Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 26 mars 2012

Alger, 26 mars 1962 - Paris, 26 mars 2012 : cérémonies du souvenir à Paris


Plusieurs associations d'exilés d'Algérie et de défense de la mémoire de leurs victimes ont appelé à un rassemblement national à Paris, le lundi 26 mars 2012, pour commémorer le cinquantenaire de la fusillade de la rue d’Isly, à Alger. L’atrocité de cet événement avait confirmé, de façon brutale, l’inanité des pseudos accords d’Évian, applicables depuis le 19 mars précédent, et le cynisme du pouvoir politique français, déterminé à bâillonner par tous les moyens la protestation des Pieds-Noirs abandonnés par la métropole.

Trois points de rassemblement étaient prévus, porteurs d’une forte symbolique nationale : messe à Notre-Dame de Paris, à midi ; cérémonie au Mémorial national de la guerre d'Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie du quai Branly, à 14h30 ; réanimation de la flamme et dépôt de gerbe à l’Arc de Triomphe, à 18h30.

Notons l’absence de toute caméra et le silence total de la presse écrite et audiovisuelle sur ces rassemblements. Mais trois raisons de réconfort: la foule nombreuse, soigneusement filtrée, emplissant la nef de la cathédrale, isolée des bas-côtés à cet effet ; la participation officielle de soldats et de fanfares rendant les honneurs au quai Branly et à l’Étoile ; la présence d’une personnalité officielle, le délégué aux rapatriés, à l’exclusion de toute autre personnalité politique.

Pourtant pas le moindre message de compassion de S.E. le Cardinal Vingt-Trois lors d'une messe concélébrée par le Recteur de la cathédrale de Paris avec deux prélats fortement liées à notre histoire : Mgr Jean-Yves Molinas, natif de Zéralda et Vicaire général du diocèse de Toulon-Fréjus, et Mgr Pierre Boz, archimandrite du rite melchite catholique et auteur de Fragments d’Histoire des chrétiens en Algérie. 




Le moment le plus poignant de cette cérémonie religieuse, qui se déroula sous les auspices de la statue de Notre-Dame d’Afrique, fut sans contexte l’homélie de Mgr Molinas qui évoqua la tragédie des dernières semaines de l’Algérie française en traçant, étape par étape, un parallèle saisissant avec la liturgie du jour, la fête de l’Annonciation, à laquelle il rattacha la venue du Christ et sa montée inéluctable vers le Golgotha. Jamais on n’entendit, dans un lieu saint, prononcé par un homme d’Église, une telle dénonciation de l’abandon de l’Algérie, ses suites tragiques, et un tel réquisitoire contre ceux qui auraient pu, qui auraient dû, éviter tant de morts. Jamais, non plus, on n’entendit, sous les voutes de Notre-Dame, prononcer, haut et fort, les noms de nos martyres de l’Algérie française, fusillés pour avoir été fidèles à la parole donnée : Piegts, Dovecar, Degueldre, Bastien-Thiry. Personne n’oubliera la force accusatrice avec laquelle Mgr Molinas clama, en forme de conclusion, les dernières paroles du Christ : « Père, pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »

Lire l'article de Danielle Pister-Lopez dans son intégralité : Alger, 26 mars 1962 – Paris, 26 mars 2012 : cérémonies à Paris



26 mars 2012 à Notre-Dame de Paris :

Mgr Jean-Yves MOLINAS
Mgr Jean-Yves Molinas est né à Alger en 1947, jeunesse à Zéralda et lycée à Ben-Aknoun. Après avoir travaillé dans le secteur privé, puis public, il répond à une vocation qu’il savait sienne depuis l’enfance. Il est ordonné prêtre catholique le 26 juin 1988 pour le diocèse de Fréjus- Toulon. Curé de paroisse durant dix ans, il est nommé vicaire général pour ce diocèse en septembre 1999 et prélat d’honneur de sa sainteté le Pape Benoît XVI, en avril 2009. Il a écrit un livre autobiographique : « D’une rive à l’autre » paru à la Société des écrivains.
« D’une rive à l’autre » : Ce livre est un cri d’amour et de souffrance. Un amour quasiment extatique à l’égard de l’Algérie où l’auteur est né. Il est vrai que ce pays sait charmer, dans le sens fort du terme, ceux qui y naissent ou qui s’y aventurent. Jean-Yves Molinas décrit dans cet ouvrage l’attachement passionnel qui le lie à sa terre. Véritable matrice qui reçoit la vie pour la modeler, l’élever, la combler mais aussi parfois la dévorer. Ce pays n’est-il pas le lieu où, malgré la violence et la cruauté, s’entremêlent l’amour et la haine ? Après une introduction qui n’est que l’ébauche d’une réflexion sur ce thème, l’auteur nous livre, simplement, le témoignage d’une vie pleine de sentiments, d’émotions, de joies et de pleurs qui l’on étreint dans l’accomplissement de ce passage d’une rive à l’autre. 

Homélie de Monseigneur Jean-Yves Molinas, vicaire général de Toulon

En ce temps de carême, et alors que nous approchons de la célébration de la passion de notre Seigneur, nous sommes invités à découvrir à quel point, par son incarnation, le Christ est venu épouser la condition humaine. Homme parmi les hommes, il s'est chargé de toutes leurs souffrances pour leur apporter le salut et la vie éternelle.

Toute l'histoire humaine est prise en compte par ce Dieu fait homme qui, en naissant à Bethléem et en mourant sur le Calvaire à Jérusalem, a manifesté à tout homme un amour sans limite.

Or, pour nous Pieds-Noirs, au plus fort de la tourmente, dans le combat ô combien inégal qui nous laissait seuls face à tous, on aurait pu croire que même Dieu s'était détourné de nous. Jamais, au grand jamais il n'en fut ainsi. Dieu notre rocher, Dieu notre salut ne nous a pas abandonnés, et c'est en Lui, en Lui seul que nous voulons enraciner notre espérance. Mais encore, faut-il accepter de suivre le Christ en chacun des pas qu'il a posés durant sa vie terrestre.

Alors, aujourd'hui, en priant pour les victimes du 26 Mars 1962 et pour toutes les victimes de la Guerre d'Algérie, méditons sur cette présence du Christ tout au long de l'histoire du petit peuple pied-noir.

En ce jour l'Église célèbre l'Annonciation faite à Marie…

Une toute jeune femme du peuple d'Israël est choisie pour permettre la réalisation du projet de Dieu. Cette jeune femme habite Nazareth, et elle s'appelle Marie.

L'ange Gabriel lui apparaît et lui demande si elle veut donner son assentiment à Dieu. Marie est confiante. « Qu'il me soit fait selon ta Parole ! » répond-elle. Une joie profonde envahit le cœur de Marie. Elle se donne totalement à son Créateur. Son avenir est désormais éclairé du seul soleil de Dieu.

