Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 12 septembre 2013

Témoignages sur les exactions islamistes contre les chrétiens de Maaloula



Ataque a Malula, la Lourdes de Siria


Maaloula : de nouveaux témoignages sur les exactions islamistes contre les chrétiens

Même des journaux qui ne se manifestent pas habituellement par une christianophilie excessive… sont bien obligés de signaler, sur la foi de témoignages de plus en plus nombreux, les abominations subies par les chrétiens de Maaloula de la part des occupants islamistes. C’est le cas de Libération qui a mis en ligne sur son site Internet un article dont voici quelques extraits. La masse de témoignages désormais accessibles démontre les mensonges éhontés de la prétendue « Ambassade de la Coalition nationale syrienne » reconnue, honte soit sur eux, par Flanby et son gouvernement "français". Il est vrai qu’entre menteurs…

Des habitants ayant fui la localité chrétienne de Maaloula en Syrie ont accusé les jihadistes qui s’en sont emparés de les avoir délibérément visés en tant que «croisés» et contraint l’un d’entre eux, sous la menace d’un pistolet, à se convertir à l’islam. « Ils sont arrivés mercredi (dernier) à l’aube dans notre ville et ont crié : “Nous sommes le Front al-Nosra, nous sommes venus pour en faire voir aux croisés” », raconte une femme affirmant s’appeler Marie qui assistait mardi à Damas avec plusieurs centaines de personnes aux funérailles de trois miliciens chrétiens pro régime de Maaloula, tués lors des combats entre les rebelles et l’armée. « Ils tiraient (…) en criant Allah Akbar », poursuit-elle, alors que la longue procession, ouverte par une fanfare enchaînant des airs funèbres, empruntait les ruelles du quartier chrétien de la vieille ville. « Maaloula est la blessure du Chris t», scandaient les participants, mais leurs voix étaient couvertes par le bruit d’armes automatiques censés rendre hommage aux « martyrs» (…)

« J’habite en face de l’arche à l’entrée de la ville. J’ai entendu une énorme explosion et de l’arche, il ne restait plus rien. J’ai vu les gens portant sur leur tête un bandeau d’al-Nosra tirer sur des croix », raconte Adnane Nasrallah, 62 ans. « Ils ont mis un pistolet sur la tempe d’un voisin et l’ont obligé à se convertir à l’islam en prononçant : “Il n’y a de dieu que Dieu” puis ils ont rigolé en disant : “Maintenant, c’est un des nôtres” », a-t-il ajouté. Cet homme, qui a vécu 42 ans dans l’État de Washington où il avait un restaurant appelé “Maaloula” et qui est revenu au pays peu avant le début de la révolte contre le régime en mars 2011, a tout perdu. « J’avais un grand rêve. Je suis revenu dans mon pays pour promouvoir le tourisme. J’ai bâti une maison d’hôtes et construit (…) une éolienne afin de fournir de l’électricité à tous les habitants. Mon rêve est parti en fumée. Quarante ans de travail pour rien », se lamente-t-il. Mais pour lui, le plus dramatique a été l’attitude de certains voisins musulmans. « Des femmes sont sorties sur leurs balcons pour lancer des cris de joie et des enfants ont fait de même. J’ai découvert que notre amitié n’était que superficielle », ajoute-t-il (…).

Atef, lui, a été capturé par les rebelles alors qu’il faisait partie de la milice communale contre les insurgés, raconte sa fiancée Racha. « J’ai appelé son portable et quelqu’un m’a répondu : “Bonjour Rachrouch (nom amical), nous sommes de l’Armée syrienne libre. Tu sais, ton fiancé est un chabih (milicien pro-gouvernemental) qui portait des armes et on l’a égorgé” », raconte-t-elle. Mais Racha, ne voulant pas croire à sa mort, affirme avoir proposé aux rebelles 100 millions de livres syriennes (450 000 dollars) pour qu’ils le libèrent. Son interlocuteur lui a répondu en rigolant : « Viens plutôt avec des sacs poubelle, nous l’avons découpé en cent morceaux », selon elle. L’homme lui a encore dit, toujours selon ses dires, qu’ils avaient demandé à Atef de se convertir et qu’il n’avait pas voulu. « Jésus n’est pas venu le sauver », lui a lancé le rebelle (…).

Libération : À Maaloula, les chrétiens syriens dénoncent les exactions d'islamistes

Maalula, terre de martyrs : la mort in odium fidei du jeune Sarkis

L’« Ambassade de la Coalition nationale syrienne » nous prend pour des pélicans…

Syria Comment : Jabhat al-Nusra and Other Islamists Briefly Capture Historic Christian Town of Ma’loula

The Guardian : Endangered Aramaic language makes a comeback in Syria… Syrian president Assad has set up an institute to revive interest in the language of Christ

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