Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 18 février 2015

Décès de Jean-Marie Turpin, petit-fils de Louis-Ferdinand Céline…










L'écrivain et philosophe Jean-Marie Turpin est décédé samedi 14 février dans sa maison de Landéda. Né le 3 août 1942, il avait 72 ans. Descendant direct du docteur Augustin Morvan, député maire de Lannilis, qui a donné son nom à l'hôpital de Brest, il était le petit-fils de Louis-Ferdinand Céline, auquel il a consacré un ouvrage, « Le Chevalier Céline ». 

Poète, romancier, dramaturge et encore peintre et calligraphe, Jean-Marie Turpin est reconnu pour ses écrits littéraires. Certains ont pour toile de fond la Bretagne et ses légendes où réel et fabuleux se mêlent, comme dans les récits étonnants que sont « Les Runes », « Augustin Morvan ou les images divines des petits garçons de Lannilis ». C'était encore un métaphysicien admiré par ses pairs pour la qualité de ses recherches et pour sa pensée profonde. Ses funérailles seront célébrées en l'église de Lannilis, ce vendredi 20 février à 14 h 30.


Extrait de Présent n°8324 du samedi 28 mars 2015


Source : Le Télégramme 

Le Petit Célinien : L'arbre généalogique de Louis-Ferdinand Céline

Le Bulletin Célinien




mardi 17 février 2015

Coptes égyptiens assassinés par l'État islamique : ignoble désinvolture de l’Élysée



Icône, œuvre de l'artiste égypto-américain Tony Rezk en hommage aux 21 Martyrs

« Le nom de Jésus est le dernier mot qui a effleuré leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui peu après, les aura accueillis. Et ainsi, ils ont célébré leur victoire, la victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom susurré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ».
Mgr Anba Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh




À l’annonce de l’assassinat abject des 21 chrétiens d'Égypte par la métastase libyenne du pseudo-État islamique, le "président" Hollande s'est seulement contenté de faire diffuser conventionnellement par ses services le communiqué aussi laconique qu'hypocrite, que voici :

Le Président de la République condamne avec la plus grande fermeté l’assassinat sauvage de 21 ressortissants égyptiens, otages de Daech en Libye.
Il dénonce l’appel au meurtre et à la haine religieuse des terroristes. Il exprime sa préoccupation face à l’extension des opérations de Daech en Libye et rappelle la détermination de la France et de ses alliés à lutter contre ce groupe.
Le Président de la République présente ses sincères condoléances au peuple égyptien et s’associe au deuil national que le président Sissi a décrété en République Arabe d’Égypte.

Ce communiqué, outre son caractère purement conventionnel, appelle plusieurs remarques soulignant l'ignominie de l'actuelle présidence franc-maçonne de la France :

1 - La religion des « ressortissants égyptiens » n’est pas mentionnée. Or, ils ont été assassinés parce qu’ils étaient chrétiens !

2 - La « haine religieuse des terroristes » est une haine antichrétienne. Le communiqué tait cette particularité parfaitement précisée par les islamistes eux-mêmes.

3. On utilise l’expression neutre Daech – un acronyme à bannir – pour ne pas énoncer clairement sa signification : État islamique en Irak et au Levant. Ainsi en évitant la prononciation du mot "islamique" on nie la réalité : ces « terroristes » se réfèrent au Coran et à l'islam.

Scandaleux… Et surtout, cette attitude désinvolte à l'égard des Chrétiens d'Orient est à mettre en parallèle avec la mansuétude tapageuse à l'égard de provocateurs blasphémateurs multirécidivistes et francs-maçons étiquetés "Charlie",  mansuétude tapageuse sur laquelle le même jour surfe le squatteur de l'Élysée.



Coptes égyptiens assassinés : un communiqué honteux de l’Élysée

Mgr Batut, évêque de Blois, dénonce le communiqué de l’Élysée concernant l'assassinat de 21 "ressortissants égyptiens" (sic !)