L'histoire de l'Algérie Française va se dessiner sur un métier à tisser dont les fils vont être tirés de l'au-delà de la Méditerranée. Des hommes et des femmes venus de France, d'Italie, d'Espagne, de Malte, d'Allemagne, d'Alsace, d'Irlande ont reçu l'annonce d'un pays à construire, d'une terre à conquérir. Souvent poussés par la misère ou par la guerre, ils vont quitter leur terre natale dans l'espérance de bâtir une nouvelle vie, avec pour seule arme le courage que donne la Foi. Ils vont se livrer à cette terre inconnue et, bientôt, ils vont l'aimer, lui sacrifiant tout dans la sueur, le sang et les larmes.

Marie accepte de participer au projet de Dieu. Au cœur de la nuit de Bethléem va naître cet enfant qu'elle appellera Jésus - ce qui veut dire « Dieu sauvé » - L'enfant-Dieu ne va pas naître comme les puissants de ce monde entourés de faste, de sécurité, de gloire humaine. Non, Jésus va naître dans une étable, car lorsque Joseph et Marie arrivent à Bethléem il n'y a plus de place pour eux. Et ce sont les plus pauvres, ces marginaux que sont les bergers qui sont invités par les anges à reconnaître en cet enfant, l'infini de Dieu.

Ce sont aussi les pauvres, les exilés qui vont faire naître l'Algérie, à force de travail, d'abnégation, de sueur et de larmes. Peu à peu vont naître ici et là des îlots d'humanité sur une terre hostile, de petits villages qui vont donner vie à des contrées sauvages. Et puis il y a la rencontre entre les différentes composantes de la population européenne et celles du pays, qu'elles soient arabe ou berbère. Chacune s’enrichit de l'autre ; les différences ne sont pas fatalement des obstacles mais participent à la naissance d'un nouveau peuple, d'une nouvelle race. À travers la naissance de ce nouveau pays, il y a aussi la résurrection de l'Église d'Afrique du Nord, celle des grands saints comme Saint Augustin, Sainte Monique, Saint Cyprien, Sainte Félicité et Sainte Perpétue... et tant d'autres, tous Berbères.

Israël attendait le Messie promis par Dieu. Tout le pays était dans l'attente fiévreuse du sauveur et pourtant il n'a pas été reconnu. Le monde ne veut pas de la vérité proclamée par Jésus. Une vérité implacable, qui ne peut s'accommoder d'aucune espèce de combine ou d'arrangement. Mais les hommes qui ont en charge la conduite du peuple d'Israël n'acceptent pas la vérité. Jésus dérange, Jésus révèle la face cachée des âmes.

Alors ses ennemis vont intriguer, comploter dans l'ombre, abuser de la faiblesse du peuple, lui mentir, le manipuler pour le détacher de Celui en qui, le jour de son entrée triomphale à Jérusalem, ils reconnaissent le Messie, le Sauveur d'Israël. Les lâches vont agir dans l'ombre. Le moment venu, grâce à la trahison de Judas, ils s'empareront de Jésus pour le faire condamner après une mascarade de procès.

L'Algérie Française a connu la trahison. Des pharisiens et des scribes qui sont d'un autre temps mais qui ressurgissent toujours dans l'histoire de l'humanité pour accomplir les œuvres les plus basses, veulent sa mort. Tous les moyens sont alors bons pour abattre ceux qui ne veulent pas plier.
 Le terrorisme, durant des années, va tout faire pour creuser irrémédiablement un fossé entre les deux communautés, le terrorisme dont les victimes sont aussi bien européennes qu'arabes ou kabyles à partir du moment où elles s'opposent à l'abandon de l'Algérie Française.

Jérusalem : Jésus est donc arrêté. Il faut maintenant qu'Il soit condamné et surtout qu'Il soit réduit au silence. Surtout qu'Il ne parle plus. Et la meilleure façon pour y arriver c'est de le tuer.

1962, l'Algérie connaît des journées terrifiantes, notre petit peuple lutte de toutes ses forces. Chaque jour des dizaines de victimes tombent dans les rues, dans les campagnes. Cette résistance devient insupportable au pouvoir qui a décidé de se parjurer et d'abandonner coûte que coûte cette terre. On négocie avec les égorgeurs. Le quartier de Bab-el-Oued à Alger est encerclé, mitraillé, bombardé. Des habitants sont abattus à bout portant. Interdiction d'évacuer les blessés ni les morts. Une manifestation pacifique de soutien se met en place.

Jérusalem : Jésus est humilié, flagellé, couronné d'épines, il faut le discréditer aux yeux de tous. Le mensonge, la veulerie, la lâcheté obtiendront la condamnation à mort de l'innocent. On va donc charger Jésus de sa Croix. Cette foule qui l'avait, quelques jours auparavant, accueilli dans la liesse et l'exaltation, va maintenant se retourner contre Lui, l'insulter, lui cracher au visage. Jésus est seul face à tous, soutenu par Marie sa Mère dont le cœur est transpercé par le glaive de douleur prophétisé par le vieillard Siméon. Presque tous ses disciples ont fui. Pierre L'a même renié.

Alger : Le pouvoir décide de frapper un grand coup. Un piège est tendu à ceux qui veulent témoigner de leur solidarité avec les assiégés de Bab-el-Oued. Arrivés devant la Grande Poste et au commencement de la Rue d'Isly, les manifestants désarmés ne se doutent pas qu'ils sont pris dans une véritable nasse. Les fusils mitrailleurs ouvrent le feu, des dizaines de personnes tombent à terre, le feu continue longtemps malgré les cris et les appels au secours. Puis, le silence. Des corps, nombreux, restent étendus sur le macadam. Certains regroupés comme pour former une rosace funèbre.

Jérusalem : Jésus, dépouillé de ses vêtements, a été cloué sur la Croix. Il invoque son Père: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? ».

Alger : Des cris montent vers le ciel. La stupeur, l'incompréhension. Pourquoi mon Dieu, pourquoi ? Les survivants errent, hagards, abattus. 
Ce jour-là, l'Algérie a été assassinée.

Jérusalem : Du haut de sa Croix, Jésus confie sa Mère à Jean le disciple bien-aimé. Puis s'adressant à Marie: « Femme, voici ton fils ». Il lève alors son regard vers le ciel et implore : « Père, pardonne-leur. Ils ne savent pas ce qu'ils font. »

Alger : Du haut de la colline qui domine Alger, Notre Dame d'Afrique pleure sur ses enfants martyrs.

Jérusalem : Rapidement, avant que ne commence le sabbat, Jésus doit être descendu de la Croix. Marie le reçoit dans ses bras. Ses amis le prennent et le déposent dans un tombeau.

Alger : les victimes du 26 mars sont amenées dans des hôpitaux, dans des morgues. Les familles cherchent les leurs parmi les cadavres nus, déposés à même le sol. La raison défaille, les cœurs cessent de battre, la douleur est sans nom !

Jérusalem : Un coup de lance inutile a transpercé le cœur de Jésus alors qu'Il a rendu son esprit à son Père.

Algérie : Un coup de lance inutile est asséné à ce pays martyr le 5 juillet à Oran. Des milliers de victimes. 
Les exécutions de Degueldre, Piegt, Dovecar et Bastien-Thiry, elles aussi inutiles ;

« il » aurait pu les épargner.

