Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 30 novembre 2024

La France blanchit son armée en 1944… plus raciste que DeGaulle tu meurs…


À tous ceux qui feraient confiance en la parole de tout officier de l'Armée française…


"Cette Histoire, c'est notre Histoire" 
 
Cet article a été initialement publié un 10-Mai, en France :
"Journée nationale des Mémoires, de la Traite, de l'Esclavage et de leur Abolition"…

Un grand oublié : le "Blanchiment" de l'Armée française en 1944 :
Souvenir de ces journées, il y a quatre-vingts ans,
des jeudi 30 novembre et vendredi 1er décembre 1944
 
 
 
Ni oubli, ni pardon
Que l'infâme DeGaulle soit maudit à jamais !













Racisme ordinaire de Petit-Blanc : le général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle, ne voulait absolument pas qu’il soit dit que la France avait été effectivement libérée par des Noirs, chair à canon… Complexe du Petit-Blanc, suprématie de la race blanche !

Ces hommes doivent bien vite se rendre à l’évidence :
leur carrière de héros est terminée.
En Afrique, ils redeviennent des nègres indigènes, des « bougnoules ».
C’est comme « bougnoule » que le sergent Diatta,
ex étudiant en droit à Paris, se fait expulser du Coq Hardi,
le bordel de Dakar, réservé aux Blancs (ou aux Noirs américains).

Plus raciste - et malhonnête - que DeGaulle tu meurs…

Une fois la besogne accomplie, c’est-à-dire la France libérée, il ne fallut pas trois mois à un général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle, pour « blanchir » entièrement l’armée française. Les quelque 20 000 tirailleurs sénégalais survivants furent renvoyés en Afrique et, peu après les Antillais dans leurs îles. Tout cela avec des disparités de solde en fonction de la couleur. 


Le blanchiment des régiments se définit comme le renvoi et le remplacement des soldats noirs venus d'Afrique par des recrues blanches pour la dernière étape de la Libération. Cette opération logistique méconnue est appliquée à l'automne 1944. Environ 20 000 soldats noirs de l'armée française sont rapidement retirés du front et renvoyés chez eux. Cette décision a été prise à la demande du général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle,  et du Gouvernement Provisoire de la République (GPRF) pour l'ensemble des armées françaises et pour satisfaire une demande des Américains qui ne souhaitaient pas voir de soldats de « couleur » dans la 2e DB du général Leclerc. 

Tirailleur dit "sénégalais" fait prisonnier par des soldats allemands, sur la terre de France avant d'être fusillé quelques heures plus tard.
Colonisé par la France. Mort pour la France.
Le passé expliquera toujours le présent n'en déplaise à certains.


C'est tout un pan d'histoire qui est délibérément occulté : sur le front des Vosges, des soldats africains déposent à terre leur uniforme et leur matériel, qui seront destinés à de jeunes recrues, probablement issues des FFI. Pour ces tirailleurs sénégalais, la guerre est finie : l'armée française a préféré se priver de vingt mille combattants aguerris — au grand dam de certains officiers — plutôt que d'associer des hommes noirs à la Libération. « Les frères de couleur vaincus par l'hiver ! » claironne un film de propagande, qui témoigne hypocritement du « blanchiment » des troupes à l'automne 1944. Prétexte climatique qui cache une amère réalité : l'état-major craint pour le prestige de la 1ère armée et voit comme une « atteinte à l'ordre colonial » le contact entre soldats noirs et femmes blanches.




C'est un mépris français, enfoui sous la solennité des célébrations mémorielles, que Jean-Baptiste Dusséaux s'emploie à dévoiler dans ce film, soutenu par l'éclairage d'historiens et par le témoignage de Tidiane Dieng, ancien combattant sénégalais. Entravée par le manque criant d'archives (maladroitement compensé par un montage de dessins à l'encre), l'évocation du « blanchiment » ne peut hélas être que parcellaire. Elle s'inscrit dans un propos plus large, louable mais moins rare, consacré à l'importante contribution des troupes provenant de l'Afrique noire aux combats contre l'Allemagne nazie, et au sort déplorable que leur a réservé la République française à l'issue de la guerre. 

Source : Isabelle Poitte pour Télérama

*   *   *

Le 18 juin 1940, un général de brigade à titre pprovisoire (ATT) déserteur, DeGaulle, lance une déclaration appelant les Françaises et Français qui voudraient résister à se joindre à lui. Les premières régions de l'Empire français à répondre favorablement à ce général sont des colonies, pour la plupart africaines : Tchad, Haute-Volta, Cameroun français, Congo, Gabon… Nouvelle-Calédonie, Nouvelles Hébrides, etc. C'est le Guyanais Félix Éboué qui en Afrique organise le ralliement à ce général. Les premières forces armées françaises "libres" furent donc essentiellement composées d'Africains.
Dans le même temps, en 1940 donc, le général de brigade (ATT) déserteur DeGaulle proclame Brazzaville, capitale de la France libre, alors que Paris est occupé par les troupes allemandes.
Officiellement plus de 150 000 Africains vinrent en Europe combattre l'armée allemande. En fait on ne connaîtra jamais les chiffres exacts du contingent africain. En réalité ils auraient été sept fois plus nombreux : "Tirailleur sénégalais" reste une expression générique englobant tous les soldats africains des colonies dites d'Afrique Occidentale Française et d'Afrique Équatoriale Française…



Pourtant, le 15 août 1944, le général de brigade (ATT) déserteur, DeGaulle, ordonne le cantonnement des Tirailleurs dans les casernes de crainte qu'on puisse les voir au défilé de la libération de Toulon et pour taire la participation des Africains à la libération de la France. Rien ne changera plus concernant ces Tirailleurs. Leur rôle décisif dans la lutte contre le nazisme est de façon récurrente volontairement occulté des cérémonies officielles et de mémoire collective par le pouvoir politique français.
Les soldats africains sont devenus depuis 1945 les héros oubliés de la Seconde Guerre mondiale.
"Commémorer, c’est se remémorer ; c’est redonner vie à ces morts ; c’est réhabiliter leur combat ; c’est rendre aux morts leur dignité ; c’est leur rendre justice. Commémorer, c’est effacer symboliquement leurs douleurs ; c’est transformer les victimes en héros. Les Indigènes refusent d’oublier parce qu’oublier serait rendre inutiles ces morts. Oublier serait les assassiner une seconde fois. Rendre hommage à ces morts, c’est perpétuer leur souvenir, c’est les continuer ; c’est transformer ces morts en acteurs des luttes actuelles qui sont le prolongement de leurs propres combats. 


*   *   *

Thiaroye, mémoires d’un massacre

Le massacre de Thiaroye (1944)

Armelle Mabon : Le Massacre de Thiaroye, 1er décembre 1944. Histoire d’un mensonge d’État. Préface de Boubacar Boris Diop, éd. Le Passager Clandestin, novembre 2024

Martin Mourre : Thiaroye 1944. Histoire et mémoire d’un massacre colonial - préface d'Elikia M'Bokolo, postface de Bob W. White, Presses Universitaires de Rennes, mars 2017

Comment la France a « blanchi » son armée en 1944

Héros et Bougnoules : un crime de l’armée française dans l’Afrique coloniale

Juin 1940 : Les tirailleurs sénégalais sont massacrés à Chasselay

Dr Jean-Claude Perez : "De Gaulle, l'accélérateur majeur de la décadence occidentale"

R…appel pour un 18 juin !

Dans son délire criminel, DeGaulle avait ourdi l'assassinat du général Raoul Salan

Les collabos de ces égorgeurs du FLN : plus lâches que les lâches fellaghas…

18 juin 2011 à Vitrolles : DeGaulle déserte à nouveau

Christian Estrosi et ses amis…

La trahison de Marine Le Pen, dernier rempart contre l'effondrement de l'ordre établi…

Bécassine s’emmourache de DeGaulle…

18 juin : journée nationale des Psittacidés en France…






mercredi 30 octobre 2024

Et si l'on causait ?… Macron et le Proche-Orient au tribunal des Ours

 

Et si l'on causait ?…
Autour de l'actualité au Moyen-Orient, une conversation ô combien savoureuse, édifiante et vraie entre vieux de la vieille ! Les Ours apprécieront…

Rivarol n°3634 du 30/10/2024


Macron et le Proche-Orient au tribunal des Ours
[Cet article a été rédigé alors que Netanyahou n’avait pas encore infligé une nouvelle avanie aux “créateurs“ de l’État d’Israël :
le bannissement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies
pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA)
sur tout le territoire occupé.]

par Hannibal





Plus je vais, plus Macron me plaît. Je vois bien que cette dilection n’est pas partagée. On lui en veut pour tout. Les gilets jaunes. Le crime contre l’humanité en Algérie. Le covid quoi qu’il en coûte. La dette. L’entrée de Manouchian au Panthéon. L’inscription du droit à l’avortement dans la Constitution. Les vitraux de Notre-Dame. La réforme des retraites. Les impôts. La guerre en Ukraine. Et ce n’est qu’un échantillon. Tout cela est fort injuste. On ne veut pas comprendre ce qu’est la révolution arc-en-ciel et ce que sont devenus un président français, un parlement français, des fonctionnaires, des médias français, un gouvernement français. Si Macron n’avait pas fait ce qu’on lui reproche, il ne serait pas là ; et s’il est là, c’est que les gens qui lui en font le reproche l’ont choisi. Par défaut ou non, cela n’a pas d’importance. Et en même temps, il a parfois de petites paroles, de petits gestes, bien à lui, qui me font plaisir. Sa petite marge d’autonomie personnelle, l’ombre frêle de ce que fut la souveraineté de la France, comme le mot qu’on laisse dire aux grands dépendants à l’EHPAD, le jour de leur anniversaire.

