Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 15 février 2025

L'ascension programmée de Macron, le nouveau messie français, instrument de l’hégémonie américaine

MACRON CIBLÉ PAR LA CIA ?





Prochaine révélation de Julian Assange : Macron ciblé par la CIA ?


Avertissement : Cette publication est longue. Ne ratez pas sa lecture car elle vous explique comment Macron a pu arriver, en une dizaine d’années, dans les plus hautes sphères de la République, comment sa stratégie politique d’alliance gauche-droite et son programme économique néolibéral ont été décidés ailleurs qu’en France. Cet article est le fruit de recherches et d’analyses. Il fait référence à des travaux universitaires dont vous trouverez les indications en bas de page . Il est quasiment impossible d’écrire aujourd’hui sur la CIA sans se faire traiter de complotiste. Cela arrange beaucoup de gens et particulièrement ceux qui sont visés. Cet article n’est en aucun cas complotiste ou confusionniste. Tout est vérifiable, point par point, y compris la mise en synergie des éléments. Bonne lecture.

Propos liminaires

Quand on parle d’ingérence russe dans la campagne électorale française et qu’elle vise particulièrement Emmanuel Macron, on peut faire le postulat (pour les grincheux, ce n’est qu’un postulat !) que les cyber-attaques russes sont une réalité. Dès lors, il faut se poser la question de savoir pourquoi la Russie s’intéresse à un personnage qui vient d’arriver sous les projecteurs dans le paysage politique français. Les Russes sauraient-ils qui est Macron depuis longtemps ? Ont-ils suivi son ascension ?

Le questionnement est renforcé quand au début du mois de février 2017, Julian Assange, le patron de WikiLeaks confie au quotidien russe Izvestia : “Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron. Les données proviennent de la correspondance privée de l’ex-secrétaire d’État américain, Hillary Clinton”. Et comme si Assange tenait à nous donner des indices, quelques jours plus tard, il nous informe qu’en 2012 la CIA avait demandé à la NSA (Centrale d’écoute et de tri du renseignement) de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes.

Assange veut il nous faire comprendre que Macron a été ciblé en 2012 par la CIA comme un candidat à promouvoir et à soutenir pour les élections présidentielles de 2017 ?
Peut-être. Dans ce cas on comprend mieux l’inquiétude des Russes qui le considèrent alors comme un agent de l’influence américaine en Europe. Mais cette hypothèse est-elle plausible ? En cherchant un peu, on trouve, quand même, des éléments troublants dans le parcours de Macron.

Il n’échappe à personne que la campagne de Macron est habitée par deux objectifs : tout faire pour créer un pôle social libéral par une l’alliance droite-gauche et rester dans un schéma de la mondialisation de l’économie. Comme beaucoup, vous croyez que ces idées sortent de la tête de ce brillant énarque ? Eh bien vous vous trompez ! La stratégie de Macron est dans la droite ligne de celle définie par les États-Unis et la CIA dans les années 80 s’agissant de ce que doit être la démocratie et l’économie dans le monde.

Des hauts fonctionnaires, des chefs d’entreprise, des banquiers, relais d’influence de la stratégie américaine en France, ont choisi Macron et l’ont façonné pour qu’il entre exactement dans ce schéma. Vous ne le croyez pas ? Ce sont des élucubrations, des supputations, des délires ? Lisez bien ce qui est écrit, c’est surprenant !

L’histoire incroyable de Macron, le nouveau messie français

Le contexte 

Le National Endowment for Democracy (NED) (en français, Fondation nationale pour la démocratie) est une fondation privée à but non lucratif des États-Unis, fondée en 1983 conjointement par les républicains et les démocrates (ça ne vous dit rien cette alliance gauche-droite ?), bien que son orientation générale soit celle du mouvement néoconservateur. Son objectif déclaré est le renforcement et le progrès des institutions démocratiques à travers le monde. En fait, et vous l’aurez deviné, il s’agit d’un instrument de l’hégémonie américaine. La NED finance de nombreux think-tanks dans le monde. Ce sont les chambres de commerce américaines et les multinationales (Chevron, Coca Cola, Goldman Sachs, Google, Microsoft etc.) qui abondent son budget. Et comme une évidence cet organisme a été créé spécialement pour servir de substitut à la CIA, car c’est la Centrale qui s’occupait de cette stratégie auparavant. Rassurez-vous, elle n’est pas loin. Parmi ses membres on y croise, des élus du Congrès, des patrons de multinationales, des lobbyistes, mais aussi des membres de la CIA.

L’action de la NED dans le monde va avoir pour effet la promotion de l’alliance droite-gauche dans le domaine de la production des élites « démocratiques ». Après 1989, cette politique s’impose dans les institutions de promotion de la démocratie en Europe. Elle s’inspire de l’idée de créer une classe d’experts de la démocratie et de leaders politiques professionnels (vous avez bien lu ?) qui puissent réaliser la transformation des régimes totalitaires (par un autre… plus soft celui-là ?) et consolider le fonctionnement des nouvelles démocraties (l’Ukraine ?). Évidemment, l’action de la NED ne se limite pas à la transformation des régimes totalitaires, elle incite aussi à lutter contre « les populismes » (tiens, tiens,) et les « extrêmes ».

La mobilisation de cette organisation contre le « populisme » et les « extrêmes » a eu son illustration à l’occasion du référendum sur la Constitution européenne.

En effet, en décembre 2005, l’Aspen Institute de Lyon, un think-tank néoconservateur américain, a réuni plusieurs think-tanks français et européens, de gauche comme de droite, inquiets des « non » français et néerlandais à la Constitution européenne. Ils ont, ensemble, reconnu la nécessité de mettre au point une stratégie commune de communication et d’éducation des cadres pour contrer la vague populiste en Europe.

Vous avez bien lu ? Le « non » à la constitution européenne serait donc le fait d’une vague populiste !

