Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 2 avril 2012

Abel Chennouf, caporal parachutiste, catholique et français, honneur de la France


Abel Chennouf, 24 ans, Kabyle et Alsacien, caporal parachutiste, honneur de la France

Homélie pour l’inhumation du caporal parachutiste Abel Chennouf

Abbé Christian Venard+
Aumônier catholique du 17e RGP
Base de Défense de Montauban

Abel, mon camarade parachutiste, mon frère, voilà une semaine, jour pour jour et presque heure pour heure, je tenais ta main, encore chaude de la vie que venait de te prendre un assassin.

Je tenais ta main en priant pour toi, en pensant à ta maman et en te confiant à notre Maman du Ciel, la Vierge Marie. Je ne connaissais pas encore Caroline, mais si tel avait été le cas, je t’aurais aussi parlé pour elle et pour ce petit bébé que vous attendez. Puis je me suis penché sur ton camarade Mohamed Legouad qu’essayaient de maintenir en vie les remarquables équipes d’urgentistes. Enfin, j’ai assisté au départ vers l’hôpital de Loïc Liber, qui à cette heure même se bat, entouré de son papa et de sa maman, pour rester en vie. Que de souffrances. Que d’incompréhensions. Mais aussi que de solidarité, de soutien, d’hommages et, pour nous chrétiens, de foi (comme le rappelait hier l’évêque aux armées en la cathédrale de Montauban) et d’espérance, malgré tout !

Il y a deux mille sept cents ans, à Rome, au cœur même du forum, symbole et centre de la vie de la Cité, un gouffre s’ouvrit. L’oracle consulté livra cette réponse : pour combler ce gouffre, Rome devait y engloutir ce qu’elle avait de plus précieux. Chacun s’interrogeait encore sur ce qui pouvait être de plus précieux, quand un jeune cavalier, un jeune homme armé, Curtius, se jeta avec son cheval dans le gouffre qui se referma aussitôt. Oui, ce que Rome avait de plus précieux était un jeune militaire défenseur de la Cité.

Le criminel terroriste qui a mené ces actions dans lesquelles tu as perdu la vie, Abel, a tenté d’ouvrir un gouffre. Le prix à payer pour le combler est bien sûr infiniment trop lourd ; mais mon ami Abel, tu es devenu, comme Curtius, symbole de ce que notre pays, la France, possède de plus précieux. Et désormais, c’est ainsi que tu nous apparais : jeune caporal parachutiste, mort pour la France, dans un attentat terroriste qui voulait mettre à bas notre Patrie.

Abel, je veux aller encore plus loin. C’est parce que tu portais l’uniforme français, parce que tu étais fier de ton béret rouge, que ce criminel t’a visé. Ce que ce meurtrier ne pouvait savoir c’est aussi tout ce que tu représentes aujourd’hui pour notre Patrie. Issue d’une famille à la fois alsacienne (avec tout ce que cette région fait ressortir en notre pays des souffrances liées aux deux conflits mondiaux) et kabyle (et comment ne pas évoquer ici les douloureux événements d’Algérie), ta famille choisit la France avec (et je reprends les mots mêmes de ton cher papa), avec toutes ses traditions, y compris ses racines les plus profondes, qui sont chrétiennes. Comment ne pas voir, mon ami Abel, dans une telle accumulation de symboles, ce que nous avons de plus précieux cette capacité que possède notre Patrie française de prendre en son sein, tous ceux qui veulent devenir ses fils.

Au moment où nous allons te porter en terre, dans cette terre pétrie des ossements de nos pères (c’est cela la Patrie aussi), Abel, avec toute ta famille, tes amis, tes camarades parachutistes, je te fais le serment que nous soutiendrons Caroline et ton enfant. Que nous resterons présents auprès des tiens. Désormais c’est à Dieu que nous te confions, au travers des rites catholiques qui accompagnent nos défunts. Nous savons que tu es vivant auprès du Père. Tu as rejoint Jésus, ce Dieu fait Homme, cet innocent mort à cause de la méchanceté et la violence qui habitent trop souvent le cœur des hommes. Ton sacrifice se trouve comme enveloppé dans celui du Christ Jésus. En te retrouvant jeudi dernier, gisant sur le sol montalbanais, en prenant ta main et en voyant couler de tes blessures ce sang si rouge et si pur, je confiais au Seigneur de la Vie, cette vie qui s’écoulait de toi. Et si aucune larme ne sortait de mes yeux, comme tant de tes camarades, c’est mon cœur qui pleurait sur toute violence faite aux innocents sur cette pauvre terre. Et c’est à l’Innocent qui a versé son Sang pour nous réconcilier avec son Père, qui a versé son propre Sang en rançon pour toutes les violences, que je confiais ta belle âme.

