Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 5 mai 2016

"Priez pour Palmyre"… La Russie et Palmyre rendent simultanément hommage à Aleksander Prokhorenko





L'évènement est trop important pour que les médias français osent le passer sous silence. Mais aucun parmi ces salopards de médias français ne mentionne que ce concert était d'abord dédié aux héros qui ont libéré Palmyre et plus particulièrement à Aleksandr Prokhorenko. Une défaite cuisante moins pour l'État islamique que pour ses parrains occidentaux, turc, saoudien, qatari, israélien… Ainsi France 2, rapportant ce concert, ose dénoncer une basse manœuvre de propagande du président Vladimir Poutine.


Le corps d'Aleksandr Prokhorenko quitte Moscou pour ses funérailles dans sa ville natale, Orenburg

Ce jeudi 5 mai, « Priez pour Palmyre… Que la musique rende la vie aux anciens vestiges », un concert dirigé par chef d'orchestre russe Valeri Gergiev.  Avant le concert, depuis Moscou, le président Vladimir Poutine a prononcé une allocution de bienvenue retransmise à la télévision russe et sur un écran géant installé dans l'amphithéâtre de la cité antique de Palmyre… avec traduction simultanée du russe vers l'arabe et l'anglais.


Le chef d'orchestre Valeri Gergiev








"Priez pour Palmyre", un concert dirigé par Valeri Gergiev dans l'amphithéâtre de Palmyre…


Le moment de ce concert coïncide avec la levée de la dépouille mortelle de l'agent des forces spéciales Aleksander Prokhorenko, mort après avoir ordonné une frappe aérienne sur sa propre position alors qu'il était encerclé par des terroristes de l'État islamique. Ses restes ont quitté Moscou pour son village natal de Gorodky, dans la région d'Orenburg, où ils seront enterrés lors d'une cérémonie avec les honneurs militaires ce vendredi 6 mai. 





Aleksandre Prochorenko, officier russe héros martyr, a sacrifié sa vie au combat contre Daesh

L’immonde présentation du concert russe à Palmyre par « Le Monde »



lundi 2 mai 2016

Commandant Gérard : "Pour gagner la guerre contre l’islamisme, il faudra la déclarer"



Le chef de guerre Flanby médite sur sa stratégie de combat

Depuis les années 1980, la France est soumise régulièrement, et de façon exponentielle, à des actes de terrorisme islamique. À l’issue des attentats du 13 novembre 2015, le Président de la République et le Premier ministre ont justement parlé de « guerre », précisant qu’elle serait longue. Très juste puisqu’elle dure depuis une vingtaine d’années. Mais, si nos forces armées frappent dans le ciel de Syrie et dans les sables du Mali, si nos soldats patrouillent dans les principaux lieux publics et devant certains lieux de culte, pourtant une mesure élémentaire n’a pas été prise… Celle de déclarer la guerre. Nos adversaires l’ont pourtant régulièrement déclarée, par des annonces fracassantes suivies d’actes dévastateurs. La force morale du Droit de la guerre appartient donc à l’ennemi, de même que l’initiative, la capacité à rayonner et à recruter.

Une guerre qu’on ne déclare pas est une guerre perdue

La Seconde guerre mondiale a été gagnée parce qu’elle a été régulièrement notifiée à l’Allemagne et aux puissances de l’Axe. Les démocraties occidentales, et en particulier la nôtre, ont vécu des moments très difficiles. Restés seuls en lice, la Grande-Bretagne et les États-Unis d’Amérique ont pris des mesures qui ont conduit à la victoire. Parmi celles-ci a été l’interdiction des mouvements fascistes, nazis et impérialistes japonais. Les fascistes britanniques d’Oswald Mosley défilaient avec leurs chemises noires jusqu’à l’interdiction de leur parti en 1940, au moment de l’évacuation tragique de Dunkerque et de l’arrivée de Churchill au pouvoir. Dès l’entrée en guerre, Roosevelt a interné ou renvoyé tous les immigrants qui témoignaient un attachement radical à l’Allemagne, à l’Italie et au Japon, leurs journaux ont été supprimés. Les nazis américains qui arboraient chemises brunes et croix gammées ont été interdits, leurs chefs emprisonnés pour la durée de la guerre. Par conséquent, l’Axe n’a pu mener d’opérations d’espionnage et de sabotage efficaces contre les démocraties anglo-saxonnes. La guerre a été gagnée. Depuis 1945, l’Occident a perdu toutes ses guerres, dont aucune n’a été déclarée, au mieux faites d’après un mandat de l’ONU. La Guerre froide n'a été gagnée que parce que les Russes voulaient vivre comme en Amérique et en Allemagne… Mais finalement ils vivent comme en Colombie pour citer librement Svetlana Alexievitch.

