Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 28 janvier 2016

En marche vers le grand Concile des Églises orthodoxes








Sur l’invitation de Sa Toute-Sainteté le patriarche oecuménique Bartholomée, la synaxe des primats des Églises orthodoxes autocéphales a eu lieu au Centre orthodoxe du Patriarcat oecuménique à Genève-Chambésy du 21 au 28 janvier 2016. Les primats suivants y ont assisté :

Patriarche oecuménique Bartholomée
Patriarche Théodore d’Alexandrie
Patriarche Théophile de Jérusalem
Patriarche Cyrille de Moscou
Patriarche Irénée de Serbie
Patriarche Daniel de Roumanie
Patriarche Néophyte de Bulgarie
Patriarche Élie de Géorgie
Archevêque Chrysostome de Chypre
Archevêque Anastase d’Albanie
Archevêque Rastislav des Terres tchèques et de Slovaquie

Les primats suivants ont été dans l’impossibilité de participer : Leurs Béatitudes le patriarche Jean X d’Antioche et le métropolite Sava de Varsovie et de toute la Pologne, ce pour des raisons de santé, et l’archevêque Jérôme d’Athènes et de toute la Grèce, pour des raisons personnelles. Néanmoins, tous les trois ont été représentés par des délégations officielles de leurs Églises.

Les primats des Églises orthodoxes se sont réunis afin de finaliser les textes destinés au saint et grand Concile. Dans le cadre de la synaxe, le dimanche 24 janvier, la divine liturgie a été célébrée en la sainte église stavropégique Saint-Paul. Avec le patriarche oecuménique, qui présidait, leurs Béatitudes et chefs des délégations des Églises orthodoxes ont concélébré la liturgie, à l’exception du chef de délégation du Patriarcat d’Antioche.

Pendant la synaxe, dont les sessions ont été tenues dans l’esprit apostolique de « professer la vérité dans la charité » (Eph. 4,15), dans la concorde et la compréhension, les primats ont affirmé leur décision de convoquer le saint et grand Concile. Celui-ci sera tenu à l’Académie orthodoxe de Crète du 16 au 27 juin 2016. À cette fin, les primats invoquent humblement la grâce et la bénédiction de la sainte Trinité et invitent ardemment à la prière le plérôme de l’Église, clergé et laïcs, durant la période menant au saint et grand Concile et durant celui-ci. Les thèmes approuvés officiellement pour examen et adoption par le saint et grand Concile sont : La mission de l’Église orthodoxe dans le monde contemporain, la diaspora orthodoxe, l’autonomie et la façon de la proclamer, le sacrement du mariage et ses empêchements, l’importance du jeûne et son application aujourd’hui, et les relations de l’Église orthodoxe avec le reste du monde chrétien. Par décision des primats, tous les documents approuvés seront publiés.

Les primats ont également discuté et défini l’établissement d’un secrétariat panorthodoxe, le règlement interne du Concile, la participation d’observateurs non-orthodoxes lors des sessions d’ouverture et de clôture, ainsi que les coûts budgétaires relatifs au Concile.

En outre, les primats ont exprimé leur soutien pour les chrétiens persécutés du Moyen-Orient et leur préoccupation constante pour les deux métropolites, Paul Yazigi du Patriarcat d’Antioche et Gregorios Yohanna Ibrahim de l’archidiocèse syriaque, qui ont été kidnappés.

Les débats de la synaxe ont pris fin le mercredi soir 27 janvier 2016 par le discours de clôture de Sa Toute-Sainteté le patriarche œcuménique Bartholomée.