C’est pourquoi quand nous en eûmes fini avec la Shoah, j’ai dit oui au vieux père Chambe qui nous invitait à parler du Proche-Orient.

— Dis-moi, vieux père, on vieillit tous. Le vin jaune c’est amusant, mais à la longue ça fatigue. Ce n’est pas avec trois noix et un bout de Beaufort qu’on va l’éponger. Si tu sortais ton sifflard et une miche, j’ai apporté une caisse de rouge...

— Dans l’avion ? demanda l’Ours I, toujours pratique
— Exactement, sous mes pieds, c’était mon seul bagage, avec ma brosse à dents.

Les verres furent vite pleins. Je disais toute mon admiration pour le président. Une chose exaspérante, chez le vieux père, c’est qu’il clappe la langue quand il goûte un vin.

— Ça se boit, c’est quoi ?

C’était un petit Saint-Seurin-de-Cadourne. À Paris, j’étais Rive droite, mais en Gironde je suis totalement Rive Gauche. Il y a des choses rigolotes à l’est, côtes de Guitres, Saint-Macaire, Pomerol, mais le sérieux est à l’ouest. Chambe se beurrait une tartine avec attention :

— Et qu’est-ce que tu lui trouves de bien, à l’allumé de l’Élysée ? Le désordre qu’il a semé avec ses élections ? Son gouvernement de minables avec son budget impossible ? L’addition qui s’allonge et les décisions importantes qui ne viennent jamais ?

— Calme-toi, vieux père. Tu es notre juge de paix, tu dois en avoir l’onction ! Non, ce que j’aime, c’est son rappel d’histoire à Netanyahu. « Vous ne devez pas oublier que l’État d’Israël a été créé par une décision de l’ONU. Et par conséquent, ce n’est pas le moment de s’affranchir des décisions de l’ONU ». Leurs figures, quand il a sorti ça ! Ça crie au Crif, tohu-bohu chez Netanyahou !

Le vieux père manqua se blesser en coupant le saucisson. Il était déjà exaspéré :

— C’est ton fichu côté Gaullard. Vous êtes décidément naïfs. Il suffit que tout le monde soit contre pour vous exciter. Les Gaullards ne comprendront jamais rien. Ils croient que la souveraineté, c’est se promener le nez en l’air et la glotte proéminente. La France ! La France ! La France ! Un peu de jugeote ne vous ferait pas de mal. C’est qui le méchant, là-bas ? Moi je suis un vrai fasciste. Je connais mon ennemi. À l’OAS, on apprenait vite. Challe était l’homme de l’aide aérienne à Israël en 1956. Et avec Salan pendant le putsch en 1961 au GG, quand ils envisageaient de prendre le pouvoir, c’était avec une alliance préférentielle avec Israël et les Sudafs.
La référence me parut lointaine. L’armée israélienne avait pénétré de force sur les positions de la Finul de l’ONU, blessé des soldats. Macron jugeait ces actes “inacceptables”, il déplorait le bilan humain “insupportable” des bombardements israéliens à Gaza et au Liban : comment lui donner tort sur ce point ? D’ailleurs la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies précise que seules l’armée libanaise et la Finul peuvent être déployées dans le sud du Liban et demande la cessation des hostilités à la frontière.

— Parce que tu t’intéresses à l’ONU, maintenant ? Bravo ! Hannibal au secours du bras armé de l’arc-en-ciel !

— Vieux père, tu m’agaces. Il y a des Français là-bas. Tu sais très bien, on y a eu des copains, que l’armée israélienne a multiplié actes hostiles et provocations contre eux, non seulement ceux qui étaient à la FINUL mais les autres. Dès les années 1980.

— Tu préfères ceux qui ont fait le Drakkar ?

L’Ours I regroupait le feu qui menaçait de s’écrouler hors de la cheminée. Il eut un geste apaisant de la main :

— Ne mélangeons pas tout, voulez-vous ? Voyons d’abord la fondation d’Israël. Benjamin Netanyahou a répondu : « Un rappel au président de la France : ce n’est pas la résolution de l’ONU qui a établi l’État d’Israël, mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques, dont beaucoup étaient des survivants de l’Holocauste, notamment du régime de Vichy en France ». Cela mérite attention, non dans le détail (combien de « survivants de l’Holocauste » servaient-ils dans l’Irgoun et la Haganah ?), mais dans le principe : qu’est-ce qui fonde un État ? C’est une question fondamentale pour les nationalistes que nous sommes. La France, par exemple, n’a pas été faite par traité, même le traité de Verdun en 843 : des traités, au long de l’histoire, n’ont reconnu ses frontières, ses intérêts, que parce qu’elle les avait défendus.

Le père Chambe s’était allumé une gitane maïs tirée d’un vieux stock enveloppé dans un tee-shirt « Giscard à la barre » :

— C’est évident. C’est pas parce qu’il est israélien que Netanyahou a forcément tort. Ce gars est de chez nous. D’ailleurs, il ne croit pas vraiment au récit dominant de la Shoah, en 2015 il a dit que Hitler ne souhaitait pas exterminer les juifs. Même que le Monde parlait de jeu dangereux avec la mémoire de la Shoah.
L’Ours I posa son verre d’un geste saccadé :

— Pas de ça, vieux père, je vous ai prévenu, je ne supporte pas le négationnisme.

— Rassieds-toi, je n’ai rien nié et je n’en ai pas l’intention.

— Alors n’amène pas la conversation là-dessus.

Le père fut surpris de ce ton mais choisit de demeurer conciliant :

— Il me semblait utile de dire que l’Occident et la France ont avec Israël des intérêts communs, et que la façon dont Netanyahu conçoit la naissance d’une nation est plus proche de la mienne que de celle de Macron. Je ne suis pas le seul. Même le gros Larcher, au Sénat, s’est dit “stupéfait”. Et les médias sont sévères.

Il me sembla entendre un ricanement mais je n’en repérai pas l’origine. Le vieux père continuait sa revue de presse lénifiante pour calmer l’Ours I. Le président du CRIF, Yonathan Arfi, avait condamné une faute à la fois historique et politique : « À l’heure où l’antisémitisme se nourrit de l’antisionisme, ces propos renforcent dangereusement le camp de ceux qui contestent la légitimité du droit à l’existence d’Israël ». Caroline Yadan, la remplaçante de Meyer Habib à la 8e circonscription des Français de l’étranger, jugeait le propos présidentiel “indigne”, propre à « nier l’histoire du peuple juif et son lien légitime et historique à cette terre ».

— D’ailleurs, trancha l’Ours I, l’État d’Israël est né de la déclaration unilatérale de David Ben Gourion à Tel-Aviv le 14 mai 1948. Rappelons que la résolution 131 du 29 novembre 1947 de l’ONU qui partageait la Palestine mandataire a été acceptée par l’Agence juive, représentant les communautés juives implantées sur place, mais refusée hautement par le Haut Comité Arabe palestinien et les États arabes, et par l’Irgoun et le Lehi, les deux principales organisations de combattants juifs, longtemps considérés comme terroristes, à l’instar du Hamas et du Hezbollah aujourd’hui. Elles ne s’étaient pas battues pendant des années pour partager, mais pour conquérir une terre au peuple juif. La première guerre israélo-arabe débuta le lendemain de la déclaration de Ben Gourion, le 15 mai, pour ne finir qu’en avril 1949, débouchant sur de nombreuses conquêtes juives qui provoquèrent un exode palestinien.

L’Ours I, d’ordinaire si rond, avait pris la pose rigide et les yeux fiévreux d’un prêcheur tchèque. Cela m’intriguait :
— Où veux-tu en venir ?

— À la vérité.