Désigner l’ennemi dans une déclaration de guerre formelle

L’Amérique a perdu ses guerres d’Afghanistan et d’Irak, placées malencontreusement sous l’acronyme GWOT, Global War on Terrorism… La Seconde guerre mondiale a été gagnée parce que nous combattions l’Allemagne et ses alliés, ce n’était pas une « Guerre globale contre les Panzers et les U-Boote ». Le terrorisme est un mode d’action tactique, pas un ennemi. L’ennemi est aujourd’hui l’islam radical qui, avec une persévérance implacable, courage et cruauté, a étendu sa sphère territoriale de l’Afghanistan au Nigéria, frappant aussi de la côte Est des États-Unis à l’Indonésie. Protéiforme et imaginatif, il crée et recrée sans cesse des organisations : GIA dans les années 1990, Al-Qaida dans les années 2000, Daech dans les années 2010… La France a essuyé deux coups majeurs en 2015 plus des dizaines d’actions secondaires.

Or, à l’extérieur le djihadisme est traité militairement, mais à l’intérieur il est traité comme du grand-banditisme. L’Opération Sentinelle n’a rien empêché mais a désigné des cibles aux forcenés, tout en fatiguant nos unités dont la mission est de détruire l’ennemi par la manœuvre et par le feu, pas de jouer aux vigiles. La réponse s’avère inappropriée, car la guerre n’est pas l’affaire des juges, mais de l’exécutif et de la force armée. Le soldat n’a pas à requérir l’accord de la justice pour oblitérer un ennemi. Il doit être en accord avec le Droit de la guerre qui combat les moyens militaires, économiques et moraux tant de l’ennemi que de ses partisans. Passer de l’état d’urgence à l’état de guerre n’est pas une obligation technique dans un conflit de basse intensité car le Droit peut toujours être adapté par le législateur ou validé par le référendum.

Les avantages opérationnels d’une déclaration de guerre

Dans les années 2000, en incarcérant des djihadistes ou des résistants irakiens à Guantanamo et à Abou Ghraib, les États-Unis ne les ont pas traités selon la Convention de Genève, se sont laissé aller à des dérives qui les placent sous certaines accusations du Droit international et ont prématurément relâché des gens susceptibles de se radicaliser à nouveau. À l’inverse, une déclaration formelle de guerre permet d’incarcérer les combattants ennemis pour la durée du conflit plus une période de sécurité de dix ans. Officiers et troupes sont séparés dans des camps de prisonniers. Une rééducation par l’enseignement civique et par le travail permet de dépolluer les esprits, comme la « dénazification » par le passé. Le piège d’une relaxation précoce, toujours hasardeuse, laissée à la discrétion des juges, est évité.

Le nombre de djihadistes français partis en Syrie est en hausse, leur effectif est très vaguement connu. Sur place, ils rejoignent l’État islamique, Daech, qui a déclaré la guerre à la France. Dans une situation de belligérance mutuellement reconnue, ces djihadistes pourraient être inculpés pour haute trahison. Ils seraient transférables devant la justice d’un pays qui a souffert de leurs exactions, sous des chefs d’accusation tels que l’appartenance à une organisation terroriste ou la complicité pour crimes de guerre. Or, seule une partie des djihadistes sont judiciarisés et jamais pour haute trahison. Selon le Droit et les méthodes de la guerre, ceux qui ne se sont pas rendus ou n’ont pas été arrêtés restent des ennemis dormants et peuvent être traités comme « agents d’une puissance étrangère ». Enfin, l’interdiction de tous les moyens de propagande et de soutien logistique est l’indispensable mesure pour tarir recrutement et achat d’armes.

Quand un pays allié héberge les moteurs Internet de diffusion de cette propagande, la déclaration de guerre et les alliances le contraignent à sévir. Les provocations vestimentaires, soutien aux valeurs radicales de l’ennemi, doivent être proscrites et poursuivies. On n’imagine pas des nazis en chemises brunes protestant contre le débarquement en Normandie dans les rues de Washington le jour du 6 juin 1944. Pourtant, même après des attentats meurtriers, on voit des radicaux manifester à Londres pour l’instauration de la Charia. En France, la seule persécution religieuse menée par la Justice va contre les crèches de Noël, une bien innocente tradition française… Cette persécution, même fondée en Droit, va dans le même sens que les persécutions antichrétiennes menées par les djihadistes. Nous ne sommes donc pas unis, nous ne le serons pas à l’avenir, pas plus que nous l’étions entre 1940 et 1944. Pourtant, il va nous falloir gagner cette guerre.

