Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 20 mai 2014

1962… Et maintenant…

Lettre ouverte à un jeune catholique tenté par le vote "Front National" marinisé


Le FN ne mène qu’une seule politique familiale, et elle est en faveur de la famille Le Pen !

Force Vie - Européennes 2014 tenait une réunion d'information pré-électorale ce samedi 17 mai… lorsque qu'une bande de jeunes masqués, avérés proches des listes du Ruban Bleu Marine phagocyteur de l'ex-Front National, ont fait irruption. Des méthodes dignes de racailles qui fêteraient la victoire d'un club qatari dans le championnat de France ou des brigades antifas milices d'exécution des basses œuvres d'un pouvoir illégitime… Outré par ces agissements, face à l'imposture mariniste, un ancien cadre catholique du Front National, le vrai, publie cette lettre ouverte à un jeune tenté par le vote Ruban Bleu Marine…




Le FN ou le leurre d’une politique pro-famille
"Le FN ne mène qu’une seule politique familiale, et elle est en faveur de la famille Le Pen ! Il semble en effet clair qu’à part quelques personnalités qui assument librement leurs convictions chrétiennes, comme Aymeric Chauprade, tête de liste en Île-de-France, ou encore Bruno Gollnisch, n°3 dans la région Sud-Est derrière Jean-Marie Le Pen, les futurs députés européens du FN ne défendront pas plus la famille que ceux de l’UMP, ou encore ceux du PS…"   Lire la suite

lundi 19 mai 2014

Bécassine s’emmourache de DeGaulle… À son bien aimé un "Ruban Bleu Marine" (RBM)

La laitue n'est pas assez frisée ? Vite des papillotes !
Les trouvailles de Bécassine
Quand Bécassine s’emmourache de DeGaulle… Non, c’est pas encore un nouvel album de notre petite Bretonne simplette montée à Paris… C’est tout simplement la substance d’un scoop Boulevard Voltaire signé Joris Karl : Marine Le Pen vit une aventure avec Charles de Gaulle ! Une idylle dont nous nous doutions déjà… Mais Karl Joris nous apporte là des éléments irréfutables…

Et nous, pauvres culs-terreux qui sommes invités à ces épousailles… La Marine, une Grande Illusion… Un point commun avec son maître DeGaulle, une affinité majeure incontestable : la trahison ! Alors, voter pour la Marine, pourquoi pas ? Mais seulement pour "banderiller" le Système… Et surtout sans illusion aucune… Le combat n'est plus dans les urnes !

Grrrr ! ce Bourricot… un avatar à papa ?

Marine est secrètement amoureuse. Elle n’ose pas encore avouer sa flamme, même stylisée, mais le désir n’est sans doute plus tenable. Oui, scoop Boulevard Voltaire : Marine Le Pen vit une aventure avec Charles de Gaulle !

Au début, la chose a été difficile pour papa. Parce que le Général, c’était pas trop sa tasse de thé. Mais alors pas du tout. Autant lui ramener un grand blackos rappeur. Jean-Marie, lui, c’était plutôt les gars de l’OAS qui le faisaient vibrer. Pas la grande Zohra ! Au fil du temps, pourtant, père aimant, il a fini par accepter l’inimaginable. Il se disait, au fond de lui, qu’on avait sans doute bourré le crâne de sa fille avec de Gaulle, qu’elle avait sans doute trop fréquenté ce diable d’Alain Soral, un gamin certes turbulent mais sympathique, une drôle de créature néogaulliste quand même ! Un soir, sa fille a osé lui présenter le grand dadais. Un escogriffe de près de deux mètres, beaucoup trop vieux pour son âge, en plus. Le gaillard avait l’étrange coutume de s’habiller en militaire et était toujours recouvert d’une épaisse poussière. Et puis cette bizarre habitude de pousser une gueulante dans des micros imaginaires… Marine était attendrie devant ce grand enfant mal fagoté.

Marine ne pouvait pas s’en empêcher. Les émissions télé passaient et chaque fois un peu plus, elle soupirait à l’évocation de l’homme du 18 juin. Elle commença à le citer : « Il n’y a qu’un malheur (c’est son expression préférée), le général de Gaulle l’avait bien dit, il faut reprendre le contrôle de notre monnaie. » Au sein de la grande famille du Front, la tension montait. Ambiance limite Petit-Clamart. Surtout que Marine fricotait de plus belle avec son copain Florian, lui aussi Colombeyphile. On commença à voir fleurir la croix de Lorraine dans certaines réunions, sur certaines affiches. Aïe ! Mais ça finissait par passer, car la figure du Général, si elle rebutait la vieille garde, passionnait les jeunes du parti. Et puis elle dirigeait désormais le mouvement, nom d’un quarteron !

