Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 29 avril 2016

Semaine sainte orthodoxe… la Passion à Alep…





La Passion de Jésus s'inscrit clairement dans l'Histoire permanente des relations entre les Juifs et les autres peuples. Le scénario de la Passion de Jésus nous le revivons cruellement aujourd'hui quand l'Occident - comme hier les Romains - accomplit lâchement, en Syrie comme ailleurs, les basses œuvres des Juifs…

Le Sanhédrin a jugé Jésus pour blasphème et l'a condamné. Mais les autorités juives voulant faire endosser aux Romains la responsabilité de l'exécution livrèrent Jésus à Ponce Pilate pour un grief politique imaginaire et firent chanter Pilate pour obtenir la condamnation…

Pilate, procurateur de Judée, fût un administrateur médiocre. Moralement il était un lâche. Quelques erreurs commises donnèrent aux Juifs un ascendant sur Pilate avide de conserver ses fonctions déléguées par l'empereur Tibère. Pilate se soumit alors à tous les chantages venant des Juifs…

Après avoir interrogé Jésus, Ponce Pilate retourna vers les chefs des prêtres et les accusateurs de Jésus et leur dit : « J’ai interrogé cet homme et je ne trouve aucune faute en lui. Je ne crois pas qu’il soit coupable des accusations que vous avez formulées contre lui. Je pense qu’il devrait être libéré. » Lorsque les Juifs entendirent cela, ils furent saisis d’une grande fureur, au point de crier sauvagement que Jésus devait mourir. L’un des sanhédristes monta audacieusement à côté de Pilate en disant : « Cet homme excite le peuple, en commençant par la Galilée et en continuant dans toute la Judée. Il est un fauteur de désordre et un malfaiteur. Si tu remets cet homme mauvais en liberté, tu le regretteras longtemps »


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