Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 19 septembre 2011

Assassinat des sept moines de Tibhirine : les services secrets algériens mis en cause

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Quinze ans après l’assassinat des sept moines de Tibhirine, Jean-Baptiste Rivoire ouvre de nouvelles pistes mettant en cause les services secrets algériens…


Depuis le film de Xavier Beauvois, Des hommes et des dieux, l'enlèvement et l'assassinat des sept moins trappistes du monastère de Tibhirine en Algérie, dans la nuit du 26 mars 1996, ont pris une dimension affective particulière dans l'opinion, touchée à l'évidence par l'évocation de leur destin tragique. Sans que les conditions de leur mort ne soient pourtant élucidées. Qui a décapité les moines ? Quand ? Pourquoi les corps n'ont-ils toujours pas été retrouvés ? Si le film de Beauvois esquive la question, c'est que la vérité judiciaire n'a pas été établie. Les zones d'ombre flottent aujourd'hui encore dans ce dossier complexe, à l'image de la "sale guerre" (200 000 morts et 20 000 disparus) qui opposa dès 1991 les islamistes algériens et les autorités officielles.

Depuis le milieu des années 90, le journaliste Jean-Baptiste Rivoire a suivi cette guerre à travers de nombreux reportages pour Zone interdite, Envoyé spécial ou Le Vrai Journal. De l'assassinat de Matoub Lounès en Kabylie aux attentats de 1995 à Paris, du massacre de Bentalha (des centaines de morts au sud d'Alger en septembre 1997) aux affaires de corruption, il s'est frotté au plus près de cette guerre civile.

Dès 1998 il réalise pour Canal+ un sujet sur la mort des moines de Tibhirine, dont il pressent déjà qu'elle cache des éléments non avouables : l'implication de la sécurité algérienne dans le drame et la possibilité d'une bavure de l'armée. À l'époque, la version officielle, généralement admise, insistait à l'inverse sur la responsabilité des islamistes sanguinaires du Groupe islamique armé (GIA), conduits par leur chef Djamel Zitouni.

La nouvelle enquête de Jean-Baptiste Rivoire - près de deux ans de travail - apporte d'autres éléments de compréhension, sans que la justice n'ait encore validé son hypothèse d'un faux "enlèvement islamiste" ordonné par le général Smaïn Lamari, chef des services secrets algériens, et d'une manipulation ayant mal tourné. Décliné sous une forme télévisuelle - une enquête pour Canal+ - et écrite - un récit paru aux éditions La Découverte -, son travail s'appuie sur les révélations de nouveaux témoins, décisifs : ceux d'anciens agents du Département de renseignement et de sécurité (DRS), ex-Sécurité militaire, considérée comme la principale source du pouvoir dans le pays. Karim Moulaï affirme ainsi que ce sont les responsables du DRS qui ont missionné un commando de tueurs pour exécuter les otages.

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À partir de ces confessions sur le tard, Rivoire a interrogé plus de soixante témoins, en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Suisse, au Maroc...

"Quinze ans après le drame, j'ai le sentiment d'avoir rassemblé assez de pièces de ce sinistre puzzle pour donner enfin à voir comment et pourquoi, entre mars et avril 1996, le destin des sept moines trappistes a basculé", avance Jean-Baptiste Rivoire.

Rivoire rappelle combien les moines étaient appréciés des islamistes eux-mêmes, notamment pour leur aide médicale. La bienveillance de frère Luc et de frère Christian excédait les généraux algériens. D'où la volonté des autorités de ratisser la région avant de les faire enlever. Via un échange téléphonique tendu, ici filmé, le commandant Redha, membre du commando, confirme l'enlèvement. "Oui, on a tué les moines, et on va terminer le boulot en te tuant, toi aussi ! Et puis, je vais te dire une chose : nous, on est des hommes en Algérie, pas des pédés comme vous", lâche le militaire au complice de Rivoire qui l'appelle.