— Alors creusons un peu plus. Certes les efforts d’un Herzl, d’un Edmond de Rothschild, d’un Haïm Weizmann ont-ils abouti entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe à faire entrer dans la réalité un vieux rêve de retour des juifs à Sion plusieurs fois avorté : l’immigration de nombreux colons juifs en Terre Sainte, la déclaration Balfour de 1917 considérant d’un œil favorable l’établissement d’un foyer juif en Palestine, l’attribution du mandat sur celle-ci à l’Angleterre par la Société des Nations, la guérilla permanente menée par les activistes juifs entre les deux guerres tant contre les Britanniques que les Palestiniens ont constitué un fait juif incontestable — mais n’ont nullement constitué un État, ni même un embryon d’État. Ce n’est qu’après la Seconde Guerre mondiale que, considérant les persécutions subies dans l’Europe occupée par Hitler, la communauté internationale représentée par une nouvelle organisation, l’ONU, décidait d’offrir plus aux juifs. Et cela avec l’accord et le soutien des deux grands de l’époque, les États-Unis et l’URSS, celle-ci étant la plus active. Sans doute le culot des maximalistes juifs a-t-il conquis plus qu’on ne le prévoyait, grâce à l’incurie des Arabes, mais le fait est là : sans la SDN, l’ONU et la communauté internationale, Israël n’aurait pas eu l’occasion d’exister.
Le deuxième saucisson, une de ces grosses choses de montagne, était déjà presque fini et la troisième bouteille de rouge ouverte. Le vieux père rapportait des cornichons :

— Admettons que Macron n’ait pas tout à fait tort pour une fois. Ça sert à quoi ?

— Peut-être à arrêter un peu les frais, non ? Moi, Israël, j’aurais été l’ONU, je n’aurais pas permis sa création, mais maintenant qu’il existe, que faire ? Évidemment sa disparition serait une excellente chose pour le Proche-Orient comme pour le monde entier, tellement il est fauteur de guerres, de massacres et d’injustices et qu’il est l’épicentre de la contre-religion de la Shoah qui nous détruit et nous humilie.

Le vin s’accumulait. Je continuai :
— J’ai entendu à la télé l’argument suivant : quand les Alliés ont bombardé les civils allemands, la responsabilité ne leur incombait pas, mais à Hitler — ergo Tsahal a la permission, sinon le devoir, de détruire Gaza. Avec ça, on justifie Dresde, Hiroshima, n’importe quoi. La fin justifie les moyens, Lénine-Netanyahou, même combat.

L’Ours I remarqua d’une voix pointue :
— La guerre impose parfois des décisions regrettables...

— Sans en faire un exemple moral.

L’Ours II buvait, l’œil perdu dans les braises. L’Ours I se leva pour gagner les toilettes. Nous nous tûmes. Le père Chambe remarqua :

—Il a l’air fâché. Je le sens à sa façon de marcher.

—C’est à cause de ce que tu as dit sur Hitler et Netanyhaou. Il ne supporte rien de ce qui pourrait mener si peu que ce soit à une réévaluation de l’histoire.

Le vieux père eut un petit rire pensif :
— C’est de la négaphobie. On dit que les homophobes sont souvent des pédés refoulés. Je le soupçonne d’être un faurissonnien rentré.

L’Ours I était revenu sans que nous ne l’entendions, mais lui nous avait entendu. Il se piéta devant le feu.

— Vous devriez moins boire, dit-il en se forçant à roter.

— Le vin n’y fait rien. Tu ne devrais pas t’en faire. Nous ne sommes d’accord sur rien. Nous le savons tous, répondit le vieux père. C’est le propre de l’extrême droite.

— C’est le commun des hommes, rétorqua l’Ours I. Vous devriez plus lire les forums du Monde. On s’y étripe très bien, sans se répondre tout en s’interpellant.

Je semai mon grain de sel :
— L’extrême droite n’existe pas. Nous ne sommes que la poubelle où le pouvoir nous mêle.

L’Ours I hésitait à se rasseoir :

— Vous en avez d’autres comme ça ? Allons donc nous coucher. 
Il me cassait un peu les pieds, avec son ton sûr de lui et dominateur. C’est alors qu’une voix trop tranquille laissa tomber :

— Je n’aime pas qu’on bombarde le Liban.

C’était l’Ours II. Nous nous tûmes tous. Était-ce censé être une pensée originale ou profonde ? Il répéta, lentement, distinctement :

— Je n’aime pas qu’on bombarde le Liban. Israël n’y a aucun droit ni aucun intérêt. Sa politique est un crime et une sottise. Le père Macron m’a bien fait rire avec l’ONU. Israël s’en tape. Il s’en est toujours tapé. La force lui tient lieu de droit depuis toujours. Rappelez-vous la résolution 242 de l’ONU sur les territoires occupés. Elle s’en est torché les fesses avec l’aide des États-Unis et de la Grande-Bretagne en s’appuyant sur une interprétation manifestement biaisée et injuste du texte. Israël se moque du droit international, et c’est ce que nous aimions dans les années 1950 et 1960. Ils faisaient tout ce qu’on n’avait pas le droit de faire. Droit de suite. Passer en Chine, au Maroc, en Tunisie.
L’Ours I eut un geste, comme s’il voulait prendre la parole. L’Ours II haussa le ton :

— Saket Sidi Youssef, vous vous souvenez ? L’incident qui a provoqué quelques mois plus tard le 13 mai 58 ? À la suite d’actions odieuses du FLN, l’aviation française a mitraillé une fois un malheureux village tunisien de la frontière dont l’ALN avait fait une forteresse malgré la proximité des civils. C’est leur truc, aux guerriers de la révolution, avec ou sans Dieu, de planquer leurs canons de 155 au milieu des populations après avoir fait leur coup et repassé la frontière. Seulement, nous n’avons pas réduit la Tunisie en cendres, ni je ne sais quel autre pays, ni mené plus d’un an de bombardements systématiques. Cela ne nous a pas empêchés de nous faire huer par la communauté internationale. Et nos amis anglais se sont proposés pour une mission de bons offices.
On entendit un gémissement bizarre, l’Ours II venait de cracher dans le feu. Le vieux père sentait monter sa colère. Il tenta de la tempérer :

— Tu vois que certaines situations permettent certaines réactions. Les juifs, il y en a de très bien qui ont fait leur devoir dans l’OAS. C’étaient des juifs patriotes. Tiens, je relis les mémoires de Bernard Baruch, le milliardaire américain conseiller de Wilson et Roosevelt. Son papa était dans l’armée confédérée, et au Ku Klux Klan. Et c’était un démocrate sans prévention contre les nègres.

— Pourquoi dis-tu nègre, gronda l’Ours 1 ?
— Parce que c’était son vocabulaire, et celui de son traducteur français en 1959, et qu’ils l’employaient tous les deux sans intention péjorative.

L’Ours II explosa :

— L’OAS ! Le Ku Klux Klan ! Tout ce qui marche et nous donne bonne réputation ! Moi, vos juifs patriotes, je m’en méfie depuis Dreyfus. Tôt ou tard on se rend compte qu’on n’a pas la même patrie. Voyez Zemmour.
L’Ours I criait :

— Ça suffit ! Si le Liban vous importe, dites aux Libanais d’écouter Netanyahou : qu’ils libèrent leur pays du Hezbollah !

— Faute de quoi ils connaîtront « des destructions et des souffrances comme celles que nous voyons à Gaza », siffla l’Ours II ? C’est ce qu’il a dit ! Tel quel ! Le mot “voyons” est particulièrement mignon. Benjamin se pose en observateur impartial ! Quant à sa libération, merci. La dernière fois que les Israéliens ont libéré le Liban, c’était pendant l’opération Paix en Galilée en 82. Ça a donné Sabra et Chatila, et le massacre des chrétiens du Chouf par les Druzes. Tu parlais d’amis et d’ennemis : eh bien, ni l’Amérique ni Israël ne sont nos amis.

— Et les islamistes ?
— Non plus. Ce sont des adversaires qui se battent entre eux sans que cela me touche.

Seule la fatigue empêchait les deux Ours d’en venir aux mains. Le vieux père regardait le plafond inquiet, redoutant quelque nouvel orage ou la foudre finale, comme les maîtresses de maisons anglaises de Saki dont des neveux insortables ruinent les réceptions.

— De quoi allons-nous bien pouvoir parler ? finit-il par dire.

Un silence se fit dans l’aube soudain froide et vide.

— De Gisèle Pélicot, dit l’Ours I.
— De l’abbé Pierre, ajouta l’Ours II.

Il me sembla qu’il manquait quelqu’un : — De Gérard Depardieu ?
— Banco, conclut le vieux père Chambe.



Rivarol n°3634 du 30/10/2024

jeudi 24 octobre 2024

Gloire à la Khazarie ?