Au Centre orthodoxe du Patriarcat œcuménique
à Genève-Chambésy, le 27 janvier 2016

Le secrétariat de la Sainte Synaxe

*   *   *



Athénagoras Ier de Constantinople en avait lancé les fondations il y a plus de 50 ans, le monde orthodoxe n’en a jamais été aussi proche : un grand Concile réunissant les 14 grandes églises orthodoxes du monde. Les travaux préparatoires commencés en 1961 sont sur le point de s'achever. Les patriarches de ces églises autocéphales se réunissent cette semaine en synaxe, c'est-à-dire en assemblée, pour préparer le Concile, à côté de Genève en Suisse. Les enjeux sont importants, notamment celui d'une plus grande unité pour porter un témoignage de foi plus crédible aux yeux du monde. Un reportage de Charles-François Brejon et Carol Saba diffusé sur KTO dans l'émission À La Source le jeudi 21 janvier 2016.





Les quatorze grandes églises orthodoxes du monde viennent de conclure une semaine décisive de synaxe, une assemblée, à Genève en Suisse, afin de finaliser l'organisation d'un grand Concile panorthodoxe - c'est-à-dire réunissant toutes les églises orthodoxes. Le patriarche Athénagoras 1er de Constantinople en avait lancé les fondations il y a plus de cinquante ans, en 1961. Les travaux préparatoires ont connu une accélération depuis deux ans sous l'égide du Patriarche Bartholomée 1er de Constantinople. Avec pour enjeux celui d'une plus grande unité souvent mise à mal dans l'histoire entre les Églises orthodoxes, et porter ainsi un témoignage de foi plus crédible aux yeux du monde. Le Concile aura donc lieu cette année en Crète, pour la Pentecôte. Retour sur les enjeux de cet événement que l'Église orthodoxe n'a plus vécu depuis plus de 1200 ans et qui sera historique pour les Églises orthodoxes.


Source : Orthodoxie, l'information orthodoxe sur Internet




mercredi 27 janvier 2016

Chrétiens d'Orient : "Nuit des Témoins" avec “Aide à l’Église en Détresse” (AED)



Aide à l’Église en Détresse” (AED)




Avec “Aide à l’Église en Détresse” (AED) : 8ème édition de la "Nuit des Témoins", du 29 janvier au 4 février 2016

Chrétiens d'Orient : Il ne suffit pas d'en parler, il faut aussi les écouter… Venez écouter les grands témoins et rendre hommage aux chrétiens persécutés… à Paris, Nancy, Orléans, Rennes et Toulon.

Rendez-vous pour la "Nuit des Témoins de l'AED" avec quatre témoignages exceptionnellement pertinents :

- Mgr Jeanbart, Syrie
- Mgr Coutts, Pakistan
- Sœur Lika Marooki, Irak
- P. Antonio Aurélio Fernandez, Soudan

- Paris : vendredi 29 janvier à 20h, Cathédrale Notre-Dame de Paris
- Nancy : dimanche 31 janvier, 18h Basilique Saint-Epvre
- Orléans : lundi 1er février, 19h30 Église Saint-Paterne
- Rennes : mercredi 3 février, 20h30, Cathédrale Saint-Pierre
- Toulon : jeudi 4 février, 20h, Église Saint-Louis.




AED - KTO: En direct de Notre-Dame de Paris : La 8ème Nuit des témoins 2016



mardi 26 janvier 2016

Nous sommes seuls, haïs par le Monde… mais DEUS VULT !




DEUS VULT ? Mouvement de formation et d’action, réseau associatif dont le but est la création d’une élite militante au service de la France, de l’Europe et de la Chrétienté.



DEUS VULT Angleterre

NOTRE OBJECTIF

Constat : Il est un besoin urgent à travers tout le royaume de nous rappeler notre passé glorieux et la vocation particulière de notre tradition chevaleresque.

Réaction : Le monde moderne ne nous offre aucun moyen d’expression de saine virilité et nous nous trouvons tragiquement dépourvus de celle exprimée par les saints catholiques, les martyrs et les chevaliers héroïques de notre histoire.