Étape par étape, de révélations en révélations, le journaliste reconstitue l'histoire, tente de démêler le vrai du faux, recoupe ses informations, met à nu les faux semblants qui, depuis le début, ont recouvert d'un voile d'ignorance la vérité de cette histoire. Confronté à une affaire d'Etat, concernant aussi bien le gouvernement algérien que les services secrets français, Rivoire s'interroge au passage sur l'omerta qui règne sur le plus grave massacre de Français survenu en Algérie depuis la guerre d'indépendance. Que penser du silence des nos autorités alors qu'enfin un homme compétent, le juge Marc Trévidic, a pris en main le dossier ?

"En refusant de faire la lumière sur l'assassinat des moines, la France contribue à garantir une scandaleuse impunité aux dirigeants du DRS, qui restent les vrais maîtres de l'Algérie en 2011, soumettant toujours leur population aux effets dramatiques de leur politique de rapine et de violences", écrit Jean-Baptiste Rivoire.

Aucun des acteurs clés du drame de Tibhirine n'a en effet été inquiété par la justice : le général Mohammed Médiène, dit Toufik, chef du DRS, ne s'est par exemple jamais expliqué.

Si le crime de Tibhirine attend encore son verdict, cette enquête en fournit des indices décisifs, fruits de la ténacité de Jean-Baptiste Rivoire. Depuis une quinzaine d'années, il a traversé beaucoup d'épreuves, dont une "campagne de calomnie" suite au suicide d'un confrère, Didier Contant, travaillant aussi sur l'Algérie. La cour d'appel de Paris l'a finalement innocenté en juin dernier : Rivoire est carré.

Aujourd'hui encore, il prend toutes les précautions pour parler, n'utilise pas son portable, menace des services secrets oblige. Le jour de notre conversation sur son travail, il venait d'apprendre, choqué, la mort par torture d'un ancien officier franco-algérien, arrêté en août près de Blida. La mort toujours. Le mystère des frères le poursuit : il attend l'intervention de la justice pour se libérer totalement de leurs spectres.

Le Crime de Tibhirine  : Enquête de Jean-Baptiste Rivoire, lundi 19 septembre, 22h35, Canal+
Des hommes et des dieux :  Film de Xavier Beauvoix, sur Canal+, le mercredi 21 septembre
En livre, le 22 septembre : Le Crime de Tibhirine : révélations sur les responsables (La Découverte), 256 pages.


dimanche 18 septembre 2011

Le Front mariniste investi par les Francs-maçons



Le Front national de Jean-Marie Le Pen a toujours dénoncé le complot « judéo-maçonnique ». Mais aujourd'hui, le Front marinalisé républicain et laïque est beaucoup plus ouvert. Certains francs-maçons rejoignent les rangs de l'ex-parti de la droite nationale. Certaines loges prétendent ne pas être d'accord. Le Grand Orient de France dit refuser catégoriquement l'initiation de membres du Front national. Pourraient-on publiquement dire autrement quand on a décidé d'investir une place-forte, même fragilisée ? Selon Marine Le Pen, il n'y a pas de stratégie de la part du Front National. On croira très volontiers sa totale sincérité. "Habileté", "Perfidie" si vous ne venez pas du Front National, quels sont donc vos grands-prêtres ?  Pourquoi donc, si Jean-Marie Le Pen dénonçait dans le passé le complot « judéo-maçonnique », pourquoi donc aujourd'hui ferme-t-il sa gueule, qui sait être grande ! Faiblesses familiales… Faiblesse d'un père… Faiblesse d'une amante ?

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Le 8 mars 2011, sur le plateau du Grand Journal, Maitre Georges Kiejman, l’un des avocats de Jacques Chirac, Liliane Bettencourt, Roman Polanski… était interrogé par Michel Denisot et Jean-Michel Apathie. Abordant le thème de la personnalité de Marine Le Pen,  Maitre Kiejman a qualifié Marine Le Pen de « fausse dure », expliquant qu’elle avait  aidé de nombreux sans papiers à être régularisés durant ses débuts d’avocate.