Vous avez donc compris que les Américains sélectionnent, forment et financent des individus afin de promouvoir une alliance « droite-gauche » contre les « populismes » et les « extrêmes » pour éviter que leurs desseins ne soient remis en cause par des « manants » qui s’attaqueraient au libéralisme et à la mondialisation de l’économie.

Bon. Maintenant que vous avez le contexte, il faut raconter l’histoire immédiate du jeune énarque, que des parrains bien intentionnés ont façonné, jour après jour, en « leader politique professionnel » au service de la cause néoconservatrice américaine.

Macron entre dans la cour des grands

Brillant élève comme chacun le sait désormais (on nous bourre le crâne depuis quelques mois), Macron réussit au concours d’entrée à l’ENA en 2002. Durant sa scolarité, il doit effectuer un stage dans l’appareil de l’État. Il le fait au côté du préfet de l’Oise. Ce dernier le convie à une réunion ayant pour objet l’établissement d’une zone commerciale.

Le patron concerné par cette réunion n’est autre que le richissime rocardien Henry Hermand qui a fait fortune dans la création de supermarchés. Homme de réseaux et d’influence, compagnon de route du PS, il fait rapidement de Macron son fils spirituel. Cette rencontre va être déterminante pour l’avenir de Macron.

Un détail qui n’est pas anodin. C’est Hermand qui fait adopter par Macron l’expression « progressiste » (que vous avez entendu répéter ad vomitem durant le début de sa campagne) au détriment des notions de « social libéralisme » ou « social réformisme », dont Macron se réclamait dans les premiers temps. Ce changement sémantique est en fait un alignement de planètes destiné à mettre Macron sur la même orbite que les progressistes américains dont John Podesta, (relation de Hermand ?), est le représentant au travers du Center for American Progress (CAP) le think-tank « progressiste » qu’il préside. Rappelons que John Podesta a été conseiller spécial de Barak Obama et qu’en 2016, il a été chargé de la campagne d’Hillary Clinton.

Macron calibré au programme de la NED

  1. 1. La formation politique : l’alliance gauche-droite de Jean-Pierre Jouyet

En 2004, à la sortie de l’ENA, Macron rejoint l’Inspection des Finances. L’un de ses chefs est Jean-Pierre Jouyet (proche de Sarkozy, de Fillon et de Hollande, rien que ça). Jouyet le prend sous sa protection. Pourquoi ? A-t-il déterminé à cet instant que ce sera lui le messie libéral de demain ? Il n’y a aucun doute. À l’Inspection des finances Jouyet est une sorte de chasseur de tête. Les hommes l’inspirent plus que les idées, dit-on (ça promet). Il mise sur le jeune énarque.

Jouyet est aussi engagé dans l’Aspen Institut, l’un des plus influents cercles de réflexion “néo-cons” aux États-Unis. Il présidera, jusqu’en 2013, la section française créée par Raymond Barre. Il en est aujourd’hui le président d’honneur. (Voir en infra, L’Aspen à propos du “non” à la constitution européenne).

Suivant à la lettre les préconisations de la NED s’agissant de la formation de « leaders politiques professionnels », Aspen France propose un cycle de programmes dit « Leaders Politiques d’Avenir ». Inutile de vous dire qui sont les intervenants et les sujets abordés (voir le site Aspen France) c’est édifiant ! Laurent Wauquiez, Jérôme Guedj, Olivier Ferrand, Cécile Duflot, Najat Vallaud-Belkacem, Jean-Vincent Placé sont les membres les plus connus des promotions depuis 2006. On n’y trouve pas Macron. Mais lui il était en prise directe avec le président.

Pour être plus concret, Michael Bloomberg, ancien maire de New York et huitième fortune mondiale a rencontré Macron le jeudi 9 mars 2017 à son QG de campagne pour parler économie. Bloomberg, au travers de « Bloomberg Philanthropies », travaille depuis de nombreuses années en partenariat avec l’Institut Aspen.


Dans la droite ligne de la stratégie de la NED, lors de l’élection présidentielle 2007 Jouyet et d’autres fondent le groupe « les Graques », composé d’anciens patrons et de hauts fonctionnaires qui appellent à une alliance gauche-droite entre Royal et Bayrou. Il y entraine Macron. L’objectif est d’appeler la gauche au réveil libéral européen puis prôner deux pôles, l’un conservateur, l’autre social libéral avec les verts et l’UDF. Partisan de l’économie de marché, ils ont saisi la percée de Bayrou pour construire avec lui le pôle social libéral. Bien évidemment leur stratégie est la prise de pouvoir de la gauche libérale au PS et, dans un second temps, le faire imploser. On y est…

  1. 2. La formation économique : la mondialisation de l’économie de Jacques Attali

Cette même année 2007, Jouyet va suggérer le nom de Macron à Jacques Attali pour être rapporteur de la Commission pour la libération de la croissance française dite « Commission Attali ». Mise en place par Sarkozy, cette commission est le saint des saints du libéralisme européiste. Socialistes et libéraux s’y retrouvent (la plupart sont aujourd’hui des soutiens de Macron).
Quel est l’objectif de Jacques Attali ? Défenseur de la constitution et de l’établissement d’un état de droit mondial, condition pour lui de la démocratie et des droits de l’Homme (tu parles !), il pense, en postulat, que l’économie régulée par une institution de surveillance financière mondiale peut être une solution à la crise. Cette institution financière serait une première étape vers l’instauration d’une gouvernance démocratique mondiale dont l’Union Européenne peut devenir un laboratoire. Tout est dit. Emmanuel Macron a bien compris la leçon puisqu’il propose dans son programme en 2017 la création d’un ministre de l’Économie européen, d’un Parlement économique européen et d’un budget européen.