Solution : Encourager les hommes d’Angleterre, par la prière et la pénitence, à rejoindre l’Église de Rome par la pureté de la messe traditionnelle en latin et du catéchisme ; d’apprendre ensemble les traditions catholiques et l’exigence physique des chevaliers, et de grandir ensemble grâce à elles : pèlerinages, fidélité au Christ, à la couronne et à la patrie, entrainements sportifs et plus particulièrement de boxe.

Sanctification : Par un engagement philosophique contre l’infiltration maçonnique dans tous les aspects de notre culture ; contre la soumission insidieuse à l’Islam radical de la folle gauche marxiste ; contre le poison du modernisme qui se manifeste par la décadence du divorce, de l’avortement, de la pornographie et du féminisme. Nous nous engageons moralement contre l’immoralité destinée à détruire les jeunes hommes anglais et nous voulons leur procurer une solution positive et utile à leur colère, qui ne résulte ni dans le péché ni dans le crime.

NOTRE HÉRITAGE

De même que la France et la Russie ont souffert sous le joug des révolutions socialistes et que le nationaliste regarde avec effroi la barbarie de la mort de Louis XVI et du Tsar Nicolas II, nous regardons notre propre révolution ignoble et la tyrannie de la Guerre Civile anglaise avec le meurtre de Charles Ier des mains de notre Lénine, notre Robespierre qui se nomme Oliver Cromwell. Les sentiments anticatholiques qui existent en Angleterre depuis la Guerre Civile ont mené à la destruction du pouvoir de la monarchie en à peine plus qu’une figuration symbolique, ont mené au lent démantèlement de l’autorité des Lords territoriaux et de la hiérarchie féodale dans les communautés rurales, alors que les fermiers, les boulangers, les bouchers devenaient esclaves des usines et des machines dans les villes et dans les ports. La révolution démocratique qu’ils ont induite a subverti petit à petit toutes les institutions traditionnelles et le droit hiérarchique sacré qui est entériné dans la culture traditionnelle anglaise. Selon nous, afin de recouvrer la gloire d’antan nous devons renouer avec notre passé et rejeter l’esprit hérétique et blasphématoire des cinq cent dernières années.

Nous nous remémorons le glorieux passé catholique de l’Angleterre, nous exigeons le retour de son âge d’or. L’Angleterre est la mère des chevaliers croisés, elle fleurissait jadis sous la tutelle d’une Église qui était l’alliée de la tradition poétique arthurienne, qui a créé Richard Cœur de Lion, Sir William Marshall et les Templiers. Nous ne sommes pas une nation de dandies enrubannés, nous sommes une race d’insulaires belliqueux, agressifs, impérialistes, de marins mercenaires qui furent la terreur de l’Ancien Monde ; Dieu appelle chaque nation à sa propre vocation, comme il appelle chaque homme à faire fructifier ses talents. Nous devons donc accepter, nous, Angles, Saxons, Normands, Danois, Germains, Celtes et Écossais, que nous sommes des guerriers, c’est en cela que nous sommes bons, et l’histoire en témoigne.

Nous agissons selon les commandements de l’Église et de Dieu : « Rendez honneur à tous ; aimez tous les frères ; craignez Dieu ; honorez le roi. » 1 Pierre 2 :17

Répondant à cet appel divin, nous soutenons et défendons notre monarchie de toutes nos forces, même lorsqu’elle est dans l’erreur ou qu’elle est manipulée politiquement pour soutenir des lois hérétiques qui sapent son autorité d’essence divine. Avec le grand chevalier William Marshall nous disons au sujet de l’héritier de la Maison de Saxe-Cobourg Gotha : « même si tous l’abandonnaient, je le porterais sur mon dos, d’île en île, même si je devais mendier mon pain ».

La loyauté et l’honneur ne se trouvent pas dans la facilité et l’opulence, ils se trouvent dans le combat et les difficultés, et c’est en ces jours sombres que la véritable loyauté à la couronne de l’homme Anglais est mise à l’épreuve, comme de l’or dans la fournaise, et ce trône, ce sceptre, nous le protégerons physiquement et spirituellement.

