكام مفتي حلب], Mgr Antoine Audo évêque de l'Église catholique chaldéenne, Mgr Choukri Touma évêque auxiliaire syriaque orthodoxe, Mgr Joseph Tobji archevêque maronite, le Révérend Ibrahim Nsier de l'Église presbytérienne d'Alep. 
Dr. Rim Chamieh [د. ريم شامية], doyenne l'institut de Linguistique de l'Université d’Alep, nous  accompagnera amicalement lors de nos rencontres avec ceux des dignitaires religieux qui préfèreront s'exprimer en arabe.


Pendant notre causerie avec Mgr Antoine Audo, entouré de Rima l'organisatrice de notre voyage et de Jean-Claude Chabrier



Bassel Kasnasrallah et Jean-Claude Chabrier, lors d'une de nos rencontres…



Tôt le matin, seules quelques boutiques avaient déjà ouvert


Sur notre chemin vers la cathédrale Saint-Élie, quelques anciennes maisons de Jdeideh [جديدة]…



Statue de Mgr Germain Farhat devant la cathédrale Saint-Élie, cathédrale maronite d'Alep


La cathédrale Saint-Élie [كاتدرائية القدّيِس الياس] est la cathédrale maronite de la ville d'Alep. Située place Farhat, dans le vieux quartier chrétien de Jdeideh [جديدة], elle a été construite en 1873 puis agrandie en 1914, pendant l'occupation de l'Empire Ottoman. Dédiée au prophète Élie, elle a remplacé une église maronite du XVe siècle. Devant la cathédrale, a été érigée en 1932 une statue de Mgr Germain Farhat (1670-1732), poète et fondateur de la bibliothèque maronite d'Alep qui regroupe nombre de précieux manuscrits anciens.

Tout comme l'ancien quartier de Jdeideh qui a subi de graves dégâts causés par les attaques des djihadistes de la Liwa al-Tawhid, la cathédrale a été endommagée en août 2012. Le 26 avril 2015, la cathédrale est sévèrement atteinte par deux grosses explosions à partir de tunnels creusés par les djihadistes sous la vieille ville d'Alep : le toit de la nef s'est effondré et l'intérieur a été saccagé. La vitalité des Alépois et leur soif de reconstruire aussi tôt que possible a fait que dès Noël 2016 peu après la libération du quartier une messe de minuit a pu être dite en cette cathédrale…














La cathédrale Saint-Élie tient encore debout mais a perdu son toit. Sur la place Farhat, côté nef, c’était l’armée syrienne. Derrière le chœur, c’étaient les djihadistes de Jabhat al-Nosra. Les fidèles n’ont pas pu y prier pendant quatre ans.





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Après la cathédrale Saint-Élie, nous rejoignons le quartier de Suleymaniye où nous serons reçus en l'église de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu par Mgr Choukri Touma évêque auxiliaire. En effet le Métropolite grec orthodoxe d’Alep Mgr Paul al-Yazigi a été enlevé le 21 avril 2013 - ainsi que Mgr Gregorios Yohannna Ibrahim évêque syriaque orthodoxe - lors d'une opération humanitaire. Tous deux seraient retenus en otages dans la campagne…



Église de la Dormition-de-la-Mère-de-Dieu, entretien avec l'Évêque auxiliaire



Mgr Paul al-Yazigi et Mgr Gregorios Yohannna Ibrahim, espoir de leur retour…

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Le Révérend Ibrahim Nsier de l'Église presbytérienne d'Alep nous a fait l'honneur de nous recevoir… Lui aussi nous confirme les sévices subis par les fidèles de son Église… Tout comme les autres dignitaires religieux, le Révérend déplore les mauvais choix faits par les Occidentaux et se félicite du courage et de la lucidité du président Bachar el-Assad auquel les fidèles de son Église accordent toute leur confiance.








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Rencontre avec le docteur Mahmoud Akkam, le mufti d’Alep. Rencontre chaleureuse avec un homme jouissant d'un grand prestige. Mahmoud Akkam se confie. Même si sa maison n'a pas été atteinte, le quartier où il vit a subi de nombreux bombardements venant des islamistes.  Mahmoud Akkam qui  a séjourné près de quatre ans en France nous dit avoir apprécié la culture française et s'il estime le peuple français n'a que peu de considération pour ses dirigeants actuels. De ces dirigeants Mahmoud Akkam dénonce franchement la collusion avec le terrorisme islamique qu'ils ont armé… Mahmoud Akkam nous rappelle le nombre importants de terroristes originaires d'Europe, de France notamment… Il manifeste son inquiétude pour l'Europe et la France lorsque ces terroristes formés et aguerris en Syrie retourneront dans leurs contrées d'origine…

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Mgr Antoine AUDO, sj., évêque depuis 1992 de l’Église Chaldéenne d’Alep, nous reçoit en la cathédrale catholique chaldéenne de l'éparchie chaldéenne d'Alep, cathédrale dédiée à saint Joseph, père adoptif de Jésus.