C’est grâce à cette commission que Macron va développer ses réseaux. Il va notamment y rencontrer Serge Weinberg, homme d’affaires proche de Fabius. Weinberg est non seulement banquier, mais il est aussi membre de la “Trilatérale” dont les objectifs ont inspiré Attali.

Cette organisation privée a été créée en 1973 à l’initiative des principaux dirigeants du groupe Bilderberg et du Council Foreign Relations, parmi lesquels David Rockefeller, Henri Kissinger, Zbigniew Brzezinski. Son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre l’Europe occidentale, l’Amérique du Nord et l’Asie du Pacifique (trois zones clés du monde), pôles de la Triade. À l’instar du groupe Bilderberg, il s’agit d’un groupe partisan de la doctrine mondialiste, auquel certains attribuent, au moins en partie, l’orchestration de la mondialisation économique.

En 2008, Jacques Attali et Serge Weinberg présentent Macron à François Henrot ami de Wienberg. Henrot est le bras droit de David de Rothschild à la banque d’affaires Rothschild. Macron est recruté, il est maintenant à bonne école. François Henrot, son patron, est membre du conseil d’administration de la French-American Foundation.

Destinée à favoriser les liens entre la France et les États Unis, la French American Fondation est née en 1976, durant les heures d’antagonisme entre les deux nations. Elle a été baptisée lors d’un dîner aux États-Unis entre le président Gerald Ford et Valéry Giscard d’Estaing. L’activité de cette fondation est centrée sur le programme Young Leaders dont la mission est de trouver les personnes qui feront l’opinion et qui seront les dirigeants de leurs sociétés respectives. Ils sont nés en 1981, avec pour parrain l’influent économiste libéral franco-américain de Princeton, Ezra Suleiman. Le programme financé par des mécènes privés, s’étale sur deux ans, avec un séjour de quatre jours en France, un autre temps équivalent aux États-Unis, toujours dans des villes différentes, toujours avec des intervenants de très haut niveau. Les Young Leaders français sont (liste non exhaustive : Juppé, Pécresse, Kosciusko Morizet, Wauquiez, Bougrab, Hollande, Moscovici, Montebourg, Marisol Touraine, Najat Vallaut-Belkacem, Aquilino Morelle, Bruno Leroux, Olivier Ferrand, Laurent Joffrin (Nouvel Observateur), Denis Olivennes (Europe 1, Paris Match et du JDD), Matthieu Pigasse, Louis Dreyfus et Erik Izraelewicz (Le Monde)… Côté américain : Bill et Hillary Clinton… Macron sera promu, lui, en 2012.

L’ascension et l’apothéose

Macron est mûr pour être propulsé dans les hautes sphères de la République. En 2012, sous l’impulsion de Jouyet, il devient secrétaire général adjoint de la Présidence de la République auprès de François Hollande, puis ministre de l’Économie.

Hermand, Jouyet, Attali, Weinberg, Henrot, ces cinq personnages, chantres des objectifs de la NED et de la Trilatérale, membres de think-tanks inféodés à la stratégie américaine ont fait Macron. Il aura fallu un peu plus de dix ans pour le porter à la candidature de la Présidence de la République. Beau parcours, non ?

Le 16 avril 2014, Jean-Pierre Jouyet deviendra secrétaire général de l’Élysée ce qui achèvera la prise de pouvoir de la NED au cœur de la République. C’est un véritable coup d’État ! Soft, certes, mais un coup d’État !

Macron a-t-il été ciblé par la CIA ? 

Assange nous a appris qu’en 2012, la CIA a demandé à la NSA de suivre de près la campagne présidentielle française et ses différents protagonistes. WikiLeaks souligne que Macron est cité dans un courriel d’Hillary Clinton, alors secrétaire d’État, datant de 2012 où le personnage est décrit avec beaucoup de précision, mentionnant, notamment, qu’il était “un banquier en fusions et acquisitions” chez Rothschild à Paris, diplômé de l’ENA, ayant travaillé à l’Inspection générale des finances et (pouvant) aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie”.

« Pouvant aussi devenir haut fonctionnaire au ministère de l’Économie » est ce que la chose a été bien traduite ? Ne serait ce pas plutôt « pouvant, aussi, devenir ministre de l’Économie » ?

Pourquoi cette précision ? Chose troublante, en 2012, Macron avait été pressenti par Hollande pour en faire son ministre du Budget dans le premier gouvernement, mais il n’avait pas retenu ce choix parce que Macron n’avait pas de mandat électif (étonnant quand on sait qu’il en fera son ministre de l’Économie deux ans plus tard)…
Comment Hillary Clinton pouvait être au courant de ce choix éventuel ? Au moment de la rédaction du courriel, il est écrit que Macron est “banquier en fusions acquisitions chez Rothschild à Paris” C’était donc avant les élections présidentielles et législatives. Macron faisait partie du groupe dit de “La Rotonde” chargé d’alimenter le programme de Hollande, rassemblant des techniciens et les économistes Élie Cohen, Gilbert Cette et Jean Pisani-Ferry ceux là même qui ont pondu le programme économique de Macron en 2017. Hollande ne peut pas avoir parlé de ses choix de postes ministériels en public. Car, il est classique d’attendre les résultats des législatives pour composer le futur gouvernement. Et au moment de l’envoi de ce courriel, elles ne pouvaient pas avoir eu lieu.

Il fallait donc être sacrément au fait de ce qui se passait en haut niveau pour oser ce détail. Qui informe avec autant de précision Hillary Clinton ? La CIA via les interceptions de la NSA ou quelqu’un d’autre ?

Mais la question cardinale est de savoir pourquoi ce message porte sur Macron, alors que c’est un quasi inconnu à cette époque ? La CIA a-t-elle ciblé Macron ? Car enfin, ce courriel n’est pas adressé à n’importe qui, mais à Hillary Clinton alors secrétaire d’État d’Obama. Pourquoi une personnalité de ce niveau, s’intéresse-t-elle à un soutier du staff de Hollande ?
 