Abel, français d’origine alsacienne et kabyle, catholique par choix, parachutiste au service de la France, que notre grand saint patron, que l’Archange saint Michel t’accueille et te fasse entrer au sein du Père, avec le Fils et le Saint-Esprit. Amen.

Cimetière de Manduel, jeudi 22 mars 2012


« ... Que les Français, en grande majorité aient, par referendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger : cela je le pardonnerai jamais à mes compatriotes :
La France est en état de péché mortel.
Elle connaîtra un jour le châtiment. »
Maréchal Alphonse JUIN, 2 juillet 1962           


dimanche 1 avril 2012

Jean-Pax Méfret en concert à l'Olympia le 1er avril 2012




À l'Olympia, des instants uniques. Accompagné par huit musiciens de renom regroupés dans le Sound Orchestra, Jean-Pax Méfret a rajouté des nouvelles chansons, inspirées de l’actualité récente, pour son passage à l’Olympia. Des chansons inédites – de l’Afghanistan au Drapeau brûlé - qui complèteront un récital de titres cultes : Veronika, Beyrouth, Camerone, Diên Biên Phû, Les Harkis, Le pays qui n’existe plus...

Il s’appelle Jean comme tout le monde, Pax comme personne et Méfret comme son père. Il est né en Algérie, sous le soleil et le signe de la Vierge. Il a grandi avec la mer pour horizon.

Un jour, le soleil est tombé dans l’eau et Jean-Pax Méfret a fait naufrage en métropole. Paris ne lui a pas tendu les bras. Il n’en espérait d’ailleurs pas tant. Mais la vie va et vous pousse.

De culbute en pirouette, de plongeon en sursauts, Jean-Pax a commencé sa carrière de journaliste. De Bruay - la - folie au Vietnam - l’enfer, de Marseille - Miami - la - french - connection à Kolwézy - la - Légion, de Montréal - le - Québec - libre à Bangui - Bokassa, de Poulo - Bidong - boat - people - qui - coulent aux Caraïbes - les - lépreux - qu’on - cache... Depuis une quinzaine d’années, un jour ici, l’autre ailleurs, la nuit pour écrire, l’aube pour sourire et le reste du temps pour rêver.

Dans ce métier-passion, ce métier-miroir, on écoute, on observe, on regarde... ça n’empêche pas de penser. Ce que pense Jean-Pax Méfret, il ne le garde pas jalousement pour lui-même. Autant que les autres en profitent ! Alors... parce que la musique est en lui, il compose et il chante.

Ses chansons parlent de lui, de nous, du temps qui passe, des camps là-bas en Sibérie, des loup de guerre qui n’ont jamais guéri. Certaines sont mélancoliques. Comme les jours, comme la vie, comme celle de Jean-Pax qui se passe en reportages. Et puis, de temps en temps, sur un coin de table ou un bout de zinc, il dessine une portée, quelques noires et quelques blanches... Il gratte une guitare, s’installe à un piano... et la musique...


Les Buranovskiye Babuchki… des Russes de Souche… et pas des Petits-Blancs là-bas !


Revenons enfin aux choses sérieuses avec les « Bouranovskie Babouchki » (les grands-mères de Bouranovo)… Pour le seul évènement qui vraiment nous intéresse tous… Celui qui nous tient en haleine…  L'Eurovision, un concours pour lequel le verdict n'est pas couru d'avance là, et pas seulement pour vendre des slips, seraient-ils made in France… Avec des "Russes de Souche" (RDS) authentiques ! Et pas des Petits-Blancs là-bas !


Mars 2012, un mois très riche… vu par Alain Soral : de Mohamed Merah à "The Artist"



EetR / Alain Soral : Tueries de Toulouse : analyses et prédictions (enregistré le 20 mars 2012) mars 2012 1/4



EetR / Alain Soral : Le(s) con(s) du mois - Nabe & Ramadan - Asselineau - Le FN présent aux élections - La vérité sur la chasse aux signatures - Polémique du halal... polémique du casher ? - Les Français musulmans enfin représentés ? - Fils de France et la réconciliation nationale.  mars 2012 2/4



EetR / Alain Soral : Agression de Jacob Cohen - Séfarades et Ashkénazes - Gilad Atzmon - Censure de la loi sur le génocide arménien... maintien de la loi Gayssot ! - L'analyse Toddienne - La nouvelle lutte des classes - Prédateurs nomades et producteurs sédentaires - Réélection de Poutine - mars 2012, 3/4



EetR / Alain Soral : Jean-Michel Ribes et la merde - The Artist : analyse d'un "succès" - Cinéma américain et cinéma européen - Méliès, Lumière et Griffith - EetR présente : Au bon Sens - la résistance concrète au Mondialisme - Réseaux solidaires et survie - EetR et la gratuité - Salut à nos amis du Québec - Comprendre l'Empire : + 2000 ! - mars 2012, 4/4


samedi 31 mars 2012

La vente "Fernand Meyssonnier" contrainte d'annulation tandis que le colloque FLN de la Criée à Marseille est maintenu : où est l'horreur ?