Auteur d'une thèse sous la direction de l'un des tout premiers connaisseurs de l'Islam d'hier et d'aujourd'hui, André Miquel"Zakî al-Arsouzi : un Arabe face à la modernité", Mgr Antoine Audo reste passionné par l'évolution des sociétés arabes contemporaines et bien évidemment la Syrie… Aussi l'entretien émanant d'une personnalité hautement autorisée qu'il nous accordera sera foisonnant d'enseignements…




De cet entretien retenons trois traits essentiels concernant le contexte de la Syrie, qui nous seront partout et toujours confirmés d'une manière ou d'une autre…
Mgr Antoine Audo déplore le départ des chrétiens… Alors que les Chaldéens de Syrie étaient près de 14 000 avant la guerre ils ne seraient aujourd'hui pas plus de 8 000. Les autres Chrétiens d’Alep ont aussi pris le chemin de l’exil. Avant la guerre les Chrétiens étaient 160 000 toutes églises confondues , ils ne seraient plus 21 000 aujourd’hui. Et malheureusement pour le pays ce sont les plus instruits - comme dans toute révolution (épuration) - les médecins, enseignants, ingénieurs qui les premiers ont été assassinés par les islamistes. Ce sont eux aussi qui en majorité ont fui avec leur famille, quand ils l'ont pu. Autrement dit, les riches en savoir sont paris, les pauvres sont devenus encore plus misérables…  

Seconde observation, la Syrie reste le seul pays arabe à ne pas privilégier une religion. Chacun quelle que soit sa religion est Syrien avant tout. La solidarité entre Syriens est plus forte que le confessionnalisme. Nous retrouvons là une conception authentique de la laïcité… bien éloignée de cette laïcité franc-maçonne qui voudrait nous être imposée à nous citoyens français, laïcité qui consiste d'abord à combattre une religion le catholicisme. À titre dexemple, Mgr Antoine Audo nous rappelle des faits déterminant dès le début du conflit. Les islamistes sunnites ont voulu briser cette unité en massacrant de nombreux Alaouites à Lattaquié  et sa région espérant des réactions de vengeance… Le président Bachar el-Assad a résolument stoppé toute tentative de vengeance. Cette volonté constante du président Bachar el-Assad de ne pas opposer les communautés reste certainement une clef majeure de la victoire du peuple syrien contre l'agression subie…

Troisième observation, découlant de la précédente et de l'inanité des buts poursuivis par l'agression imbécile de l'Occident et de ses alliés wahhabite et sioniste et son instrument le terrorisme islamiste,  ces années de guerre n'ont  fait que renforcer la cohésion du peuple syrien et son adhésion au président Bachar el-Assad… 







Alep libérée, les Syriens affirment ici comme partout volonté de vivre et reconstruire…

Alep, les lions et les ruines

Pour l’État Islamique, les otages assyriens ont un prix : US$ 100 000 par personne !

Voices from Syria: Rev. Ibrahim Nsier in Aleppo



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Autres étapes du 8ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, octobre 2017





Alep, le vouloir vivre… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017



Dès notre arrivée en milieu d'après-midi à Alep, nous sommes accueillis par notre ami Abdel Kaddour, guide touristique francophone qui a organisé notre programme.  Abdel Kaddour, est aussi manager l'agence Halabia Travel and Tours et de l'hôtel de charme Dar Halabia… Son hôtel sera-t-il réhabilité pour nous recevoir lors de notre prochain voyage ? Une formidable impression s'impose dès que l'on arrive à Alep, le vouloir vivre, à présent alors que la ville est libérée comme lors de notre première visite alors que ces quartiers est étaient encore occupés… 


Le vouloir vivre… [ارادة الحيات]









Dans les ruines d'Alep-est libérée le confort serait à présent assuré !





La grande mosquée des Omeyyades est de fondation fort ancienne. Bâtie vers 715, par Sulaiman ben Abd-el-Malik, sur le parvis de la cathédrale chrétienne d'Alep, qui avait elle-même succédé à un temple païen… La mosquée des Omeyyades d'Alep rivalisait par sa beauté et ses ornements avec la mosquée des Omeyyades de Damas… 



Située au cœur de l’ancienne ville d’Alep, inscrite sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986, la Grande Mosquée a été bâtie en 715 et reconstruite en 1129. Si Damas, capitale du pays, était déjà un lieu important dans le monde romano-byzantin, c’est à partir de l’an mil qu’Alep a pris son aspect actuel. Le plan romain a été adapté et, l’agora, vaste place, est devenue une mosquée. Au lieu d’avoir un bâtiment au cœur d’une place, c’est l’espace qui se retrouve au centre du monument. La cour de la Grande Mosquée est la plus vaste surface ouverte de la vieille ville. On y vient pour prier mais aussi pour se délasser, discuter, ou méditer.