Commandant GÉRARD


dimanche 1 mai 2016

Roger Holeindre : Ça suffit… la franc-maçonnerie


Roger Holeindre : Ça suffit… la franc-maçonnerie

Roger Holeindre témoigne sur la Résistance, l'Indochine, l'Algérie…





Du grand Holeindre ! Avec ce livre se confirme un « combattant géant » de la littérature nationaliste, écrivain à la plume alerte et féconde, au talent reconnu, ancien « grand reporter », ancien et glorieux combattant de toutes les dernières guerres (Libération, Indochine, Algérie) qui n’hésite pas à dénoncer avec vigueur tous les maux dont souffre son beau pays qu’est la France, depuis quatre-vingt ans.




« Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire » prévient un vieux proverbe français… Certes, mais ce n’est pas le sentiment de Roger Holeindre qui, pour sa part, se refuse à pratiquer « la langue de bois », car animé d’une foi nationaliste intransigeante.
À un moment donné, en effet, il faut savoir choisir ! Soit, on se réfugie dans le silence prudent des « pusillanimes », qui se confond souvent avec la lâcheté, soit on assume le franc-parler des hommes de conviction, synonyme de courage, voire d’abnégation et de sacrifice, devant les censeurs du « politiquement correct », délibérément hostiles à une France française…

Roger Holeindre passe ainsi en revue, avec pertinence et lucidité, tous les aspects malheureux de la vie politique française depuis quatre-vingt ans. Sa fine analyse, son vocabulaire nourri, son humour et sa verve ne peuvent qu’emporter enthousiasme légitime et  franche adhésion du lecteur…
Roger Holeindre a été en 1944, l'un des plus jeunes résistants de France. Engagé en Indochine à 17 ans, il a servi à la 1ère Division Navale d’Assaut ; puis au 5e Bataillon de Commandos Parachutistes Coloniaux ; enfin, volontaire pour Dien Bien Phu au 7e Bataillon de paras coloniaux… Volontaire pour l’Algérie, il a servi au commando du 8e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine.
Roger Holeindre est titulaire de la Médaille Militaire, de la Croix de Guerre TOE avec trois citations, de la Croix de la Valeur Militaire avec deux citations, d’une citation exceptionnelle pour son action envers la jeunesse musulmane.
Roger Holeindre a été blessé deux fois au combat, notamment dans un corps à corps après avoir infiltré une katiba rebelle avec quatre hommes.


Éditions d’Héligoland - un volume 16 x 24, 600 pages. Édition normale : 25,00 € (vente par correspondance : 29 € franco). À commander chez le diffuseur EDH, BP 2, 27 290 Pont-Authou.


Extrait de Présent n° 8384 daté du samedi 27 juin 2015



vendredi 29 avril 2016

Semaine sainte orthodoxe… la Passion à Alep…





La Passion de Jésus s'inscrit clairement dans l'Histoire permanente des relations entre les Juifs et les autres peuples. Le scénario de la Passion de Jésus nous le revivons cruellement aujourd'hui quand l'Occident - comme hier les Romains - accomplit lâchement, en Syrie comme ailleurs, les basses œuvres des Juifs…

Le Sanhédrin a jugé Jésus pour blasphème et l'a condamné. Mais les autorités juives voulant faire endosser aux Romains la responsabilité de l'exécution livrèrent Jésus à Ponce Pilate pour un grief politique imaginaire et firent chanter Pilate pour obtenir la condamnation…

Pilate, procurateur de Judée, fût un administrateur médiocre. Moralement il était un lâche. Quelques erreurs commises donnèrent aux Juifs un ascendant sur Pilate avide de conserver ses fonctions déléguées par l'empereur Tibère. Pilate se soumit alors à tous les chantages venant des Juifs…

Après avoir interrogé Jésus, Ponce Pilate retourna vers les chefs des prêtres et les accusateurs de Jésus et leur dit : « J’ai interrogé cet homme et je ne trouve aucune faute en lui. Je ne crois pas qu’il soit coupable des accusations que vous avez formulées contre lui. Je pense qu’il devrait être libéré. » Lorsque les Juifs entendirent cela, ils furent saisis d’une grande fureur, au point de crier sauvagement que Jésus devait mourir. L’un des sanhédristes monta audacieusement à côté de Pilate en disant : « Cet homme excite le peuple, en commençant par la Galilée et en continuant dans toute la Judée. Il est un fauteur de désordre et un malfaiteur. Si tu remets cet homme mauvais en liberté, tu le regretteras longtemps »


Sauvez Alep…





vendredi 22 avril 2016

Un prêtre breton en Syrie, avec la Communauté syrienne de France… Témoignage…



Maaloula… la Vierge Marie veille à nouveau sur le village…


Abouna Roger a participé en mars 2016 au voyage de solidarité en Syrie organisé par la Communauté syrienne de France… De retour à Nantes le père Roger témoigne pour Breizh-info… Un témoignage d'autant plus fort que les paroles de ce prêtre gardent toujours une grande modération… sans rien éluder…
… Merci Abouna pour cette prière si émouvante dite pour la Syrie en la chapelle du monastère de Saint Jacques le Mutilé à Qara…


Saidnaya… Notre-Dame
La tradition veut que la Vierge soit apparue à l’empereur byzantin Justinien alors qu’il chassait une biche.
Celle-ci se transforma miraculeusement en Vierge Marie lui demandant d’élever un monastère sur le site.