En 2015, les documents obtenus par WikiLeaks et publiés par Libération et Mediapart révèlent que la NSA a, au moins de 2006 à mai 2012 (pourquoi mai 2012 ?) espionné Chirac, Sarkozy et Hollande. Ces documents étaient destinés à la CIA. Mais, la NSA a affirmé que ces interceptions de sécurité n’avaient jamais touché les chefs d’État, mais leur entourage.

Macron a-t-il été placé sur écoute quand il était secrétaire général adjoint de l’Élysée ? Et si oui, les États-Unis cherchaient-ils à conforter leur choix du futur candidat à la Présidence ? Y-a-t-il eu collusion entre les États-Unis et certains milieux libéraux politico-économiques français quant à la candidature possible de Macron ? À la vue de son parcours, la réponse est oui !

Une preuve ?

L’implosion en cours du PS pour favoriser une alliance droite-gauche afin de contrer les « populismes », l’alliance avec Bayrou (après un salto arrière spectaculaire et suspect) et un programme néo libéral, « progressiste » et européiste soutenu par les milieux politico-financiers. Toute cette stratégie repose sur les piliers idéologiques de la NED et de la Trilatérale.


On comprend mieux l’inquiétude des Russes qui se retrouvent avec un scénario à l’ukrainienne dans l’un des deux plus importants pays d’Europe. Un président français choisi directement par les américains ?

C’est peut-être ce scénario que nous révélera Assange dans les prochaines semaines

Nota Bene : Ceux qui sont intéressés par cette publication trouveront une nombreuse documentation sur la Toile. Mais attention aux sites complotistes ou confusionnistes ! Privilégiez les recherches universitaires ! Voici les références des travaux qui ont permis d’écrire cet article :

  • Bulgarie Contre la dérive populiste, des « think-tanks de gauche » La Vie des Idées  numéro de mai/juin 2007 La Vie des Idées est rattachée à l’Institut du Monde Contemporain (Collège de France) et dirigée par Pierre Rosanvallon (financement Henry Hermand).
  • À propos de la NED, voir Ghilhot Nicolas, « Les professionnels de la démocratie : logiques savantes et logiques militantes dans le nouvel internationalisme américain », Actes de la recherche en sciences sociales, n° 139, Septembre 2001, pp. 53-65.
  • À propos de  Jacques Attali son livre Demain, qui gouvernera le monde ?, Fayard, 2011.
  • À propos de Jean-Pierre Jouyet article dans Le nouvel Économiste - n°1385 - du 26 avril au 2 mai 2007.
  • À propos de tous les protagonistes y compris Macron divers articles de presse recoupés.
  • À propos de WikiLeaks , Libération et Médiapart/ 2017.

Source : Macron ciblé par la CIA ?

Sur ce blog, la suite de cet article :

jeudi 26 décembre 2024

26 décembre 2004… notre vocabulaire s'enrichit : Tsunami !



26 décembre 2004… Ao Nang… 8:00 Bateau pour Koh Phi Phi… … Arrivée sans incident en rade de Koh Phi Phi, quoique nervosité de l'équipage… même si en mer absolument rien d'anormal de détecté par les passagers… Rade de Koh Phi Phi : mer calme jonchée de détritus, des blessés sur certaines pirogues… Foule de bateaux affluant sur Koh Phi Phi depuis Phuket et d'ailleurs en attente… toujours plus de bateaux… nous ne débarquerons pas… Longue indécision…




Que s'est-il vraiment passé ? J'évoque un tremblement de terre et un raz-de-marée, je me fais traiter de con par un touriste canadien qui m'explique qu'un tremblement de terre soulève en pleine mer d’énormes vagues… Ce n'est qu'en milieu d'après-midi qu'ordre est donné d'un retour vers le continent, à Krabi… Notre bateau récupère autant qu'il le peut des touristes à évacuer de Koh Phi Phi… Arrivée à Krabi d'où un bus nous renvoie à Ao Nang… Sur la plage de Ao Nang, longue attente de ceux qui ont disparu… des corps seront ramenés sur la plage des jours après… Les gens de Ao Nang outre pleurer leurs morts ne pourront que constater les dégâts du tsunami. J'avais enrichi mon vocabulaire d'un mot nouveau : je ne connaissais jusqu'alors que des raz-de-marée !
Voilà, en cette fin d'année 2024, vingt ans que je vis en Thaïlande… et je ne suis jamais retourné dans le sud du pays, a fortiori à Ao Nang ou Koh Phi Phi…































































































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Médecin urgentiste des pompiers de Paris, Bruno Lartigue est en vacances à Phuket le 26 décembre 2004, lorsque le tsunami frappe les côtes thaïlandaises. Parti plonger avec sa famille, il échappe à la catastrophe et organise les secours sur place.

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Séisme et tsunami de 2004 dans l'océan Indien

Séismes et tsunami à Phuket

Il y a 15 ans, le tsunami faisait 5400 victimes en Thaïlande

jeudi 19 décembre 2024

Palestine, Syrie, Liban, Moyen-Orient face aux agressions étasuniennes et sionistes…


 

Avec un aplomb surprenant, la presse internationale nous assure que nous n’assistons pas à un changement militaire de régime en Syrie, mais à une révolution renversant la République arabe syrienne. La présence de l’armée turque et des forces spéciales états-uniennes nous est cachée. On nous abreuve avec une propagande plusieurs fois démentie sur les crimes imputés à « Bachar ». On transforme des égorgeurs cannibales en respectables révolutionnaires. Encore une fois, la presse internationale, consciemment, nous ment…

Les clés pour comprendre ce régime dépendent d’une solide culture historique que tant les médias que le système scolaire dissimulent désormais avec beaucoup de méthode et d’obstination. Cette expansion de l’ignorance favorise les manipulations diverses, dont les manipulations occidentales, qui se fondent largement sur un effacement de la mémoire.