Où que vous alliez à Alep, vous sentirez toujours le goût de la vie…











La magnifique citadelle d' Alep (de قلعة حلب) est l'une des fortifications les plus spectaculaires de Syrie, et du Moyen-Orient. Située sur une colline naturelle au centre de la vieille ville, le site a été occupé depuis au moins le 3ème millénaire avant notre ère. Il a été référencé dans les tablettes cunéiformes de Ebla (ايبلا) et Mari (ماري) , et un temple récemment excavés dédié à Hadad serait daté de 24 siècle av. J-C. La colline a joué à des fins défensives dès le 16ème siècle avant notre ère, lorsque les Hittites ont conquis la ville face aux Amorites.

Les Séleucides ont construit des fortifications sur ce site tout au long de la période 333 à 64 av. J-C. Nous avons peu de vestiges et de documentation sur le site lors de l'époque romaine, bien que l'on sache que  l' empereur Julien a visité la forteresse en 363 ap. J-C. Au cours de la période byzantine, la forteresse est connue pour avoir servi de défense de la ville contre les attaques sassanides perses, bien que peu de vestiges byzantins soient découverts. L'importance d'Alep (حلب) a considérablement diminué dans la période qui suit la conquête arabe, et l'état de la citadelle au cours des périodes omeyyade et abbasside est peu connue.

Alep (حلب) a commencé à retrouver son importance au 10ème siècle sous la dynastie Hamdanide puis au 11ème siècle sous celle des  Mirdassides. Durant cette période, deux églises de la forteresse ont été converties en mosquées. Les défenses de la ville et les renforts de la Citadelle d' Alep (قلعة حلب) ont été reconstruits pendant le règne au 12ème siècle de Nour al-Din Mahmoud Zenki (نور الدين محمود زنكي). Cependant, ce qui survit aujourd'hui date pour la plupart d'une reconstruction majeure de la citadelle entreprise sous al-Zahar Ghazi Bin Salah al-Din al-Ayoubi (الظاهر غازي بن صلاح الدين الايوبي), le souverain ayyoubide d' Alep et Mossoul (Irak) de 1186 à 1216. En plus des améliorations défensives, un grand palais, des bains et d'autres bâtiments ont été construits. Né en 1172, al-Zahar Ghazi (الظاهر غازي) était le troisième fils de Salah al-Din Yousef Bin Ayoub (صلاح الدين يوسف بن أيوب). Le contrôle de cette zone nord de l'empire ayyoubide lui a été donné alors qu'il n'était âgé que de quinze ans, tandis que ses deux frères aînés se sont partagé la domination les parties méridionales de l'empire de leur père. Al-Zahar Ghazi (الظاهر غازي) est décédé en 1216, et est enterré dans la mosquée voisine al-Sultaniyeh (حلب جامع السلطانية).







Mosquée al-Sultaniyeh (جامع السلطانية), près de la Citadelle

La citadelle fut à nouveau fortement endommagée lorsque les Mongols attaquèrent Alep (حلب) en 1260. Elle fut restaurée en 1292. D'autres destructions furent infligées à la citadelle en 1400, lorsque la ville fut conquise par Timur. Le gouverneur mamelouk Seif al-Din Jakam (سيف الدين جكم) fit reconstruire la citadelle en 1415, ajoutant les deux tours extérieures sur les versants nord et sud de la colline et construisant un nouveau palais au-dessus des deux tours d'entrée principales. L'énorme salle du trône du palais mamelouk a neuf dômes ajoutés à son toit sous al-Ashraf Qansuh al-Ghawri (الأشرف قانصوه الغوري) au début des années 1500. Pendant la période ottomane, la citadelle a connu une occupation militaire périodique, mais était principalement habitée par des civils. Il a été restaurée sous le Sultan ottoman Suleiman en 1521, puis à nouveau en 1850-1851 pour réparer les dommages causés par un séisme en 1822.


La Citadelle d'Alep - قلعة حلب





Comptant parmi les plus anciennes villes du monde, Alep n’a pas échappé à la « modernité ».



Coucher de soleil, vu depuis la Citadelle




À la tombée de la nuit, maison du quartier chrétien de Jdeideh [جديدة] que nous parcourrons plus longuement demain matin




Retour à notre hôtel, l'hôtel Riga… voisin du légendaire hôtel Baron
L'hôtel de charme Dar Halabia de notre ami Abdel Kaddour
situé dans la vieille ville d'Alep sera-t-il prêt pour nous recevoir lors de notre prochain voyage ?