De Gaulle devint alors le mot brûlant, celui qu’elle savourait à pleine bouche devant Ruth, devant David ou Léa. Durant les débats, les constipés de l’UMP en avalaient leurs factures de conférences fantômes. « Comment osez-vous vous réclamer du Généraaaal, vous madame, dont on connaît les tristes origines de votre parti », déclaraient pêle-mêle tous les ténors copéistes. Pourtant, le vent avait tourné. Des cendres du gaullisme, dont elle se disait l’héritière, la droite française avait fait de la pâtée pour chien. Vint un jour le tour du brave Guaino. Marine lui récita les dix commandements du gaullisme, tous en violente contradiction avec la politique de l’UMP. Le nègre de Sarko avala sa salive en priant que la pub arrive. Il avait senti que Marine Le Pen devenait Marine de Gaulle, captant la tradition et fusionnant l’irréconciliable avec la vigueur des convertis. Le futur nous dira si les mariés vécurent heureux et eurent de nombreux enfants !


La Marine Le Pen célèbre De Gaulle

DeGaulle est venu exécuter l'Algérie française, Philippot assassine le Front National…

Dr Jean-Claude Perez : "De Gaulle, l'accélérateur majeur de la décadence occidentale"

La trahison de Marine Le Pen, dernier rempart contre l'effondrement de l'ordre établi…

Réaction tardive d'un cocu de l'Algérie française contre Marine Le Pen et son mentor

Il s'avère que les Français ont une bien mauvaise image de Marine Le Pen



Won Kar-wai : "Le Grand Maître" – 王家衛《一代宗師》


"Je voulais suivre des cours de Kung-fu, mais ma mère me l'avait interdit. À Hong-Kong, dans notre rue, il y avait plusieurs écoles, mais le Kung-fu, depuis, les années 50, avait mauvaise réputation : il était associé aux combats de rue, aux triades, aux gangsters… On connaissait les clubs de judo, de karaté, mais le Kung-fu demeurait étrangement mystérieux…"   Won Kar-wai

"The Grandmaster", l'histoire sublimée du maître de Bruce Lee.  Somptueux…




The Grandmaster est l’histoire d’Ip Man, maître de l’école du wing-chun (une des branches du kung-fu chinois) et professeur du célèbre Bruce Lee. Mais le film évoque également une époque révolue et un monde disparu.

Né à Foshan, au sud de la Chine, dans une famille aisée, Ip Man épouse une descendante de la noblesse de Mandchourie. Vouant une passion absolue au wing-chun, il fréquente le Pavillon d’Or, élégant bordel où se retrouvent les maîtres de kung-fu de Foshan et les femmes qui cachent quelques secrets en matière d’arts martiaux.
En 1936, le pays est en proie à des troubles politiques profonds et est au bord de la guerre civile. Les Japonais ont envahi les provinces du nord-est qui constituent la Mandchourie. Le Grand-maître Gong Baosen, à la tête de la communauté des arts martiaux du Nord, débarque à Foshan. Il s’y est déjà rendu pour favoriser des échanges entre les experts d’arts martiaux du Nord et du Sud. Cette fois, il y a été convié par les maîtres du Sud qui ont organisé sa cérémonie d’adieux au Pavillon d’Or.
Au cours de la cérémonie, un jeune homme exécute plusieurs figures pour démontrer ses compétences. Le disciple et successeur de Gong Baosen, Ma San (Zhang Jin), maître de Xingyi quan, a occupé la même fonction lors d’une cérémonie précédente dans le nord-est du pays. La fille de Gong, Gong Er, la seule à maîtriser la figure mortelle de son père – le fameux « 64 mains » inspiré du style de kung-fu Bagua – arrive également à Foshan pour assister aux adieux de son père. C’est là qu’elle fait la connaissance d’Ip Man. Mais qui est à même d’affronter le Vieux Maître ? De défis en combats, les maîtres s’opposent à d’autres maîtres…
Pendant ce temps-là, l’invasion du Nord-est du pays par le Japon préfigure une trahison qui bouleversera l’univers de Maître Gong.
L’événement poussera également Gong Er à prendre une décision qui changera sa vie à jamais.
Gong Er et Ip Man se retrouvent à Hong Kong dans les années 50, dans un nouveau monde dominé par d’anciennes alliances, des rancœurs tenaces, et des fragments de vies et de désirs passés. Bien qu’il ait traversé une période extrêmement difficile après l’invasion de Foshan par les Japonais, Ip Man refuse de se laisser vaincre par la détresse. Il monte une école de wing-chun à Hong Kong : il ne tarde pas à compter parmi ses élèves des disciples dévoués – dont Bruce Lee – et à populariser cette forme particulière de kung-fu, désormais enseignée dans le monde entier. [Voir site officiel]