 

Meyssan passe à table sur les méthodes de Bachar El-Assad

Thierry Meyssan : Comment Washington et Ankara ont changé le régime à Damas



Le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTC ou en anglais HTS pour Hayat Tahrir al-Sham) du Syrien au nom de guerre Abou Mohammed al-Joulani (fils du Golan) est un groupe nationaliste ayant renoncé à un djihâd qui se voudrait sans frontières, cela malgré tous les antécédents de son chef. Encore faudrait-il bien préciser si Hayat Tahrir al-Cham signifie « Organisation de libération du Levant » ? libération de Bilad al-Cham, la Grande Syrie ? Ou doit-on entendre par Cham, el-Cham soit Damas ? La réponse semble évidente. Mais pourquoi cela n’est-il pas affirmé plus clairement ? Une affirmation franche lèverait bien des risques de divisions et d'affrontements au sein du peuple syrien. Comprenons bien sûr aussi une nécessité de réserve momentanée à l’égard de malicieux occupants et illusionnés marionnettistes dont les capacités de nuisance restent pour encore un certain temps malheureusement immenses…

Communiqué du président Bachar el-Assad (Moscou, le 16 décembre 2024)

Réseau Voltaire : Le jihadiste Mohammed al-Bachir, nouveau Premier ministre syrien


Radio France internationale (RFI)  nous offre un article inespéré ! Saluons-en l’opportunité et le parallèle implicite ici osé ente islamisme et sionisme, deux religions dévoyées vers d’identiques fins subversives. Islamisme et sionisme sont, constatons-le, tout autant porteurs d’une haine de l’autre engendrant une sauvagerie visant bien sûr la vie et l’intégrité physique des peuples étrangers à leur obédience mais peut-être encore plus la culture de ces peuples…
Constatons ce judicieux rappel de la destruction des bouddhas de Bâmiyân par les talibans en 2001 ainsi que la destruction de 14 des 16 mausolées de Tombouctou par les djihadistes maliens en 2012.
Notons que l’islamiste Ahmad Al Faqi Al Mahdi, principal responsable des destructions de Tombouctou a été condamné par la Cour pénale internationale (CPI) tout comme le sioniste Netanyahu fait aujourd’hui l’objet d’un mandat d’arrêt de cette même CPI. Comment mieux souligner cette communauté de gènes entre sionisme et islamisme ?


Un marionnettiste imbu d'illusions…


Le patrimoine religieux, autre victime de la guerre d'Israël à Gaza et au Liban


Par : Anne Bernas

Le monde entier se souvient de la stupeur internationale face à la destruction des bouddhas de Bamyan ou des mausolées de Tombouctou. Dans la bande de Gaza, en Cisjordanie occupée et au Liban, à côté des plus de 44 000 morts rien que dans l'enclave palestinienne, les destructions et profanations de sites religieux sont massives, et les réactions timides. 

 

Dans les décombres d'une mosquée après un bombardement israélien
à Nuseirat dans le centre de la bande de Gaza, le 17 juillet 2024.
© Eyad Baba / AFP


« À Gaza aujourd’hui, Dieu est sous les décombres », affirmait en décembre 2023 le pasteur de Bethléem Munther Isaac. Début octobre 2024, soit un an après le déclenchement de la guerre, le ministère des Affaires religieuses de Gaza a annoncé que 814 mosquées avaient été rasées et 148 endommagées, et que trois églises avaient été anéanties dans l’enclave assiégée. Parmi ces édifices, en décembre 2023, la célèbre mosquée d’Al-Omari, la plus grande et plus ancienne mosquée du territoire, autrefois temple romain puis église, fondée il y a plus de 1 400 ans et qui couvrait une superficie de 4 100 m². Son minaret avait été détruit quelques semaines auparavant.

Quant à l’église orthodoxe Saint-Porphyre de Gaza, son annexe a été ciblée dès octobre 2023. Elle était la plus ancienne église active dans la ville. Construit en 1150, ce lieu de culte grec orthodoxe censé abriter la tombe de l’ancien évêque de Gaza, Porphyre, canonisé pour avoir christianisé la cité au début du Vᵉ siècle, était devenu un lieu refuge pour les habitants de la ville de Gaza. Le patriarche orthodoxe de Jérusalem avait alors qualifié l’attaque de « crime de guerre », rappelant que les églises servent d’abri « pour protéger les citoyens innocents ». L’ONG américaine Justice For All a soumis fin avril une requête auprès de la Cour pénale internationale (CPI) visant à faire reconnaître le bombardement de l'église Saint-Porphyre de Gaza comme un « crime de guerre ».
Au Liban, depuis un an, mais surtout durant octobre et novembre 2024, le nombre de sites religieux détruits ou abimés par l’armée israélienne s’est accru, plus de trente mosquées ont été bombardées. Le 16 novembre dernier, Israël a dynamité le sanctuaire chiite de la ville de Chamaa, attribué à l’apôtre chrétien Saint-Simon ; un site du XIᵉ siècle, vénéré par les communautés chiites et chrétiennes. Des bombardements dans le quartier chrétien de Haddad, au sud de Beyrouth, ont, entre autres, affecté le 17 novembre l’hôpital Saint-Georges et une église. À l’entrée du temple de Baalbek, les églises maronite Saydet al-Mounet et l’orthodoxe Mar Gerios ont également été abimées lors de bombardements.

Dans le désert du Neguev aussi, l’armée israélienne a chassé de son village le mois dernier une communauté bédouine et détruit tout ce qui pouvait l’être, dont une minuscule mosquée.