Fernand Meyssonnier
"Paroles de bourreau : témoignage unique d'un exécuteur des arrêts criminels"

Suspension de la vente des objets de la collection de Fernand Meyssonnier : « Peines et châtiments d'autrefois : le musée historique de Fernand Meyssonnier »… Devant l'indignation suscitée par la prochaine dispersion aux enchères d'instruments de torture rassemblés par l'ex-bourreau Fernand Meyssonnier qui a officié en Algérie, la maison Cornette de Saint Cyr a préféré suspendre la vente dans un souci « d'apaisement »

Le préposé français à la "culture", l'éternelle girouette déculottée Frédéric Mitterrand, hier aux ordres de Serge Klarsfeld aujourd'hui suppôt du FLN, a annoncé dans un communiqué qu'il avait informé l'étude « de sa vive désapprobation » et qu'il souhaitait « très fermement » l'annulation de la vente. « La collection concernée relève par sa nature plus de la morbidité et de la barbarie que de la culture et soulève par sa provenance de douloureux questionnements historiques » a eu l'aplomb d'affirmer Frédéric Mitterrand alors que pendant ce temps il soutient colloques et glorifications du FLN à Nîmes et à Marseille…


Colloque à Marseille sur la Guerre d’Algérie, 50 ans après

« ... Que les Français, en grande majorité aient, par referendum, confirmé, approuvé l'abandon de l'Algérie, ce morceau de la France, trahie et livrée à l'ennemi, qu'ils aient été ainsi complices du pillage, de la ruine et du massacre des Français d'Algérie, de leurs familles, de nos frères musulmans, de nos anciens soldats qui avaient une confiance totale en nous et ont été torturés, égorgés, dans des conditions abominables, sans que rien n'ait été fait pour les protéger : cela je le pardonnerai jamais à mes compatriotes :
La France est en état de péché mortel.
Elle connaîtra un jour le châtiment. »
Maréchal Alphonse JUIN, 2 juillet 1962        


Quand brait le Bourricot, ne voudrait-il pas implorer ceux qui esquiveraient la réalité, ceux qui porteraient des œillères :
"Ne pas se cramponner au passé,
consacrer ses forces aux vrais combats du présent pour… cicatriser les plaies, pour… un avenir meilleur,
le devoir de mémoire, l'authentique devoir de mémoire, ne serait-il pas là ? …"
Les traîtres gaullistes, à jamais nos ennemis de sang, ne sont-ils pas l'ennemi à combattre prioritairement en cette veille d'élection pour la magistrature suprême… Après tout, quels que soient les crimes du FLN, ceux-là au contraire des traîtres gaullistes (qui nous gouvernent toujours) seraient en droit de revendiquer une certaine légitimité… Souvenons-nous de Pasqua, du SAC, des barbouzes dont Nicolas Sarkozy est le rejeton… "Tout le monde sait que je suis son double" n'a-t-il pas affirmé dès 1983, revendiquant sa filiation avec Charles Pasqua…

*   *
*
Tout cela n'empêche pas un moment de récréation !

Un colloque sur la Guerre d’Algérie - 50 ans après - se tiendra à Marseille au Théâtre de la Criée les 30, 31 mars et 1er avril 2012. Ce colloque fait suite à celui de Nîmes. Il s’agit donc bien d’une action concertée visant à mettre en accusation l’Armée française et la colonisation compte tenu des intervenants où ne se trouvent que des gens ayant une couleur politique bien ciblée.

Ce colloque va réunir, non seulement, d’anciens terroristes comme Zohra DRIFF, aujourd’hui sénatrice algérienne, Yacef SAADI bien connu à Alger, mais également une pléiade de pieds noirs rouges, porteurs de valises du FLN pendant la guerre, comme J. DANIEL, L. GARDEL, Benjamin STORA, Guy BEDOS, Elisabeth GUIGOU, Bernard Henry LEVY et des amis du FLN comme Pierre JOXE, G. SITBON, P. BLANCHARD, M. CZAFRAN, J.L BIANCO, Jacques JULLIARD, Jean-François KAHN, Jean-Jacques AILLAGON, Jack LANG, peut-être, Manuel VALLS remplaçant François HOLLANDE, Robert VEDRINE, et Ségolène ROYAL…

Nous ne trouvons aucun interlocuteur historien de droite pour apporter quelque vérité et faire les interventions nécessaires pour rétablir certains faits. Vous apprécierez l'objectivité historique qui règne dans ce colloque !