Le site officiel du film : The Grandmaster






Kar Wai-Wong introduces the international version of "The Grandmaster"


vendredi 16 mai 2014

Poutine ridiculise les "Occidentaux" et leurs infantiles prétentions à des "sanctions"



L'invincible Cavalier d'airain…

La Russie a mis à profit la crise de Crimée pour réaliser un coup en bourse fumant : en quelques jours, le pays a gagné 20 milliards de dollars et a récupéré une grande partie des actions des grandes entreprises énergétiques russes qui étaient aux mains d'investisseurs ouest-européens et usaméricains.

Jusqu'à récemment une partie des actions des entreprises énergétiques russes appartenaient à des investisseurs étrangers (US et Européens). Cela signifiait que presque la moitié des revenus de l'industrie gazière et pétrolière n'allaient pas dans les caisses de l'État russe, mais sur les comptes des "requins de la finance" occidentaux. Au fil de la crise en Crimée le rouble a commencé à chuter fortement, mais la banque centrale russe n'a rien fait pour soutenir son cours. Des rumeurs ont même commencé à circuler, selon lesquelles la Russie n'aurait simplement pas eu de réserves de devises lui permettant de maintenir le cours du rouble.

Ces rumeurs et les déclarations de Poutine, se disant prêt à protéger la population russophone de l'Ukraine, ont conduit à une forte baisse des prix des actions des entreprises d'énergie russes, et les "requins de la finance" ont commencé à mettre en vente des actions avant qu'elles perdent toute valeur. Poutine a attendu toute la semaine et s'est contenté de sourire à des conférences de presse, mais quand les prix des actions ont atteint le plancher, il a donné pour instructions d'acheter rapidement et simultanément ces actions à tous les Européens et Usaméricains.

Le temps que les "requins" comprennent qu'ils avaient été roulés dans la farine, il était déjà trop tard : les actions étaient entre les mains des Russes. Non seulement la Russie a gagné en ces quelques jours environ 20 milliards de dollars, elle a aussi ramené à domicile les actions de ses entreprises. Maintenant, les revenus du pétrole et du gaz ne s'écouleront plus à l'étranger, mais resteront en Russie, le rouble se redresse de lui-même, il ne sera pas nécessaire de toucher aux réserves d'or de la Russie pour le relever, et les "requins" sont éberlués. Leurs actions, qui rapportent des milliards de dollars, ont été rachetées en quelques minutes pour quelques centimes et les ont laissés sans revenus du pétrole et du gaz. L'histoire des marchés boursiers avait rarement vu une opération aussi brillante.

Source originale en russe : Сергей Шикунов : Путин сделал гениальный "Ход конем"
Date de parution de l'article original: 15/03/2014


jeudi 15 mai 2014

Les reliques des saints Jean XXIII et Jean-Paul II présentées à sa Majesté le Roi Rama IX


Au palais royal de Hua Hin, les évêques des dix diocèses de Thaïlande présentent à Sa Majesté les reliques des nouveaux saints

Les reliques sont arrivées discrètement sur le territoire thaïlandais… Avec seulement 400 000 fidèles sur une population de 65 millions d'habitants à 90% bouddhiste, la communauté catholique a accueilli samedi 10 mai les reliques des "saints papes" dans la province de Nakhon Pathom. Cette arrivée a été célébrée par près de 5000 croyants qui ont entamé une procession suivie d'une grande messe. Les reliques, qui contiennent le sang de Jean Paul II ainsi qu'un bout de peau de Jean XXIII, s'apprêtent à commencer un long voyage dans les dix diocèses du pays. Elles ont été présentées le 11 mai devant le roi Bhumibol Adulyadej. Une cérémonie durant laquelle les membres de la Conférence des évêques catholiques de Thaïlande ont béni le roi et prié pour sa santé. Mgr Andrew Vissanu Thanya Anan, secrétaire général de la Conférence épiscopale de Thaïlande et ancien sous-secrétaire au Vatican du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, a rappelé les liens chaleureux qu'avaient entretenu le roi avec les deux papes. Sa Majesté le Roi Bhumibol a rencontré chacun des deux papes durant son long règne… Jean XXIII à Rome en 1960, Jean-Paul II en Thaïlande en 1984… 




Obispos thai ofrecen al rey reliquias de los dos Papas santos

Bishops gift king relics of the two pope saints

Conchita Wurst s'invite dans les lycées de France… accueillie par l'Académie de Nantes