À Alep, avec la Communauté syrienne de France et Horizon de l'Espoir [novembre 2016]


La Chambre d'Industrie d'Alep accueille la Communauté syrienne de France [novembre 2016]

Visite de la vieille ville d'Alep enfin libérée ! [avril 2017]

À Alep dans le sinistre repaire des Casques blancs [avril 2017]



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Autres étapes du 8ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, octobre 2017







Un bus vers Alep, via Homs et As-Safirah… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017



Avec la Communauté Syrienne de France comme toujours programme intense… Aucune perte de temps… Tôt le matin, petit-déjeuner à emporter remis par notre hôtel, taxis vers la station de bus direction Alep. Notre groupe fort d'une douzaine de participants prendra la route d'Alep pour découvrir la résurrection de la ville totalement libérée depuis près d'un an…


Gare routière de Damas… en attendant de monter dans notre bus, de la compagnie Émir [أمير]

Après la satisfaction des participants lors de précédentes expériences, notre groupe voyagera encore occasionnellement en dehors de Damas et sur de longues distances, en empruntant des transports en commun… Une solution proposée par notre organisatrice qui s'est révélée et la plus simple et la plus opportune… Voyage comme des Syriens ordinaires… aujourd'hui par un des nombreux bus assurant régulièrement la liaison entre Damas et Alep… Chacun a reçu la consigne de s'alléger de ses bagages, gros sacs et valises seraient laissés en consigne à notre hôtel de Damas, serait pris le minimum nécessaire pour quelques jours… 

Était ainsi offerte aux membres du groupe une occasion unique de contacts libres et proches de la population, celle des voyageurs ordinaires et à l'occasion des nombreuses haltes de contrôle, de détente, de restauration…

Vers la mi-parcours, peu avant Homs, halte-déjeuner… Premier contact avec la restauration de route syrienne… Nous reprenons la route… Les contrôles restent toujours nombreux mais courtois, toujours sérieux quoique, nous semble-t-il, la situation ayant très favorablement évolué plus détendus…

Au-delà de Homs, nous entrons dans des zones encore non totalement sécurisées… Le chemin emprunté doit contourner certains points peu sûrs… ce qui rallonge la durée du voyage mais nous permet de davantage profiter des paysages de la campagne syrienne et du temps passé en conversation avec nos compagnons de voyage syriens… Quelques kilomètres avant Alep dernière halte à As-Safirah [السفيرة]… Là, ceux des précédents voyage ont le plaisir d'être reconnus par les hommes et les gosses du coin… Propos de bienvenue… échanges de photos entre connaissances… Brève restauration…









En route vers Alep… Halte pour un bref déjeuner, chaque compagnie de bus a son restaurant attitré



Pendant un contrôle routier… en attendant que l'identité de chaque passager, Syrien comme étranger, soit relevée…



En s'approchant d'Alep, l'un des nombreux villages traditionnels aux constructions telles qu'on les rencontrent plus au nord,
en Anatolie, dans l'une des plus anciennes cités, la ville de Harran




















Peu avant Alep, halte habituelle à As-Safirah [السفيرة]



Peu avant Alep, halte à As-Safirah [السفيرة]… Rite de photos  en pays d'anciennes connaissances…



As-Safirah [السفيرة], rite de photos avec d'anciennes comme de nouvelles connaissances…





As-Safirah [السفيرة], goûtons à la restauration si soigneusement préparée…
















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Pour rappel (octobre 2013) : As-Safirah a gravement souffert des méfaits des "rebelles modérés" amis de l'Occident…


Source : Médecins sans Frontières (à considérer avec les plus grandes réserves)




En octobre, As-Safirah, dans la province d’Alep en Syrie, a été soumise à d’intenses bombardements. 130 000 personnes ont fui le district en quelques jours.
Les personnes déplacées qui vivaient dans le camp d’Abou Djirin ont dû fuir, laissant le peu de biens qu’elles possédaient. Les combats ont fait 450 blessés en 5 jours, et 76 décès dans la seule ville d’As Safirah. Un hôpital soutenu par MSF a été fortement endommagé par un baril de TNT lancé depuis un hélicoptère. Avant ces violents bombardements, MSF apportait une aide aux déplacés.
Aujourd’hui, la ville est presque vide, comme les camps alentours. Les déplacés sont de nouveau partis chercher refuge. À Manbij par exemple, au nord-est d’Alep, ils s’installent où ils peuvent. Les capacités d’accueil sont déjà saturées. Et alors que l’hiver approche, de nombreuses familles vivent dans le dénuement le plus total.

Médecins sans Frontières : Exode massif de civils fuyant Al Safira bombardé




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Autres étapes du 8ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, octobre 2017