*   *   *
Après 41 ans passés au Congo, le père Roger Nicol a rejoint le diocèse de Nantes. Ce prêtre breton – il parle couramment la langue de ses pères – était du voyage que les collaborateurs de Breizh-info ont effectué récemment en Syrie avec l’association "La Communauté syrienne de France" (contact : syrianafrance@gmail.com). Il nous livre ici son témoignage.

Rencontre inopinée à Damas, vers Bab Touma

Prêtre de la Société des missions africaines, ayant travaillé en République démocratique du Congo pendant une bonne quarantaine d’années, je me trouve aujourd’hui à Nantes dans le Service Diocésain de la Coopération Missionnaire, accompagnant une Communauté Chrétienne Africaine et assure aussi un service dans une paroisse au nord du diocèse. Je continue ainsi une longue tradition Missions Africaine d’une présence missionnaire dans le diocèse de Nantes et d’ouverture vers l’ailleurs. Spontanément nous avons une attention particulière pour les pays d’Afrique en tant que Missions Africaines. Entre autre, nous organisons des voyages en Afrique pour ceux qui souhaitent approcher ce continent. Cette année nous organisons un voyage au Togo du 24 juillet au 8 août 2016 .

Mais notre sensibilité nous conduit aussi à nous rendre présents également ailleurs dans le monde. Cette année j’ai accompagné un groupe de 17 personnes [Syriens, Algériens, Néerlandais, Belges, Français]  en Syrie, dans ce Proche Orient si agité par tant de forces venant de partout.

Une volonté commune à tous : vérifier au contact des populations syriennes, dans leur quotidien, la réalité de leur vécu par rapport à leur situation dans la guerre et la paix, les attentats, les éventuels clivages dans les populations, leur ressenti, leurs espoirs pour le futur… Autant de questions auxquelles chacun souhaitait une réponse.

Et en plus, une volonté de témoigner à cette population une amitié pour lui dire qu’elle n’est pas oubliée et qu’elle ne doit pas tomber dans le jeu des politiques d’intérêts hasardeuses des pays du Golfe, des Israéliens, des Américains et des Occidentaux.

Il s’agit ici de dire ce que nous avons vu, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vécu au contact d’une population si diverse religieusement ou ethniquement… « tous Syriens » comme ils le disent.

En Syrie, au cœur de la résistance aux Forces internationales

Un voyage en Syrie ce n’est pas une folie, c’est possible et l’on peut même le souhaiter, cependant avec certaines conditions. La situation n’est pas celle qui nous est présentée généralement ici. Nous étions 17 à prendre l’avion « Air Serbia » pour Belgrade puis Beyrouth. La suite du voyage s’est faite par car jusqu’à Damas. Dans nos bagages : médicaments, fauteuils roulants, béquilles… transportés à titre gracieux par la compagnie.

Quelques constats :

Le mouvement des printemps arabes n’a guère été accueilli par les Syriens, mise à part quelques poches d’opposition des petits villages de campagne qui ont vainement tenté d’entrainer les villes dans la rébellion : « si vous voulez manifester, allez manifester chez vous dans vos villages… », leur a-t-on répondu. C’est bien le cas de Hama, une ville de 500 000 habitants : une ville considérée comme ville test pour tout mouvement d’opinion. Les villages qui ont refusé de suivre dans la rébellion ont payé le prix fort de leur refus : pillage, destructions, assassinats de masse avec des méthodes d’horreur.

L’ASL, (Armée Syrienne Libre) née de la défection de quelques officiers de l’armée régulière et suscitée par eux n’avait pas de grandes ambitions belliqueuses au départ, mais plutôt celle de protéger les manifestants dans leurs revendications. Très vite, comme beaucoup d’autres groupes, après quelques mois, l’ASL s’est militarisée en acceptant avec des armes venant surtout de l’Occident en versant dans la violence et l’horreur. Et, malheureusement ces mouvements ont ouvert des brèches pour l’entrée en Syrie des combattants étrangers qui, eux aussi, très vite, ont versé dans l’horreur. Aujourd’hui, la guerre en Syrie est la guerre des étrangers (islamistes venant d’Asie, de l’Europe Centrale, de l’Europe, du Maghreb, du Soudan…) avec l’association de quelques villages mécontents.

Nous avons circulé dans la zone contrôlée par l’État (40% du territoire avec ses 60% de la population totale) tout en approchant d’assez près (3 km) des lignes de front : Damas, Sednaya, Maaloula, Homs, Hama, les villages dans les montagnes au nord en direction d’Alep, Lataquié, Tartous, Damas.