« PÈRE, PARDONNE-LEUR. ILS NE SAVENT PAS CE QU’ILS FONT ! »

Père Jean-Yves MOLINAS

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Nicolas Sarkozy à propos de Charles Pasqua : « tout le monde sait que je suis son double »


Exhortation pour un 26-Mars… et un massacre voulu par DeGaulle…

Comment faire abstraction des racines politiques de Nicolas Sarkozy ? Celle du gaullisme dans son essence la plus profonde… ce gaullisme abject capable d’user de tous les moyens pour arriver à ses fins… Cette tradition si bien incarnée par Charles Pasqua et son bébé : le SAC. Tradition d'un gaullisme authentique aussi mafieuse que violente… Une tradition à haïr sans modération. Aussi, lors de la prochaine présidentielle, la priorité ne me paraît pas de promouvoir tel ou tel candidat de son cœur, mais d’abattre le gaullisme… d’éliminer de la vie politique non pas des adversaires politiques mais des ennemis de sang… Pour chaque Français exilé d’Algérie, toutes confessions confondues, tout gaulliste reste à jamais un ennemi de sang… Cela impose un choix clair dès ce 22 avril prochain… Choisir dès le premier tour, parmi les candidats non marxistes, celui qui a le plus de chances de l'emporter au deuxième tour… Qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas, peu importe : seul, François Bayrou me paraît en avoir la capacité…


Nicolas Sarkozy a adhéré à l’Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974. C'est là  qu'il rencontre Charles Pasqua et Joseph Jeffredo.  Il milite alors pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas opposé à Valéry Giscard d'Estaing. En 1975 il devient le délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine. En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclarera en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ».

Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy, en juin 2009 (Francois Mori/Reuters)

Souvenons-nous qu'en 1959, lors des évènements d'Algérie, Charles Pasqua a été, avec Jacques Foccart et Achille Peretti, l'un des créateurs du Service d'action civique (SAC), organisme de protection, la tristement célèbre « police privée » et milice du gaullisme visant à lutter contre les actions patriotiques des partisans de l'Algérie française puis de l'OAS, cela sans hésiter à user de tous les moyens pour répandre la terreur dans les populations civiles, exacerber la haine entre les communautés, actions bien sûr menées en pleine illégalité . Les membres du SAC, fortement liés au Milieu et à la pègre, sont auteurs de nombreux « coups de main ». C'est un prolongement et l'aboutissement du service d'ordre du RPF, créé par DeGaulle. L'action du SAC se prolongera bien au-delà de la lutte contre l'OAS, ses membres auront alors des ennuis avec la justice pour
« coups et blessures volontaires, port d'armes, escroqueries, agressions armées, faux monnayage, proxénétisme, racket, incendie volontaire, chantage, trafic de drogue, hold-up, abus de confiance, attentats, vols et recels, association de malfaiteurs, dégradation de véhicules, utilisation de chèques volés, outrages aux bonnes mœurs. » [cf. François Audigier, Histoire du S.A.C., éd. Stock, 2003, p. 462]
Ainsi, Nicolas Sarkozy a bien été à bonne école… Homme aussi intelligent, ambitieux que déterminé, disciple fidèle, il a bien proclamé à propos de Charles Pasqua :  « tout le monde sait que je suis son double »… Une profession de foi qui, chez un tel homme, ne peut rester sans signification…

Comment ne pas s’en souvenir, alors que tant de zones d’ombre entourent l’affaire Mohamed Merah… Une affaire qui survient tellement opportunément à la veille de cette élection présidentielle pour laquelle le candidat Sarkozy est en bien mauvaise posture.

Dossier Scooterman : Mohamed Merah

Algérie Network - Blog Rachid Guedjal : À qui profite le crime de Mohamed Merah?
"La cible réelle de ces assassinats est la majorité de tous les habitants vivant et travaillant sur le territoire français, quelle que soit leur ethnie, leur confession religieuse ou autre chose."

Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald de Toulouse


Pourquoi Khaled Kelkal a-t-il été délibérément éliminé ? Depuis 1995, aucune réponse satisfaisante n’a encore été donnée. Aujourd’hui tout semble encore bien plus évident avec le meurtre prémédité de Mohamed Merah… Quels en sont les véritables commanditaires ? Dans quel piège et comment Mohamed Merah est-il tombé ? Telles sont désormais les véritables questions que tout Français est en droit de se poser… et d’attendre, sans grande conviction, une réponse avant un choix qui le 22 avril sera grave de conséquences… sinon fatal.


En ce dimanche 25 mars 2012, le calme est revenu sur l'Hexagone. Après des jours d'attente angoissée, les Français peuvent retourner paisiblement dans leurs chaumières, notre sauveur Nicolas Sarkozy a triomphé du méchant-terroriste-algérien-arabe-musulman-salafiste. Ils auraient tout de même pu trouver un bouc-émissaire barbu pour que le cliché soit complet.

Enfin ne faisons pas la fine bouche, après plus de 10 journées ininterrompues de matraquage médiatique, d'hystérisation et de désinformation, l'affaire est réglée. L' « assassin » assassiné, Sarkozy caracole désormais en tête des sondages et sous couvert de mettre le peuple français à l'abri de toute nouvelle menace, il nous concocte un arsenal répressif à faire pâlir Kim Jong-il.

En conclusion, circulez il n'y a plus rien à voir. Toutefois n'oubliez pas au moment de glisser votre bulletin dans l'urne que le valeureux Nicolas nous a sauvés de la menace terroriste et qu'il continuera à veiller au grain.

Avec les tueries de Montauban et de Toulouse, Sarkozy n'en était pas à son coup d'essai. Il avait déjà prouvé son « exceptionnel talent » (d'acteur) dans ce genre de situation au cours de la prise d'otages de la maternelle de Neuilly en 1993, événement largement enjolivé par les médias concernant le rôle de Sarkozy, présenté comme un véritable héros sortant de l'école un enfant sous le bras après avoir personnellement négocié avec le « terroriste ».

Maire de Neuilly pendant la prise d'otages dans la maternelle de la ville en 1993, président de la République et candidat (jusqu'alors mal engagé) aux présidentielles quand, un mois avant les élections, M. Merah terrorise tout le pays. Sauveur providentiel dans les deux cas.

Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald à la française

Finalement, après cette semaine éprouvante, tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si la thèse officielle correspondait au moins partiellement à la réalité. Force est de constater que nous sommes bien loin du compte.

Au préalable, précisons que comme nous l'avions annoncé la veille de sa disparition, Mohamed Merah a été éliminé. À la manière de Lee Harvey Oswald, un bon bouc-émissaire est un bouc-émissaire mort.


Il semble fort probable que sous peu, l' « assassin » aura été éliminé : « suicide » par balle ou par explosif qui permettrait de dédouaner les autorités qui auraient tenté jusqu'au bout d'entretenir le dialogue, ou élimination du « terroriste » par les membres du RAID (évidemment en légitime défense) si un suicide ne pouvait être provoqué ou simulé.