Notre monarque est encore ointe selon la coutume médiévale, et elle est donc, protestante ou non, choisie par Dieu pour nous, et nous accueillons le monarque que Dieu nous juge digne d’accueillir.

Nous ne concèderons rien à cela, nous nous opposons fondamentalement aux doctrines empoisonnées du culte sioniste-maçonnique qui a induit en erreur les gouvernements du Royaume Uni depuis des siècles, et bien que nous étions opposés à la Révolution Française et au cri de « liberté, égalité, fraternité » nous avons bu le poison satanique pire encore de « esclavage, capital, profit ».

Nous sommes appelés à obéir à la loi, tel que le Christ nous l’ordonne, « rendez à César ce qui est à César », nous devons donc nous opposer au contrevenant et à l’homme qui cherche inutilement la violence comme un bandit ou un hors la loi, la criminalité est en contradiction fondamentale avec le Catholicisme et le Patriotisme, et nous ne nous associerons avec aucun de ceux qui s’opposent à la justice des tribunaux de la Couronne d’Angleterre.

Cependant, nous savons que Saint Thomas d’Aquin nous appelle à un chemin plus élevé lorsque nous sommes oppressés par des lois injustes et que nous sommes forcés de renier le Christ ou les dogmes de son Église à cause de décisions appuyées par les Francs-maçons et les Sionistes :
« Le gouvernement tyrannique n’est pas juste parce qu’il n’est pas ordonné au bien commun, mais au bien privé de celui qui détient le pouvoir, comme le montre Aristote. C’est pourquoi le renversement de ce régime n’est pas une sédition ; si ce n’est peut-être dans le cas ou le gouvernement tyrannique serait renversé d’une manière si désordonnée que le peuple qui lui est soumis éprouverait un plus grand dommage du trouble qui s’ensuivrait que du régime tyrannique. C’est davantage le tyran qui est séditieux, lui qui nourrit dans le peuple les discordes et les séditions, afin de pouvoir le dominer plus sûrement. C’est de la tyrannie, puisque c’est ordonné au bien propre du chef, en nuisant au peuple ». (IIa IIae Qu 42)

Nous honorons tous les hommes, nous aimons les fils de l’Église du Christ de Rome, nous craignons le jugement de Dieu et sa colère au jour du jugement, et nous honorons la Reine d’Angleterre, d’Irlande, d’Écosse et du Pays de Galles, parce que choisie par Dieu.

NOTRE AVENIR

L’Angleterre est en guerre avec elle-même, à travers le pays les jeunes hommes font face au désespoir, au doute, et à la dépression, se sentant comme des étrangers dans leur propre pays. Nous sommes haïs par la génération de mai ’68, nous sommes haïs par nos gouvernements libéraux, nous sommes haïs par notre système éducatif, nous sommes punis par des impôts élevés quand nous avons un travail et traités comme des moins que rien quand nous n’en trouvons pas ; nous sommes les parias, nous sommes la génération que toute institution et organe de contrôle à travers le pays voudraient mettre sur le bas côté, jeter dans les ténèbres et éventuellement étouffer dans le silence. Chaque jour des jeunes hommes anglais sont assaillis par les armes psychologiques d’un monde moderne qui les déteste ; féminisés et émasculés par les media et le système de l’éducation et de l’emploi, drogués à la pornographie, à l’alcool et aux jeux vidéos, convaincus qu’ils doivent adhérer à leur propre anéantissement avant qu’ils ne puissent oser taper du poing et dirent « non ».