Gloire à la Khazarie !

par Davor Slobodanovich Vuyachich et Sou Wan

(article source original pubié le 21 06 2022,
soit 4 mois après le début de l'Opération spéciale déclenchée le 22 02 2022 )

https://www.geopolitika.ru/it/article/gloria-alla-khazaria 

 

Cet article a été publié sur le portail Geopolitika.ru, une plate-forme de suivi continu de la situation géopolitique dans le monde. Le portail suit la ligne de l'approche eurasienne. Le respect de l'identité de chaque peuple, de chaque civilisation et de chaque culture est à la base de ce modèle multipolaire, activement défendu par des analystes, des politologues, des sociologues et des ethnologues rassemblés autour de ce portail.
Bien que datant de plus de deux ans cet article constitue toujours une précieuse référence en nous offrant une toile de fond pour analyser et comprendre l’évolution des affrontements en cours tant au Moyen-Orient qu’en Ukraine, et leurs convergences…
Toile de fond de l’origine khazare des juifs promoteurs du sionisme… Si cette origine khazare permet de nier aux maîtres actuels d’Israël tout lien ancestral avec une Palestine sémite, en revanche elle offre aux sionistes un extraordinaire argument d’expansion et de conquête de territoires plus au nord… L’une de leurs premières cibles devient alors la Grande Éternelle et Sainte Russie… Des conséquences dont les plus évidentes et les plus anciennes remonteraient à la Révolution d’Octobre 1917 et à l’assassinat du Tsar Nicolas II et sa famille le 17 juillet 1918 sur ordre du juif Iakov Sverdlov…
On comprendra toutes les réticences d’un article rédigé en Russie à confirmer la thèse de l’origine khazare des juifs sionistes d’Europe centrale, thèse qui au contraire justifie le combat mené contre la Russie par les sionistes et leurs complices …

Bonne lecture, en n’oubliant pas des évènements récents et une actualité brûlante !… Souvenons-nous que depuis février 2022, huit à dix millions d’Ukrainiens ont fui leur pays… et aussi que l’ashkénaze Janet Yellen est secrétaire d’État au Trésor états-unien…

Du Grand Israël à la Khazarie
Le Grand Israël d’après les frontières bibliques reprises
par Théodore Herzl (1904) et par le Rabbi Fischmann (1947) :
les frontières du futur État d’Israël doivent s’étendre
« du fleuve d’Égypte à l’Euphrate »…
Depuis les ambitions ont grandi !
Deux guerres ou une seule ?
Cette carte pourrait vous apporter une réponse...


« Gloire à l’Ukraine ! » - ce cri infâme des néo-nazis ukrainiens et d'autres chauvins nationalistes, extrémistes et terroristes de l'Ukraine, pays pratiquement sous occupation de l'OTAN depuis 2014, est une malédiction qui, de l'enfer lui-même, a invoqué les torrents de la haine la plus primitive et irrationnelle que l'humanité a jamais eu l'occasion de voir. Dans le même temps, ce tristement célèbre slogan ukrainien-nazi fait partie de l’une des tromperies et escroqueries les plus importantes, les plus rusées et les plus perfides de l’histoire de la civilisation moderne. Ce qu'exprime ce slogan - l'idée mégalomane d'une Grande Ukraine, nettoyée principalement ethniquement des Russes, mais aussi de la langue et de la culture russes et de tous les autres non-Ukrainiens - est diamétralement opposé aux objectifs réels des individus et des organisations puissants derrière les néo-nazis ukrainiens. Selon leurs plans sinistres, les Ukrainiens ne devraient être utilisés que comme chair à canon et comme outils jetables pour créer un État complètement nouveau, non seulement à partir des territoires de la Russie, qui devrait perdre la guerre à tout prix, mais aussi sur le territoire de la Russie, les ruines de l'Ukraine elle-même, qui devraient cesser d'exister. Il s’agit d’un projet insolent et impitoyable des centres de pouvoir occidentaux et d’Israël, tous contrôlés par l’Internationale sioniste, qui rassemble toutes les organisations subordonnées et leurs branches et les coordonne selon ses intérêts pas du tout transparents. Nouvelle Khazarie, Jérusalem céleste, Grand Israël – ce projet est développé et mis en œuvre sous plusieurs noms qui révèlent également les ambitions insatiables des sionistes, tout en fournissant une explication parfaite de l’alliance apparemment contre nature entre sionistes et néo-nazis. La seule question est de savoir dans quelle mesure les troupes d’assaut et les fantassins nazis ukrainiens, ainsi que les masses manipulées du peuple ukrainien, sont conscients que le cri « Gloire à la Khazarie ! » c'est beaucoup, beaucoup plus approprié à ce pour quoi ils se battent, saignent et meurent réellement.
Le juif autrichien Theodor Herzl est considéré comme le fondateur du mouvement politique sioniste. À son initiative, en août 1897, à Bâle, se tient le premier congrès sioniste. Le mouvement s'est ensuite développé en tant qu'organisation nationale-chauvine et d'idéologie politique soutenue par les nationalistes juifs purs et durs de l'Europe du XIXe siècle. À l’origine, l’objectif du mouvement était la création d’un État juif ethniquement purifié en Palestine. Cependant, après la création d'Israël et son expansion continue, les ambitions d'aujourd'hui dépassent de loin celles d'origine. Il ne s’agit plus seulement de lutter pour qu’Israël continue d’exister en tant qu’État national juif, mais pour que cette entité étatique continue de s’étendre dans différentes directions. L’une des voies d’expansion se dirige vers la péninsule du Sinaï et au-delà, à travers l’Égypte ; l'autre direction est vers la péninsule arabique ; la troisième, à travers la Syrie, l'Irak, certaines parties de la Turquie et de l'Iran, mène au Caucase et, à travers la bande de terre située entre la mer Caspienne et la mer Noire, jusqu'au cœur de la Russie, jusqu'à Moscou même, pour finalement atteindre l'ensemble de la Russie, de l'Ukraine et de ses plaines fertiles. Bien entendu, Israël ne sera pas en mesure de réaliser une telle expansion territoriale du jour au lendemain, même avec l’assistance financière et militaire totale du bloc géopolitique occidental. Il s’agit d’un processus à long terme qui nécessite une planification minutieuse et des efforts continus en matière de renseignement, hybrides et militaires. On peut se demander : pourquoi le bloc politico-militaire rassemblé autour des États-Unis, c’est-à-dire les pays membres de l’OTAN et de l’UE, se mettrait-il volontairement au service des intérêts de l’Internationale sioniste ? C’est une question à laquelle, outre le réexamen inévitable du fonctionnement de la démocratie et des systèmes politiques de leurs pays, les citoyens des pays occidentaux eux-mêmes devraient répondre. La réponse est évidente, logique et évidente pour de nombreux observateurs experts. Pour les Occidentaux eux-mêmes, le problème est que cette réponse demande beaucoup de courage et une véritable liberté. Pour vraiment comprendre des mécanismes et des machines politiques complexes, il n’est pas nécessaire qu’un individu en fasse partie, mais il doit être capable de les observer et de les analyser de loin et sous de nombreux angles différents.
Nous pouvons convenir que l’objectif initial était de procéder à un nettoyage ethnique progressif mais brutal et impitoyable de la Palestine de sa population non juive, principalement des Palestiniens eux-mêmes. Cet objectif devait être atteint non seulement par la violence, mais aussi par la colonisation et d’autres formes d’installation des Juifs du monde entier, à qui le nouvel État artificiel d’Israël promettait citoyenneté, paix et sécurité. Au fil du temps, les tactiques utilisées par Israël pour s’étendre se sont révélées si efficaces que les ambitions se sont multipliées. Après l’occupation complète souhaitée de la Palestine, devait suivre une nouvelle phase de création du Grand Israël, avec une expansion vers le Jourdain, le sud du Liban et le plateau du Golan. Pour bien comprendre le projet du Grand Israël, également connu sous le nom de « Plan Oded Yinon », nous devons une fois de plus revenir à l’époque du premier congrès sioniste de 1897, lorsque les fondations de l’État d’Israël en Palestine furent posées. Selon le fondateur du sionisme, Theodor Herzl, la « Terre promise », la zone de l’État juif créée artificiellement et par la force, aurait dû s’étendre « du fleuve d’Égypte jusqu’à l’Euphrate ». À ces revendications territoriales s’ajouteraient progressivement la Palestine, la Syrie, le Liban et l’Irak. C'est pourquoi Israël refuse, aujourd'hui encore, de définir ses frontières. En fait, Israël est le seul pays au monde à ne pas avoir de frontière officielle et clairement définie, afin de laisser un énorme espace pour une future expansion territoriale. Bien entendu, toutes les annexions de nouveaux territoires devaient être effectuées de manière extrajudiciaire et en contradiction avec les principes du droit international et de la Charte des Nations Unies. Ainsi, par exemple, Israël a occupé le plateau du Golan syrien en 1967 et revendique la région comme étant israélienne depuis 1981. Cela explique comment et pourquoi le puissant lobby sioniste (israélien) a utilisé les États-Unis et, dans une certaine mesure, ses alliés, pour déstabiliser de nombreux pays du Moyen-Orient, directement ou indirectement. Ainsi, si nous regardons les guerres contre l’Irak en 1993 et 2003, les guerres contre le Liban en 1978 et 2006, la guerre contre la Libye en 2014 et la guerre en cours contre la Syrie, ainsi que la guerre au Yémen dans un contexte plus large, toutes les guerres sionistes les projets d’expansion ultérieure d’Israël deviennent beaucoup plus évidents. L’affaiblissement continu, ou plutôt la désintégration, de tous les États arabes dans la région élargie du Moyen-Orient, fait partie du projet expansionniste d’Israël et est pleinement conforme aux plans décrits ci-dessus. Cependant, malgré tous ses efforts, Israël n’a pas vraiment réussi à concrétiser ses intentions agressives.
En septembre 2012, l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger avait prédit qu’Israël n’existerait plus d’ici dix ans, mais il s’est avéré qu’il avait tort. Au contraire, les sionistes considèrent l’Ukraine comme leur nouvelle terre sainte. On pourrait se demander pourquoi le peuple juif a choisi l’Ukraine comme lieu de la future expansion d’Israël. L’une des nombreuses explications possibles, plus précisément une excuse astucieuse, est qu’un État juif, l’ancienne Khazarie, existait déjà dans cette partie du monde. Le roi de Khazarie, Bulan, s'est converti au judaïsme au huitième siècle et aurait ensuite conduit tous les Khazars à se convertir au judaïsme, fondant ainsi une nouvelle nation « juive ». Cependant, les historiens modernes se méfient beaucoup de la conversion des Khazars au judaïsme et, même aujourd'hui, tout reste incertain à ce sujet. De plus, les scientifiques ont largement abandonné l’hypothèse de l’origine khazare des Ashkénazes, également connue sous le nom de mythe khazar. Cependant, tous ces mythes sur la Khazarie « juive » sont irrésistiblement attrayants pour le mouvement sioniste, car ils soutiennent ses revendications territoriales agressives.

