Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 12 avril 2018

Un Président de la République a-t-il le droit rendre un hommage national à un militaire s'étant rendu face à l'ennemi ? Le cas Beltrame…



Guillaume Faye tient un blogue… dont j'ai été banni pour sentiments gaullophiles plutôt mitigés… Des articles jamais courts et denses… Guillaume Faye écrit-il bien ? A-t-il du style ? Sa scriptoghorrée rend superfétatoires ces éventualités… Encore ici après avoir évacué l'essentiel, il arrose… et arrose encore… Il éclabousse partout… Que du mou… Pourtant si Guillaume Faye avait su se maîtriser pour un brin de continence peut-être que du dur quelque peu moulé aurait été servi sur son papier…

Tout individu au métabolisme sain aurait franchement conclu sur le comportement de Macron célébrant un acte de reddition… Que penser d'un "chef des Armées", un chef des Armées aujourd'hui se voulant "chef de Guerre" qui loue ainsi les prétendues qualités d'un militaire s'étant rendu désarmé à l'ennemi… Un tel acte ne peut que nuire gravement au moral des Armées… ôter toute confiance au "Chef"… inciter à la désertion et à la capitulation… Bien plus, considérant que l'échec de Beltrame a servi le terrorisme islamique, que cet échec et ses circonstances ne peuvent être qu'un encouragement à de nouveaux meurtres islamiques, que l'écho inconsidéré donné à cet évènement par Macron ne peut être objectivement analysé que comme une complicité du Régime avec le terrorisme islamique, les conclusions de trahison qui s'imposent auraient dues être clairement énoncées… Dans un régime qui n'aurait pas annihilé toutes ses facultés d'autodéfense une telle célébration par un "Président de la République" en exercice aurait été passible de la Haute-Cour…








Retour sur une affaire lamentable. Dans une armée, l’essentiel n’est pas l’héroïsme romantique, mais l’efficacité au combat : détruire l‘ennemi passe avant tout. Se livrer en otage à la place d’une caissière comme l’a fait le lieutenant-colonel Beltrame, avant de se faire piteusement assassiner, c’est peut–être héroïque au sens mystique, mais ce n’est pas glorieux. Un militaire n’a pas à être un héros sacrificiel mais un professionnel de l’élimination de l’ennemi. Le but du militaire, c’est de vaincre, pas de donner sa vie gratuitement. Le lieutenant–colonel Beltrame s’est en tout cas comporté d’une manière médiatiquement spectaculaire et mystiquement sacrificielle, mais militairement catastrophique. Les autorités et les médias ont stupidement applaudi, les larmes aux yeux, tandis que les djihadistes et leurs sympathisants de plus en plus nombreux ricanent et se frottent les mains.

L’officier de gendarmerie se sacrifie mais s’humilie

Le voyou et repris de justice musulman djihadiste Radouane Lakdim, se réclamant de Daech, ouvre le feu sur des CRS, le 22 mars 2018, tue ensuite trois personnes, puis prend en otage la caissière d’un supermarché à Trèbes comme bouclier humain, un pistolet sur la tempe. Les gendarmes, emmenés par le lieutenant–colonel Beltrame n’osent pas intervenir ou tirer de peur de tuer ou faire tuer la caissière.

Alors que le bon sens tactique aurait demandé d’employer la ruse et de dissimuler des gendarmes, encerclant Lakdim, afin de lui tirer dans le dos ou en pleine tête pour l’abattre avant qu’il n’ait eu le temps de tuer son otage, on assiste à cette scène hallucinante, hérésie totale, improvisation amateuriste pour tout tacticien militaire ou policier : Beltrame essaie de négocier avec le tueur djihadiste, lève les mains en l’air, s’humiliant, dépose son pistolet et prend la place de l’otage ! Plus grave, il ordonne à ses collègues de quitter les lieux, précisant que le terroriste exigeait la libération de Salah Abdeslam, qu’il menaçait de ”faire péter des grenades” ou des engins explosifs disposés en divers points du Super U. Une fable complète qu’a cru le naïf lieutenant–colonel, manifestement peu formé et peu apte à la guerre sur le terrain.

Au bout de péripéties qui auront duré plus d’une heure, l’officier de gendarmerie, toujours dominé par son bourreau, incapable de se libérer ou de résister, finit, blessé par une arme à feu et égorgé à l’arme blanche – technique symbolique arabo-musulmane. Lamentable. Le GIGN finit par intervenir et descendre le tueur – mais trop tard. On retrouve sur lui trois engins explosifs artisanaux – inutilisés – de nombreuses munitions et une sourate du Coran en arabe. Islam, religion de paix, comme le rabâche l’idéologie dominante…

Fiasco militaire et reddition déshonorante

Beltrame aurait été formé au close–combat et muni, par exemple, d’armes blanches dissimulées, il aurait rapidement éliminé le petit voyou djihadiste qui le menaçait de son pistolet en l’enserrant par le cou comme bouclier humain, de manière dominatrice et humiliante. Il est très probable que, dans les mêmes circonstances, un officier israélien intervenant sur une attaque terroriste arabo-musulmane, aurait neutralisé un Lakdim local sans se faire trucider.