Dieu ne fait pas alliance avec le Monde ; Dieu ordonne et commande le contraire. Dieu cherche à travers le pays des hommes qui soient prêt pour un engagement spirituel, pour défendre fermement leur catéchisme de la Foi catholique, pour défendre fermement leur serment à la couronne et à la patrie en tant que citoyens du Royaume-Uni, pour défendre leur femme, leur fille et leur fils, pour honorer nos pères et nos mères, pour obéir à la loi, pour combattre les oppressions à tout prix, pour être charitables, vertueux et bons, mais pour écraser celui qui lève la main sur le plus faible, nos enfants et nos femmes.

« Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n’en trouve point. » Ézéchiel, 22 : 30

Oseriez-vous répondre à l’appel de Dieu ? Oseriez-vous vous engager contre la dégénérescence qui aboie et qui mord au talon, dans chaque ruelle sombre, chaque coin isolé ? Prêtez-vous attention à ce cri qui résonne en écho à travers les âges du « Henry V » de Shakespeare ?

« Encore une fois sur la brèche, chers amis, encore une fois
Ou bien il faudra enclore le rempart avec des morts anglais
En temps de paix, rien ne convient mieux à l’homme
Que le calme humble et modeste :
Mais quand retentissent à nos oreilles les rafales de la guerre
Alors, imitez les mouvements du tigre,
Durcissez vos tendons, mobilisez votre sang,
Déguisez votre bonne nature d’une fureur extrême,
Donnez à votre œil un aspect terrifiant
Qu’il se force au travers de la tête
Comme une pièce d’artillerie (…)
Et maintenant, serrez les dents et enflez les naseaux,
Retenez votre souffle, concentrez chaque esprit
Dans toute sa plénitude. Allons, allons, vous les plus nobles des Anglais
Vous dont le sang provient de vos pères aguerris
De vos pères qui, comme autant d’Alexandre,
Ont en cette contrée lutté de l’aube au soir
Et rengainé leurs glaives par manque d’ennemis.
Ne déshonorez pas vos mères. Témoignez maintenant
Que vous nommez bien « pères » vos propres géniteurs.
Soyez des modèles pour ceux d’un sang plus rustre,
Apprenez-leur ce qu’est combattre. Et vous, braves archers,
Vous dont les membres en Angleterre ont été forgés, montrez-nous maintenant
L’ardeur de vos terroirs; faites nous jurer
Que vous valez autant que vos origines, ce dont je ne doute pas
Puisqu’à aucun de vous, si modeste qu’il soit
Ne manque dans les yeux l’éclat de la noblesse
Je vous vois là debout, comme lévriers en laisse
Tendus vers le départ. Le gibier se prépare
Suivez donc votre ardeur et quand vous chargerez
Criez : « Dieu soit avec Harry, l’Angleterre et Saint Georges ».




dimanche 24 janvier 2016

Qui qu'a niké la france ?… DeGaulle souillé par sa haine de la France !





Il arrive que les "migrants" soient bien plus lucides que nos benêts de patos !
En effet qui qu'a niké la france ?



Contre la radicalisation, le Tadjikistan traque barbes et voiles noirs



Au Tadjikistan, on rase les barbes et on enlève les voiles


Le Tadjikistan, ancienne république soviétique frontalière de l’Afghanistan, subit depuis les années 2000 une forte influence de l’islam radical venu d’Arabie Saoudite, étranger à l'islam d’inspiration soufie pratiqué en Asie centrale. Selon des chiffres officiels, 2000 jeunes Tadjiks auraient déjà rejoint les rangs des djihadistes en Irak et en Syrie.




Aussi l’État laïque du Tadjikistan a lancé une véritable guerre contre le wahhabisme. En septembre, le Parlement interdisait le seul parti islamiste du pays. Le 14 janvier, il votait une loi interdisant les prénoms à consonance arabe face à l’explosion du nombre de bébés appelés Mohamed. Une semaine après, l’offensive anti-islamisme s’est renforcée. Les autorités ont fait rasé 13000 barbes de Tadjiks, fermer 160 magasins qui vendaient des objets traditionnels musulmans, convaincu 1700 femmes de ne plus porter le voile et arrêté 89 prostituées voilées.