Durant tout notre voyage nous avons été en contact avec l’armée présente partout, avec des points de contrôle à tous les carrefours, et très fréquents dans les villes. Elle a le soutien de la population qui lui voue une totale confiance. Partout des civils prêtent main forte aux soldats dans les points de contrôle pour empêcher ou du moins limiter au maximum les infiltrations de djihadistes. Tel ce coiffeur qui entre dans son salon de coiffure avec le treillis militaire, et devient coiffeur pendant la journée et qui consacrera une partie de l’après-midi ou de la nuit à seconder les soldats. « Nous sommes avec notre armée et le pouvoir, Bachar est notre représentant », entendons-nous régulièrement. « Nous aimons notre armée, sans elle que serions nous… ? ».

Nous avons vu les soldats vivre en harmonie avec la population, toujours corrects et rigoureux dans leur service avec une pointe de dignité. L’armée a toujours manifesté son attachement au pouvoir. Les quelques défections dans ses rangs ne semblent pas avoir beaucoup pesé dans l’enchaînement des événements.

Il était donc prévisible dès le départ que le régime ne tomberait pas facilement comme l’avait déjà dit, dès le début, l’ambassadeur de France à Damas. Il est en fait assez solide. Les problèmes de la Syrie auraient pu être réglés par les Syriens eux-mêmes s’il n’y avait pas eu cette nombreuse intrusion étrangère. On se prend à penser que ferions-nous, ici, dans notre propre pays si nous avions une vingtaine de milliers de djihadistes armés et financés de l’extérieur ?

« Notre problème ici, ce sont les pays du Golfe qui financent la rébellion et les djihadistes… (y compris toutes ces agences souterraines de recrutement de nouveaux djihadistes partout) avec leurs alliances avec les pays européens qui arment les rebelles… », nous disait le curé de la cathédrale de Homs qui a joué un rôle important d’intermédiaire entre les rebelles et l’armée dans sa ville de Homs et qui a permis d’éviter des tueries supplémentaires.

Quant à « l’opposition que vous appelez modérée, une opposition faite d’hommes qui ont commencé dans la contrebande, qui par la suite sont devenus des chefs rebelles et qui ont semé chez nous la terreur, qui ont égorgé, volé, violé, pillé… Ils sont aujourd’hui les interlocuteurs de la Syrie à Genève ! !… nous les connaissons, nous avons leur nom, nous savons où ils habitent… », nous dira un guide doublement déçu et blessé dans la ville martyre de Maaloula, « nous sommes amis du peuple français, mais nous ne comprenons pas ses dirigeants… ».

L’Église en Syrie est une Église reconnue, respectée. Les chrétiens vivent en harmonie avec la population : le père de la famille musulmane, chez qui nous avons été hébergés, quand il a appris que j’étais prêtre, m’a dit : « laisse ton groupe avec son programme, demain tu viens avec moi nous allons voir les chrétiens… ». En cas de danger pour les chrétiens, ils ont leurs moyens de les avertir. En cas de situation difficile, on se tourne facilement vers les chrétiens pour trouver des solutions, y compris les rebelles eux- mêmes.

À la tombée de la nuit, nous nous trouvons sur une colline qui surplombe l’immense plaine agricole de Hama. À l’horizon trois villages, un alaouite, l’autre sunnite, le troisième chrétien. Un peu plus loin un village rebelle tenu par les hommes d’al-Nostra : les hommes sont restés seuls, ils ont envoyé leurs femmes et leurs enfants plus loin, dans un village de chrétiens pour les mettre en sécurité. Là elles reçoivent l’aide de l’État pour elles et pour leurs enfants : ils sont Syriens. « Partout on a besoin de nous mais partout on nous chasse » nous disait le curé de la cathédrale de Homs. Une Église discrète mais efficace, une Église d’une foi paisible et de la confiance, une Église de la prière et du courage. Plusieurs églises et des monastères ont été détruits ou abimés, mais partout on se remet à réparer ou à reconstruire.

La vie sociale

Dans la partie ouest du pays, contrôlée par le pouvoir et que nous avons visitée, la vie sociale, se déroule normalement : écoles, hôpitaux, Croissant rouge… dans un esprit de grande solidarité : les déplacés de guerre ne sont nulle part relégués dans des camps de réfugiés isolés. Ils sont tous pris en charge par les habitants qui leur offrent un coin de leur maison, ou bien on cherche des maisons à louer s’il le faut pour les loger, de façon à ce qu’ils soient chez eux. Nous avons pu visiter l’une de ces maisons qui abrite une trentaine de personnes avec qui nous avons échangé un bon moment assis ensemble dans une grande pièce : chacun racontant comment il avait fui de nuit leur village envahi par les éléments rebelles al-Nosra ou ASL. Ils en étaient encore horrifiés.