Infobae : El Estado Islámico difundió la decapitación de 21 rehenes egipcios en Libia

Le pape François offre la messe pour les 21 martyrs Égyptiens



*   *   *

Face à la bassesse haineuse du président français…
affectueuse sollicitude du Président égyptien, le général Abdel Fattah al-Sisi :
la République arabe d'Égypte construira une église en l'honneur des martyrs,
 en la ville de Al-Minya, là où de nombreuses églises avaient été détruites 
par les islamistes et les Frères Musulmans en août 2013…




Les coptes égorgés par les djihadistes se réclamant du prétendu « État islamique » en Libye sont morts en prononçant le nom du Christ. C’est ce que confirme à l’Agence Fides S.Exc. Mgr Antonios Aziz Mina, évêque copte catholique de Gizeh. « La vidéo qui montre leur exécution – indique à Fides l’évêque égyptien – a été construite comme une mise en scène cinématographique terrifiante, dans le but de répandre la terreur. Et pourtant, dans ce produit diabolique de la fiction et de l’horreur sanguinaire, on voit que certains des martyrs, au moment de leur mise à mort barbare, répètent "Seigneur Jésus Christ". Le nom de Jésus a été le dernier mot qui est venu sur leurs lèvres. Comme dans la passion des premiers martyrs, ils s’en sont remis à Celui qui, peu après, les aurait accueillis. Ils ont ainsi célébré leur victoire, une victoire qu’aucun bourreau ne pourra leur enlever. Ce nom murmuré au dernier instant a été comme le sceau de leur martyre ».

Entre temps, en Égypte, le gouvernement a proclamé sept jours de deuil national pour les martyrs de Libye, alors qu’en différents Diocèses, entre jeûnes et veillées de prière, des fidèles et des évêques avancent la proposition de leur dédier leurs nouvelles églises. Le Premier Ministre égyptien, Ibrahim Mahlab, a révélé que le Président Abdel Fattah al-Sisi en personne a donné ordre de construire aux frais de l’État une église dédiée aux martyrs de Libye dans la ville de Minya, ville de la région dont provenait la majeure partie des coptes décapités par les djihadistes. Par décret présidentiel, les familles des victimes du terrorisme islamiste recevront un dédommagement financier et deviendront titulaire d’une pension mensuelle.


Égypte : le Président al-Sisi ordonne la construction d’une église dédiée aux martyrs


Manuel Valls : "Je suis lié à Israël de manière éternelle"… Roland Dumas confirme…



Manuel Valls, le 17 juin 2011, à Radio Judaïca Strasbourg : "Je suis lié à Israël de manière éternelle"



"Valls sous influence juive ?"Roland Dumas : "Probablement, je peux le penser"



Manuel Valls "sous influence juive" : Roland Dumas persiste et signe



Manuel Valls, un israélomane "sous influence"



Roland Dumas n’a fait que confirmer la profession de foi Manuel Valls sur Radio Judaïca Strasbourg !


vendredi 13 février 2015

Les banlieues françaises, héritage de l'Afrique imposée par le "grand homme" DeGaulle…





"… En effet, en imposant une indépendance fictive aux territoires d’Afrique, DeGaulle a mis en place de véritables « bantoustans » dont l’Élysée, jusque bien après la disparition du grand homme, a gardé le contrôle. En confiant la direction de ces « bantoustans » à des hommes triés sur le volet, tantôt soutenus, tantôt déboulonnés en fonction des besoins. Cet apartheid organisé à l’échelle intercontinentale, ayant en commun avec son « modèle » sud-africain de maintenir sous le joug d’un État, dans le cas français via le néocolonialisme, des entités ségréguées en fonction de critères raciaux. À la fois pour les empêcher de se mélanger, mais aussi dans un but d’exploitation économique. Ce modèle qui pose l’Africain comme non-Français car non-Blanc, non-gréco-latin et non-chrétien, et qui décida des contours de la France néocolonialiste contemporaine (l’Hexagone d’un côté, les anciens territoires d’Afrique de l’autre), s’est projeté dans les « cités ». Il fut nourri de la légende, développée par l’État français, d’une indépendance désirée et arrachée par l’Afrique, illustrée par les deux figures antagoniques de l’indépendantiste ennemi de la France présenté en héros (le fellagha ou moudjahid assimilé au glorieux résistant) et du partisan de la France dépeint comme un traître (le harki, assimilé à l’infâme collabo). L’État français avait, du moins en apparence, tout intérêt à maquiller le honteux largage en victoire du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » et les « indépendances » (le plus souvent fictives) en triomphe de la liberté. Avec la complicité, en Algérie, du FLN déclaré seul vainqueur et rendu maître exclusif du pays, avec pour mission d’imposer cette vision des choses, par la terreur et dans le sang, à la population, en procédant à une véritable « défrancisation » sur fond d’« arabisation » et d’« islamisation », et d’élimination des francophiles, militaires ou civils, avec la bénédiction du parrain français. L’opération a parfaitement fonctionné, non seulement en Algérie mais aussi, faut-il s’en étonner, dans les banlieues françaises soumises au double feu du FLN et de l’État français. À telle enseigne qu’aujourd’hui, nul ne se rappelle avoir eu le moindre ancêtre favorable à l’unité franco-algérienne, tandis que tous revendiquent, anecdote familiale à l’appui, au moins un aïeul fellagha et souvent plusieurs…" Lire l'intégralité de l'article