Ce scénario servirait un double objectif. À l'instar de Lee Harvey Oswald, il permettrait de faire taire le « coupable » et ainsi lui faire endosser parfaitement le rôle, les agissements et les motivations qui étayent la thèse officielle...

Mohamed Merah éliminé, il est dans l'incapacité de participer à un procès, de se défendre, de préciser où il se trouvait au moment des tueries, d'expliquer ce qu'il était allé faire en Israël, de clarifier ses liens avec les services secrets français...
Il est donc déclaré officiellement coupable sans qu'ait eu lieu la moindre forme de procès (plaidoirie de la défense, audition des témoins à décharge, examen de preuves, débats contradictoires, expertises balistiques ...)

Effectivement, si un procès (équitable) avait eu lieu, il eût été fort difficile de démontrer la pertinence de la thèse officielle qui regorge d'incohérences. Voici une sélection (non exhaustive) des perles les plus abracadabrantes :
- La thèse officielle prétend que M. Merah a été emprisonné en Afghanistan. Ce n'est visiblement pas le cas. En revanche, le passeport de M. Merah montre qu'il a séjourné en Israël...
- La thèse officielle prétend que M. Merah défendait la cause palestinienne. Pourtant, il s'en est pris à des soldats d'origine maghrébine ou antillaise. Parmi les trois soldats abattus à Montauban et celui abattu à Toulouse, trois étaient d'origine arabe. Deux d'entre eux étaient musulmans. Un seul avait servi en Afghanistan.
- Politiciens et médias de masse décrivent M. Merah comme un monstre sanguinaire, un repris de justice adepte des vidéos de décapitation. Pourtant ses proches et son avocat le décrivent comme quelqu'un de « doux et courtois », « calme et gentil ».
- Un témoin de la tuerie de Montauban a vu le visage du meurtrier qui avait « une cicatrice ou un tatouage sur la joue ». M. Merah n'a ni cicatrice ni tatouage sur le visage.
- Un témoin a décrit le meurtrier de Montauban comme ayant une forte corpulence alors que les vidéos de M. Merah révèlent un jeune homme élancé.
Pour une analyse approfondie de certaines incohérences, consultez l'excellent article de Joe Quinn.


32 heures interminables

Les techniques permettant de neutraliser un forcené sont simples, rapides et éprouvées. Il suffit d'utiliser des diffuseurs de gaz incapacitants (comme pour les affaires de la Grande mosquée ou de la grotte d'Ouvéa) dans le refuge du « délinquant » pour l'appréhender.

Comme le souligne l'ex-patron du GIGN, l'interpellation d'individus très dangereux sans effusion de sang est monnaie courante :

... en soixante-quatre opérations menées par le GIGN sous mon commandement, il n'y a pas eu un mort.

Mais comme nous l'écrivions le 21, les interminables heures de « négociations » ont été voulues.

D'une part, pour maximiser la période de stress intense subie par les Français qui, accrochés à leur poste de TV ou de radio, attendaient fébrilement le dénouement de cette odieuse affaire.

D'autre part, pour finaliser un scénario officiel qui ne soit pas trop bancale. Au cours de ce laps de temps, les autorités ont :
- Obtenu, par le biais du procureur, les « confessions » de l' « assassin » qui a confirmé sa responsabilité et ses liens avec Al-Qaïda. Où sont les enregistrements de ces confessions ? Il y a fort à parier que nous n'entendrons jamais la (vraie) voix de M. Merah pour la simple et bonne raison que ces confessions n'existent pas.
- Obtenu une des armes du crime. Notez combien le même individu qui, quelques heures auparavant tirait à bout touchant dans la tête d'enfants innocents au calibre 45, se montre coopératif et généreux. A-t-on vu M. Merah jeter cette arme ? Serons-nous informés des résultats d'une expertise balistique (impartiale) reliant cette arme aux douilles retrouvées à Montauban ou à Toulouse ?
- Arrêté les membres de la famille de M. Mérah. S'assurant ainsi qu'ils ne pourraient s'exprimer, fournir un quelconque alibi ou des éléments de preuve contradictoires et s'assurant via divers chantages qu'ils joueraient le rôle qui leur est assigné
- Trouvé des explosifs dans le véhicule du frère, ce qui permettra l'incarcération de ce dernier et un contrôle sur ce qu'il pourrait révéler.

Thèse alternative

M. Merah est un jeune homme passionné de belles voitures. Son salaire de carrossier ne lui permet pas d'assouvir sa passion, il commet donc des larcins (maquillage de véhicules ? Recel de pièces auto ? Vols ?) pour arrondir ses fins de mois.

Après quelques délits, les autorités l'emprisonnent. Au cours de son incarcération, les services secrets l'approchent et lui proposent un marché : réduction de peine et/ou rémunération occulte en échange de sa coopération. Étant donné ses origines arabo-musulmanes, M. Merah se voit proposer d'infiltrer des « réseaux islamistes » en Afghanistan et au Pakistan et de collecter des informations sur leurs activités.

Merah accepte de collaborer et, quelques mois plus tard, il se retrouve donc en Afghanistan et au Pakistan.

Début mars, les tueries débutent. Pendant ces dernières, M. Merah est probablement convoqué dans un lieu discret par son contact des services secrets sous prétexte d'une nouvelle mission ou pour transmettre telle ou telle information.

Puis le 21 au soir, après que le contact de Merah s'est assuré que ce dernier était bien à son domicile, sa résidence est assiégée. C'est seulement à ce moment-là qu'il réalise la vaste mise en scène dont il a été victime. Privé d'eau, d'électricité, de sommeil, traqué comme une bête sauvage, M. Merah vit ses dernières heures dans la terreur jusqu'à ce qu'une mascarade de fusillade vienne clore l'affaire.

Notez que tout au long de ces événements, Merah ignore tout du rôle qu'il joue réellement. En Afghanistan, il croit infiltrer des réseaux islamistes alors que son séjour sera utilisé pour prouver ses liens avec l'islamisme radical. Lorsqu'il est avec son contact au moment des tueries, il croit échanger des informations alors que le véritable objectif est de l'isoler de tout témoin oculaire.

Ce scénario semble délirant ?

Avez-vous toujours le même sentiment, après cette déclaration de Bernard Squarcini, directeur de la DRCI (services secrets français) ?

Il a souhaité parler avec le policier de la direction régionale du renseignement intérieur (DRRI) de Toulouse qui l'avait rencontré en novembre 2011. Il est intervenu au cours des négociations. Mohamed Merah semblait avoir un rapport de confiance avec lui. Il s'est confié, il a coopéré. Il nous a dit où était le scooter ou les deux voitures. Le courant passait bien. Non sans cynisme. Il a même dit à ce policier: "De toute façon, je devais t'appeler pour te dire que j'avais des tuyaux à te donner, mais en fait, j'allais te fumer."

Si le moindre doute subsistait, dans l'émission C dans l'air du 23 mars (30 minutes après le début du débat), nous apprenons de la bouche même d'Yves Bonnet, représentant de la DCRI, que le passeport de M. Merah porte le tampon d'Israël. Pour qu'un individu puisse se rendre au Pakistan, en Syrie et au Pakistan d'une part et en Israël d'autre part, cela signifie qu'il possède deux passeports.