Les autorités ont ainsi déclaré la guerre à l’islam radical et tentent de débusquer les terroristes potentiels sur le territoire. Les hommes sont fortement invités à raser leur barbe, tandis que le voile intégral n’est plus vendu sur les marchés. Est-ce vraiment la solution la plus opportune ? Ne risque-t-on pas ainsi de susciter une radicalisation encore plus forte ?


Dans sa lutte contre la radicalisation, le Tadjikistan traque barbes et voiles noirs



samedi 23 janvier 2016

Philippe Conrad, Charlotte d'Ornellas, Bernard Lugan : "Origines de l'islam contemporain"



Colloque "Association pour l'Histoire" du 18 janvier 2016 :
"Aux origine de l'islam contemporain"



Exposé introductif de Philippe Conrad : le wahhabisme et les Frères Musulmans


Introduction   de Philippe Conrad au colloque du 18 janvier 2016 sur les "Origines de l'islam contemporain". Le Président de l'Association pour l'Histoire présente les autres intervenants Charlotte d'Ornement et Bernard Lugan puis revient sur la matrice originelle de l'islam contemporain : le wahhabisme saoudien et le mouvement égyptien des Frères musulmans.


Intervention de Bernard Lugan : l'islamisme à la conquête de la Libye


"L’islamisme en Libye a déjà gagné. La quasi totalité de la Libye est contrôlée par des milices islamistes. Le problème qui se pose aujourd’hui en Libye est de savoir qui va gagner entre Daesh ou Al-Qaida. L’affaire est tellement avancée que nous sommes dans ce choix."


Bernard Lugan : universitaire africaniste, Bernard Lugan aborde les questions africaines sur la longue durée en partant du réel, à savoir la Terre et les Hommes. Pour lui, il convient de parler des Afriques et non de l’Afrique, et des Africains, donc des peuples et des ethnies, et non de l’Africain, terme aussi vague que réducteur. Après plus de trente années d’expériences de terrain et d’enseignement universitaire en Afrique, il fut notamment professeur durant dix ans à l’université nationale du Rwanda, il mène actuellement des activités multiples : édition d’une revue africaniste diffusée par Internet (www.bernard-lugan.com), direction d’un séminaire au CID (École de Guerre), conseil auprès de sociétés impliquées en Afrique. Il est également expert pour l’ONU auprès du TPIR (Tribunal International pour le Rwanda) qui siège à Arusha, en Tanzanie.


Intervention de Charlotte d'Ornellas : l'islamisme syrien contre les minorités chrétiennes


Charlotte d'Ornellas : journaliste indépendante et spécialiste de la Syrie, Charlotte d'Ornellas a témoigné du martyre des minorités chrétiennes dans une Syrie en proie aux rebelles islamistes, et de leur lutte acharnée pour rester sur une terre où les Chrétiens sont implantés depuis bien plus d'un millénaire.

jeudi 21 janvier 2016

À Notre Bon Roi Très-Chrétien et Martyr, Louis XVI le Bienfaisant…



Facebook : Messes à la Mémoire de la famille royale

21 janvier et 16 octobre, dates les plus funestes de toute l'Histoire de France… Recueillons-nous ! Un deuil partout en France, où chaque année des messes toujours plus nombreuses sont partout célébrées… Un deuil partagé par la Belgique…

Alors qu'en 2012 seulement 60 messes étaient recensées, aujourd'hui les messes de requiem sont innombrables… À tout moment de nouvelles annonces sont faites…