L’organisation étant réalisée sous la houlette du journal Marianne, du journal Algérien El Khabar, de France Inter, du journal La Provence, de la chaine télé LCM, de Radio Bleue, de la Société Casino et du Conseil général des Bouches du Rhône.


L’ADIMAD


appelle à la mobilisation générale et au rassemblement
le vendredi 30 mars 2012 à 10 heures
le samedi 31 mars à 15 heures
le dimanche 1er avril à 10 heures
devant le Théâtre de la Criée à Marseille

Quai Rive neuve - Vieux Port de Marseille

Le vendredi 30 mars 2012 s’ouvrira à Marseille au théâtre de la Criée
un colloque réunissant d’anciens terroristes du FLN
et leurs habituels complices français, les traitres et porteurs de valises.
La présence de ces anciens tueurs et de leurs amis collabos à Marseille
est un outrage à nos morts, à nos disparus, aux Harkis massacrés
et à tous les exilés d’Algérie qui durent, un jour, choisir entre « la valise ou le cercueil ».
L’arrogance de ces ennemis réclame une riposte immédiate.
Renseignements pour confirmation RDV ADIMAD : 06 11 28 55 90

N’oubliez pas les provisions : œufs et tomates pour les affamés !


ALERTE AU MONDE COMBATTANT DES BOUCHES-DU-RHONE ET DE LA REGION PROVENCE-ALPES-COTE-D’AZUR

jeudi 29 mars 2012

Quand la Belgique parle de la France, c'est pas pour travestir la vérité


Les médias belges ne sont pas soumis aux mêmes exigences de propagande que celles imposées à leurs homologues français… Aussi la vérité concernant la France et ce qu'il s'y passe y est moins déformé… De vraies questions peuvent être posées… Ainsi concernant Mohamed Merah, la RTBF s'interroge sur les rumeurs persistantes d'un présumé assassin manipulé qui en réalité serait un indic des services secrets français…

Les autorités algériennes ayant refusé d'accueillir la dépouille mortelle "pour des raisons de sécurité", c'est ce jeudi 29 mars en toute fin d'après-midi et sous très forte présence policière que Mohamed Merah a été inhumé près de Toulouse dans le carré musulman du cimetière de Cornebarrieu. Seule une cinquantaine de ses amis ont pu participer à la cérémonie présidée par Abdallah Zekri, chargé de mission au Conseil français du culte musulman (CFCM), représentant du recteur de la grande mosquée de Paris et président de l'Observatoire national contre l'islamophobie et chargé par la famille Merah d'organiser les obsèques du jeune-homme.… Paix à son âme.

- Allain Jules : Mohamed Merah sera enterré en France, à Toulouse, après le refus d’Alger
- La Banlieue S'exprime
- RTS Info : Les obsèques de Mohamed Merah ont finalement eu lieu près de Toulouse
- Allain Jules : Inhumation de Mohamed Merah: de la barbarie de l’un, à la barbarie des autres



mercredi 28 mars 2012

Sarkozy perd les pédales… pour Mohamed Merah, où est la présomption d'innocence ?

"Mettre la France à genoux" : une expression qui est totalement étrangère au vocabulaire actuel des jeunes… a fortiori d'un jeune issu d'un quartier défavorisé… un langage qui ne peut émaner que de politiciens, de ceux qui ont forgé les mensonges servis à propos de Mohamed Merah… Des menteurs, mais assurément pas très futés…
Où est la présomption d'innocence ?

Les meurtres commis à Toulouse et à Montauban sont à condamner sans réserve… plutôt mille fois qu'une. Il ne peut y avoir sur ce point l'ombre d'une ambigüité…

Si les meurtres sont à condamner, si l'action est inadmissible, reste à déterminer les véritables responsabilités, à établir qui sont le ou les coupables, à quel niveau et pour précisément quels faits…

Quid du ou des coupables ? Il n'y a eu aucun jugement… Les conditions de la mort de Mohamed Merah restent troubles… Une mort, sinon un assassinat, qui élimine toute possibilité de procès, qui fait que Mohamed Merah ne parlera jamais… Pourtant on voudrait bien savoir qui précisément a commis ces crimes, qui aurait commandité les crimes commis, qui aurait manipulé Mohamed Merah, qui a fourni les armes trouvées chez Mohamed Merah, qui aurait commandité l'élimination de Mohamed Merah…