Quitte à risquer la vie de la caissière – eh oui ! – l’objectif central pour Beltrame aurait dû être d’abattre coûte que coûte le tueur Lakdim. S’offrir en otage personnellement et demander à ses hommes de déguerpir était de plus une décision dangereuse et irréfléchie : car le tueur Lakdim, après l’avoir abattu, pouvait ressortir et faire un nouveau carnage dans la rue ou ailleurs puisqu’il avait beaucoup de munitions sur lui. Le lieutenant–colonel – paix à son âme et hommage à son courage inutile – était néanmoins un incompétent et un amateur. Il s’est rendu coupable d’une reddition, ce qui est le pire pour un militaire au combat. Une reddition déshonorante, même si elle obéissait à un ”héroïsme” sacrificiel totalement infantile.

Mieux valait la mort malheureuse d’une caissière que celle d’un officier supérieur de gendarmerie. D’autant que si Beltrame avait été un militaire professionnel - ce qu’il n’était pas, il préférait la fréquentation des monastères à l’entraînement de terrain - il aurait pu neutraliser le tueur avec son équipe.

Certes, le lieutenant–colonel Beltrame est mort, selon l’expression consacrée ”en héros” et demeure un homme moralement admirable. Mais ce n’est pas de ce genre de héros dont on a besoin dans la gendarmerie et la police – ou dans l’armée. On n’y a pas besoin de ”héros”, mais d’honnêtes professionnels déterminés et sans états d’âme.

On notera l’échec militaire patent des hommes de Beltrame face à un tueur isolé qu’ils échouent à neutraliser et qui assassine leur chef qui s’est rendu à lui ! Sans l’arrivée tardive du GIGN qui a abattu Lakdim, ce dernier serait peut–être dans la nature, après avoir tué d’autres victimes…

Charité chrétienne et confusion des genres

Ce geste sacrificiel d’Arnaud Beltrame, empreint d’une déconcertante naïveté, s’expliquerait par sa ferveur catholique – il fréquentait une abbaye – et son esprit de charité chrétienne allant jusqu’au don de soi. Les témoignages le présentent comme empreint d’un certain mysticisme. On croit rêver. Un gendarme n’a pas à être animé par l’ ”esprit de charité” ou un ”parcours spirituel” mais par la nécessité du maintien de l’ordre à tout prix. Il ne faut pas confondre les genres.

Guillaume Perrault écrit dans Le Figaro (28/03/2018) cette phrase naïve qui doit bien faire rire dans les repères des djihadistes et de leurs amis : « La France est en deuil. L’hommage national […] au lieutenant–colonel Arnaud Beltrame est à la mesure de l’admiration suscitée par son sacrifice, digne des plus hautes figures, tant militaires que chrétiennes ». Oui, confusion des genres… La fonction du militaire, encore une fois, n’est pas de se ”sacrifier” mais de vaincre. Elle n’est pas sur le terrain de se comporter en ”martyr chrétien”. Essayer de sauver ses concitoyens au prix de son sacrifice, de sa mort et donc de sa défaite relève d’une très grave confusion philosophique, qui devait perturber l’esprit mystique et certainement simple d’Arnaud Beltrame. [Les Croisés chrétiens n’avaient pas les états d’âme caritatifs et humanitaires de l’officier de gendarmerie.]

Il n’a pas dû comprendre que dans la hiérarchie des interventions militaires et policières, l’impératif catégorique est la neutralisation de l’ennemi et de l’agresseur – même au prix de bavures involontaires. Il n’a pas dû deviner non plus que se rendre à l’ennemi, comme il l’a fait, – même dans le but charitable de sauver une concitoyenne – est un signe d’humiliation et de défaite totalement contre-productif puisqu’il va inciter l’ennemi à frapper encore plus fort. D’ailleurs, il est possible qu’il ne détestait pas le tueur djihadiste (respect du prochain ?) puisqu’à aucun moment il n’a cherché sérieusement à l’éliminer.

Paradoxalement, en prenant la place de cette otage pour la sauver, le gendarme haut-gradé n’a pas saisi qu’il encourageait d’autres tueurs fanatiques musulmans à accomplir des actes semblables de prise d’otage, en espérant aussi la reddition de membres des forces de l’ordre et une médiatisation. Le geste de Beltrame pour sauver une femme a été complètement contre-productif et risque d’aboutir à une aggravation du terrorisme des assassins djihadistes. Qui, par ailleurs, sont de plus en plus nombreux, surtout les individus agissant seuls.