Comment un jeune carrosier déjà condamné et incarcéré peut-il détenir deux passeports ? Tout simplement en étant informateur de la DRCI.

Israël, grand vainqueur sur l'échiquier international

Pendant les tueries de Toulouse et Montauban, l'armée israélienne assassinait 26 civils palestiniens (dont nombre d'enfants). Les récents événements auront efficacement détourné les feux médiatiques vers le méchant musulman.

Les tueries qui ont ravagé le Sud-ouest vont encore renforcer la diabolisation de la communauté musulmane, attiser la xénophobie anti musulmans/arabes, conforter l'impunité d'Israël dans le génocide qu'il mène en Palestine depuis des décennies et justifier les guerres d'invasion menées par les puissances occidentales dans les nations musulmanes (Syrie, Afghanistan, Irak, Lybie...)

Nous nous arrêterons là pour ce qui est de ce vaste sujet, car un article détaillant les conséquences de cette série d'attentats au niveau international sera prochainement publié par Sott.net

Émergence de la police de la pensée

La finalité de ces tueries savamment orchestrées n'est pas la réélection de Sarkozy per se mais l'établissement d'un État fasciste. Sarkozy n'est qu'un intermédiaire, ses maîtres lui permettent de briguer un second mandat, de conserver son immunité et d'échapper aux affaires qui le rattrapent (affaire de Karachi, achat d'un terrain municipal à Neuilly, financement de la campagne de 2007 par Khadafi, affaireWoerth-Bettencourt...). En échange, il devra faire preuve d'allégeance et appliquer le plan à la lettre.

Nous commençons à entrevoir les contours de ce plan. Dès le lendemain du meurtre de Mohamed Merah, les premières mesures avancées par Sarkozy nous ont donné un avant-goût du régime totalitaire qu'il souhaite instaurer pendant son second quinquennat.

Le 22 mars à 13h24, l'intéressé déclarait :

La France ne tolèrera ni embrigadement ni endoctrinement idéologiques extrémistes sur son sol.

Cette notion d' « endoctrinement idéologique » n'est pas sans rappeler à ceux qui s'intéressent aux dérives des autorités françaises et aux violations des Droits de l'Homme, l'épouvantail de « manipulation mentale » agité par la MIVILUDES, l'organe gouvernemental mandaté pour mener croisade contre les viles « sectes » et harceler les hérétiques qui ont osé pratiqué le Tai-Chi, la macrobiotique, le Yoga, la méditation ou encore les médecines alternatives comme la naturopathie ou la cryothérapie.

Les faits d'armes de la MIVILUDES ayant entrainé faillites, divorces, gardes à vue et suicides d'innocents durent depuis des années. Mais à ce jour, les tribunaux ont récusé les allégations de la MIVILUDES et en particulier la notion de « manipulation mentale » pour la simple et bonne raison que les experts du secteur confirment unanimement que ce concept n'existe tout simplement pas.

Les choses pourraient changer avec les tueries de Toulouse et de Montauban. Sarkozy va invoquer la protection de la nation contre la menace terroriste et profiter de l'état de choc de la population pour mettre en œuvre le délit d' « endoctrinement idéologique ».

L' « endoctrinement idéologique ». est un nouvel avatar de la « manipulation mentale », en pire :
- cette fois-ci, le domaine ciblé ne se limite pas aux pratiques alternatives mais couvre également le champ des opinions politiques au sens large
- a contrario de la « manipulation mentale », la notion d' « endoctrinement idéologique » devrait être reconnue par les tribunaux et considérée comme un véritable délit.

L'expression exacte employée par Sarkozy est celle d' « endoctrinement idéologique extrémiste ». Vous aurez noté combien ce dernier terme est vague. Il laisse la porte ouverte aux interprétations les plus arbitraires et, à la manière de l'Inquisition qui terrifia notre pays pendant près de 4 siècles, il permettra de poursuivre tout citoyen qui penserait différemment, tout mouvement de pensée, école, association, réunion qui entretiendrait une vision du monde différente de celle colportée par les médias de masse.

Vous ne croyez pas à la thèse officielle sur le 11 septembre ? Vous pensez que Big Pharma court après le profit et se moque de la santé des patients ? Vous pensez que les médias ont perdu toute indépendance ? Vous pensez que les banques nous pillent ? Vous pensez que la démocratie est une mascarade ? Vous pensez que nos soldats n'ont rien à faire en Afghanistan ? Vous pensez que le génocide perpétré en Palestine depuis un demi-siècle est inacceptable ? Vous pensez que la crise profite aux nantis ? Vous pensez que certains suppléments alimentaires peuvent améliorer votre santé ? Vous pensez que les OGM sont dangereux ?

Vous participez à un forum de discussion sur un de ces sujets ? Votre association locale organise une rencontre sur ces idées ? Vous assistez à des conférences sur ce thème ?

Arrêtez immédiatement ! D'après les nouvelles règles édictées par notre cher Président, vous êtes potentiellement victime/coupable d' « endoctrinement idéologique extrémiste »

Neutralisation des médias indépendants

En plus de l' « endoctrinement idéologique », Sarkozy a ciblé le même jour Internet en ces termes :

Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l'apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement.

La stigmatisation d'Internet n'est pas non plus le fruit du hasard. Les médias de masse (télévision, presse, radio) sont désormais contrôlés par une poignée de dirigeants liés au pouvoir en place.

Le seul média encore en mesure de diffuser des informations non censurées par les quelques nantis qui contrôlent tous les autres facettes de notre société est Internet. Tout un chacun peut y diffuser ses informations/témoignages et réflexions, consultables instantanément dans le monde entier.

Depuis des années, Sarkozy met en œuvre un plan bien établi qui, mesure après mesure, a pour vocation de démanteler la liberté d'expression sur Internet. Après DADVSI et HADOPI, notre cher gouvernement va encore intensifier la censure et la répression sur le Net.

Tous responsables ?

Comment en sommes-nous arrivés là ? La France, pays des droits de l'Homme, de la liberté, de l'égalité, de la fraternité. Pays à la culture millénaire, à l'histoire riche. Phare de la civilisation. Pays des arts, des lumières, de l'humanisme, des libres penseurs. Pays de Jaurès et d'Hugo, pays de Voltaire et de Descartes.

Comment Sarkozy se retrouve-t-il en tête des sondages à un mois des présidentielles alors que la plupart d'entre nous l'honnissons ?
Comment ceux-là même qui, hier, voulaient se débarasser de Sarko l'Américain et voter en conséquence se mettent-ils à douter ?
Comment, après avoir détruit la société française pendant 5 ans, Sarkozy se retrouve-t-il à l'aune de son second mandat ?
Poursquoi tant d'invidus ressentent ce dégoût à l'égard des politiques actuelles mais n'osent l'exprimer ?