"Manifester, pester, écrire des lettres polies et suppliantes au rectorat… ne sert à rien. Le gouvernement continue de mentir et toute expérimentation de la théorie du genre dans les écoles est assimilée à une rumeur. Face au mensonge, une seule solution : retirer tranquillement vos filles et vos garçons des écoles de l’académie de Nantes, si la journée de la honte en jupe, est maintenue !"
Farida Belghoul

Lycées: l’académie de Nantes invite les garçons à se mettre en jupe le 16 mai


Une réminiscence du mythe du « bon sauvage » rousseauiste…




Garçons en jupe dans 27 écoles nantaises

1. La théorie du genre “qui n’existe pas” avance à grande vitesse.

27 établissements scolaires de Nantes proposent à leurs garçons et à leur personnel masculin de se présenter le 16 mai vêtus d’une jupe et/ou avec du rouge à lèvres. Bien sûr, on s’empresse de nous dire qu’il s’agit d’une proposition – dans le cadre d’une journée contre le sexisme – et non d’une obligation.

Le lendemain, chez Auchan à Epagny, les hommes reçoivent une réduction de 5 euros sur leurs achats s’ils viennent habillés en femme. Même chose pour les femmes qui viendront habillées en homme.

Ces deux faits illustrent la propagation de l’idéologie du genre malgré le déni qui l’accompagne.

Deux conseils. Aux parents nantais : réagissez, protestez et, pourquoi pas, gardez vos enfants à domicile ce jour-là si vous le pouvez pour montrer votre désapprobation.

Aux clients d’Auchan : réagissez, protestez et allez faire vos achats ailleurs !

2. Un colloque international appelé Habemus Gender

Un colloque international appelé Habemus Gender va réunir à Bruxelles différents propagandistes de la théorie du genre. Regardez l’entretien vidéo avec Alain Escada à ce sujet et à propos du lancement de Civitas en Belgique.



La journée de la jupe dénoncée à l'assemblée



Question du député UMP Véronique Louwagie ce 14 mai à l'Assemblée :



"Ma question s’adresse à Monsieur le Premier ministre,
Nous vous avions interpellé il y a quelques semaines sur des livres au contenu soi-disant pédagogique aux titres aussi explicites que « Tous à poil » ou « Mehdi met du rouge à lèvres ».
Alors qu’il s’agit de dérives idéologiques de la théorie du genre, vous nous aviez expliqué à l’époque qu’il n’y avait pas de sujet.
Or, qu’apprend-on ce jour ? Que l’académie de Nantes invite les lycéens de la région à porter une jupe vendredi prochain !
Vous avez donc sciemment caché les actions que vous envisagiez pour poursuivre dans cette voie visant à imposer la théorie du genre.
D’ailleurs, c’est avec stupeur que nous constatons que les documents relatifs à cette initiative ont été retirés du site internet de l’académie ! Vous aviez procédé de la sorte pour les bibliographies des soi-disant ABCD de l’égalité qui avaient suscité l’émoi légitime de nombreux parents d’élèves. Elles avaient disparu des sites web…
Oui, notre jeunesse a besoin de repères.
Oui, l’éducation nationale doit remplir tout son rôle dans l’apprentissage des savoirs fondamentaux.
Alors, Monsieur le Premier ministre,
Oui ou non, allez-vous faire cesser cette entreprise de démolition systématique des repères qui structurent la construction de nos enfants ?
Oui ou non, allez-vous vous arrêter l'expérimentation du dispositif ABCD de l'égalité qui met en œuvre la pédagogie du genre, construits sans concertation et en méprisant les inquiétudes légitimes des parents ?"




Retirez la Malle Égalitée des médiathèques

Tous pareils pour un monde meilleur

Le pagne serait beaucoup plus près du bon sauvage rousseauiste fondateur de l' idéologie républicaine

Journée de la jupe à Nantes : quand l'égalitarisme conduit à l'indifférenciation

Michel Janva : Les Nantais se mobilisent contre la journée de la jupe au lycée

On a retrouvé le Tweet d’Hollande Ubu sur la théorie du genre !

Des exhibitions racistes qui fascinaient les Européens : ces zoos humains de la République coloniale

Jany Leroy : L’Eurovision, une sacrée foire !
"Le public est attiré par les étrangetés. Toute invocation de « tolérance » ou « d’ouverture d’esprit » à propos de le la Conchita Wurst n’est que vaste plaisanterie. Les exhibitions de curiosités humaines ont été interdites en Europe à la fin du XIXème siècle en raison de leur aspect dégradant. En fait de modernité, il n’y a dans la prestation de la Conchita qu’un retour vers une certaine forme de sauvagerie. Le spectateur accourt pour voir le phénomène. Qu’il chante les pages jaunes ou « La Javanaise » est absolument secondaire."