Partout, la liste des destructions s’allonge. « Quand on a une place pour l'adoration de Dieu, pour la vénération, c'est quelque chose de bien pour l'humanité, témoigne Hanna Rahme, évêque maronite de Baalbek. Si on fait bombarder ces lieux, c'est le déracinement d'une société, d'une civilisation ou d'une communauté. C'est très dangereux. On ne peut pas accepter tout ce qui se passe au Liban ou en Palestine. Israël va au-delà de tout. »

De multiples profanations
Détruire les édifices religieux, mais aussi les profaner. De nombreux cimetières l’ont été depuis quatorze mois partout où les soldats israéliens ont opéré. Les édifices sacrés ne sont pas en reste. À l’été 2024 par exemple, des soldats israéliens se sont filmés en train de profaner la mosquée Bani Saleh, au nord de la bande de Gaza, et de déchirer des exemplaires du Coran.

Autre exemple en décembre dernier : des images montraient des soldats israéliens à l'intérieur d'une mosquée, dans le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, utilisant ses haut-parleurs pour réciter le Shema Yisrael, une prière majeure du judaïsme. À la fin de la vidéo, des éclats de rire alors que les troupes sortent de la mosquée et qu'un chant de Hanouka est diffusé, toujours via haut-parleur. Un comportement qui risque « d'entraîner la région dans une guerre de religion », avait affirmé le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina. À Hébron en septembre 2024, l’agence de presse Wafa rapportait qu’une centaine de colons avaient profané la mosquée des Patriarches de la vieille ville, enchaînant des danses talmudiques au rythme d'une musique forte. Le tout sous la protection de l’armée israélienne.

Au Liban en novembre dernier, des soldats se sont filmés simulant un acte sexuel et se moquant de la Sainte-Vierge dans une église du sud du pays.

Une volonté d’effacer toute trace de christianisme et d’islam
« Je pense que c'est moins la question religieuse que la question du nationalisme, la question historique, analyse l’historien Bernard Heyberger, spécialiste du Proche-Orient. Il y a dans la droite ou l'extrême droite israélienne la volonté de marquer que le territoire est un territoire juif depuis les temps de la Bible, qu’il y a une espèce d'antécédent. C'est donc une légitimité fondée sur l'histoire. Si on efface les monuments religieux aux musulmans et aux chrétiens, c'est une façon d'affirmer davantage la légitimité juive sur le territoire. » Pourtant, en 1974, Yasser Arafat ne déclarait-il pas à la tribune des Nations unies : « Nous luttons pour que les juifs, chrétiens et musulmans, puissent vivre dans l'égalité, bénéficier des mêmes droits et assumer les mêmes devoirs, sans discrimination raciale ou religieuse. »

Ce 30 novembre, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, a ordonné à la police de définitivement confisquer les haut-parleurs des mosquées qui violent la « loi Muezzin », interdisant depuis 2017 l’utilisation de haut-parleurs pour les appels à la prière tard le soir et à l’aube.

Pour le Libanais Mohammed Nokkari, juge dans un tribunal islamique sunnite, effacer toute trace de l’islam et du christianisme est ce que cherche Israël. « Israël n’a pas de respect pour ces lieux de culte qui appartiennent à d’autres religions. Comme il voulait déjà le faire pour la grande mosquée de Jérusalem. À chaque fois, des Israéliens pénètrent à l’intérieur de la mosquée et se moquent et frappent les gens, et Israël veut y construire le temple à la place de la mosquée. Des choses pareilles sont condamnables. »

Des lieux protégés par le droit international

Israël détruit les sites religieux, mais aussi une immense partie du patrimoine, arguant que ces sites sont des caches de membres ou de matériel du Hamas ou du Hezbollah. Le fait de cibler des sites religieux est pourtant considéré comme un crime de guerre en vertu du droit humanitaire international, notamment la Convention de La Haye de 1907, la quatrième Convention de Genève de 1949.

« Je ne sais pas où est la morale, la conscience morale de la communauté mondiale, des Nations unies, s’interroge l’évêque de Baalbek. Ce n’est pas permis de laisser Israël détruire à ce point-là. » Le 24 mars 2017, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté à l’unanimité la résolution 2347 portant sur la protection du patrimoine culturel, notamment la destruction de sites et d'objets religieux. « Personne ne lève la voix pour dire “arrêtez cette guerre” depuis un an, déplore de son côté Mohammed Nokkari. Quand il s’agit de lieux de cultes pour les musulmans, on se tait. Pareil pour les églises. Mais quand il s’agit d’attaquer une synagogue ou d’autres lieux de culte, on soulève la voix et on proteste. Il y a un deux poids deux mesures très fort. »


Cette combinaison d'images montre :
- la mosquée Omari de la ville de Gaza le 5 janvier 2024,
la plus ancienne mosquée de Gaza, endommagée par les bombardements israéliens
au cours des combats entre Israël et le mouvement palestinien Hamas (G)
- et une photo d'archive d'un Palestinien lisant le Coran dans la cour de la même mosquée
le premier jour du mois sacré musulman du Ramadan, le 23 mars 2023.
AFP - -,MOHAMMED ABED


En 2016, la CPI a condamné un jihadiste malien à neuf ans de prison pour son rôle dans la destruction des mausolées de Tombouctou. « Quand je pense à Gaza, je pense d'abord aux personnes avant de penser aux ruines, insiste l’historien Bernard Heyberger. Mais si on détruit des monuments, on détruit le témoignage de quelque chose qui a existé. »







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Thierry Meyssan : Sous nos yeux
Du 11-Septembre à Donald Trump




Thierry Meyssan - Courrier des Stratèges :
"Netanyahou a financé le Hamas et menti à son peuple" 29 11 2024





Thierry Meyssan - Courrier des Stratèges : Alep, Moyen-Orient,  04 12 2024



Thierry Meyssan - Courrier des Stratèges : Après Bachar al-Assad, 11 12 2024




Thierry Meyssan : Ce qui change au Moyen-Orient (Réseau Voltaire, 3 décembre 2024)