Source : Alexandre Gerbi - « La France ne serait plus la France » et « Apartheid » : Décryptage de deux énormes « lapsus » de Manuel Valls

Alexandre Gerbi - Histoire occultée de la décolonisation franco-africaine : Imposture, refoulements et névroses

Ian Smith, le héros que n'a pas su opposer l'Algérie à l'infâme trahison de DeGaulle…



jeudi 12 février 2015

"Le Yankee, comme l’islam, est fils d’Israël"… ce jeudi dans Rivarol, un article de référence…


Forum des ex-musulmans







L’Amérique engendre trois fois l’intégrisme terroriste musulman. Parce qu’elle le finance et le manipule. Parce qu’elle crée le vide en Occident devant lui. Parce qu’elle lui ressemble et se nourrit aux mêmes sources religieuses et intellectuelles.

Commençons par là. Que reproche-t-on en effet à « l’islamisme radical », ou à l’“intégrisme”, qui fonde le terrorisme islamiste, quand on l’oppose à « l’islam modéré » et à toute forme de religion “acceptable” ? Sa folie meurtrière, son fanatisme ? Sans doute. Mais si l’on remonte des conséquences aux causes, quand on prétend faire la psychologie historique et religieuse du grand guignol, on déplore en lui deux tendances lourdes : un respect excessif de la lettre, que ne combattent pas des modes d’interprétation anciens et bornés, et la confusion du spirituel et du temporel dans une théocratie pointilleuse. Or ces deux tendances, aux antipodes de la pensée catholique, sont sensibles et prégnantes dans la pensée américaine. Les États-Unis sont les pères de l’intégrisme actuel, parce que leurs racines religieuses et politiques plongent à la fois dans le littéralisme scripturaire et dans la confusion du temporel et du spirituel : historiquement, l’Amérique s’est d’ailleurs en tant que puissance violemment opposée au catholicisme. On a dit du président Barack Obama qu’il touchait au christianisme par sa mère, par son ancrage final aux États-Unis, et à l’islam par son enfance en Indonésie, premier pays musulman du monde, mais c’est tout un : son “christianisme” et son “islam” non seulement sont compatibles, mais ils se ressemblent, ils boivent aux mêmes sources, ils sont construits sur la même forme mentale.

*   *   *

Les pères fondateurs de l’Amérique anglaise furent des puritains. Ils étaient exclusivement attachés à la Bible, à la différence des papistes et en opposition avec eux, auxquels ils reprochaient ce qu’ils nommaient leurs superstitions et la Tradition de l’Église, proprement diabolique à leurs yeux. Bernard Lazare a pu écrire : « La Bible fut l’âme de la Réforme, elle fut l’âme de la révolution religieuse et politique anglaise. » La dimension politique de la subversion religieuse est ici fort bien saisie. Et Daniel Lindenberg ajoute à bon droit que les puritains, qui se voyaient en successeurs directs des anciens Hébreux, visaient « à travers une guerre civile (qui était pour eux une « guerre sainte ») à établir une théocratie de type biblique sur le sol britannique ». Ils y échouèrent grâce aux efforts de l’église anglicane, non sans influencer cependant la mentalité britannique : en identifiant les “saints” du puritanisme au peuple hébreu, la nation anglaise en vint à considérer qu’elle était la nouvelle élue de Dieu. Et ce sentiment s’établit de manière bien plus forte sur la terre et dans la nation que les puritains contribuèrent grandement à former, celles des États-Unis d’Amérique. Par un “covenant” (une alliance) spécial entre Dieu et les puritains, une sorte de codicille aux dix commandements, les émigrants du Mayflower échappés de l’Égypte anglicane recevaient en partage le Chanaan transatlantique, en échange de l’engagement qu’ils avaient pris de suivre la Loi du Seigneur dans toute sa rigueur vétérotestamentaire.