Les JRE déplorent l'initiative prise à Nantes par la Direction nationale de la Manif pour tous (excellent article, richement annoté par "Christ-Roi")




Les lettres n°46 et 47 du Printemps Français…

Le Printemps Français est ce mouvement insaisissable, cette force irrésistible.
Le Printemps Français est la force déterminée de la société civile…


Newsletter du Printemps Français n°47 du mercredi 14 mai 2014
Printemps Français

L’article de la semaine
Un peu d’Ukraine. C’est clivant mais c’est bien.




L'action de la semaine

 « Retirer la malle égalitée des médiathèques ! »

Selon la Malle Égalitée « Il n’y a pas de   « garçons manqués », il n’y a que des filles réussies ! Grâce aux albums non-sexistes de la Malle égalitée des médiathèques de Plaine Commune, les enfants pourront s’échapper des schémas qui les emprisonnent et découvrir la liberté d’être et de pensée...».

Éditorial

Et Dieu, dans tout ça ?
L’autre jour, au colloque d’Action Française, Béatrice Bourges a déclaré qu’il était urgent de remettre Dieu dans le débat public. Et c’est une proposition qui n’est pas si évidente, car tous les catholiques ne sont pas d’accord ; tous les évêques catholiques ne sont pas d’accord ; tous les chrétiens ne sont pas d’accord ; tous les croyants ne sont pas d’accord.
Et pourtant Dieu s’invite à chaque instant dans le débat public, surtout quand les organisateurs du débat ne veulent pas de lui. Ils ne veulent ni de Dieu ni des religions parce qu’ils prétendent être neutres alors qu’ils sont enragés contre Dieu et les religions. Et s’ils veulent éliminer Dieu et les religions du débat public, ce n’est pas pour assurer une prétendue neutralité : quand on évacue Dieu, on met autre chose à sa place, un autre dieu, avec sa religion. Celle qui permet d’endoctriner les enfants et de leur mettre des camisoles chimiques, celle qui permet d’assassiner les croyants en toute discrétion et de massacrer les chrétiens en toute indifférence (aujourd’hui comme hier, au Nigéria comme au Mexique, en Inde comme en France), celle qui permet d’envoyer des mercenaires en Ukraine et de ne rien dire des répressions au Venezuela, celle qui permet de vendre la France et l’Europe aux intérêts américains, celle qui permet de donner des leçons de démocratie et d’espionner le monde entier, celle qui permet d’opprimer tout en prétendant respecter. Celle qui livre le vivant à la pharmacie, taxe les rivières, privatise la terre et privilégie l’endettement public auprès des banques privées – ce qui prive les citoyens de tous les investissements auxquels ils ont droit.
Alors, oui, nous avons besoin de Dieu dans le débat. Si ce n’est pas lui qui nous incite à plus d’intelligence, plus d’attention, plus d’éducation, plus de prudence, plus de réalisme, plus de vraie charité (125 millions d’Européens sont pauvres), qui nous inspirera ? Michelle Obama ? Et si ce n’est pas nous qui le remettons dans le débat, qui le remettra ? Conchita Wurtz ?

On ne lâche rien!

Printemps Français
 

La question de la semaine

« C’est quoi vos sources ? »

C’est une bonne question. Vous avez la réponse puisque vous nous lisez. Nous privilégions les articles dont nous avons pu vérifier la pertinence sur le sujet, la fiabilité sur le long terme, l’engagement clair (mêle si ce n’est pas le nôtre : yagg est une très bonne source, par exemple). Nous évitons la plupart du temps les médias dits “alternatifs” car cette lettre doit vous servir à convaincre les indécis ou à explorer d’autres pistes : les médias alternatifs, informés, partisans, explicites, radicaux, ont mille mérites mais peuvent trop facilement rebuter. Mais la prochaine lettre sera un festival de contre-culture, promis. Faites passer vos préférences ! Sinon, vous nous demandez si les femmes à barbe sont l’avenir de la chanson. C’est une bonne question. Nous manquons d’éléments pour vous apporter une réponse précise. Mais s’il y a un marché, il y aura une postérité. Le capitalisme marchand s’y engage.

Le conseil de la semaine

Risquez votre vie !