L’avocat a précisé : 
« La seule manière de descendre Marine Le Pen, c’est de révéler qu’elle a beaucoup de cœur car quand elle était jeune avocate et qu’elle était commise d’office pour des étrangers en menace d’expulsion, je peux vous dire qu’elle se battait comme une folle pour qu’on n’arrive pas à les expulser…  Il faut la démolir par sa faiblesse, elle est une fausse dure ! »

Une fausse dure… Cela pourrait aussi expliquer ses faiblesses à l’égard de son entourage, en premier lieu son compagnon actuel, et les influences et dérives subies par le parti dont elle a hérité de son père… Jean-Marie Le Pen lui aussi un « faux dur » pour avoir donné la préférence à sa fille plutôt qu’aux gardiens de l’orthodoxie ? À moins, tout simplement, que les affaires, celles de famille, priment…




vendredi 16 septembre 2011

Vann Nath, peintre de la tragédie cambodgienne



Vann Nath, peintre de la tragédie cambodgienne

Au Cambodge, le plus illustre et infatigable porte-parole des victimes des Khmers rouges s'est éteint ce lundi 5 septembre 2011. Le peintre Vann Nath, 66 ans, comptait parmi la poignée de rescapés du centre de détention S-21, dont le directeur Douch est le premier ancien responsable des atrocités commises sous la férule de Pol Pot à avoir été jugé par un tribunal parrainé par les Nations unies.

Vann Nath n'a eu la vie sauve dans l'antichambre de la mort, S-21, que grâce à ses portraits en série de Pol Pot qu'on lui ordonnait de réaliser. Il s'était juré que s'il réchappait de cet enfer, il peindrait l'horreur vue et vécue. Pour que ses compagnons d'infortune ne soient pas morts pour rien, pour que la jeune génération sache et que la barbarie ne revienne pas.

Ses tableaux, décrivant crûment des scènes de torture, ont rejoint, après la chute du régime ultra-maoïste, les murs de S-21, transformé en musée du génocide. Il était parvenu à mettre des images sur l'indicible. Son ami, le réalisateur Rithy Panh, a dit de lui qu'il avait été ‘le premier à avoir entamé un travail contre l'oubli’. Dans son documentaire, S-21, la machine de mort khmère rouge (2003), Vann Nath avait accepté de se confronter à ses bourreaux d'hier. Même affaibli par une santé fragile, le peintre poursuivait inlassablement son rôle de passeur de mémoire auprès des jeunes et avait témoigné en 2009 au procès de Douch, avec la dignité et la sagesse qui lui étaient caractéristiques.

Après 10 jours de coma et plus de 30 ans passés à témoigner, la maladie a emporté Vann Nath. Il ne connaîtra pas la décision de la Cour suprême, qui tarde à se prononcer sur le verdict de Douch rendu en juillet 2010. 

L'adieu du cinéaste Rithy Panh à son ami Vann Nath

Rescapé du centre de torture S-21 et infatigable témoin des horreurs perpétrées par les Khmers rouges, Vann Nath est mort le 5 septembre. Rithy Panh, qui l'avait filmé dans son documentaire S-21 ou la machine de mort khmère rouge, lui a rendu un émouvant hommage lors de sa crémation à Phnom Penh

Extraits :
 Nath, 
Tu es parti trop tôt.
Il y a des salauds qui ont la peau dure et la vie longue.
Toi, tu savais les affronter.
Il y a des hypocrites qui ont la langue bien pendue et insultent la mémoire de leurs mots indécents.
Toi, tu savais leur répondre.
Tu étais un modèle d'intégrité et de courage.  
Tu domptais ta colère, tu calmais la mienne. Tu n'as pas choisi cette vie de grand témoin de l'Histoire qui fut la tienne, mais tu l'as assumée jusqu'au bout.