Débarrassés de la tradition chrétienne conservée depuis l’origine par l’Église catholique, les églises orthodoxes et même dans une très large mesure par Luther, les puritains poussèrent jusqu’à ses dernières conséquences le principe de l’écriture seule (la scriptura sola de Luther) et tombèrent logiquement dans le littéralisme. Un littéralisme de plus en plus figé, à mesure que les rejoignaient sur le sol d’Amérique les épaves de toutes les sectes plus ou moins illuminées chassées d’Europe, anabaptistes, frères moraves, mennonites, quakers, etc. Le refus de toute autorité, celle de l’Église et de ses pères en particulier, mena paradoxalement à une sorte d’autisme biblique, une sorte de déification de l’Écriture et de sa lettre.

*   *   *

Quand on parle de la domination WASP (white, anglo-saxon, protestant) sur les États-Unis jusqu’à l’aube du vingt-et-unième siècle, il y a un mot qu’il faut absolument définir plus précisément, c’est l’adjectif protestant. Le “protestantisme” américain est le produit d’une floraison de sectes biblistes centrées sur des figures patriarcales qui lisent dans le Livre tout ce que doit faire la communauté ou la famille dont elles ont la charge. Cela débouche sur une bibliocratie qui rappelle fortement la théocratie juive appuyée sur la Torah et le Talmud, ou la théocratie musulmane fondée sur le coran, les haddith et la charia. Le Yankee, comme l’islam, est fils d’Israël. En l’absence de toute autorité, ces communautés errent et dérivent de l’archaïsme le plus décidé (type amish) à l’effusion religieuse vidée de tout contenu des innombrables “églises” libérales, en passant par les sectes qui produisent leurs propres livres, type mormons ou témoins de Jéhovah : tous ont pour caractéristiques d’être les “saints”, les bons, de lire l’Écriture sans le secours d’aucune tradition, et de régler leurs actes sur la lettre de leur bible, sans faire la moindre distinction entre temporel et spirituel. Cela devait marquer la façon dont les Yankees se considèreraient eux-mêmes durant toute leur histoire : pendant leur guerre d’indépendance, ils se figuraient être le peuple de Dieu persécuté par les habits rouges de Pharaon, et depuis lors ils n’ont jamais cessé d’incarner la justice écrasant le mal de ses bombes, en Normandie, en Allemagne, au Japon, au Vietnam, en Libye, en Irak ou ailleurs.

L’homme antique était pieux envers les dieux, envers sa patrie, envers sa famille. L’Américain confond le tout. En disant : « rends à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », le Christ avait établi une distinction entre temporel et spirituel qui choqua beaucoup les pharisiens dont est issu le judaïsme d’après la destruction du Temple. Le “protestantisme” des États-Unis, par une régression significative, a gommé la distinction établie par le Christ et instituée dans la loi par Constantin avec l’Édit de Milan.

Sa “morale” est toute sa politique. Il est donc revenu à une conception vétérotestamentaire, et talmudique, qui est aussi celle de l'intégrisme musulman. Quand il vitrifiait certains quartiers de Bagdad, Bush était aussi sûr de faire le bien que l’État islamique aujourd’hui. C’est le vieux Gott mit uns de l’armée wilhelminienne, en bien pire : on n’espère pas avoir Dieu avec soi, on est sûr d’accomplir la volonté de Dieu en perpétrant sa propre barbarie. De Mossoul à Manhattan, les fous de Dieu sont à l’œuvre, la main dans la main, jumeaux ennemis ivres de dialectique, l’un égorgeant l’autre qui vitrifie l’un.