Autant de questions parmi d'autres sans réponse… Face à tant de zones d'ombres, face à tant d'incertitude, la volonté d'un père de faire éclater la vérité ne peut être que légitime, cela qui que soit ce père, quelles que soient ses fautes ou ses absences… Dès lors de quel recours, aussi mince soit-il, dispose ce père sinon que de porter l'affaire devant la justice française ? Face à cette démarche, tout homme épris de justice, tout démocrate sincère ne peut que s'incliner, à défaut d'y apporter son assistance… Porter l'affaire devant la justice est aussi un devoir envers les familles des victimes qui elles aussi ont le droit de savoir toute la vérité.

Aussi comment comprendre et admettre l'intervention de notre Président de la République, président de tous les Français, et Mohamed Merah, dont la culpabilité voire le degré de culpabilité restent à prouver, est Français… Comment comprendre et admettre que Nicolas Sarkozy, à nouveau candidat à la magistrature suprême, bafoue ainsi la présomption d'innocence, base fondamentale de notre justice et des libertés publiques… Une démarche qui inquiète et fait froid… Nous sommes tous des Français… en danger. Cinquante ans après, serions-nous revenus aux pires moments du SAC ? Du gaullisme dans toute son horreur… celui qu'a connu à ses dépends la diaspora des Français d'Algérie, toutes confessions confondues.







La tuerie de Toulouse arrive à point pour Nicolas Sarkozy. Est-ce une coïncidence ou un évènement planifié ?

 Ce reportage pose des questions cruciales et donne quelques réponses choquantes. Cette tragédie a donné un avantage certains à la campagne de Sarkozy pour la présidence de France. S'agit-il d'un évènement fortuit ou d'une opération sous faux-drapeaux destinée à confondre et à bouleverser le peuple français? Des questions essentielles pour comprendre cet évènement…


Ça dérape… Sarkozy perd les pédales…

TRIBUNE LIBRE DE JERÔME ANCEL (extrait) :
Présidentielle 2012 - Affaire Merah : Nicolas Sarkozy ou le syndrome de Gonzague


… nous guettons l’épilogue… … voilà que notre lugubre matamore vient d’ajouter à son sanglant palmarès le noir mérite d’avoir ridiculisé la police française, la ravalant au rang d’une milice privée mise au service de sa campagne électorale, recrutée pour le non-tournage du plus mauvais film de non-action de l’histoire du non-cinéma, avec à la clef, la mort d’un jeune homme longuement et savamment torturé, puis littéralement livré aux chiens : trente-trois heures – là où une demi heure aurait suffit, si l’on avait employé les moyens appropriés, et si le but prémédité de la manœuvre n’avait pas été de supprimer un témoin gênant –; trente-trois heures, donc, de dramatique esbroufe dont le monde entier ne sait déjà plus s’il faut en rire ou en pleurer, puisque le “dangereux forcené” assiégé dans son appartement du rez-de-chaussée n’avait ni la forte corpulence, ni les yeux bleus, ni la cicatrice sous l’œil mémorisés par l’un des témoins les plus crédibles de l’affaire du tueur de Montauban/Toulouse. Rien qu’un petit délinquant, devenu bouc émissaire de l’hystérie dévastatrice de celui qui ne veut à aucun prix perdre le pouvoir, et par qui la France a aujourd’hui le malheur d’être gouvernée, voir incarnée.

Un exemple, parmi les nombreux tags qui fleurissent désormais un peu partout en France… Une chance pour le président-candidat !


Allain Jules : Mohamed Merah fera des émules bientôt, mais à qui la faute ? … Pour l'immédiat, c'est à dire avant la présidentielle, je pencherais plutôt pour une intensification des manifestations de soutien à Mohamed Merah débouchant sur des violences se propageant sur plusieurs foyers… Habilement attisé, cela s'inscrirait parfaitement dans la stratégie d'un pouvoir aux abois, qui n'ignore rien des méthodes du SAC…

lundi 26 mars 2012

Alger, 26 mars 1962 - Paris, 26 mars 2012 : cérémonies du souvenir à Paris


Plusieurs associations d'exilés d'Algérie et de défense de la mémoire de leurs victimes ont appelé à un rassemblement national à Paris, le lundi 26 mars 2012, pour commémorer le cinquantenaire de la fusillade de la rue d’Isly, à Alger. L’atrocité de cet événement avait confirmé, de façon brutale, l’inanité des pseudos accords d’Évian, applicables depuis le 19 mars précédent, et le cynisme du pouvoir politique français, déterminé à bâillonner par tous les moyens la protestation des Pieds-Noirs abandonnés par la métropole.

