Nul de bonne foi ne peut ignorer la grâce reçue par Vladimir Poutine et les dons dont témoignent sa vision et ses actes politiques, tant au bénéfice de la Sainte et Grande que Russie que du reste du monde, et tout particulièrement de notre Europe. Paradoxalement malgré les crises actuelles et le déchaînement d'une propagande malveillante, c'est avec Vladimir Poutine que renaît l'immense espoir d'une vraie et grande Europe. Une Europe qui ne sera jamais sans la Sainte et Grande Russie. Une Europe de plus en plus pleinement consciente des manigances dominatrices étasuniennes ; une Europe qui inexorablement s'éloigne de la volonté hégémonique atlantique pour se recentrer sur la plénitude de son identité…
Si Vladimir Poutine nous offre un magistral éveil sur les carences des politiciens occidentaux et recentre nos regards et nos espoirs européens vers l'Est… l'Église orthodoxe, elle aussi, donnerait des leçons de réalisme et de courage à sa grande sœur catholique apostolique romaine décidément bien frileuse dans ses réponses aux œuvres maléfiques auxquelles elle est exposée.
Les réponses de l'Église orthodoxe restent sans concessions ni ambigüités face à toutes les questions concernant la personne humaine ; sans concessions ni ambigüités dans ses rapports avec les autres religions, en particulier l'islam. L'harmonie qui règne aujourd'hui dans l'ensemble des pays de la Communauté des États indépendants témoigne tout à la fois d'une habilité politique que de la sagesse des communautés religieuses, orthodoxe comme musulmane.
Une sagesse qui n'exclut pas franchise et clarté. Si l'Église catholique apostolique romaine a pu susciter l'œuvre de chercheurs exemplaires tels le père Gabriel Théry alias Hanna Zakarias ou le père Joseph Bertuel, malheureusement à leurs recherches n'a jamais été donnée la vulgarisation qui leur aurait conféré l'audience méritée. Et voilà que de l'Église orthodoxe nous est envoyé un message qui vient conforter les travaux des pères Gabriel Théry et Joseph Bertuel… Une observation découlant d'une analyse de l'épître de saint Paul aux Galates… L'archange Gabriel après l'annonce faite à Marie aurait révélé le Coran à Mohamed… Surprenante duplicité de l'archange Gabiel ?… Duplicité, seulement si le Coran ne relevait d'une grotesque manipulation juive, comme l'ont déjà magistralement démontré les pères Gabriel Théry et Joseph Bertuel.
L'apôtre saint Paul, icône du monastère de Zvenigorod par Andrei Rublev |
1.6
Je m'étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce du Christ, pour passer à un autre Évangile.
1.7
Non pas qu'il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l'Évangile du Christ.
1.8
Mais, quand nous-mêmes, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème !
1.9
Nous l'avons dit précédemment, et je le répète à cette heure : si quelqu'un vous annonce un autre Évangile que celui que vous avez reçu, qu'il soit anathème !
(Saint Paul, épître aux Galates 1, 6 à 9)« Ce passage de l’épître à nos cousins gaulois d’Asie mineure, les Galates, m’a un jour frappé tout soudain.
« Qu’est-ce donc que cet « autre évangile » ? quel est-il donc, cet « ange du ciel » qui annoncerait cet autre évangile ? Eh bien, c’est le Coran, qui, selon la foi islamique, a été révélé par Jibrîl au prophète Mahomet ; Jibrîl qui est le nom en arabe de Gabriel.
« Ici, j’entends les moqueurs : haha ! la révélation coranique s’est produite au VIIe siècle, comment Paul, au Ier siècle, pourrait-il en avoir connaissance ? Tout simplement parce que Paul, de son propre aveu, fut « ravi jusqu’au troisième ciel […], enlevé dans le paradis, et entendit des paroles ineffables qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer » (2 Corinthiens, 12, 2 à 4). Et, en conséquence, acquit une science et une prescience surhumaines.
« Quoi d’étonnant que l’apôtre des Gentils, qui avait reçu du Christ lui-même (Actes 22, 14-15, Galates 1, 11-12) mission d’annoncer « à tous les hommes » l’évangile du Christ, quoi d’étonnant, dis-je, qu’il ait aussi reçu du Christ la capacité de discerner pour le présent et pour l’avenir les faux évangiles, ceux qui « renversent l’évangile du Christ » ? Tel est bien le cas du Coran, qui nie l’incarnation du Christ, donc la divinité de Jésus, qui nie sa passion et sa mort, et par conséquent aussi sa résurrection, en bref toute l’économie du salut.
« Allons plus loin. Gabriel est l’ange (en fait le séraphin) qui annonça à Marie l’incarnation en son sein virginal du Fils de Dieu fait homme. C’est le héraut de l’Incarnation. Et le même ange aurait annoncé, six siècles plus tard, tout le contraire ? Qui ne voit que la logique et le simple bon sens s’opposent à pareille supputation !
« Qui parodie les paroles de Dieu, qui les détourne mensongèrement ? Le Christ nous l’a enseigné : c’est le « menteur et le père du mensonge » (Jean 8, 44). Il nous a aussi avertis : « Il s’élèvera de faux christs et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des miracles pour séduire les élus, s’il était possible ». Et de conclure : Soyez sur vos gardes : je vous ai tout annoncé d’avance. » (Marc 13, 22-23).
« Qui, en fin de compte, a pris l’apparence de Gabriel pour s’adresser à Mahomet ? L’apôtre Paul nous donne la clef : « Satan lui-même se déguise en ange de lumière. » (2 Corinthiens 11, 14). C’est donc justice qu’il soit anathème.
« Telle est la mise en garde que nous adresse par delà les siècles l’apôtre des nations, mise en garde plus actuelle que jamais. »
Un Orthoxe d'Occident
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