C’est comme ça. Pas de demi-mesure. Ou même, carrément, donnez votre vie. Ou alors, c’est une autre possibilité, allez expliquer à Radio France « pour qui ou pour quoi vous êtes prêts à risquer ou donner votre vie ». A l’heure où j’écris, il y a 8061 personnes qui ont répondu. Le questionnaire prend 5 minutes et j’ai répondu, rusé, que j’étais prêt à donner ma vie « pour mes idéaux », car pourquoi se limiter à Dieu, à la France ou aux miens ? Je n’ai pas précisé si j’étais de droite de gauche ou de centre parce que cette distinction est oiseuse et j’ai donné mon nom et mon mail. Et avec un peu de chance je serai invité (et vous aussi) au Théâtre du Rond-Point, le 2 juin, pour entendre les résultats ! Ou on s’invitera tout seul
© 2014 Printemps Français.


Newsletter du Printemps Français n°46 du mercredi 7 mai 2014

Printemps Français

L’article de la semaine
Sorti des commons, il n’y a pas grand chose : soit nous réinventons un monde débile sous prétexte de générosité révolutionnaire (comme les aimables antifas qui signent ici une contribution très claire qui montrent qu’ils n’ont rien compris à la véritable alternative), soit nous essayons de raisonner sur la révolution contributive en en devenant acteur, ce qui est plus compliqué que d’avoir un modèle tout fait de société parfaite mais certainement plus efficace pour être, hic et nunc, acteur du changement.

L'action de la semaine

 «Un peu d'Art ...»

Un peu d'art Place Vendôme déclenche un contrôle d'identité. Contrôle étendu aux Sentinelles présentes. Puis menace d'embarquement au commissariat. La police politique emmène la "dangereuse" Sentinelle.... (coupable d'être restée debout), avant de changer d'avis et de la laisser libre au bout d'une demi-heure.
Une scène hélas devenue habituelle depuis plusieurs mois à l'encontre des opposants à l'idéologie au pouvoir.

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Éditorial

On a gagné.
Nous avons gagné parce que nos idées sont partout, qu’elles s’affichent, qu’elles se disent. Quelle importance qu’elles resurgissent dans les bouches les plus inattendues ? Tant que Bruno Roger-Petit s’étrangle de rage en comptant et dénonçant les traitres, tout va bien.
Nous gagnons – ou plutôt le réel gagne – avec José Bové est un écologiste conséquent, et il le dit, déclenchant la fureur des bienpensants, dont l’inénarrable Mélenchon et ses posts fleuve, dont nous retiendrons cette perle : « Encore une fois, je ne récuse pas le droit de Joé Bové, en tant que personne privée, de s’interdire le choix de l’avortement si sa décision personnelle est sollicitée. Mais le législateur européen José Bové reconnait-il aux autres le droit de pouvoir choisir eux et elles-mêmes ? » Admirable Jean-Luc qui s’inquiète qu’un législateur puisse avoir des idées personnelles (pas lui, non) au point d’essayer de les inscrire dans des projets de loi (pas lui, non), lois qui, folie sans nom ! défendraient la vie (pas lui, non, c’est sûr).
Nous gagnons – ou plutôt la Nation gagne – avec Montebourg, Cambadélis, Royal, Wauquiez, qui deviennent anti-européens : tant mieux ! Ils balbutient, ils ne sont pas encore nationalistes, ils ont peur pour leurs sièges mais au moins leurs discours s’essayent à remettre les technocrates à leur place (vous vous souvenez de Rocard ?…). Comme le dit Ségolène : « Chacun a sa place : ce n'est pas un porte-parole d'un commissaire européen qui fait la politique européenne et encore moins la politique de la France, ça, c'est très clair ». Et depuis le 18 avril, elle n’a pas varié.
Nous gagnons – ou plutôt l’intelligence gagne – avec quelques intellos qui refusent désormais le prêt-à-penser. Voilà un article où la définition du populisme est à la fois double et intelligente : « Oui, le mot «populisme» est utilisé abusivement de manière péjorative par ceux qui pensent que le peuple doit être maintenu à distance, et que les grandes décisions doivent être prises par la technostructure qui connaitrait mieux l'intérêt général qu'un peuple soi-disant peu éduqué et volatile. »
Bon, nous avons gagné mais ce n’est pas gagné : les partisans de l’Europe sont fous furieux, mais au moins ils se découvrent : « dès lors qu'on saisit que dans le processus de construction européenne, l'essentiel n'est pas de construire des choses qui fonctionnent, mais de transférer autant de pouvoir que possible en dehors des gouvernements nationaux. La prochaine crise qui résultera de ce mécanisme incomplet sera l'occasion de nouveaux transferts de compétences, parce qu'il n'y aura pas de choix. » Pas mieux, hein. Ce n’est pas non plus gagné avec la Gauche, qui a du mal à écouter les gens : Rossignol reçoit les opposants à la loi Taubira (et c’est une victoire) mais quand Erwann Binet discute avec Ludovine de la Rochère on voit bien qu’il a bien l’intention de continuer, parce qu’il a raison, lui, par principe (au passage, il consent du bout des lèvres à reconnaître que nous n’étions pas des fous furieux fascistes). Il faut dire qu’avec un patron comme Cambadélis, qui explique que seuls « les Français de gauche » sont bienvenus pour discuter des États généraux… Heureusement, il y a encore quelques farfelus gauchistes qui donnent espoir : inconscient sectaires, ils sont prêt à basculer dans un ni-droite-ni-gauche salutaire. Montrons-leur le chemin.
 