Le 18 mars 2014, le Times of Israel a publié un article dans lequel Israël « insiste » sur le fait que les Khazars sont des Juifs et fait allusion à des projets visant à émigrer des Juifs du monde entier vers l’Ukraine. L'article indique que l'ensemble du territoire de l'Ukraine actuelle faisait partie de l'ancienne Khazarie et qu'il devrait en être à nouveau ainsi. Ce n’est que le 28 février 2022 que le Times of Israel a ajouté un commentaire indiquant que l’article était une « œuvre satirique » et non un rapport scientifique sérieux.
Il est intéressant de noter que cet article a existé comme information publique fiable sur le site Internet du Times of Israel pendant huit ans, pour ensuite devenir une œuvre satirique lorsque l’opération spéciale russe en Ukraine a commencé. Cela nous amène au conflit actuel en Ukraine et à ses intentions cachées. Si l’on creuse sous la surface des causes du conflit, il est surprenant de constater qu’il existe de nombreuses motivations sous-jacentes. Il est indéniable qu’il se passe bien plus de choses en Ukraine qu’il n’y paraît. L’étrange déclaration du président ukrainien Volodymyr Zelensky confirme que le projet d’un État juif en Ukraine n’est plus seulement hypothétique ou ne fait plus partie des théories du complot paranoïaque. En effet, le 5 avril 2022, Zelenski a déclaré rejeter les concepts « libéraux et européens » et a plutôt présenté le système d'apartheid israélien comme un modèle pour l'avenir de l'Ukraine, le qualifiant de « Grand Israël » et prévoyant même une présence militaire armée à long terme dans la rue. Israël est la société la plus militarisée au monde, un État qui a commis de nombreux crimes de guerre brutaux et continue de perpétrer de nouveaux massacres. Il est donc difficile de comprendre pourquoi Israël est devenu un modèle pour l’Ukraine de Zelensky. Zelensky savait-il qu'à l'arrivée des réfugiés à l'aéroport international Ben Gourion de Tel Aviv, les autorités israéliennes avaient refusé d'accepter les Ukrainiens non juifs sans garanties financières particulières, alors que les Juifs ukrainiens étaient autorisés à entrer librement dans le pays ? Le fait que Zelensky ait choisi une entité d’occupation illégale comme Israël et son système d’apartheid comme système politique idéal pour la « nouvelle » Ukraine est profondément inquiétant, mais pas si surprenant. Il s’agit d’un système cruel que les principales organisations internationales de défense des droits de l’Homme condamnent fermement, en particulier Human Rights Watch, Amnesty International et de nombreuses autres organisations de défense des droits de l’Homme.
Peu de temps après la déclaration de Zelensky, son principal conseiller Oleksiy Arestovych a prédit que l’Ukraine deviendrait un « nouvel Israël », mais bien « plus grand et plus effrayant ». Pourquoi Zelenskiy et son conseiller souhaitent-ils que le projet du « Deuxième » ou du « Grand Israël » soit implanté au milieu d’une grande nation slave indissociable de l’héritage historique et culturel russe ? N'est-ce pas une sorte de répétition du projet sioniste que nous avons vu en Palestine ? Étant donné que Zelensky et son principal conseiller sont sans aucun doute des sionistes, une interprétation signifierait que l’Ukraine, comme Israël, devrait rester dans un « état d’urgence » permanent, lui permettant de commettre un génocide contre tous ceux qui ne sont pas « assez Ukrainiens ». L'objectif est de diviser et d'empêcher les Slaves et les autres peuples de l'ancien Empire russe d'atteindre 2022, que la situation en Ukraine soit similaire à la situation sécuritaire en Israël et que nous voyions de plus en plus de personnes armées dans les rues ukrainiennes, même quand les choses se calment.
L’idée de créer un nouvel Israël en Ukraine n’est pas nouvelle, comme certains pourraient le penser. Hryhoriy Omelchenko, ancien lieutenant général du Service de sécurité ukrainien [SBU], a déclaré en 2017 que l’Ukraine était le « grand prix » du sionisme international. Il a déclaré qu'il y avait une lutte pour la terre et que l'objectif était de construire une « nouvelle Jérusalem » dans cinq régions ukrainiennes : Zaporizhzhia, Dnipropetrovsk, Mykolaïv, Kherson et Odessa. Selon lui, le centre névralgique sera dans le Dniepr (anciennement Dnepropetrovsk) et Odessa sera la capitale culturelle. Le lieutenant général susmentionné a déclaré qu'un référendum aurait lieu dans le pays d'ici 2020, toujours après l'unité, comme cela a été fait avec le monde arabe. Une autre interprétation est que l’objectif est d’établir un autre État juif ou de remplacer le projet sioniste israélien qui a échoué. L'ambassadeur d'Ukraine en Israël, Yevhen Korniychuk, a déclaré le 7 avril 2022 que la situation en Ukraine serait similaire à la situation sécuritaire en Israël et que nous verrons de plus en plus de personnes armées dans les rues ukrainiennes, même lorsque la situation se calmera. Les habitants de ces quartiers percevront « une pension mensuelle de 500 euros ». Omelchenko a souligné que 100 000 exemplaires de la Torah, la Bible hébraïque traduite en ukrainien, seraient livrés à l'Ukraine en 2018. Dans toutes ces villes, il existe déjà des cours d'hébreu gratuits. Selon lui, une relocalisation significative des Juifs va commencer dans ces régions, avec une arrivée estimée à 5 millions de Juifs d'ici 2025. Selon lui, des non-Ukrainiens seront également élus dans les structures du pouvoir en Ukraine et douze dirigeants juifs ont déjà été formés à cet effet pour une nouvelle république juive. Igor Berkut, qui s'est fait appeler Igor Gekko, est un homme d'affaires et homme politique ukrainien milliardaire, fondateur du parti politique « Grande Ukraine » et partisan de l'idée d'une nouvelle Jérusalem ukrainienne. Il est le directeur-exécutif du Projet Nouvelle Jérusalem et a parlé de la création d’un nouvel Israël en Ukraine, surnommé le « Projet Jérusalem Céleste » (2029-2049). Ce projet est en préparation depuis début 2017 et porte sur la création d'un État juif dans les cinq régions du sud de l'Ukraine : Odessa, Dnipropetrovsk, Zaporizhzhia, Kherson et Mykolaïv. Saïd Chengriha, un ancien commandant algérien, aurait déclaré que le but ultime des sionistes était de créer une enclave juive autonome en Crimée et de redonner à la péninsule son ancien nom khazar, Khazarie. Il a accusé l'ancien Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et Ihor Kolomoisky d'avoir tenté de créer un nouvel État juif en Ukraine avec les Juifs ashkénazes ukrainiens. Le 22 mars 2022, Mraveh Nassar, politologue palestinien, a déclaré que les sionistes, avec leur puissante influence sur les États-Unis et l'OTAN, avaient délibérément et systématiquement provoqué la Russie et l'avaient forcée à lancer une opération spéciale en Ukraine pour se protéger. Leur objectif, selon lui, est de créer un nouvel État juif pour remplacer le projet sioniste raté d’Israël. Il a déclaré que les partisans traditionnels d'Israël, les États-Unis et l'Occident, ont réalisé, tout comme Kissinger l'a ouvertement déclaré, qu'Israël « en finira » dans quelques années, ce qui les a incités à abandonner Israël. Si tel est le cas, alors, selon les sionistes, cette guerre était nécessaire pour refaire la Nouvelle Khazarie. Mais les femmes et les enfants ukrainiens doivent d’abord être contraints d’émigrer vers l’Europe et d’autres pays pour faire de la place aux colons juifs et leur permettre d’établir un nouvel État juif en Ukraine et éventuellement dans de grandes parties de la Russie. Évidemment, si l’objectif est de déplacer tous les sionistes d’Israël et d’autres pays vers l’Ukraine, l’Ukraine doit d’abord être dépeuplée.
Au début de l’opération spéciale russe en Ukraine, dans le cadre d’une démarche très importante visant à préserver la sécurité nationale russe face aux menaces occidentales, Israël a intentionnellement adopté une position prudente et tenté de garder un profil bas, mais n’a pas été en mesure de rester véritablement neutre face à ce qui se passe car il a commencé à faire face à des critiques pour sa neutralité. Dans son discours du 20 mars 2022, Zelensky a demandé au Parlement israélien que l'État juif fasse son « choix » et abandonne sa neutralité pour soutenir ouvertement l'Ukraine contre la Russie. Par la suite, le ministre israélien des Affaires étrangères Lapid a explicitement accusé la Russie d’avoir commis des crimes de guerre en Ukraine, a voté pour exclure la Russie du Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et a voté pour condamner l’opération militaire russe en Ukraine à l’Assemblée générale des Nations Unies. On peut affirmer avec certitude qu’Israël a choisi un camp : le camp ukrainien. Auparavant, Kiev avait demandé à Israël des fournitures de protection et de défense depuis le début de l'opération, ce qu'Israël avait refusé, craignant la réaction de la Russie. Ainsi, lorsque le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a déclaré qu'Israël avait envoyé des casques et des gilets pare-balles en Ukraine, cette affaire a illustré un changement dans l'attitude d'Israël à l'égard de l'opération spéciale russe. En mars, le journal Yedioth Ahronoth a rapporté qu'une équipe d'anciens commandos israéliens entraînait des civils ukrainiens pour combattre les Russes dans une installation secrète située dans l'ouest de l'Ukraine. Le 4 mai 2022, la ministre russe des Affaires étrangères Zakharova a déclaré que des militants israéliens se trouvaient en Ukraine et combattaient aux côtés des militants d'Azov contre la Russie. Bien que la position israélienne envers la Russie ne soit pas encore ouvertement hostile, ce que nous appelons l’Internationale sioniste, qui maintient Israël en vie, élabore et met progressivement en œuvre des plans qui menacent la survie de l’État russe. Le projet New Khazaria, basé sur des falsifications historiques, est évidemment le plus dangereux de tous car il a conduit à un bain de sang en Ukraine qui pourrait facilement devenir incontrôlable et dégénérer en un conflit mondial. Cependant, tous les plans et actions agressifs suscitent toujours de vives réactions de la part de ceux qu’ils affectent, ce qui conduira à la création de nouvelles alliances fortes, dans ce cas particulier, entre la Russie et les nations musulmanes qu’Israël menace depuis sa naissance. Cette alliance renversera les plans sionistes mégalomanes comme un château de cartes et il n’y aura pas de Khazarie dans les territoires russes historiques, tout comme il n’y aura pas de Grand Israël dans les anciens territoires arabes et musulmans.