Un message de faiblesse envoyé aux djihadistes et à leurs innombrables sympathisants

Un seul petit voyou djihadiste a réussi cet exploit de faire pleurer toute la France ! Après avoir égorgé un officier de gendarmerie qui lui a remis son arme et s’est livré à lui. C’est une victoire pour eux. D’autant que dans leur esprit, Beltrame est peut-être un ”héros”, un type très courageux, mais c’est un vaincu, un officier qui a rendu son arme et s’est fait égorger par un des leurs. Bref, un martyr – au sens chrétien, pas musulman – méprisable pour eux, qui se fait tuer pour rien, pour sauver des gens, au lieu de mourir pour tuer l’ennemi. Drôle de héros à leurs yeux… Ils interprètent cela comme de l’humiliation, pas de l’héroïsme.

Tous ces épisodes, de la reddition ”héroïque” de Beltrame qui s’est sacrifié, aux hommages dithyrambiques, spectaculaires et hyper médiatisés des cérémonies en son honneur, envoient aux djihadistes et aux innombrables soutiens qu’ils possèdent dans la jeune population immigrée musulmane avide de déclencher une guerre civile ethnique de conquête, un message de faiblesse et d’émotivité de la part des Français.

Plus grave encore et donnant l’impression à l’ennemi envahisseur d’une faiblesse psychologique gravissime de la France : on a installé des « cellules psychologiques » au chevet des gendarmes de tout le pays pour évacuer la « charge émotionnelle » et accomplir le « travail de deuil ». Image désastreuse. Pour un seul tué ! Et en cas de centaines, comment on ferait ? À Verdun, il y avait–t–il des ”cellules psychologiques” pour consoler officiers et soldats avec des milliers de morts par jour ? Dans ces conditions de vulnérabilité psychologique et de dévirilisation, une guerre civile dhihadiste provoquée par l’ennemi serait perdue d’avance. Ils le savent.

L’emphase bidon de Macron

Seul point positif : au cours de la cérémonie aux Invalides, M. Macron a enfin désigné l’islamisme comme ennemi plutôt que d’utiliser, comme à l’accoutumé, le terme de ”terrorisme”, neutre et qui ne fâche pas. De même il a employé le mot de « patrie », plutôt que ceux de « nation » ou de « républiquev», plus aseptisés. Mais tout cela, c’est de la com, comme on dit. Du simulacre. M. Macron est un excellent acteur doublé d’un bon pubeur. Superficiel. Mais où est le fond ? En dépit des belles cérémonies patriotiques et de discours émouvants, les meurtres d’émules de Radouane Lakdim ne vont cesser de se répéter et de s’amplifier. Jusqu’à la guerre civile ethnique, qu’ils cherchent et où ils espèrent vaincre par le nombre, la haine et la brutalité.

Plutôt que d’organiser des commémorations et des hommages à grand spectacle, assortis de discours emphatiques et romanesques, il faudrait mieux essayer de stopper l’invasion migratoire, de faire refluer l’islam, d’expulser tous les migrants clandestins et de neutraliser – en outrepassant les avis des juges français et européens – définitivement tous les – euphémisme – ”radicalisés”.

Ce que M. Macron n’accomplira jamais, pas plus que ses prédécesseurs, transis de peur, pour parler populairement trouillards sans couilles. L’inverse même de cet esprit quasi–sanctifié de résistance, qu’on exalte sans cesse de manière creuse tout en se livrant quotidiennement à la collaboration avec l’envahisseur, par un mélange de masochisme, de culpabilité et de peur.

Concluons incorrectement

Non, le lieutenant–colonel de gendarmerie Beltrame n’a pas été un exemple de soldat, conforme à ce que doit l’attendre l’Armée française. Un prêtre, un moine, présents dans le supermarché, se seraient livrés en otage au tueur pour sauver la jeune-femme, c’eût été admirable et héroïque. Mais là, la réaction de l’officier Beltrame, totalement inappropriée, en se rendant, a été contraire à l’honneur militaire comme à l’efficacité du métier de soldat.

La mission de l’officier Beltrame était de se battre, d’éliminer l’ennemi avec professionnalisme, pas de se sacrifier par une reddition à caractère humanitaire. Qu’on ait érigé cet officier en héros national en dit long sur l’état de décomposition où nous en sommes. Transformer la honte en héroïsme, c’est un des perversions de la décadence.


Guillaume Faye : "L’officier Arnaud Beltrame était–un bon militaire et un exemple ? Ni l’un ni l’autre"





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