On ne lâche rien!

Printemps Français
 

La question de la semaine

« Et l’Ukraine, c’est confus, non ? »

Pas tant que ça. Un  truc qui énerve à ce point les USA et Laurent Fabius doit être assez clairement juste. D’une part, n’oublions pas la campagne incroyable de désinformation qui a été orchestrée, digne de la première guerre en Irak ou de la guerre avortée contre la Syrie. Et ça paraît fini : The Guardian en parle avec intelligence (pour Le Monde, on verra, pour Le Figaro, ça part plutôt bien). Et les commentateurs politiques n’hésitent plus à montrer l’incohérence de l’Europe sur ce sujet, et singulièrement de la France : Fabius, ici, est clairement considéré comme un crétin. Bref, laissons la Crimée aux Russes, l’Ukraine aux Ukrainiens, et évitons que la France soit le seul dindon de la farce pendant que l’Allemagne négocie à son profit le gaz russe, notre Alstom et le TTIP, qui ne fera du bien qu’aux USA.


Le conseil de la semaine

Contre la pub !

Partez en guerre contre les transnationales et leurs publicités sentimentalo-crétines : le sadvertising, Coca-Cola, Mondelez, dénoncez leur affligeante et hypocrite bonne conscience. Mais discutez intelligemment : la haine ne sert pas à grand chose, et être réputé troll ne sert à rien – sans compter que la DGSI a désormais le droit de surveiller toutes nos communications ! Et si vous cherchez des images pour les détourner et mettre en forme vos slogans, voilà une belle liste de ressources gratuites et légales et un générateur d’affiches « Keep calm and… »
© 2014 Printemps Français.


mercredi 14 mai 2014

La tyrannie médiatique ou la conciergisation de notre société…


« Décrire une tyrannie, c’est déjà l’affaiblir. »
Polemia



LES GRILLES DE LA TYRANNIE MÉDIATIQUE

La tyrannie médiatique, ce n’est pas simplement le pouvoir exercé par les hommes des médias ; ce n’est pas davantage l’obéissance aux ordres d’un hypothétique chef d’orchestre clandestin, concept commode et simple mais qui résiste difficilement à l’analyse critique. La tyrannie médiatique, c’est une tyrannie infiniment plus complexe et infiniment plus contraignante, parce que c’est la conjonction de trois phénomènes : le remplacement de l’information par la communication, l’application à l’univers de la pensée des règles d’airain de fonctionnement de l’univers médiatique, l’imposition des préjugés dominants de la classe médiatique à l’ensemble de la société.

Bref, la force de la tyrannie médiatique ne repose pas sur le contrôle d’un homme ou d’un groupe sur tous mais sur l’autocontrôle des uns sur les autres.

Le remplacement de l’information par la communication

Informer, c’est porter à la connaissance d’autrui des faits précis, si possible exacts et vérifiés, et replacés dans leur contexte, notamment historique et géographique. Communiquer, c’est scénariser et théâtraliser des données – vraies ou fausses – dans un but idéologique, politique ou commercial. De même que la mauvaise monnaie chasse la bonne (loi de Gresham), la communication sature et remplace l’information ; tout simplement parce que commercialement le marché de la communication est beaucoup plus important que le marché de l’information.

D’abord l’offre est plus importante ; les budgets de communication, à la fois des organismes publics et des entreprises, ont explosé ; d’autre part, la demande de communication est plus forte que la demande d’information parce que la communication exige moins d’efforts pour le consommateur : elle est plus facile, elle est plus distrayante.

Ce remplacement de l’information par la communication est un élément de la marchandisation du monde ; et celle-ci pèse très lourdement sur l’évolution de la situation, puisque, quand elle est transformée en communication, l’information n’est plus gouvernée par des règles éthiques de véracité, d’authenticité, mais par des jeux d’argent et de puissance, par des règles marchandes adoptées dans l’objectif de distraire des clients ou de servir les intérêts idéologiques, politiques ou commerciaux des commanditaires.