Enfants d'une école en bordure de la plaine du Gharb, parmi eux de nombreux enfants de martyrs

Des associations de femmes (nous avons rencontré une) se sont formées pour apporter aux soldats l’aide dont ils ont besoin, nourriture, vêtements, soins. D’autres, prennent en charge les orphelins issus de la guerre - nous avons ainsi visité un orphelinat d’enfants âgés de sept à huit ans avec aussi, à côté, des enfants en âge de maternelle.

Nous avons de même rencontré une association « Résister malgré nos blessures » créée par un officier amputé d’une jambe à la guerre et qui a comme but de venir en aide à tous les militaires blessés à la guerre ou victimes des attentats. Au moment où nous sommes passés, on comptait 300 blessés pris en charge. Les blessés de guerre et des attentats sont soignés chez eux à domicile : infirmiers et médecins militaires passent de maison en maison pour les soigner…



Sur un chantier de reconstruction, un ouvrier a aperçu un groupe d'étrangers : il brandit un portrait du président Bachar el-Assad
(Photo © Édi M'Boule)


Accompagnés par des membres et le président de l'association "Résister malgré nos blessures",
à Homs, quartier Zahra, sur les lieux de l'attentat du 21 mars 2016


Le responsable de cette association nous a conduit dans plusieurs maisons où l’on soignait les victimes du dernier attentat survenu à Homs huit jours avant notre passage où 145 personnes ont trouvé la mort et de très nombreux blessés. Nous avons visité le site : trois explosions successives, faites vraiment pour tuer : un camion, une voiture, un kamikaze… maisons éventrées…

Dans une maison, nous avons trouvé des infirmiers à l’œuvre : un père blessé sur un lit, de l’autre côté sa femme également sur un lit, en face sa fille sur un autre lit, les jambes brisées, sur un matelas par terre deux enfants, (sept ans, neuf ans) blessés eux aussi. Sur le mur de la chambre les photos de trois de ses enfants militaires tués par les rebelles. De son lit il nous dira : « j’avais quatre fils, trois sont déjà morts, maintenant je suis prêt à offrir le quatrième pour défendre mon pays ».

Dans les villages traversés, nous trouvons accrochés aux poteaux ou contre les murs ces grandes photos de militaires, dans un village d’environ 3000 habitants j’en ai compté une trentaine… Ils sont partis, mais ils demeurent toujours présents dans les mémoires.

En conclusion

Nous avons rencontré une armée qui nous a donné les signes d’être au service et à la protection de la population et non une armée qui prendrait plaisir à la bombarder. Il est cependant possible et même certain qu’à certains moments elle ait dû déloger les rebelles avec des effets collatéraux. Cela est malheureusement inévitable.

En ce qui concerne l’utilisation des armes chimiques sur les environs de Damas, les rapports de laboratoires ont démontré que leur nature était autre que celle des stocks de l’État syrien, mais correspondaient plus à celle des stocks de la Libye. Les analyses balistiques démontrent aussi qu’ils venaient du côté rebelle. Ces produits auraient transité par la Turquie et livrés aux rebelles : une version, je crois, communément admise aujourd’hui.

Indéniablement, le régime a une assise et une légitimité populaire. Nous sommes avec une guide sunnite, elle affirme, comme de très nombreux autres sunnites, et donc combien plus, les autres minorités : « Bachar n’est pas celui qui massacre son peuple comme on le dit dans les capitales occidentales… ».

L’intervention de la Russie en Syrie rassure. Son intervention est saluée par tous ceux que nous avons rencontrés. Le maître du terrain aujourd’hui, c’est bien la Russie. Quand elle aura réduit les poches de résistance autour d’Alep il lui restera de se consacrer à Daech avec l’armée syrienne et ceux que nous avons rencontrés le souhaitent fortement.

Les groupes entrés dans l’opposition et dont le nombre est difficile à évaluer, semblent à bout de souffle et se rendent compte, aujourd’hui, qu’ils ne peuvent pas gagner. Ils ont opté pour la trêve pour après s’acheminer vers la paix.

L’objectif clairement identifié de l’État islamique est de reconstituer le grand Califat tout autour de la Méditerranée avec comme capitale : Raqqa [الرقة] en Syrie et par la suite poursuivre plus loin.

En Syrie nous avons rencontré une population cultivée, digne, accueillante, ayant le sens de l’autre, le sens de la Nation, attachée à son État.

L’économie du pays a subi le contrecoup de cette situation de guerre, les usines textiles, par exemple, de Alep et qui étaient florissantes ont été détruites et les machines acheminées et vendues en Turquie. Elles fonctionnent cependant de nouveau avec le dixième de leur personnel d’avant.

Les plaines du nord immenses produisent blé, légumes, fruits, les olives, viande, produits d’élevage… permettent de contourner, au moins en partie importante l’embargo occidental. Le sud est beaucoup plus pauvre.