Nous sommes paralysés par la peur. Peur de voir l'affreuse réalité en face, peur de sonder la profondeur des mensonges qui nous sont rabâchés, peur de contempler l'abysse qui nous attend, peur de perdre le peu que nous possédons, peur de prendre la parole et de dire ce que nous pensons vraiment. Peur des autorités, peur des sanctions, peur pour nos proches, peur d'être jugé, peur d'être isolé...

Cette peur paralysante laisse les coudées franches aux élites pour mettre en œuvre leurs plans destructeurs. Au final, ils nous auront tout enlevé, jusqu'à notre liberté, notre humanité, notre dignité, sans que nous ayons même tenté de résister.

Les deux grand ennemis de tout régime totalitaire sont la connaissance et le lien social. Voici donc pour conclure un extrait de l'excellent V pour Vendetta qui semble particulièrement approprié à la situation actuelle.




Références de l'article et leurs liens :

Super Sarko face à Human Bomb : les réécritures successives de l'épopée
Assassinats de Toulouse et Montauban : à qui profite le crime ?
Mohamed Merah n'aurait pas été détenu en Afghanistan
Les musulmans rendent hommage aux victimes de Merah à la Grande Mosquée de Paris 
Les jeunes militaires, victimes du tueur, avaient servi en Afghanistan, au Tchad ou au Sénégal
Toulouse : un djihadiste décrit comme «calme et gentil»
Montauban : Militaires exécutés - Témoin, elle a « vu le visage du tueur »
Les alliés de Sarkozy prêts à utiliser les meurtres de Toulouse pour voler les élections
Polémique contre le Raid : le GIGN règle ses comptes
Mort de Merah : le fondateur du GIGN critique le Raid
Bernard Squarcini : "Nous ne pouvions pas aller plus vite"
C dans l'air du vendredi 23 mars 2012 à 17h48
Mohamed Merah, le djihadiste armé d’un Uzi et qui séjourne à Tel Aviv !
Financement Balladur 95 : trou de mémoire de Sarko
Non, Sarkozy ne fraude pas le fisc depuis douze ans
En 2007, Kadhafi aurait financé la campagne de Sarkozy
Affaire Bettencourt : Woerth et Sarkozy mouillés jusqu’au cou, France 2 a peur
Le Pays de Galles, leader grâce aux thérapies alternatives ?
Georges Fenech président de la Miviludes : Dictature et manipulation dans la sphère privée
Dossier manipulation mentale
Toulouse : Sarkozy veut renforcer l'arsenal pénal
Les Médias, la France et Sarkozy
Décryptage : Sarkozy et son œuvre de contrôle du net
Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald de Toulouse
Merah serait un informateur de la DCRI. Stratégie électorale de Sarkozy
Merah est entré en Israël comme informateur de la DGSE, selon des sources du quotidien italien Il Foglio
Dossier Scooterman : Mohamed Merah

Blogs "Tribune de Genève" : Merah, Ben Laden, et quelques doutes

Un mystérieux déplacement de Mohamed Merah en Israël

Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald de Toulouse

Sarkozy perd les pédales… pour Mohamed Merah, où est la présomption d'innocence ?

Mohamed Merah mettra Sarkozy à genoux… Sarko qui se prendra les pieds dans le tapis…

Mohamed Merah : Guéant se prend les pieds dans le tapis de prière du cheikh Ali Belhadj…

Mounadil al-Djazaïri : Sortie du roman officiel de la vie de Mohamed Merah

Albert Chennouf, affaire Merah : "Hollande a peur de la vérité"

François Bayrou au Zénith de Paris, dimanche 25 mars 2012



"Je propose à la France, à notre pays, à notre peuple, de marcher ensemble vers le seul chemin d'espoir"

François Bayrou n’enchantera certainement pas tout le monde, beaucoup le trouveront bien terne… Mais une élection n’est pas un spectacle… Dans la situation présente, compte tenu du choix qui nous est offert, François Bayrou est assurément le moins menteur, le moins manipulateur, le moins corrompu, bref le moins malhonnête…

… Il faudra bien faire avec ce qu’il y a en magasin… choisir parmi ce qui nous est offert… Je voterai donc François Bayrou dès le premier tour !


vendredi 23 mars 2012

Un mystérieux déplacement de Mohamed Merah en Israël



Alors qu'Israël a interdit l'accès à son territoire à plusieurs reprises à des militants des droits de l'homme, dont le seul tort est de défendre la cause palestinienne, Mohamed Merah qui était fiché en France comme salafiste jihadiste, a pu se rendre dans ce pays, selon une information divulguée dans un article du Monde :
"En revanche, un officier supérieur américain, en poste à Kandahar, a assuré au Monde, mercredi, que sur le passeport de l'intéressé figurait un certain nombre de tampons révélant ses derniers déplacements. Le plus ancien mentionnait sa présence en Israël, puis en Syrie, en Irak et en Jordanie. Avant d'être arrêté, il se serait rendu au consulat d'Inde à Kandahar en vue d'obtenir un visa pour se rendre dans ce pays."
Une question se pose: que faisait Mohamed Merah en Israël ?


Si le moindre doute subsistait, dans l'émission C dans l'air du 23 mars (30 minutes après le début du débat), nous apprenons de la bouche même d'Yves Bonnet, représentant de la DCRI, que le passeport de M. Merah porte le tampon d'Israël. Pour qu'un individu puisse se rendre au Pakistan, en Syrie et au Pakistan d'une part et en Israël d'autre part, cela signifie qu'il possède deux passeports.

De plus l’arsenal de Mohamed Merah comportait un pistolet mitrailleur de type Uzi. Le pistolet mitrailleur Uzi est une arme fabriquée dans l'entité sioniste et elle figure, ou a figuré, dans l'équipement standard de certaines unités terroristes sionistes.


Le citoyen engagé : Conclusion de l’affaire Merah : le 11 septembre français

NessNews : Aucune trace du séjour de Mohamed Merah en Afghanistan et Pakistan
Le gaulois déchainé : 7 Morts + 1 sur l’autel des élections
Europe-Israël : Attentat antisémite de Toulouse : Les principaux responsables de cet antisémitisme désignés !

Wikistrike.com : Mohamed Merah, le djihadiste armé d’un Uzi et qui séjourne à Tel Aviv !
Wikistrike.com : Dossier Scooterman : Mohamed Merah
Le Clan des Vénitiens : Merah est entré en Israël comme informateur de la DGSE, selon des sources du quotidien italien Il Foglio
AlterMedia France : Toulouse : L’assassinat politique programmé par Israël pour faire main basse sur l’UNIFEM et le CDH de l’ONU


Blogs "Tribune de Genève" : Merah, Ben Laden, et quelques doutes

Un mystérieux déplacement de Mohamed Merah en Israël

Mohamed Merah, le Lee Harvey Oswald de Toulouse

Sarkozy perd les pédales… pour Mohamed Merah, où est la présomption d'innocence ?

Mohamed Merah mettra Sarkozy à genoux… Sarko qui se prendra les pieds dans le tapis…

Mohamed Merah : Guéant se prend les pieds dans le tapis de prière du cheikh Ali Belhadj…

Mounadil al-Djazaïri : Sortie du roman officiel de la vie de Mohamed Merah

Albert Chennouf, affaire Merah : "Hollande a peur de la vérité"
 

Quand Alain Juppé sert obstinément les islamistes mais déteste Claude Guéant !