Trois points de rassemblement étaient prévus, porteurs d’une forte symbolique nationale : messe à Notre-Dame de Paris, à midi ; cérémonie au Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie du quai Branly, à 14h30 ; réanimation de la flamme et dépôt de gerbe à l’Arc de Triomphe, à 18h30.

Notons l’absence de toute caméra et le silence total de la presse écrite et audiovisuelle sur ces rassemblements. Mais trois raisons de réconfort: la foule nombreuse, soigneusement filtrée, emplissant la nef de la cathédrale, isolée des bas-côtés à cet effet ; la participation officielle de soldats et de fanfares rendant les honneurs au quai Branly et à l’Étoile ; la présence d’une personnalité officielle, le délégué aux rapatriés, à l’exclusion de toute autre personnalité politique.

Pourtant pas le moindre message de compassion de S.E. le Cardinal Vingt-Trois lors d'une messe concélébrée par le Recteur de la cathédrale de Paris avec deux prélats fortement liées à notre histoire : Mgr Jean-Yves Molinas, natif de Zéralda et Vicaire général du diocèse de Toulon-Fréjus, et Mgr Pierre Boz, archimandrite du rite melchite catholique et auteur de Fragments d’Histoire des chrétiens en Algérie. 




Le moment le plus poignant de cette cérémonie religieuse, qui se déroula sous les auspices de la statue de Notre-Dame d’Afrique, fut sans contexte l’homélie de Mgr Molinas qui évoqua la tragédie des dernières semaines de l’Algérie française en traçant, étape par étape, un parallèle saisissant avec la liturgie du jour, la fête de l’Annonciation, à laquelle il rattacha la venue du Christ et sa montée inéluctable vers le Golgotha. Jamais on n’entendit, dans un lieu saint, prononcé par un homme d’Église, une telle dénonciation de l’abandon de l’Algérie, ses suites tragiques, et un tel réquisitoire contre ceux qui auraient pu, qui auraient dû, éviter tant de morts. Jamais, non plus, on n’entendit, sous les voutes de Notre-Dame, prononcer, haut et fort, les noms de nos martyres de l’Algérie française, fusillés pour avoir été fidèles à la parole donnée : Piegts, Dovecar, Degueldre, Bastien-Thiry. Personne n’oubliera la force accusatrice avec laquelle Mgr Molinas clama, en forme de conclusion, les dernières paroles du Christ : « Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

Lire l'article de Danielle Pister-Lopez dans son intégralité : Alger, 26 mars 1962 – Paris, 26 mars 2012 : cérémonies à Paris



26 mars 2012 à Notre-Dame de Paris :

Mgr Jean-Yves MOLINAS
Mgr Jean-Yves Molinas est né à Alger en 1947, jeunesse à Zéralda et lycée à Ben-Aknoun. Après avoir travaillé dans le secteur privé, puis public, il répond à une vocation qu’il savait sienne depuis l’enfance. Il est ordonné prêtre catholique le 26 juin 1988 pour le diocèse de Fréjus- Toulon. Curé de paroisse durant dix ans, il est nommé vicaire général pour ce diocèse en septembre 1999 et prélat d’honneur de sa sainteté le Pape Benoît XVI, en avril 2009. Il a écrit un livre autobiographique : « D’une rive à l’autre » paru à la Société des écrivains.
« D’une rive à l’autre » : Ce livre est un cri d’amour et de souffrance. Un amour quasiment extatique à l’égard de l’Algérie où l’auteur est né. Il est vrai que ce pays sait charmer, dans le sens fort du terme, ceux qui y naissent ou qui s’y aventurent. Jean-Yves Molinas décrit dans cet ouvrage l’attachement passionnel qui le lie à sa terre. Véritable matrice qui reçoit la vie pour la modeler, l’élever, la combler mais aussi parfois la dévorer. Ce pays n’est-il pas le lieu où, malgré la violence et la cruauté, s’entremêlent l’amour et la haine ? Après une introduction qui n’est que l’ébauche d’une réflexion sur ce thème, l’auteur nous livre, simplement, le témoignage d’une vie pleine de sentiments, d’émotions, de joies et de pleurs qui l’on étreint dans l’accomplissement de ce passage d’une rive à l’autre. 

Homélie de Monseigneur Jean-Yves Molinas, vicaire général de Toulon

En ce temps de carême, et alors que nous approchons de la célébration de la passion de notre Seigneur, nous sommes invités à découvrir à quel point, par son incarnation, le Christ est venu épouser la condition humaine. Homme parmi les hommes, il s'est chargé de toutes leurs souffrances pour leur apporter le salut et la vie éternelle.

