Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 12 décembre 2010

"Si nous nous taisons les pierres hurleront"

Le vrai journal (Canal plus) 22 novembre 1998
Le 27 mars 1996, sept moines trappistes du monastère de Tibhirine, en Algérie, sont enlevés par un groupe armé. En mai 1996, ils sont assassinés. Officiellement, ils ont été victimes d'islamistes. Mais en 1998, Canal plus diffuse un sujet qui met en doute la version officielle. 


 Après douze années un haut fonctionnaire occidental dévoile la vérité : 
« Un hélicoptère de l’armée algérienne mitrailla le bivouac où ils étaient retenus»
«Les sept moines français sequestrés dans la nuit entre le 26 et le 27 mars 1996 à Tibhirine par un groupe islamique infiltré par la sécurité militaire (ndt DRS), furent tués depuis un hélicoptère de l’armée algérienne. L’engin aérien survolait la zone des reliefs montagneux de l’Altlas Tellien autour de Médéa en compagnie d’un autre hélicoptère. C’était la mi-mai, après le crépuscule. L’équipage avait repéré le feu d’un campement et le chef d’escadrille en personne, un colonel, avait tiré sur le bivouac. Depuis quelques temps déjà, les forces régulières ne s’aventuraient plus sur le terrain dans cette zone impraticable, faiblement peuplée et controlée par les intégristes : elles se limitaient à faire des reconnaissances aériennes et à combattre avec l’aviation. Après l’attaque, les engins aériens atterrirent près du bivouac. Les hommes à bord comprirent vite qu’ils avaient frappé la cible erronée. Le chef d’escadrille appela le commandement de la base d’hélicoptères détaché à Blida et dit clairement : “Nous avons fait une connerie, nous avons flingué les moines”. Ce fût ainsi que se conclut le sequestre».

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