Partout où il le peut, dans le monde arabe, Alain Juppé soutient les rebellions… en Libye, pour le plus grand bénéfice des islamistes d’al-Qaïda et de l'Aqmi et la déstabilisation de toute la zone sahélienne… Au Niger… Au Mali, exemplaire, pays le plus stable de la zone et qui vient précisément de connaître un coup d’État… Depuis plus d'an, acharnement aussi morbide qu’imbécile et criminel à vouloir détruire la Syrie et la livrer à la merci de bandes armées. En Syrie,  il a osé engager clandestinement des soldats français… Dix-huit soldats aujourd’hui prisonniers et que personne parmi les responsables français actuels ne veut réclamer ouvertement…

Et voilà qu’Alain Juppé, uniquement parce que ce monsieur est en conflit ouvert avec Claude Guéant, qu'il ne l'aime pas du tout, vraiment pas du tout, se permet d’émettre des doutes sur l’action des services de renseignements dans sa lutte contre les terroristes potentiels et la tuerie de Toulouse… Alain Juppé qui se pose des questions ! Ridicule !

Un peu plus de cohérence serait souhaitable de la part de quelqu’un que pour le malheur de la France nous risquons de retrouver Premier ministre si Sarkozy l’emportait encore une fois… Cette cohérence serait légitimement attendue de la part de Nicolas Sarkozy qui prétend introduire dans le droit français le délit d'opinion et prendre des mesures exceptionnelles contre les sympathisants des terroristes… Pourquoi ne commence-t-il pas par le suppôt des terroristes le plus proche de lui ? Quelqu'un dont les méfaits sont établis…

jeudi 22 mars 2012

La vérité est ailleurs : comme Khaled Kelkal en 1995, Mohammed Merah ne parlera pas…


Comme Khaled Kelkal en 1995, Mohammed Merah ne parlera pas… Qui pourra croire que l'intention était de l'interroger et de le traduire en justice… Tout a été délibérément organisé pour qu'il n'y ait pas d'autre issue… Ainsi, le pouvoir pourra librement tenter de nous faire gober sa thèse… l’officielle. Plus qu'un seul suspect, le Pouvoir ! … Et toute la classe politique…

Mohamed Merah : photo postée le dimanche 27 avril 2008 sur son blog "izards-31.skyrock.com"

Me Christian Ételin, l'avocat de Mohamed Merah, était ce jeudi matin sur les lieux de la fusillade : cette issue est « le résultat logique de la stratégie adoptée » par la police, estime-t-il… « On l'a enfermé de plus en plus radicalement dans son autisme, dans sa coupure d'avec la réalité, rien n'a été fait pour l'aider à rétablir un lien, un dialogue »… la stratégie employée « ne pouvait aboutir qu'à le faire se diriger tout droit vers le jusqu'au-boutisme et à vouloir mourir les armes à la main… Je suis à la fois bouleversé par ce qu'il a fait, et par sa mort ».




Accéder au : Blog de Mohamed Merah (ce blog a été "nettoyé" dès le jeudi 22 mars à 22 heures 42, par qui ? pour donner quelle image du blogueur ? la photo publiée ci-dessus a disparu… seuls subsisteraient les clips de rap les plus durs… pourquoi ?)




Abel Chennouf, Imad Ibn Ziaten, Mohamed Legouad, Mohammed Merah…


Frères de sang… et Français… de notre Algérie… Catholique et musulmans… Seule la haine a pu les séparer… Une haine instillée depuis DeGaulle et ses séides… Une haine qui se perpétue par la bassesse criminelle de politiciens irresponsables et manipulateurs… propagateurs de racisme… charriant islamophobie et xénophobie… semant le désarroi sur ceux qui ont choisi la France quand cette France se fait vassale de ceux qui persécutent leurs frères de Palestine et d’ailleurs… Tous de valeureux soldats quels que soient leurs choix… Choix qui, on le comprendrait aisément, auraient pu être inversés… Et on le leur pardonnerait… Respect… Que la paix soit sur eux quatre… sur leurs familles… Et un jour, espérons le, sur la France.

mercredi 21 mars 2012

Laisser élire Sarkozy, c'est vouloir le fléau Alain Juppé… Premier ministre…


Les méthodes de gouvernement de Nicolas Sarkozy sont connues… Plutôt qu’être Président de la République, il préfère jouer le Premier ministre… Autrement dit toujours rester au cœur de l’action, en première ligne… C’est sa nature, son tempérament… François Fillon a bien voulu accepter, certes avec dignité, de tenir un rôle de Premier ministre fantôme pendant cinq ans, c’en est certainement assez pour lui… En cas d’élection faudrait que Nicolas Sarkozy se trouve un nouvel ectoplasme… Le personnage annoncé, celui qui convient parfaitement au rôle, c’est bien sûr Alain Juppé… Cela, malgré quelques dissensions actuelles avec certains de l'entourage de Nicolas Sarkozy… Son curriculum est édifiant… Toujours serviteur, d’autant plus zélé qu’il n’a jamais rien compris à rien… À la mairie de Paris, exécuteur des basses œuvres de Jacques Chirac, il porte le chapeau pour de sombres magouilles politiques, ce qui lui vaut une condamnation à laquelle Chirac échappera… Premier ministre de Chirac, il s’emmêle les pinceaux pour finalement céder la place à Lionel Jospin… De retour du Canada, en repassant par Bordeaux puis un temps à la Défense, le voilà promu ministre des Affaires étrangères de Sarkozy… immédiatement chapeauté par le Bazar-Henri Lévy… dans une France soumise à l’Otan, donc aux États-Unis… donc à Israël… Première imbécillité criminelle, cette intervention en Libye et le désordre que les complices larbins d'Israël y ont désormais installé… Et voilà qu’Alain Juppé, avec toujours le Bazar-Henri Lévy bien présent mais cette fois moins visible, qui s’acharne à vouloir récidiver avec la Syrie… À croire que ça l’amuse le bougre de foutre la merde dans le monde arabe… dans le sillage des USA… et évidemment au seul profit d’Israël… La France serait-elle une colonie d’Israël ? En ce début de printemps, une pluie diluvienne de signes concordants tend à vouloir nous le faire admettre…

Pourquoi avoir laissé opérer un agent d'al-Qaïda à Toulouse, alors que Mohammed Merah, 24 ans, avait déjà été repéré depuis longtemps par les services de renseignements français… Claude Guéant, ministre de l'Intérieur, a eu le cynisme d'avouer lui-même que le tueur présumé était suivi depuis des années par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI). Ces crimes devaient donc servir quels intérêts ? Ce qui est certain c'est que cet attentat islamiste arrive à point nommé dans l’agenda du Nouvel Ordre Mondial… et que cet agent dormant a été activé pile quand il le fallait.