Les règles fonctionnelles de l’univers médiatique

La deuxième série de faits, c’est que l’univers médiatique est régi par des règles fonctionnelles extrêmement strictes qui sont les suivantes :

- La première règle, c’est le primat de l’instant, c’est la règle du flux d’informations continues : ce qui compte, c’est ce qui se passe maintenant, et dans cette logique-là un événement chasse l’autre, une annonce chasse l’autre. La première règle du média, c’est l’immédiat.

- La deuxième règle, c’est le primat de l’image, selon laquelle n’existe dans le monde des médias que ce qu’on peut montrer. Ainsi ce qu’on ne peut pas donner à voir se trouve nié ; or il peut survenir des événements ou des innovations d’importance qui ne sont pas montrables en images : ces réalités-là ne comptent pas dans l’univers médiatique ; a contrario, il est possible de faire croire à des artefacts qui n’existent pas pour peu qu’ils soient mis en image : alors « la monstration vaut en quelque sorte démonstration » selon l’expression d’Alain de Benoist dans Le Système des médias.

Il y en a eu un exemple précis en 1999, au moment de l’affaire du Kosovo. Toutes les chaînes de télévision – françaises, européennes, mondiales – ont montré quelques carrioles tirées par des chevaux et traversant des campagnes balkaniques. Le passage répété de ces images a suffi aux médias dominants pour faire croire à l’opinion internationale que l’exode, sinon le génocide, de 100 000 ou 200 000 Albanais était en cours, alors que ces voitures à chevaux d’un autre âge ne devaient abriter que quelques dizaines d’hommes et de femmes ; mais il suffisait de passer ces images en boucle pour sidérer l’opinion et faire croire à une réalité qui n’existait que par les images complaisamment filmées par les officines de propagande du nouvel ordre mondial !

- La troisième règle – et l’exemple qui vient d’être cité s’y applique aussi – c’est le primat de l’émotion. Le rôle d’une image est moins de montrer des faits que de susciter des sentiments. Le primat de l’émotion dans les reportages prend parfois des formes involontairement comiques et sans grandes conséquences quand des radios ou des télévisions interrogent des sportifs, par exemple ; mais il habitue aussi à affaiblir les capacités de réflexion des spectateurs et les rend ainsi plus perméables aux grandes actions de propagande (pardon : de communication !) visant à susciter l’adhésion à des politiques. Il faut se méfier du recours à l’émotion audiovisuelle car l’émotion est souvent le levier de la manipulation.

- Le primat de l’émotion, c’est aussi souvent le primat de la mise en scène et on trouve là la quatrième règle. On théâtralise les événements, on les spectacularise et on les feuilletonise. Ce qui permet de revenir plusieurs fois sur le même sujet avec des variations quasi symphoniques.

- Il y a aussi la peopolisation – cinquième règle – qui consiste à mettre en avant la vie privée des uns ou des autres ; ce qui, à bien y réfléchir, présente rarement un grand intérêt intellectuel mais qui distrait. Ce qu’on appelle la peopolisation, que l’on pourrait appeler d’ailleurs, dans un terme qui serait péjoratif, la « conciergisation » puisqu’on a longtemps qualifié les ragots d’un terme péjoratif pour la profession de gardien d’immeuble, en parlant d’ « histoires de concierges ». Maintenant, c’est à l’échelle de la vie publique qu’on trouve des « histoires de concierges » et cela touche tous les journaux : Le Monde ou Le Figaro n’hésitant pas à concurrencer Voici ou Le Parisien. Et c’est avec une belle franchise que Laurent Joffrin, le directeur du Nouvel Observateur, journal de la gauche intellectuelle chic, explique qu’au fond il fait un « Gala pour riches », ce qui est assez vrai.

Si le Nouvel Observateur se trouve cité ici, c’est parce que les phénomènes de communication ainsi décrits, qui sont d’abord des phénomènes de médias audiovisuels, se sont étendus à la presse écrite qui, aujourd’hui, est devenue le décalque écrit de la télévision. C’est ce qui explique que des grands journaux comme Le Monde ou Le Figaro ont modifié leur maquette et changé de format : désormais de grandes photos illustrent des articles et parfois en trahissent le contenu. Au point que certains rédacteurs un peu critiques du Figaro ont surnommé leur quotidien : 19’30, par dérision avec le journal gratuit jetable : 20’.

Toutes ces lois fonctionnelles de l’univers médiatique ont des conséquences considérables sur le fonctionnement de la vie sociale et l’organisation de la vie politique.

Source : Bibliothèque de combat - La tyrannie médiatique décryptée

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