Sur la route, en quittant Aïn el-Kroum en direction de Lattaquié… une vue sur la riche plaine agricole du Gharb…
tout au fond le site d'Apamée encore occupé par les terroristes

Le peuple syrien demeure avec une conscience vive d’être victime d’une injustice internationale. Si elle n’avait ni gaz… elle serait probablement en paix.

La communauté monastique de Saint Jacques le Mutilé à Qara, au sud de Homs, que j’avais demandé à inscrire dans le programme de nos visites, où nous avons rencontré la sœur Claire Marie originaire de Nort sur Erdre (30 km au nord de Nantes) nous a tous fortement impressionnés…


Au monastère Saint Jacques le Mutilé en compagnie de sœur Claire Marie


Avant la guerre elle connaissait un grand rayonnement, surtout auprès des jeunes. Mère Agnès Maryam, la supérieure du monastère, est une personnalité. Elle joue un rôle important dans la défense des droits et de la justice. Elle a reçu, de façon exceptionnelle, un prix décerné par une organisation russe et réservé aux Russes.

Ce monastère a connu pendant deux ans une situation difficile avec la présence tout autour d’une foule de rebelles. Un lieu de retrouvaille des rebelles venant de tous les côtés et tournant autour du monastère avec leurs véhicules et leurs drapeaux noirs… Un beau jour ils ont disparu… sans avoir franchi la porte du monastère !

Roger Nicol

Source : Breizh-info.com - Syrie. Le témoignage d’un prêtre breton

*    *   *

Lors de ce voyage en Syrie, au printemps 2016, Nantes était bien représentée… Abouna Roger, mais aussi, pour tenter de comprendre la réalité, trois membres de la rédaction de Breizh-info avaient également rejoint la Communauté syrienne de France… Ils témoignent…

Breizh-info.com - Voyage au coeur du pays de Bachar (1) : un pays en guerre

Breizh-info.com - Voyage au coeur du pays de Bachar (2) : de Seydnaya à Maaloula, aux sources des chrétiens d’Orient

Breizh-info.com - Voyage au coeur du pays de Bachar (3) : Homs, ville martyre

Breizh-info.com - Voyage au coeur du pays de Bachar (5) : sur le front…

Breizh-info.com - Voyage au coeur du pays de Bachar (6) : de Lattaquié au monastère de Qara

Breizh-info.com - Voyage au coeur du pays de Bachar (7) : à Damas la vie continue…





dimanche 17 avril 2016

Anniversaire de l'Évacuation : la Syrie fête son indépendance ce 17 avril



Si ce dimanche 17 avril la Syrie fête son Indépendance retrouvée, après l'Évacuation de son territoire national par la France c'était alors une lutte contre… un seul occupant. Malheureusement, aujourd'hui la Syrie connaît une nouvelle invasion orchestrée cette fois par une coalition forte de 83 pays… Attendons-nous à ce que cette nouvelle guerre de Libération et d'Indépendance gagnée soit l'occasion de nouvelles célébrations et d'hommages aux nombreux vaillants martyrs aujourd'hui partout honorés et dont les portraits veillent sur les murs de toutes les cités de Syrie…




Nouveau timbre-poste à l’occasion de la journée de l’évacuation

À l’occasion de la journée nationale de l’Évacuation, l’Établissement public de la poste a émis un nouveau timbre-poste, d’une valeur de 210 livres syriennes. Ce timbre sera mis en circulation à partir du lundi 18 avril. 



Une jeune-fille musulmane portant le hijab, et baisant la croix :
Cela est inimaginable… excepté en Syrie !
Voilà la Syrie…


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Ce premier tome d'une nouvelle collection de Synthèse nationale sortira le dimanche 24 avril prochain et sera consacré au conflit qui ensanglante la Syrie depuis quelques années. Son titre : "La Syrie baasiste plutôt que l'État islamique…".
Vous retrouverez des contributeurs réguliers de Synthèse nationale, comme Georges Feltin-Tracol, Jean-Claude Rolinat, Serge Ayoub, Nicolas Tandler, ainsi que des personnalités qui connaissent bien le problème pour l'avoir suivit de près comme Élisa Bureau, responsable de SOS Chrétiens d'Orient, Emmanuel Albach, ancien combattant volontaire français aux côtés des Phalangistes libanais en 1976, Martial Roudier, de l'excellent site Languedoc-info qui nous tient régulièrement informés sur l'évolution du conflit ou Stéphane Wulleman qui vient d'effectuer plusieurs voyages en Syrie, et quelques autres.
Vous pouvez dès maintenant commander ce livre (160 pages, 20 €) à Synthèse nationale. Un outil pour mieux comprendre les source et la réalité de cette guerre importé en Syrie par l'étranger et dont l'Europe supporte de plus en plus mal les conséquences dramatiques.
Toutefois la présence parmi les contributeurs de personnalités proches des Phalanges libanaises dont l'hostilité au régime syrien actuel et à son allié le Hezbollah est avérée… la présence de contributeurs libanais qui par ailleurs ont souvent affirmé des préférences communautaristes bien éloignées de la laïcité voulue pour la Syrie : autant de raisons qui conduisent à la plus grande réserve dans la recommandation de cet ouvrage avant sa parution, donc sa lecture.