En 1995, c’est Khaled Kelkal de Vaulx-en-Velin qui a été supprimé dans la forêt de Malval, près de Lyon… Il est vraisemblable, aujourd’hui à nouveau, que personne ne souhaite que Mohammed Merah puisse parler… Aussi peu de chances que Mohammed Merah soit encore vivant d’ici quelques heures… et le présent ministre de l’Intérieur tout comme alors Jean-Louis Debré (l'actuel président du Conseil constitutionnel !), pourra librement nous faire gober sa thèse… l’officielle.

Salim Bachi : « Moi, Khaled Kelkal », Éd. Grasset, Paris, 1er mars 2012 : curieuse coïncidence que la sortie de ce livre et cette nouvelle série d'attentats en France… après si longtemps.




Révélation du Réseau Voltaire ce 20 mars 2012 :


Un haut fonctionnaire français a invité , le 19 mars 2012, des journalistes arabes basés à Paris pour leur révéler la bataille qui se livre actuellement au sein du gouvernement français en général et du Quai d’Orsay en particulier à propos de la Syrie.

Selon cette personnalité, l’ambassadeur de France à Damas, Éric Chevallier, dont l’ambassade vient d’être fermée et qui est rentré à Paris, a pris a parti son ministre devant ses collègues. Il a accusé Alain Juppé de ne pas avoir tenu compte de ses rapports et d’avoir falsifié les synthèses pour provoquer une guerre contre la Syrie.

Au début des événements, en mars 2011, le Quai avait dépêché des enquêteurs à Deraa pour savoir ce qui s’y passait. Leur rapport, transmis à Paris, indiquait qu’après quelques manifestations, la tension était retombée, en contradiction avec les reportages d’Al-Jazeera et de France24 qui indiquaient à l’inverse que la ville était à feu et à sang. L’ambassadeur demanda la prolongation de la mission pour suivre l’évolution des événements. Furieux de ce premier rapport, le ministre des Affaires étrangères lui téléphona pour exiger qu’il le modifie et fasse état d’une répression sanglante. L’ambassadeur plaça alors le chef de mission à Deraa en conférence téléphonique avec le ministre pour lui redire qu’il n’y avait pas de répression sanglante. Le ministre menaça l’ambassadeur et la conversation se termina de manière glaciale.

Immédiatement après, le cabinet d’Alain Juppé fit pression sur l’AFP pour qu’elle publie des dépêches mensongères confortant la vision du ministre.

Durant les mois qui suivirent, les incidents opposant Éric Chevallier et Alain Juppé ne cessèrent de se multiplier, jusqu’à l’affaire des otages iraniens et la mort du « journaliste » Gilles Jacquier. À cette occasion, l’ambassadeur reçu l’ordre d’exfiltrer les agents de la DGSE travaillant sous couverture de presse. Il réalisa l’importance de l’action secrète entreprise par Alain Juppé [1].

Ancien ministre de la Défense, Alain Juppé a semble t-il conservé de solides amitiés au sein des services militaires dont certains agents lui restent dévoués.

La même source assure que des rapports de l’ambassadeur auraient été négligés ou falsifiés et que celui-ci, pour étayer ses dires, aurait fait parvenir au Quai des rapports d’homologues européens attestant tous que la Syrie n’est pas confrontée à un cycle de manifestations/répression, mais à une déstabilisation par des groupes armés venus de l’étranger. À son arrivée à Paris, Éric Chevallier aurait demandé une enquête administrative interne pour confondre son propre ministre.

Ces révélations en appelant d’autres, un autre haut-fonctionnaire a révélé qu’Alain Juppé n’est pas seulement en conflit avec son administration, mais aussi avec ses collègues de l’Intérieur et de la Défense. Claude Guéant et Gérard Longuet auraient non seulement négocié avec le général Assef Chawkat l’exfiltration des agents français présents dans l’Émirat islamique de Baba Amr, comme le Réseau Voltaire l’a relaté [2], mais aussi la libération de trois commandos français détenus par la Syrie [3].

Dimanche 18 mars, le quotidien pro-syrien Ad-Diyar, édité à Beyrouth, a confirmé que trois prisonniers français ont été remis au chef d’état-major des armées (CEMA), l’amiral Édouard Guillaud, lors d’un déplacement au Liban, prétendument effectué à l’occasion de la réorganisation du contingent français de la FINUL. Selon une source syrienne de haut niveau, l’amiral aurait en échange personnellement veillé au complet démantèlement de la base arrière que les services militaires français avaient installée au Liban.

Le conflit entre l’ambassadeur Chevallier et le ministre Juppé est connu depuis longtemps. Le 4 avril 2011, le journal électronique Rue89 avait publié un article attribué à un auteur franco-syrien anonyme [4]. On pouvait y lire que l’ambassadeur « se serait fait le porte-parole du régime, prétendant que les révoltes de Daraa et Lattaquié sont manipulées depuis l’étranger et que les médias mentent sur la réalité ». Dix jours plus tard, c’était au tour de Georges Malbrunot d’affirmer sur son blog du Figaro que l’ambassadeur « est complètement basharisé » [5]. Enfin, le 5 mai, France24, la chaîne placée sous la tutelle d’Alain Juppé, avait accusé l’ambassadeur de « minimiser la révolte » [6]

Le conflit entre le chef d’état-major des armées et Alain Juppé est également connu depuis longtemps. L’amiral Edouard Guillaud n’avait pas apprécié qu’Alain Juppé, alors ministre de la Défense, planifie à l’avance le renversement de Mouammar el-Kadhafi. Avec le discret soutien de son nouveau ministre de tutelle Gérard Longuet, il avait fait savoir publiquement son désaccord lorsqu’il avait reçu instruction de mobiliser les forces françaises contre la Libye.

Quant aux relations Guéant-Juppé, elles sont notoirement exécrables. On se souvient qu’avec l’arrogance qu’on lui connaît Alain Juppé avait posé comme condition pour son entrée au gouvernement Fillon que Claude Guéant quitte le secrétariat général de l’Élysée parce qu’il ne voulait pas avoir à lui parler.

Après l’accord survenu entre Washington, Londres et Moscou pour calmer le jeu en Syrie, Alain Juppé peut toujours compter sur l’appui d’Ankara, de Riyad et de Doha, ainsi que sur les principaux médias, mais se trouve isolé en France et privé des moyens nécessaires à sa politique … à moins, bien sûr, que le président Sarkozy ne pousse à la guerre pour faire remonter dans les sondages le candidat Sarkozy.


[1] « Le fiasco des barbouzes français à Homs », par Boris V., Komsomolskaïa Pravda, 18 janvier 2012, version française de New Orient News disponible sur le site du Réseau Voltaire.
[2] « Les journalistes-combattants de Baba Amr », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 3 mars 2012.
[3] « La France rétablit la censure militaire », Réseau Voltaire, 4 mars 2012.
[5] « Syrie : quand l’ambassadeur de France déjeunait avec la bête noire des frondeurs », par Georges Malbrunot, L’Orient indiscret/Le Figaro, le 14 avril 2011.
[6] « L’ambassadeur de France en Syrie a clairement minimisé la révolte », par Julien Pain et Peggy Bruguière, France24, 5 mai 2011.