Quand Nuon Chea et Son Sen [deux hauts cadres du régime khmer rouge] déclaraient que S-21 était une invention des Vietnamiens, tu encaissais avec abnégation. Et tu reprenais ton travail de témoin, sans jamais renoncer, malgré les cauchemars. Ta victoire, notre victoire, fut le jour où Khieu Samphan [président du Kampuchea démocratique] reconnut que S-21 était une institution d'État. Ce jour-là, je t'ai vu sourire.
La qualité et la précision de tes récits étaient irremplaçables. Tu ne décrivais pas seulement la vie des détenus à S-21 mais tout le processus de déshumanisation qui était mis en œuvre pour vous effacer, pour vous réduire en poussière. Ta mémoire signe l'échec des Khmers rouges.
Tu as toujours été habité par le pardon, l'impossibilité de faire le moindre mal à un être humain. C'est ce principe-là qui te guidait même sous la torture à Battambang, même quand vous creviez à petit feu sur le carrelage de S-21. C'est ce principe-là et un courage inouï qui t'ont conduit à demander à Duch d'épargner ton compagnon, le peintre Bou Meng [un autre rescapé], dans l'atelier de S-21 où votre vie ne tenait qu'à un fil.
Nath, tu étais un homme juste.
Ce calme et cette douceur qui te caractérisaient ont désarmé les anciens Khmers rouges. Je ne voulais pas que tu rencontres Houy [un des tortionnaires] quand je tournais avec lui à S-21. Mais tu es revenu chercher tes pinceaux. Tu l'as vu. Tu as fumé cigarette sur cigarette puis tu l'as conduit par l'épaule vers tes tableaux. Tu lui as demandé si ce que tu avais peint était vrai ou pas. Ce geste que tu as eu n'était pas un geste de réconciliation mais un geste pour lui faire comprendre : "Tu dois dire la vérité, tu nous dois ça, à moi et aux victimes." Houy a tout reconnu. Une étape essentielle venait d'être franchie : un bourreau entamait à son tour un travail de témoignage.
Et quand je t'ai demandé il y a quelques années pourquoi ce jour-là tu étais revenu à S-21, tu as répondu que les âmes des morts t'avaient guidé.
Comme eux, avec eux, je sais que tu continueras à nous guider.
Tu as toujours témoigné pour les victimes, tu as été leur voix, leur porte-parole. Les victimes voulaient savoir, elles réclamaient justice.
Vous étiez 36 dans le camion de la mort, qui vous a transportés de Battambang à S-21. Vous vous étiez fait une promesse : celui qui survivra, témoignera. Cette promesse, tu l'as tenue, non seulement pour tes 35 compagnons mais aussi pour les 12 380 victimes officielles et pour toutes celles qui n'ont pas laissé de traces. Tu as rendu aux morts leur histoire. Ils ne sont plus des nombres et des statistiques que l'on cite dans les livres et les journaux.
 Quand d'autres ont déclaré qu'il fallait fermer S-21, tu t'y es farouchement opposé.
Tu as toujours eu peur que l'existence de S-21 soit remise en cause, et que les jeunes générations ne sachent qui vous étiez. C'est pour ça que tu as accepté de travailler avec moi pendant plus de vingt ans. Nous avons gagné cette bataille.
Ce qui est terrible, c'est que tu ne connaîtras pas la condamnation finale de Duch [l'ancien directeur de S-21, condamné en première instance par le tribunal des Khmers rouges mais dont le jugement en appel n'a toujours pas été rendu]. Cette justice-là ne te mérite pas. Elle traîne, elle soigne les bourreaux mais elle oublie les victimes. Tu as pourtant toujours servi la justice. La seule chose qui t'importait était de témoigner. Tu n'étais pas partie civile contre Duch car rien, à tes yeux, n'aurait jamais pu réparer le mal qui avait été fait. Et tu ignorais le sentiment de vengeance. Tu voulais raconter. Tu maîtrisais parfaitement l'idéologie de S-21, tu avais une analyse sur la situation extrême que tu avais vécue. Il te fallait témoigner et témoigner encore pour rétablir la vérité ; tu étais convaincu que cela suffirait à les condamner. 
Nath, tu incarnais pour nous tous le mot dignité.
Ton témoignage va au-delà du drame cambodgien, il appartient à l'histoire de l'humanité. Sa portée est universelle. Elle pose une question centrale sur l'homme et ses responsabilités.
Aujourd'hui, nous voilà orphelins de ta sagesse.
 Mais tu es parti en laissant des empreintes profondes : des œuvres, des paroles, des conseils, des souvenirs.
Et tu visites nos rêves. Ton esprit nous accompagne. Nous ne t'oublierons jamais.
 Mais nous ne sommes pas seuls. Des milliers d'âmes t'attendent, dont tu as défendu la mémoire toute ta vie.
Le temps est venu pour elles aussi de te rendre les honneurs.