jeudi 14 avril 2016

Que le monde entier nous soit témoin, nous, les enfants de Syrie, maintenons notre rang…



Ça vient d'Alep en Syrie !… Et ça se passe en 2016 !
Vivons-nous sur la même planète ?
Vivons-nous à la même époque ?



Que le monde entier nous soit témoin,

Nous, les enfants de Syrie
   continuerons à apprendre et à nous instruire,
   quelles que soient les conditions.
   Aucune difficulté ne saura nous freiner.
Vous avez détruit nos écoles, nous faisons la classe en plein air…
Vous avez cassé nos pupitres, nous installons sur la pierre…
Vous avez brûlé nos livres, nous réécrivons l'Histoire…
Vous avez pillé notre civilisation, nous la gravons dans notre mémoire…
Vous avez volé notre encre, nous écrivons avec notre sang…
Vous irez en enfer, nous maintenons notre rang…
Simplement, nous sommes Syriens !!!

« À Alep, vous oubliez la chute des roquettes car il y a des choses encore pires. Il y a la pénurie d’eau, d’électricité, l’absence de prise en charge médicale, de médicaments et de beaucoup d’autres choses qui ont un plus grand impact sur la vie quotidienne des habitants que les bombes. La guerre est à l’intérieur des moindres détails de la vie quotidienne, elle est présente dans tout ce que nous faisons. Avant, nos maisons étaient des lieux sûrs, où nous pouvions courir nous réfugier des bruits de la guerre. Bientôt, nous nous habituerons aux bruits mais nous ne nous habituerons jamais à ne pas avoir d’eau ni d’électricité. La vraie guerre est quand vous vous asseyez dans la même pièce que votre famille mais que vous ne pouvez pas voir le visage de votre mère ou de vos frères à cause de l’obscurité, vous ne pouvez voir que leurs ombres.
La guerre c’est quand vous devez toucher les murs de votre maison pour pouvoir vous déplacer. Lorsque votre maison devient sombre et froide. La guerre existe dans la lumière de la bougie que vous devez poser sur la table du dîner au XXIe siècle ou sur votre bureau quand vous essayez d’étudier. La guerre pollue l’eau, et les ténèbres ont poussé ma mère à se couper les cheveux pour ressembler à un garçon. Vous commencez la journée avec le besoin de trouver de l’eau pour laver votre visage et la journée se termine par la vue de votre respiration lorsque vous essayez de trouver le sommeil dans un hiver glacé, sans chauffage… »


Divination au Royaume de Siam : le corps, la guerre, le destin


"Divination au Royaume de Siam : le corps, la guerre, le destin" ou la reproduction fidèle et le commentaire d'un manuscrit siamois regroupant des textes à la fois sur la guerre, les massages et la divination, orné de magnifiques illustrations et dessins anatomiques…


Le manuscrit reproduit, traduit et expliqué ici révèle des croyances et des coutumes qui, à des yeux européens, paraîtront d’une rare étrangeté : celles du Royaume de Siam au XIXe siècle. Ce document exceptionnel combine trois traditions, d’ordinaire exposées séparément : un traité de prédictions à l’usage des hommes de guerre, un précis médical sur les massages thérapeutiques par pression et un manuel de divination. Sur le ton solennel de la prophétie, magie et astrologie saturent ces différents savoirs. Les illustrations accompagnant les prédictions, tout comme les grandes représentations anatomiques de corps humains sur lesquelles sont marqués les points de massage, sont exécutées de main de maître. Ce manuscrit a sans doute été réalisé dans un atelier royal de Bangkok, peut-être pour satisfaire la curiosité d’un riche collectionneur étranger [imposture flagrante dans la mention des traducteurs en français].

"Divination au Royaume de Siam : le corps, la guerre, le destin" [binôme éditeur-fabricant : Presses universitaires de France - Sophie Braun et Christian Caduc, les fabricants] a été consacré lauréat 2012 dans le "catégorie coffret",  de la Nuit du Livre, dont le jury était réuni le 8 mars 2012 à la bibliothèque de l’Automobile Club de France… Une distinction qui récompense le fruit d'un partenariat "éditeur-fabricant" et consacre un livre en tant qu'objet… Assurément un bel objet ce coffret, une excellente suggestion pour un cadeau subtil…

Fondation Martin Bodmer