Ce qui brouille la perception du phénomène, c’est l’ aspect bénin, voire débonnaire, que la société américaine aime à donner d’elle-même, le déisme gentillet que ses classes dirigeantes professent et qu’elles répandent dans les media. Cette apparence de tolérance frappait déjà Chesterton, pour qui les Américains, voilà un siècle déjà, s’étaient « accoutumés à une citoyenneté cosmopolite, dans laquelle les hommes de tous les sangs se mélangent et dans laquelle les hommes de toutes les religions sont considérés comme égaux. Leur plus grande fierté morale est l’humanitarisme, leur plus grande fierté intellectuelle est les Lumières ». Sans doute, mais ceux qui n’approuvent pas ce grand mélange sont impitoyablement exclus : pas de tolérance pour les ennemis de la diversité. Le fanatisme du pluralisme et du relativisme est plus puissant qu’aucun autre. Le déisme franc-maçon qui chapeaute les sectes “chrétiennes” fait de l’Amérique le plus vaste et le plus vivace foyer “d’intégrisme”.

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Du Maroc au Sin-Kiang, la NSA, la CIA et les autres services américains, relayés par les ONG américaines, ont pris le relais des services britanniques qui, traditionnellement et jusqu’aux années cinquante du vingtième siècle, ont manipulé les musulmans, réactivant les vieilles passions scolastiques de ceux-ci, du Riff au Pakistan, du djebel druze à l’Égypte, donnant ici un coup de main aux Frères musulmans, là aux confréries locales. Les Américains ont repris le business après la guerre, et il n’est pas un mouvement islamique qu’ils n’aient laissé croître, aidé ou financé, directement ou par le biais de leurs alliés saoudiens, depuis 1950. Le wahabbisme, le chiisme de combat, les Talibans, Ben Laden, EIIL, personne n’échappe à la règle. C’est le gendarme du monde qui a produit tous ces guignols.

*   *   *

L’Amérique produit le terrorisme islamique d’une troisième manière, en faisant le vide en face de lui. Il faut comprendre que ce golem, encouragé partout et toujours depuis soixante-dix ans, a une fonction politique et religieuse. Les talibans par exemple ont eu pour mission de fixer l’ancienne URSS sur sa ceinture sud, comme les Ouighours du Sin-Kiang sont une petite épine dans le pied de la Chine. L’EIIL est, lui, un épouvantail nécessaire dans le théâtre du choc des civilisations dont on attend qu’il finisse de liquider ce qui subsiste de civilisation dans l’ère anciennement chrétienne, par l’accroissement de la pression policière d’une part, et d’autre part par la croissance du laïcisme dressé, comme seul rempart, contre « tous les intégrismes ». Pour éviter un sursaut toujours possible des peuples d’Europe, une insurrection salvatrice de leur identité et de leurs vraies valeurs, un refus à la fois de l’islam et de la comédie américaine, l’Amérique a peu à peu désintégré l’identité européenne par son matérialisme pratique et la soupe sportivo-culturelle qu’elle répand. Le laïcisme ayant liquidé la doctrine catholique, il suffisait, pour rendre les populations européennes incapables de toute révolte, de les gaver de nourriture, de sensations, d’images. Tel a été le rôle du matérialisme pratique qui est, en pendant des délires sectaires, l’autre versant de la religion américaine. Dans la vie courante, le vrai panthéon des Américains est leur frigidaire, leur sac de jogging, leur liste de films préférés, leur discothèque. Le vide ainsi créé non seulement prive les peuples d’Europe de toute raison et de tout moyen de se reprendre (Charlie l’a illustré de terrible façon, on prétend se redresser au nom de ce qui vous asservit !), mais il fournit le djihad en guerriers : les jeunes issus de l’immigration, et d’autres, justement et sainement dégoûtés du vide sale produit par l’Amérique et sa religion, se rebellent — pour tomber hélas dans le piège tendu par l’Amérique, l’islamisme intégriste, sa création, son golem, son frère haï, son épouvantail utile, sa parèdre. Lire la suite de Rivarol



George Friedman : Comment Washington peut étendre sa domination sur la Planète


mardi 10 février 2015

"Inviter les Goys dans un combat de coqs"… avec le pseudo-État islamique… avec l'Ukraine… avec l'Iran… avec Charlie… … …

Le Père Toufic Eïd, curé de Maaloula, témoignera à Lyon, puis à Paris… après Béziers et Toulon



Le Père Toufic, curé de Maaloula, sera l’invité d’honneur de SOS Chrétiens d’Orient à l’occasion d’un diner de soutien aux chrétiens d’Orient, le lundi 9 février 2015 à 20h, au restaurant La Sainte Russie (2 rue Juiverie 69005 Lyon).