jeudi 15 septembre 2011

Aux militants du cochon déifié…

La pesante et angoissante menace du poulet halal de chez Auchan… par A moy que chault !

extrait :
… …« Je ne suis, ordinairement, aucunement solidaire des pharisiens intégristes cathos, mais lorsque l'on compisse le Christ dans une exposition et que ceux-ci défoncent à coups de marteaux « l’œuvre d'art », je suis de cœur et d'instinct, à défaut d'intelligence, de leur côté, malgré les désaccords abyssaux. Je suppose qu'il en est de même pour les musulmans lorsque l'on colle un cochon mort sur un chantier de mosquée, et de ce fait, en choisissant de s'attaquer non pas à un phénomène politique, économique et social qu'est l'immigration mais à une foi, une religion qu'est l'islam, on se place forcément sur le terrain de l'exacerbation des antagonismes et de la guerre civile. »


Rumeurs d’alliance Bloc Identitaire - Front national : Fabrice Robert répond à "Minute"

Depuis samedi dernier, les rumeurs bruissent d’une alliance entre le Front national et le Bloc Identitaire. On évoque même le ralliement de certains cadres identitaires au FN. Fabrice Robert, dans un entretien accordé à l’hebdomadaire Minute donne son point de vue.


Fabrice Robert a d’abord indiqué, au sujet du retrait de la candidature d’Arnaud Gouillon à la présidentielle : Ce n’est pas un échec, car la logique électoraliste n’est pas au cœur de la démarche politique du Bloc. (…) Sur le plan pratique, nous ne renonçons que pour des raisons financières, mais, en quelques mois, en faisant avec les moyens du bord, nous avons réuni 76 promesses de signatures: c’est autant que le NPA d’Olivier Besancenot. Pour une petite structure comme le BI, c’est franchement une belle victoire !”

Le président du Bloc Identitaire insiste également sur la primauté de l’action dans la rue : “Nous voulons surtout développer notre mouvement au niveau de la base. Nous allons prochainement lancer une nouvelle vague d’actions, sur le modèle de l’apéro saucisson-pinard ou des Assises de l’islamisation…(…) Sans nous, Marine Le Pen ou les députés de la Droite populaire n’auraient jamais abordé ce cas concret d’islamisation. Nous préférons empêcher la création d’une mosquée que faire 2 % à une élection ! Nos actions futures vont encore créer le débat et faire bouger les choses. C’est ça, notre vrai objectif.”

Revenant plus précisément sur l’idée que le retrait du candidat identitaire de la présidentielle aurait été négocié avec le FN, Fabrice Robert affirme : “Je vous garantis qu’il y a eu des éclats de rire, à notre université d’été, lorsque nous avons eu vent de cette rumeur. Il n’y a pas d’accord avec le Front. Nous travaillons sur le terrain depuis huit ans, en toute indépendance. Ce n’est pas pour négocier quelques petites circonscriptions… D’autant, je le répète, que les élections sont un domaine secondaire de notre action. Et quels que soient nos accords ou contacts éventuels – aussi bien avec Jacques Peyrat, à Nice, pour les dernières cantonales, que, dans le futur, avec d’autres partenaires – notre action est soumise à un impératif : nous ne changeons pas d’un iota  l’ADN identitaire. Dans le cadre d’une alliance électorale, le Bloc identitaire est à prendre à 100 % ou à laisser.


Marine Le Pen en liberté… "Tarte à la crème" comme elle définit son programme, sur une radio israrélienne !