Il y a huit ans… François Hollande recevait le « maire al-Qaïda » d’Alep-Est à l’Élysée, 
le « Prix franco-allemand des droits de l’Homme et de l’état de droit » était décerné à une délégation de Casques blancs !…

Thierry Meyssan : Alep-Est & Mossoul, Réseau Voltaire, 6 décembre 2016

Où l'on retrouve la Khazarie :

Al-Manar : Les groupes ukrainiens Loups blancs et Khimika assistent les extrémistes d’al-Qaïda en Syrie  Le "Groupe de Khimika" est un élément de la Direction du renseignement ukrainien (GUR). Le GUR pourrait être considéré comme un équivalent de la CIA des États-Unis ou du MI6 de Grande-Bretagne, faisant du groupe Khimika l'une des nombreuses unités analogues au Centre d'activités spéciales de la CIA. À ce titre le GUR a pour mission de viser les intérêts russes à tout moment n'importe où dans le monde, y compris en Syrie.

Les «Loups blancs», une unité des services secrets ukrainiens

Al Mayadeen : Ukraine's White Wolf joins Hay'at Tahrir al-Sham against Syrian army

Al Mayadeen : Ukrainian special services training terrorists in Syria


Arrêt sur info : L’unité ukrainienne des « Loups blancs » combat aux côtés des extrémistes en Syrie

The Cradle : Ukraine’s ‘White Wolves’ unit fighting alongside extremists in Syria: The Ukrainian special operations unit has been aiding armed groups fighting Damascus with the use of sophisticated drones

Al-Manar : Syrie - Le ministère de la Défense nie avoir retiré ses forces de Homs. les FDS se déploient à Deir Ezzor. Jolani dit vouloir renverser le président Bachar al-Assad
 

Maquilleurs, anglo-saxon et sioniste, aux petits soins 
autour du terroriste islamiste Ahmad al-Chareh dit Abou Mohamad Jolani

Al-Manar : D’Abou Mohamad Jolani à Ahmad al-Chareh… Qui tente de blanchir son image ? La complicité des USA et des autorités sionistes se démasque sans aucune ambigüité : ce vendredi 6 décembre, la chaine américaine CNN a consacré à Ahmad al-Chareh dit Abou Mohamad Jolani un “entretien exclusif” dans un lieu tenu secret en Syrie. Le chef extrémiste a déclaré que son objectif est de renverser le président Assad et le gouvernement syrien, objectif de longue date des États-Unis et d’Israël. Jolani a affirmé que sa stratégie consiste à créer un gouvernement basé sur des institutions et un “conseil désigné par le peuple”.


Al-Manar : Le poste frontalier de Joussé entre le Liban et la Syrie hors service après une nouvelle agression israélienne


Al-Manar : Syrie - Les groupes armés ont conquis Damas après Homs. Le sort d’Assad inconnu. Le Premier ministre supervise les institutions étatiques

Al-Manar : Le ministère russe des AE : Bachar al-Assad a quitté la Syrie après des négociations avec les parties du conflit et a donné des instructions sur la nécessité d’un transfert pacifique du pouvoir

Voyage à Edleb : Entretien avec Wassim Nasr, journaliste, France24, mai 2023



Craig Murray : Vers la fin du pluralisme au Moyen-Orient et son remplacement par le suprémacisme religieux ? - traduit par Olivier Demeulenaere

Craig Murray : The End of Pluralism in the Middle East Beirut (6 December 2024)

Aux origines du terrorisme : "L'idéologie wahhabite, une menace mondiale"

Les Dönmeh : le secret le plus chuchoté du Moyen Orient

Les Dönmeh : comment une secte juive a infiltré l'islam…





samedi 30 novembre 2024

La France blanchit son armée en 1944… plus raciste que DeGaulle tu meurs…


À tous ceux qui feraient confiance en la parole de tout officier de l'Armée française…


"Cette Histoire, c'est notre Histoire" 
 
Cet article a été initialement publié un 10-Mai, en France :
"Journée nationale des Mémoires, de la Traite, de l'Esclavage et de leur Abolition"…

Un grand oublié : le "Blanchiment" de l'Armée française en 1944 :
Souvenir de ces journées, il y a quatre-vingts ans,
des jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre 1944
 
 
 
Ni oubli, ni pardon
Que l'infâme DeGaulle soit maudit à jamais !













Racisme ordinaire de Petit-Blanc : le général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle, ne voulait absolument pas qu’il soit dit que la France avait été effectivement libérée par des Noirs, chair à canon… Complexe du Petit-Blanc, suprématie de la race blanche !

Ces hommes doivent bien vite se rendre à l’évidence :
leur carrière de héros est terminée.
En Afrique, ils redeviennent des nègres indigènes, des « bougnoules ».
C’est comme « bougnoule » que le sergent Diatta,
ex étudiant en droit à Paris, se fait expulser du Coq Hardi,
le bordel de Dakar, réservé aux Blancs (ou aux Noirs américains).

Plus raciste - et malhonnête - que DeGaulle tu meurs…

Une fois la besogne accomplie, c’est-à-dire la France libérée, il ne fallut pas trois mois à un général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle, pour « blanchir » entièrement l’armée française. Les quelque 20 000 tirailleurs sénégalais survivants furent renvoyés en Afrique et, peu après les Antillais dans leurs îles. Tout cela avec des disparités de solde en fonction de la couleur. 


Le blanchiment des régiments se définit comme le renvoi et le remplacement des soldats noirs venus d'Afrique par des recrues blanches pour la dernière étape de la Libération. Cette opération logistique méconnue est appliquée à l'automne 1944. Environ 20 000 soldats noirs de l'armée française sont rapidement retirés du front et renvoyés chez eux. Cette décision a été prise à la demande du général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle,  et du Gouvernement Provisoire de la République (GPRF) pour l'ensemble des armées françaises et pour satisfaire une demande des Américains qui ne souhaitaient pas voir de soldats de « couleur » dans la 2e DB du général Leclerc. 