Le Père Toufic témoignera de l’introduction du djihadisme en Syrie et du combat du peuple syrien.

Dîner russe : 50 euros. Réservation obligatoire sur Weezevents  : Réservez.

Les bénéfices du dîner seront intégralement reversés à SOS Chrétiens d’Orient pour ses missions de reconstruction en Syrie.

09/02/2015 - 20h00
Restaurant La Sainte Russie

12, rue Juiverie - 69005 Lyon






Les associations Chrétiens de Syrie pour la Paix et SOS Chrétiens d’Orient organisent à Paris une conférence au cours de laquelle s’exprimera le Père Toufic, moine de l’ordre basilien du Très-Saint-Sauveur et prieur du monastère grec-catholique des Saints-Serge-et-Bacchus (incendié) de Maaloula, la “ville sainte” de Syrie qui était tombée aux mains des djihadistes, puis en a été délivrée mais où tous les sanctuaires chrétiens ont subi d’énormes dégâts. Le Père Toufic est le pasteur des catholiques de Maaloula et le témoin privilégié des souffrances et des joies de ses habitants, de leurs espoirs et de leurs deuils (le propre assistant du Père Toufic, Antoine Saalab a été décapité par les djihadistes en septembre 2013. 
Au cours de cette soirée, SOS Chrétiens d’Orient fera le point sur les travaux de reconstruction en cours, à son initiative, d’une église de Maaloula.

Cette soirée se déroulera donc le mardi 10 février, à partir de 20 h, en la salle Saint-Alexandre de la paroisse Saint-Christophe-de-Javel, 75015 Paris (entrée par le 8/10 de la rue Saint-Christophe). L’entrée est libre. Venez-y nombreux.

Pour tout renseignement : 01 83 92 16 53 et contact@chretiensdorient.fr
https://www.facebook.com/soschretiensdorient :




Béziers se jumelle avec Maaloula !

Témoignages sur les exactions islamistes contre les chrétiens de Maaloula

Le village chrétien de Maaloula libéré des extrémistes islamistes…

Entretien avec Père Toufik Eïd : « Contre la barbarie, je n’entends pas la voix des musulmans s’élever… »



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"Présent" : Entretien avec le Père Toufic, curé de Maaloula en Syrie

« Nous reprenons la vie. Mais il s’agit d’une vie blessée… »

D’origine libanaise, le Père Toufic Eid, moine de l’ordre basilien du Très Saint Sauveur, supérieur du monastère Saints-Serge-et-Bacchus, est curé grec melkite catholique, du village de Maaloula en Syrie. Dans ce haut lieu de la chrétienté, l’araméen, la langue du Christ, y est encore pratiquée. Dévastée par les conflits, l’heure est aujourd’hui à la reconstruction de cette ville martyre du pseudo-État islamique. À l’invitation de SOS Chrétiens d’Orient, et de Chrétiens de Syrie pour la paix, le père Toufic est en tournée en France pour témoigner de la situation de son pays. Présent l'a interrogé entre deux rendez-vous au Parlement.


— Dans quel état d’esprit se trouve la communauté chrétienne après ces durs mois de conflit ?
— Beaucoup d’habitants de Maaloula exilés à Damas ou ailleurs souhaitent revenir, et retrouvent peu à peu leur maison. Nous reprenons la vie. Mais il s’agit d’une vie blessée par un voisinage transformé en un voisinage hostile aux chrétiens. La vie est également blessée par la guerre qui touche les plus faibles en Syrie. Mon sacristain a été parmi les trois premiers martyrs de Maaloula. Il ne savait même pas comment faire fonctionner une arme. Mais je plaide pour le pardon. Nous devons revivre avec les musulmans comme avant, malgré tout ce qui s’est passé. La seule solution passera par la réconciliation, comme nous l’a enseigné le Christ. C’est un grand défi, mais nous n’avons pas le choix. La vengeance n’entraînera que la violence.

— Quels rapports entretenez-vous avec le président Bashar el-Assad ?
— Bashar el-Assad est toujours mon président en tant que curé à Maaloula, et j’attends de lui de bien gérer le gouvernement, le peuple de la Syrie. L’enjeu est de créer un monde meilleur et un pays plus paisible. Je ne dis pas que c’est un président parfait, il a ses défauts. Mais c’est le seul à même de restaurer la situation. Nous sommes une démocratie, avec une Constitution, et un président valablement élu. Si des pays veulent nous aider, ils sont les bienvenus. Si des politiques ou des dirigeants veulent nous donner des leçons, nous n’avons pas besoin d’eux.