Toute l'histoire humaine est prise en compte par ce Dieu fait homme qui, en naissant à Bethléem et en mourant sur le Calvaire à Jérusalem, a manifesté à tout homme un amour sans limite.

Or, pour nous Pieds-Noirs, au plus fort de la tourmente, dans le combat ô combien inégal qui nous laissait seuls face à tous, on aurait pu croire que même Dieu s'était détourné de nous. Jamais, au grand jamais il n'en fut ainsi. Dieu notre rocher, Dieu notre salut ne nous a pas abandonnés, et c'est en Lui, en Lui seul que nous voulons enraciner notre espérance. Mais encore, faut-il accepter de suivre le Christ en chacun des pas qu'il a posés durant sa vie terrestre.

Alors, aujourd'hui, en priant pour les victimes du 26 Mars 1962 et pour toutes les victimes de la Guerre d'Algérie, méditons sur cette présence du Christ tout au long de l'histoire du petit peuple pied-noir.

En ce jour l'Église célèbre l'Annonciation faite à Marie…

Une toute jeune femme du peuple d'Israël est choisie pour permettre la réalisation du projet de Dieu. Cette jeune femme habite Nazareth, et elle s'appelle Marie.

L'ange Gabriel lui apparaît et lui demande si elle veut donner son assentiment à Dieu. Marie est confiante. « Qu'il me soit fait selon ta Parole ! » répond-elle. Une joie profonde envahit le cœur de Marie. Elle se donne totalement à son Créateur. Son avenir est désormais éclairé du seul soleil de Dieu.

L'histoire de l'Algérie Française va se dessiner sur un métier à tisser dont les fils vont être tirés de l'au-delà de la Méditerranée. Des hommes et des femmes venus de France, d'Italie, d'Espagne, de Malte, d'Allemagne, d'Alsace, d'Irlande ont reçu l'annonce d'un pays à construire, d'une terre à conquérir. Souvent poussés par la misère ou par la guerre, ils vont quitter leur terre natale dans l'espérance de bâtir une nouvelle vie, avec pour seule arme le courage que donne la Foi. Ils vont se livrer à cette terre inconnue et, bientôt, ils vont l'aimer, lui sacrifiant tout dans la sueur, le sang et les larmes.

Marie accepte de participer au projet de Dieu. Au cœur de la nuit de Bethléem va naître cet enfant qu'elle appellera Jésus - ce qui veut dire « Dieu sauvé » - L'enfant-Dieu ne va pas naître comme les puissants de ce monde entourés de faste, de sécurité, de gloire humaine. Non, Jésus va naître dans une étable, car lorsque Joseph et Marie arrivent à Bethléem il n'y a plus de place pour eux. Et ce sont les plus pauvres, ces marginaux que sont les bergers qui sont invités par les anges à reconnaître en cet enfant, l'infini de Dieu.

Ce sont aussi les pauvres, les exilés qui vont faire naître l'Algérie, à force de travail, d'abnégation, de sueur et de larmes. Peu à peu vont naître ici et là des îlots d'humanité sur une terre hostile, de petits villages qui vont donner vie à des contrées sauvages. Et puis il y a la rencontre entre les différentes composantes de la population européenne et celles du pays, qu'elles soient arabe ou berbère. Chacune s’enrichit de l'autre ; les différences ne sont pas fatalement des obstacles mais participent à la naissance d'un nouveau peuple, d'une nouvelle race. À travers la naissance de ce nouveau pays, il y a aussi la résurrection de l'Église d'Afrique du Nord, celle des grands saints comme Saint Augustin, Sainte Monique, Saint Cyprien, Sainte Félicité et Sainte Perpétue... et tant d'autres, tous Berbères.

Israël attendait le Messie promis par Dieu. Tout le pays était dans l'attente fiévreuse du sauveur et pourtant il n'a pas été reconnu. Le monde ne veut pas de la vérité proclamée par Jésus. Une vérité implacable, qui ne peut s'accommoder d'aucune espèce de combine ou d'arrangement. Mais les hommes qui ont en charge la conduite du peuple d'Israël n'acceptent pas la vérité. Jésus dérange, Jésus révèle la face cachée des âmes.

Alors ses ennemis vont intriguer, comploter dans l'ombre, abuser de la faiblesse du peuple, lui mentir, le manipuler pour le détacher de Celui en qui, le jour de son entrée triomphale à Jérusalem, ils reconnaissent le Messie, le Sauveur d'Israël. Les lâches vont agir dans l'ombre. Le moment venu, grâce à la trahison de Judas, ils s'empareront de Jésus pour le faire condamner après une mascarade de procès.