Tirailleur dit "sénégalais" fait prisonnier par des soldats allemands, sur la terre de France avant d'être fusillé quelques heures plus tard.
Colonisé par la France. Mort pour la France.
Le passé expliquera toujours le présent n'en déplaise à certains.


C'est tout un pan d'histoire qui est délibérément occulté : sur le front des Vosges, des soldats africains déposent à terre leur uniforme et leur matériel, qui seront destinés à de jeunes recrues, probablement issues des FFI. Pour ces tirailleurs sénégalais, la guerre est finie : l'armée française a préféré se priver de vingt mille combattants aguerris — au grand dam de certains officiers — plutôt que d'associer des hommes noirs à la Libération. « Les frères de couleur vaincus par l'hiver ! » claironne un film de propagande, qui témoigne hypocritement du « blanchiment » des troupes à l'automne 1944. Prétexte climatique qui cache une amère réalité : l'état-major craint pour le prestige de la 1ère armée et voit comme une « atteinte à l'ordre colonial » le contact entre soldats noirs et femmes blanches.




C'est un mépris français, enfoui sous la solennité des célébrations mémorielles, que Jean-Baptiste Dusséaux s'emploie à dévoiler dans ce film, soutenu par l'éclairage d'historiens et par le témoignage de Tidiane Dieng, ancien combattant sénégalais. Entravée par le manque criant d'archives (maladroitement compensé par un montage de dessins à l'encre), l'évocation du « blanchiment » ne peut hélas être que parcellaire. Elle s'inscrit dans un propos plus large, louable mais moins rare, consacré à l'importante contribution des troupes provenant de l'Afrique noire aux combats contre l'Allemagne nazie, et au sort déplorable que leur a réservé la République française à l'issue de la guerre. 

Source : Isabelle Poitte pour Télérama

*   *   *

Le 18 juin 1940, un général de brigade à titre pprovisoire (ATT) déserteur, DeGaulle, lance une déclaration appelant les Françaises et Français qui voudraient résister à se joindre à lui. Les premières régions de l'Empire français à répondre favorablement à ce général sont des colonies, pour la plupart africaines : Tchad, Haute-Volta, Cameroun français, Congo, Gabon… Nouvelle-Calédonie, Nouvelles Hébrides, etc. C'est le Guyanais Félix Éboué qui en Afrique organise le ralliement à ce général. Les premières forces armées françaises "libres" furent donc essentiellement composées d'Africains.
Dans le même temps, en 1940 donc, le général de brigade (ATT) déserteur DeGaulle proclame Brazzaville, capitale de la France libre, alors que Paris est occupé par les troupes allemandes.
Officiellement plus de 150 000 Africains vinrent en Europe combattre l'armée allemande. En fait on ne connaîtra jamais les chiffres exacts du contingent africain. En réalité ils auraient été sept fois plus nombreux : "Tirailleur sénégalais" reste une expression générique englobant tous les soldats africains des colonies dites d'Afrique Occidentale Française et d'Afrique Équatoriale Française…



Pourtant, le 15 août 1944, le général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle, ordonne le cantonnement des Tirailleurs dans les casernes de crainte qu'on puisse les voir au défilé de la libération de Toulon et pour taire la participation des Africains à la libération de la France. Rien ne changera plus concernant ces Tirailleurs. Leur rôle décisif dans la lutte contre le nazisme est de façon récurrente volontairement occulté des cérémonies officielles et de mémoire collective par le pouvoir politique français.
Les soldats africains sont devenus depuis 1945 les héros oubliés de la Seconde Guerre mondiale.
"Commémorer, c’est se remémorer ; c’est redonner vie à ces morts ; c’est réhabiliter leur combat ; c’est rendre aux morts leur dignité ; c’est leur rendre justice. Commémorer, c’est effacer symboliquement leurs douleurs ; c’est transformer les victimes en héros. Les Indigènes refusent d’oublier parce qu’oublier serait rendre inutiles ces morts. Oublier serait les assassiner une seconde fois. Rendre hommage à ces morts, c’est perpétuer leur souvenir, c’est les continuer ; c’est transformer ces morts en acteurs des luttes actuelles qui sont le prolongement de leurs propres combats. 


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Thiaroye, mémoires d’un massacre

Le massacre de Thiaroye (1944)

Armelle Mabon : Le Massacre de Thiaroye, 1er décembre 1944. Histoire d’un mensonge d’État. Préface de Boubacar Boris Diop, éd. Le Passager Clandestin, novembre 2024

Martin Mourre : Thiaroye 1944. Histoire et mémoire d’un massacre colonial - préface d'Elikia M'Bokolo, postface de Bob W. White, Presses Universitaires de Rennes, mars 2017

Comment la France a « blanchi » son armée en 1944

Héros et Bougnoules : un crime de l’armée française dans l’Afrique coloniale

Juin 1940 : Les tirailleurs sénégalais sont massacrés à Chasselay

Dr Jean-Claude Perez : "De Gaulle, l'accélérateur majeur de la décadence occidentale"

R…appel pour un 18 juin !

Dans son délire criminel, DeGaulle avait ourdi l'assassinat du général Raoul Salan

Les collabos de ces égorgeurs du FLN : plus lâches que les lâches fellaghas…

18 juin 2011 à Vitrolles : DeGaulle déserte à nouveau

Christian Estrosi et ses amis…

La trahison de Marine Le Pen, dernier rempart contre l'effondrement de l'ordre établi…

Bécassine s’emmourache de DeGaulle…

18 juin : journée nationale des Psittacidés en France…