Source : Geopolitika.ru - Davor Slobodanovich Vuyachich e Sou Wan : Gloria alla Khazaria!  (version en italien)

Kolozeg.org – Davor Slobodanovich Vuyachich & Sou Wan : Glory To The Khazaria! (version anglaise)



The European Union Times : There MIGHT be a Plan to Rebuild Khazaria as Zelensky Says Ukraine will become 'Big Israel' [Il pourrait y avoir un plan pour reconstruire la Khazarie alors que Zelensky déclare que l’Ukraine deviendra le « grand Israël », 6 avril 2022]

Il pourrait y avoir un projet visant à refaire la Khazarie en Ukraine, la patrie des faux Juifs contre lesquels Jésus avait mis en garde. Il existe plusieurs indices dans les médias israéliens pour le laisser penser, mais pour couronner le tout, Zelensky lui-même, le président juif de l’Ukraine, a déclaré que l’Ukraine deviendrait le « Grand Israël ».

La foule se rassemble pour suivre un discours télévisé du président ukrainien Volodymyr Zelensky
à la Knesset israélienne, à Tel Aviv, Israël, le 20 mars 2022.
© AFP / Jack Guez

Pour ce faire, ils doivent vider complètement le territoire ukrainien de tous ses habitants et réinstaller tous les Juifs d’Israël en Ukraine. Rappelez-vous cependant le mot « pourrait ». Ce n'est PAS un fait. Ce ne sont que des spéculations, une possibilité, mais encore une fois, PAS UN FAIT ! Seul le temps nous dira si cela se produira ou non.

 


 

SI cela est vrai, c’est pourquoi ils avaient besoin de cette fausse guerre, pour refaire le Grand Israël et forcer les femmes ukrainiennes à fuir vers les pays voisins. Certains ont fui vers l’Allemagne et le Royaume-Uni, rêvant que l'argent leur pleuvra du ciel. Mais ils découvriront bientôt que la vie est redevenue meilleure dans l’Europe de l’Est « arriérée », alors que l’Ouest s’effondrera complètement en raison de l’hyperinflation et de la famine de masse à venir.
Quoi qu’il en soit, comme nous le voyons, l’Ukraine est en train de se vider de ses femmes et de ses enfants. Les hommes ont cependant reçu l’ordre de rester en Ukraine en vue d’une éventuelle conscription militaire. S’ils veulent vraiment créer le Grand Israël, alors en théorie, ils doivent aussi se débarrasser des hommes d’une manière ou d’une autre, alors comment vont-ils le faire ? Vont-ils simplement continuer à se battre avec la Russie jusqu’au dernier Ukrainien debout ou quoi ?
La Pologne, la Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie se prépareraient également (aucune preuve, juste des spéculations) à conquérir des pans de l'Ukraine pour leur propre compte. L’Ukraine semble être au menu de tous ces jours-ci. Ces pays voudront peut-être récupérer des territoires historiques qui leur appartenaient…


En bleu, vous pouvez voir la Pologne avec ses frontières actuelles et en bleu supplémentaire avec une éventuelle annexion de territoire par l'Ukraine (ils veulent Lviv), en rouge vous voyez la Slovaquie qui s'étend également plus largement et avait une frontière avec la Roumanie, en orange la Hongrie qui n'en avait pas réellement. Ce territoire existe depuis plus de 100 ans, mais puisque l’Ukraine est à gagner, alors pourquoi pas ? et en vert se trouve la Roumanie qui pourrait vouloir annexer sa région historique de la Bucovine du Nord au nord et de Budjak au sud de la Moldavie.
Ce n’est pas vraiment tiré par les cheveux… même Vladimir Poutine, le président de la Russie, a admis que l’Ukraine possédait de nombreux territoires volés aux pays voisins qui n’appartiennent pas à l’Ukraine et c’est tout à fait exact.
Il s’agit de la prétendue carte du « Grand Israël ». C’est ce qu’on appelle le « projet de la Jérusalem céleste ».

 


Sur la carte ci-dessous, vous pouvez voir à quoi ressemblait l’Europe centrale et orientale en 1930.