La présidente du Front National, invitée de la radio israélienne 90FM pérore très consensuellement avec  Stéphane Calvo et Matthias Inbar. Elle agite sans vergogne l'épouvantail du « fondamentalisme islamiste » qui menacerait les femmes et les homosexuels en France, stigmatise l’Iran, s’en prend à Christian Bouchet et à l’Œuvre Française, dénonce les tentatives de boycott d’Israël, demande l’arrêt du « terrorisme palestinien », se réjouit du départ de la « météorite Soral », n’exclut pas une guerre contre l’Iran, et n’a pas un mot pour dénoncer l’épuration ethnique en Palestine ou l’arsenal nucléaire israélien… Qui dit mieux ?

Ce qui sépare un Bruno Gollnisch d’une Marine Le Pen, indépendamment des convictions affichées, c’est avant tout leur personnalité, leur force de caractère, leurs valeurs personnelles, leur intégrité, leur culture ou encore leur indépendance vis à vis des réseaux de pouvoir.  Aucune ambigüité…







"Je peux pas attendre"… "Je veux une négresse"…

"Je ne peux pas attendre"… je veux un sanglier… je veux une négresse… je veux pisser… …
Anosognosie épidémique… Une impatience à nous autres : Je veux un balai… Je veux une femme de ménage…







"Je suis un éléphant. Ça a débordé"

Gérard Depardieu raconte avec humour qu'une hôtesse de l'air lui a interdit l'accès aux toilettes en bloquant la porte avec son pied alors qu'il avait une envie pressante. C'est là qu'Edouard Baer, présent à ses côtés, lui a proposé une bouteille d'eau. "Je prends ma bouteille et je pisse. C'était tellement beau",  plaisante-t-il avant d'ajouter : "Je suis un éléphant. Ça a débordé sur le sol".

 "Je ne suis pas un monstre. Juste un homme qui veut uriner" 

Gérard Depardieu a ainsi dédramatisé l'incident devant un public très réceptif à son humour : "Je ne suis pas un monstre. Juste un homme qui veut uriner".

Le public de l'émission ainsi que le présentateur ont même fini l'entretien en brandissant des bouteilles d'eau "au cas où", en référence à l'anecdote. Ce à quoi Gérard Depardieu s'est empressé de réagir : "Mais ce n'est pas assez, j'ai la mienne !" en brandissant un bidon vide.



mercredi 14 septembre 2011

Une candidature de refondation et de combat : Carl Lang répond présent…


Le 13 septembre, dans un hôtel situé à deux pas de la statue de Jeanne d’Arc place des Pyramides à Paris, Carl Lang a annoncé sa candidature à la présidentielle de 2012. Soutenu par la NDP de Robert Spieler, le MNR d’Annick Martin, le président du Cercle national des combattants Roger Holeindre, le président de France Résistance Pierre Descaves, tous présents dans la salle, le chef du "Parti de la France" a expliqué les raisons de son engagement.

Rivarol dans son n° 3013 daté du 16 septembre 2011 publie les minutes d’un long entretien que Carl Lang a accordé à Jérôme BOURBON… Dans cet entretien Carl Lang précise pour les lecteurs de Rivarol le sens de sa démarche…

La vidéo ci-dessus présente le programme exposé par Carl Lang lors de sa déclaration de candidature. Ci-après, quelques extraits du long entretien publié par Rivarol de cette semaine…

*
* *

Rivarol : Pourquoi êtes-vous candidat à la présidentielle ?