L'Algérie Française a connu la trahison. Des pharisiens et des scribes qui sont d'un autre temps mais qui ressurgissent toujours dans l'histoire de l'humanité pour accomplir les œuvres les plus basses, veulent sa mort. Tous les moyens sont alors bons pour abattre ceux qui ne veulent pas plier.
 Le terrorisme, durant des années, va tout faire pour creuser irrémédiablement un fossé entre les deux communautés, le terrorisme dont les victimes sont aussi bien européennes qu'arabes ou kabyles à partir du moment où elles s'opposent à l'abandon de l'Algérie Française.

Jérusalem : Jésus est donc arrêté. Il faut maintenant qu'Il soit condamné et surtout qu'Il soit réduit au silence. Surtout qu'Il ne parle plus. Et la meilleure façon pour y arriver c'est de le tuer.

1962, l'Algérie connaît des journées terrifiantes, notre petit peuple lutte de toutes ses forces. Chaque jour des dizaines de victimes tombent dans les rues, dans les campagnes. Cette résistance devient insupportable au pouvoir qui a décidé de se parjurer et d'abandonner coûte que coûte cette terre. On négocie avec les égorgeurs. Le quartier de Bab-el-Oued à Alger est encerclé, mitraillé, bombardé. Des habitants sont abattus à bout portant. Interdiction d'évacuer les blessés ni les morts. Une manifestation pacifique de soutien se met en place.

Jérusalem : Jésus est humilié, flagellé, couronné d'épines, il faut le discréditer aux yeux de tous. Le mensonge, la veulerie, la lâcheté obtiendront la condamnation à mort de l'innocent. On va donc charger Jésus de sa Croix. Cette foule qui l'avait, quelques jours auparavant, accueilli dans la liesse et l'exaltation, va maintenant se retourner contre Lui, l'insulter, lui cracher au visage. Jésus est seul face à tous, soutenu par Marie sa Mère dont le cœur est transpercé par le glaive de douleur prophétisé par le vieillard Siméon. Presque tous ses disciples ont fui. Pierre L'a même renié.

Alger : Le pouvoir décide de frapper un grand coup. Un piège est tendu à ceux qui veulent témoigner de leur solidarité avec les assiégés de Bab-el-Oued. Arrivés devant la Grande Poste et au commencement de la Rue d'Isly, les manifestants désarmés ne se doutent pas qu'ils sont pris dans une véritable nasse. Les fusils mitrailleurs ouvrent le feu, des dizaines de personnes tombent à terre, le feu continue longtemps malgré les cris et les appels au secours. Puis, le silence. Des corps, nombreux, restent étendus sur le macadam. Certains regroupés comme pour former une rosace funèbre.

Jérusalem : Jésus, dépouillé de ses vêtements, a été cloué sur la Croix. Il invoque son Père: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ».

Alger : Des cris montent vers le ciel. La stupeur, l'incompréhension. Pourquoi mon Dieu, pourquoi ? Les survivants errent, hagards, abattus. 
Ce jour-là, l'Algérie a été assassinée.

Jérusalem : Du haut de sa Croix, Jésus confie sa Mère à Jean le disciple bien-aimé. Puis s'adressant à Marie: « Femme, voici ton fils ». Il lève alors son regard vers le ciel et implore : « Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils font. »

Alger : Du haut de la colline qui domine Alger, Notre Dame d'Afrique pleure sur ses enfants martyrs.

Jérusalem : Rapidement, avant que ne commence le sabbat, Jésus doit être descendu de la Croix. Marie le reçoit dans ses bras. Ses amis le prennent et le déposent dans un tombeau.

Alger : les victimes du 26 mars sont amenées dans des hôpitaux, dans des morgues. Les familles cherchent les leurs parmi les cadavres nus, déposés à même le sol. La raison défaille, les cœurs cessent de battre, la douleur est sans nom !

Jérusalem : Un coup de lance inutile a transpercé le cœur de Jésus alors qu'Il a rendu son esprit à son Père.

Algérie : Un coup de lance inutile est asséné à ce pays martyr le 5 juillet à Oran. Des milliers de victimes. 
Les exécutions de Degueldre, Piegt, Dovecar et Bastien-Thiry, elles aussi inutiles ;

« il » aurait pu les épargner.

« PÈRE, PARDONNE-LEUR. ILS NE SAVENT PAS CE QU’ILS FONT ! »

Père Jean-Yves MOLINAS

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