Bien sûr, ils ne peuvent pas revenir exactement aux mêmes frontières sans une troisième guerre mondiale et personne ne le voudrait, mais ils peuvent au moins récupérer les territoires perdus de l’Ukraine si l’Ukraine est à gagner. En fait, ils ne récupéreront rien. Ils leur seront offerts en cadeau par le « Grand Israël » pour les rendre heureux auprès de leur nouveau voisin.
Historiquement, toutes ces régions n’appartenaient pas à l’Ukraine et ont été volées à la Pologne, à la Roumanie, à la Hongrie et à la Slovaquie, tout comme la Crimée n’appartenait pas non plus à l’Ukraine. Ils pourraient essayer de rendre ces régions à ces pays afin qu’ils ne soient pas en colère contre leur nouveau voisin, la Khazarie ou le « Grand Israël »… comme « un cadeau » pour que vous puissiez être heureux que nous soyons ici. Tout cela n'est encore qu'UNE SPÉCULATION, UN AVIS !!!!! Il ne s’agit PAS d’un fait réel et nous ne voulons pas le présenter comme tel. Cela peut arriver ou non, nous ne savons pas de quoi parlent les grands à huis clos.




Et voici le rapport de RT sur Zelensky déclarant l’Ukraine « Grand Israël » :
Le président Volodymyr Zelensky a averti que l’Ukraine s’inspirerait d’Israël pour ses futurs arrangements en matière de sécurité, arguant qu’un Kiev « absolument libéral » est désormais « impossible » après l’attaque de Moscou fin février.
S'adressant aux journalistes le mardi 4 avril 2022, Zelensky a déclaré que la sécurité serait la question « numéro un » des Ukrainiens au cours de la prochaine décennie, allant même jusqu'à prévoir une présence militaire armée durable dans les rues.
« L’Ukraine ne sera certainement pas ce que nous souhaitions depuis le début. C'est impossible. Absolument libéral, européen – ce ne sera pas comme ça », a-t-il déclaré. « Nous deviendrons un "Grand Israël" avec son propre visage. Nous ne serions pas surpris d’avoir des représentants des forces armées ou de la Garde nationale dans les cinémas, les supermarchés et des gens armés. »
Contacté par Haaretz suite aux commentaires de Zelensky, l'ambassadeur d'Ukraine en Israël, Yevgen Korniychuk, a déclaré que « quoi qu'il arrive ensuite, [les choses] en Ukraine seront similaires à la situation sécuritaire en Israël », ajoutant également que « vous verrez davantage de personnes armées dans le pays, dans les rues – même lorsque les choses deviennent plus paisibles qu’elles ne le sont actuellement ».
« Les Israéliens ont vécu entourés d’ennemis tout au long de leur histoire et l’Ukraine fera de même », a-t-il poursuivi.
Malgré un bref différend entre Zelensky et les législateurs israéliens le mois dernier après que le président ait comparé la situation de l’Ukraine à l’Holocauste, le Premier ministre Naftali Bennett a fait plusieurs propositions de médiation dans les négociations entre Kiev et Moscou, affirmant qu’il se sentait obligé d’aider à mettre fin aux combats. La Turquie a joué un rôle similaire, en organisant plusieurs négociations de haut niveau sur son sol ces dernières semaines.
Zelensky a ouvertement critiqué Tel Aviv dans ses commentaires à la Knesset en mars, accusant le gouvernement d’« apathie » et de « médiation sans prendre parti » tout en exigeant un soutien militaire à l’Ukraine. Il a ensuite revu à la baisse ces commentaires, reconnaissant qu’« Israël a ses intérêts » et une « stratégie pour protéger ses citoyens ».
« Le Premier ministre israélien, M. Bennett, essaie de trouver un moyen de mener des négociations, et nous lui en sommes reconnaissants », a-t-il déclaré. « Nous sommes reconnaissants pour ses efforts afin que, tôt ou tard, nous commencions à avoir des pourparlers avec la Russie, éventuellement à Jérusalem. »

 

LiveJournal : О БРЕДЕ «НОВОЙ ХАЗАРИИ» [À propos de la relation avec la « Nouvelle Khazarie », 10 octobre 2023]

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Зоран Милошевич: РОССИЯ, УКРАИНА И НОВАЯ ХАЗАРИЯ: ГЕОПОЛИТИЧЕСКИЙ КОНТЕКСТ [Zoran Milosevic : Russie, Ukraine et Nouvelle Khazarie : contexte géopolitique, 1er juin 2019]



Arthur Koestler : La treizième tribu - L´empire Khazar et son héritage

Shlomo Sand : Comment le peuple juif fut inventé, de la Bible au sionisme

Ilan Pappé : Le nettoyage ethnique de la Palestine

Prof. Ecaterina Matoi : Le Grand Israël : un plan d'expansion en cours pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Middle East Political and Economic Institute, Bucharest)

Géraldine Claise : Khazare mafia juive, origine nomade des Juifs

Roger Garaudy : Les mythes fondateurs de la politique israelienne
(procède toutefois d'une toute autre approche quant à la négation de la légitimité de l'occupation de la Palestine.)



Pour répondre aux Khazars et à leur sionisme
Yakov M. Rabkin : Au nom de la Torah - Une histoire de l’opposition juive au sionisme
L’association des juifs avec l’État d’Israël est facile, presque automatique. « L’État juif » et « l’État hébreu » sont devenus des termes courants. Pourtant, il y a moins de juifs que de chrétiens parmi les partisans inconditionnels d’Israël. Ce livre explique ce paradoxe apparent en mettant en relief l’opposition au nom de la tradition juive qu’attire le sionisme dès ses débuts. Cette opposition met en question la légitimité proprement juive de l’État d’Israël et représente, selon un expert israélien, « un défi bien plus important et dangereux que l’hostilité arabe et palestinienne ». Ce livre met donc en lumière les racines de l’opposition juive à l’existence même de l’État d’Israël, phénomène souvent occulté et censuré car il provoque parfois autant de colère que de curiosité.


Noam Chomsky, Massachusetts Institute of Technology, Cambridge, MA : « An extremely interesting and valuable book. »

Rabbin Moshé G.Ackermann, Directeur de Nerlitz, Institut francophone d’études juives, Jérusalem : « Je ne peux que saluer la rédaction d’un ouvrage "non conventionnel" sur des faits trop souvent occultés. À nous d’en tirer les enseignements. »

Joseph Agassi, philosophe, Université de Tel-Aviv : « En tant que patriote israélien et en tant que philosophe, je considère qu’il est essentiel d’intégrer le discours de l’antisionisme judaïque dans le débat public sur notre passé, notre présent et notre avenir, un débat dont nous avons grand besoin. »

Charles Rhéaume, historien, Ministère de la défense nationale, Ottawa : « Voici un livre capital qui jette un éclairage nouveau sur "l’éternelle question du Moyen-Orient". C’est pourquoi il est à souhaiter qu’il soit lu par le plus grand nombre possible. »

Gregory Baum, théologien, Université McGill, Montréal : « C’est un livre extraordinaire. Je suis très impressionné par la qualité d’historien de l’auteur, par sa brillante analyse d’un corps littéraire complexe et par la lucidité de sa prose. »

Bjarne Melkevik, juriste, Université Laval, Québec : « La lecture de cet ouvrage bien documenté est fascinante. Le professeur Rabkin nous a rendu service en soumettant ses thèses à un débat au sein d’une communauté démocratique et pluraliste. »

Alain Bouchard, sociologue, Université Laval, Québec : « Il s’agit du premier livre en langue française qui aborde de front ce sujet. La lecture en a été fascinante. Tout lecteur, profane ou averti, qui entre dans l’univers historique de l’auteur sera facilement pris. »


Yakov M. Rabkin : L'opposition juive au sionisme - Propos recueillis par Pascal Boniface le 22 juillet 2004 ; Revue internationale et stratégique 2004/4 n°56


Jacques Gutwirth, « Yakov M. Rabkin, Au nom de la Torah. Une histoire de l’opposition juive au sionisme », Archives de sciences sociales des religions, octobre - décembre 2004, document 128.36 :

En ces temps troublés au Proche-Orient, voici une présentation qui apporte un intéressant éclairage sur un aspect plutôt occulté des attitudes juives envers le sionisme et les conflits israélo-arabes. Dans la plupart des pays occidentaux, on connaît les positions très pro-israéliennes des principales institutions juives dominantes (en France : CRIF, Conseil représentatif des Institutions juives de France, FSJU, Fond social juif unifié, etc.) ou, dans le sens opposé, les positions critiques d’une minorité plutôt laïque comptant nombre d’intellectuels réputés, mais on ignore largement que, notamment en Israël et aux États-Unis, une minorité religieuse, « au nom de la Torah », s’oppose depuis sa naissance au sionisme, et plus récemment à l’État d’Israël. Or ce livre offre une présentation, la première en langue française (en anglais, on dispose d’un ouvrage de qualité qui touche en grande partie le même sujet : Aviezer), de cette résistance, de son histoire, de ses idées. Voici brièvement le canevas du livre : après avoir esquissé une histoire du sionisme et les transformations qu’il apporte à l’identité juive, l’A. analyse le rapport avec la terre d’Israël que préconise la tradition judaïque et celui qui est à la base de la pensée sioniste. L’hégémonie politique et économique qu’établissent les sionistes dans la première moitié du XXe siècle et la proclamation de l’État d’Israël en 1948 posent le problème des relations des antisionistes avec la nouvelle entité. Le rôle de la Shoah dans l’idéologie sioniste et les leçons qu’en tirent des rabbins antisionistes sont examinés. Un dernier chapitre présente quelques visions critiques sur la place qu’occupe l’État d’Israël dans la continuité juive et dans la perspective du « nouvel antisémitisme » d’aujourd’hui.