— Selon vous, qui sont les responsables de ces conflits au Moyen-Orient, et quel est leur but ?
— Les responsables sont ceux qui ont des intérêts et des ambitions en dépit des pauvres. Celui qui cherche son intérêt sans être dans la vérité. Les responsables sont surtout les puissants, les responsables politiques du monde. Lorsqu’on me pose la question « Comment en est-on arrivé là ? », je réponds « Parce que l’Occident l’a voulu ». Les Chrétiens d’Orient gênent. Ils doivent disparaitre. Un Moyen-Orient sans les chrétiens est un Moyen-Orient plus malléable, manipulable.

— Vous êtes allé à Toulon, Béziers, Lyon… quel accueil vous réserve la communauté française ?
— Je suis ravi de cet accueil chaleureux des Français, qui sont vraiment intéressés à chercher la vérité de ce qui se passe en Syrie. Partout où je suis passé, j’ai pu constater ce bon accueil, et je les remercie.

— Vous avez rencontré des parlementaires. De quoi a-t-il été question lors de votre échange ?
— Ils avaient envie de connaître la réalité de ce qui se passe vraiment en Syrie. Ils cherchaient aussi peut-être quelques crédibilités sur le terrain. C’est un bon indice que l’on recherche de plus en plus la vérité. J’ai aussi rencontré des diplomates et des responsables au Quai d’Orsay. L’entretien avec eux ne devaient durer qu’un quart d’heure. Nous avons échangé pendant une heure et demie. Je pense qu’ils se sont aperçu de leur impasse diplomatique, et cherchent des solutions pour reprendre contact avec la Syrie via des canaux détournés.

— Comment peut-on vous aider aujourd’hui ?
Au minimum en se joignant à nous par la prière. Priez pour les Chrétiens d’Orient. Je vous demande aussi de sensibiliser la conscience politique en France. La France est un pays grand, un pays fort. La France a toujours été une amie de la Syrie. Il faudrait que nos deux pays retrouvent et cultivent cette amitié.

— Avez-vous un message à faire passer à la France ?
— Soyez chrétiens. N’hésitez pas à affirmer votre foi. C’est un défi, mais c’est le sens de notre existence dans ce monde. En Syrie, nous avons nos propres problèmes, mais en France, les vôtres sont tout aussi importants, bien que différents. Mais il se peut qu’un jour, vous aussi vous connaissiez les persécutions en France.

Propos recueillis par Louis Lorphelin



Journal de bord de Jean-Marie Le Pen, président d'honneur fondateur du Front National…

lundi 9 février 2015

Le Hezbollah d'Irak met en fuite des Américains venus en aide au pseudo-État islamique




Les USA pris en flagrant délit de connivence avec le pseudo-État islamique

IRIB- Le Hezbollah d'Irak a revendiqué, dans un communiqué, le tir de missiles contre un hélicoptère de la coalition, qui projetait de larguer vivres et médicaments aux forces du pseudo-État islamique, à Falloujah. "Sous le feu nourri du Hezbollah, l'hélicoptère US a été contraint de prendre la fuite et il a quitté la zone".  Le Hezbollah d'Irak semble, désormais, décidé à faire face aux forces de la coalition, quand celles-ci interviendraient, pour apporter aide et soutien aux terroristes du pseudo-État islamique. Selon le texte, l'hélicoptère US s'était posé, dans le stade sportif de Falloujah, quand les missiles du Hezbollah ont été tirés dans sa direction et l'ont poussé à quitter la zone, presque aussitôt. "Les roquettes Katiouchia 107 et des obus de mortier de120mm ont pris pour cible cet appareil. Le Hezbollah continuera à surveiller, 24 heures sur 24, toutes les voies d'approvisionnement de Daesh". Le Hezbollah d'Irak dénonce, régulièrement, l'assisstance de dernière minute que les États Unis apportent aux miliciens du pseudo-État islamique, à chaque fois que ces derniers sont acculés.


Le Hezbollah d'Irak déclare la guerre aux USA !!!