Carl Lang : Après un examen attentif de la situation politique en France, il nous est apparu urgent d’engager un processus de refondation de la droite nationale et européenne. Cette reconstruction comprend plusieurs étapes : la présentation d’un candidat à la présidentielle et la mise en place d’une structure confédérale de rassemblement des nationaux pour les législatives de juin 2012. Cette refondation se fait à la fois sur la forme et sur le fond. Nous ne croyons pas à des structures qui accordent les pleins pouvoirs à une personnalité sans contrepoids ni dialogue en interne. Cette forme autoritaire et centralisée a montré ses limites ; nous croyons à une démarche collégiale et confédérale. Sur le fond nous entendons afficher clairement nos convictions, nos valeurs et nos principes. Or aujourd’hui aucun des candidats déclarés ne se réclame de la droite nationale et européenne. Nicolas Sarkozy est le candidat de la droite ultra-libérale, européiste et mondialiste, Dupont-Aignan est un candidat qui se veut gaulliste, Mme Le Pen se dit ni de gauche ni de droite, elle se déclare même plus à gauche qu’Obama et se dit proche du socialiste Arnaud Montebourg ! Nos idées et nos valeurs n’étant pas représentées, il était naturel et légitime que je sois candidat.

… … …

Rivarol : Votre comité national de soutien est présidé par Fernand Le Rachinel qui par le passé a ramené beaucoup de signatures à Jean-Marie Le Pen. La barre des cinq cents paraphes n’est-elle pas pour vous un obstacle infranchissable ?

Carl Lang : En effet, Fernand Le Rachinel, ancien député, conseiller général honoraire de La Manche, meilleur ouvrier de France, a accepté de présider mon comité de soutien et il aura un rôle actif dans la campagne et notamment dans la collecte des parrainages. J’ajoute que le vice-président est Daniel Duhamel, commandeur de la Légion d’honneur, médaillé militaire, commandeur de l’Ordre national du mérite, croix de guerre TOE, sept citations, deux fois blessé et qui a été conseiller régional du Nord-Pas-de-Calais. S’agissant de la collecte des signatures, sachant qu’il y a eu trois candidats trotskistes en 2002, on ne voit pas pourquoi le seul candidat qui se revendique de la droite nationale et européenne n’aurait pas ses signatures. Même si c’est difficile, nous allons nous battre avec foi et énergie.

… … …

Rivarol : Au fond qu’est-ce qui vous distingue de Marine Le Pen qui, le 12 septembre, vous a qualifié de « candidat d’extrême droite » ?

Carl Lang : Que Mme Le Pen utilise à notre endroit le langage de l’extrême gauche et de SOS-Racisme, c’est son affaire. Pour notre part nous ne nous positionnons pas par rapport à telle ou telle candidature, nous défendons nos convictions et nos principes. Mais il est vrai qu’au-delà de questions de comportement et de mode de fonctionnement, nous avons au moins quatre divergences majeures avec Mme Le Pen. D’abord sur la question des valeurs : elle est pour la laïcité, nous sommes contre. Nous sommes par ailleurs clairement pour la défense de la vie et de la famille traditionnelle et le refus de la culture de mort. Ensuite sur les questions économiques, même si pour nous l’État doit bien sûr avoir un rôle de régulation, nous ne sommes pas pour autant étatistes, collectivistes et dirigistes. Nous croyons à l’initiative privée, à la libre entreprise et à la nécessaire réduction des charges et des impôts. Ensuite nous insistons sur la dimension européenne de notre combat. Nous ne sommes plus en 1911 où la France avait des colonies et était l’une des trois puissances principales au monde. Notre pays a un rôle majeur à jouer en Europe et, tout en veillant à la défense de ses intérêts et au maintien de sa souveraineté, il ne doit pas s’isoler. Nous affirmons clairement notre attachement à la civilisation européenne et chrétienne et notre volonté de décoloniser notre pays.
Enfin nous refusons pour notre part la tyrannie du Politiquement Correct d’où notamment notre volonté d’abroger la loi Gayssot. Conscients du monopole consenti par le Système à Marine Le Pen pour représenter l’opposition nationale (cela était particulièrement patent pendant la campagne interne à la succession de Jean-Marie Le Pen où Bruno Gollnisch a été complètement occulté par les grands media), nous entendons travailler à la reconstruction d’une vraie droite nationale et européenne; fidèle à ses idées. C’est une tâche laborieuse, difficile mais exaltante.

Propos recueillis par Jérôme BOURBON pour RIVAROL