« Les critiques judaïques du sionisme reflètent toutes des convictions théologiques profondes. Le sionisme touche directement à la foi en une rédemption messianique » dit l’A. (p. 13). Il rappelle que le sionisme prend ses origines, vers la fin du XIXe siècle parmi des juifs assimilés qui ressentent malgré tout bien des discriminations dans leur société respective (Autriche-Hongrie, Russie). Mais la volonté du retour en Terre sainte heurta dès le départ la plupart des juifs religieux, car un tel objectif allait à l’encontre du retour massif (des émigrations individuelles sont admises) promis par Dieu, qui ne doit se produire qu’à l’ère messianique. S’y ajoutait le laïcisme manifeste de la plupart des dirigeants sionistes. En fait le sionisme était un mouvement modernisateur rejetant la tradition juive qui accepte l’« exil », la « dispersion » ; ceux-ci datent, il est bon de le rappeler, de bien avant la disparition des royaumes de Juda et d’Israël, notamment de l’époque babylonienne (six siècles avant l’ère chrétienne). Assurément l’idéologie sioniste magnifie le passé biblique, utilise des symboles judaïques traditionnels et reprend le rêve millénaire de « l’an prochain à Jérusalem ! », comme on le proclame en certaines occasions religieuses solennelles. En effet, pour les sionistes, malgré le laïcisme de leurs premiers leaders, la religion judaïque et l’histoire biblique sont essentielles car elles offrent la légitimation indispensable quant aux « droits » des juifs sur la Terre d’Israël. L’A. rappelle qu’en 1890, aux débuts du sionisme, à peine 5 % de la population en Palestine était juive (24 000 personnes en 1882, comme le confirme l’article sur la démographie en Israël de l’Encyclopaedia Judaica), alors que Herzl, le fondateur du sionisme, décrit le nouveau mouvement comme celui « d’un peuple sans terre pour une terre sans peuple ».

Par ailleurs les sionistes vont ériger une manière d’être juif et un judaïsme axés sur le nationalisme, ce qui va totalement à l’encontre de l’optique traditionnelle. « … En opérant une rupture délibérée avec la tradition juive, le système d’éducation sioniste depuis ses débuts fait la promotion de la force, de la capacité de s’affirmer, de la combativité » (p. 44). Au système des valeurs propres au judaïsme – la miséricorde et l’humilité – le sionisme a substitué les idéaux propres à bien des nationalismes – l’égoïsme et la fierté nationale. La tradition religieuse depuis deux millénaires est plutôt pacifiste et s’oppose à la lutte armée. Les rabbins antisionistes puis anti-israéliens, autant orthodoxes « classiques » que hassidiques, et même libéraux, sont favorables aux compromis plutôt qu’à une confrontation avec des populations et des autorités hostiles. Il est évident que pour cette petite minorité – ils étaient largement majoritaires au début du sionisme – la politique intransigeante d’un Sharon est inacceptable. Parmi les précurseurs de celui-ci il y eut Vladimir Jabotinsky (1880-1940), originaire d’Odessa, qui mit en place un groupement d’activistes militaristes, le Bétar ; en Palestine il commanda l’Irgoun, organisation ultra-violente, anti-arabe et anti-britannique. Ses thèses restent inspiratrices pour la droite israélienne actuelle : Menahem Begin, Benjamin Netanyahu et Ariel Sharon furent ou sont ses admirateurs. Par ailleurs, la plupart des leaders juifs qui participèrent à la création des organisations sionistes les plus agressives – Betar, Irgoun, groupe Stern – étaient d’origine russe et avaient subi l’influence des Bolcheviks et du Parti socialiste révolutionnaire (SR), pour qui la violence et la terreur étaient le plus souvent légitimes.

Mais le reproche essentiel des ultra-religieux est essentiellement que la fin de l’exil parmi les nations ne puisse venir que de Dieu. Le Talmud (Traité Ketuboth) rapporte trois serments prêtés par les juifs avant leur dispersion : ne pas acquérir une autonomie nationale, ne pas rentrer en masse et d’une façon organisée dans la Terre d’Israël, ne pas se rebeller contre les nations. Ces trois serments acquirent un statut légal vers la fin du Moyen Âge. Ces promesses, rappelées par Yoel Teitelbaum (1887-1979), le “Satmarer rèbbe”, important leader charismatique d’un mouvement hassidique comptant plusieurs dizaines de milliers d’adeptes (voir Jacques Gutwirth, La renaissance du hassidisme de 1945 à nos jours, (cf. supra 128.32) et antisioniste farouche, ne constituent pas une innovation des opposants actuels au sionisme ; leur proclamation par les rabbins précède de plusieurs siècles l’essor du sionisme politique. L’A. cite notamment Yeshayahu Leibowitz (1903-1994), penseur israélien bien connu : « la thèse fondamentale du sionisme selon laquelle le peuple juif serait un peuple lié à un territoire [...] est une thèse erronée [...]. La singularité du peuple juif se manifeste dans la durée de son existence en exil pendant des siècles, c’est-à-dire privé d’unité à la fois territoriale et politique ». J’ajouterai que cette singularité a été soulignée dans une perspective matérialiste historique par Abraham Léon qui parlait des juifs de la Diaspora comme d’un peuple-classe (La conception matérialiste de la question juive, Paris, EDI, 1968 [1946]). En tout cas, pour les antisionistes religieux, le salut des juifs ne peut venir que d’une action messianique ; on ne peut « forcer la fin », on ne peut accélérer la rédemption. La libération ne peut venir que de Dieu qui mettra un terme à l’exil.

L’A. rappelle aussi que parmi les ardents partisans du sionisme, il y a aujourd’hui d’influents groupes chrétiens évangéliques, notamment aux États-Unis ; Jerry Falwell, Pat Robertson et d’autres prédicateurs de « l’église électronique » (les programmes religieux télévisuels) soutiennent politiquement et financièrement les forces nationalistes les plus extrêmes dans la société israélienne. L’État d’Israël cultive activement les liens avec les sionistes chrétiens. Pourtant ces inconditionnels ont des perspectives bien différentes de celles des sionistes juifs. Dans leur optique théologique « dispensationaliste », le rassemblement des juifs en Terre sainte, puis la création de l’État hébreu, sont des « tribulations » qui annoncent la seconde venue du Christ et donc l’avènement de l’ère messianique, évidemment chrétienne. Ce livre offre encore bien d’autres éléments intéressants et réflexions, notamment concernant les relations entre religieux antisionistes et sionistes religieux ou tenants de la « religion civile » judaïque, sur les différences de mentalité entre ces trois tendances. Je regrette seulement que les précieuses informations rassemblées ne soient pas plus systématiquement présentées, conformément au plan du livre. Néanmoins avec cet ouvrage on prend utilement connaissance d’un mouvement, certes aujourd’hui minoritaire mais qui, en ces temps où bien des juifs (et des non-juifs) s’interrogent sur le destin d’un État qui fonde de plus en plus son développement sur la force – dont la puissance nucléaire –, témoigne que d’autres vues moins extrêmes et essentiellement pacifiques, « au nom de La Torah », existent bel et bien.

Aviezer Ravitzky: liens vers un choix de publications

Aviezer Ravitzkyn, The Hebrew University of Jerusalem : « La charrette pleine et la charrette vide: le sioniste laique dans la pensee orthodoxe »



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« Génocide » est un néologisme créé en 1943 par le juriste juif polonais Raphael Lemkin et officiellement utilisé pour la première fois au procès de Nuremberg… Il est stupéfiant que ceux pour lesquels ce terme a été créé et pour la première fois utilisé s’adonnent aujourd’hui à ce crime d’extermination d’une communauté ethnique. Ceux-là qui par leurs massacres de masse en cours ôtent désormais toute légitimité à l’État d’Israël dont les actes ne peuvent plus être analysés que comme ceux d’un État colonisateur… le dernier !

Simon Perego, « Génocide : histoire et usages d’un concept », Encyclopédie d'histoire numérique de l'Europe

Le Temps : Histoire d’un néologisme






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