Une page Facebook est consacrée à l'annonce des messes pour la famille royale, tant pour Notre Reine Marie Antoinette qu'en ce mois de janvier pour Notre Bon Roi Très-Chrétien et Martyr, Louis XVI le Bienfaisant…

https://www.facebook.com/MessesALaMemoireDeSmLaReineMarieAntoinette/?pnref=story





La République assassine le Roi…

La Convention vote la mort du Roi Louis XVI

Compte tenu des absents, la majorité absolue est de 361 sur 721 voix. Le scrutin est relativement serré : le président Vergniaud déclare que la Convention vote pour les fers par 2 voix sur 721, pour le bannissement suivi de détention par 319 voix, pour la mort de Louis XVI par 366 voix, pour la mort avec réserve de commutation et de délais de fixation par 1 voix, pour la mort avec demande de discussion sur l'époque de l'exécution par 23 voix, pour la mort avec expulsion de tous les Bourbons par 8 voix, pour la mort avec sursis jusqu'à la paix par 2 voix. Son cousin Louis Philippe d'Orléans, dit Philippe Égalité, grand maître du Grand orient de France vote aussi la mort !

"Uniquement occupé de mon devoir (…) je vote la mort".

Il le paiera de sa vie en étant guillotiné la même année. La maçonnerie n'ayant plus besoin de lui.

Robespierre et Saint-Just réclamaient une exécution immédiate, sans procès préalable. L'Assemblée accepte, pour donner un semblant de justice à ce crime, que l'accusé soit assisté de trois avocats : Malesherbes qui favorisa la diffusion de l'Encyclopédie, alors qu'il était responsable des services de la censure, Tronchet dont les cendres seront transférées au Panthéon de Paris le 17 mars 1806, et de Sèze, franc-maçon, appartenant à la loge les Neuf-Sœurs, celle de Voltaire.

Le vote se fait nominalement et à haute voix à la tribune, sous la menace de la foule bruyante et menaçante, placée dans les galeries pour intimider les faibles. Le Roi est informé de la sentence seulement le 20 janvier. Le lendemain, il monte à l'échafaud.








Facebook : Messe solennelle de requiem pour Louis XVI
jeudi 21 janvier de 19:00 à  20:30
Saint-Eugène - Sainte-Cécile, 4, rue du Conservatoire, 75009 Paris



Parmi les nombreuses messes annoncées, notamment sur Le Salon Beige, en mémoire de l’assassinat du roi Louis XVI le 21 janvier 1793, notons qu’un évêque de France (mais peut-être y en a-t-il d’autres ?) célèbrera : il s’agit de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne.

Il célèbrera donc une messe de requiem le 21 janvier à 18 heures 30 en sa cathédrale de Bayonne.

21 janvier : messe pour Louis XVI à Tarbes

Une messe pour le repos de l'âme du Roi Louis XVI sera célébrée le jeudi 21 janvier à 18h30 en la Cathédrale Notre-Dame de la Sède à Tarbes,  5place DeGaulle.

21 janvier : messe pour Louis XVI à Chambéry 

Le 21 janvier, messe (selon la forme extraordinaire) célébrée par monsieur l’abbé Chanvillard, prêtre diocésain, pour l’anniversaire de la mort du roi Lois XVI, à 19h en la cathédrale de Chambéry.

23 janvier : messe pour Louis XVI à Nîmes

23 janvier 2016 à 11h00 Chapelle Sainte Eugénie à Nîmes Messe de Requiem pour Sa Majesté le Roy Louis XVI, célébrée dans la forme ordinaire du rite romain.

24 janvier : messe pour Louis XVI à Bourges

La messe du dimanche 24 janvier 2016 à 10h30 en l'église Notre Dame de Bourges sera célébrée par l'abbé Louis Le Morvan (FSSP) pour le repos de l'âme de Louis XVI.

24 janvier : messe pour Louis XVI à la chapelle expiatoire



Extrait de Rivarol n°3219 daté du 21 janvier 2016


*   *   *

Le 21 janvier 2015, le drapeau du royaume de France flotte un instant sur la place de la Concorde,
juste au dessus de l'Assemblée nationale.
Le Prince Sixte-Henri de Bourbon Parme est là présent,
fidèle descendant de Louis XVI parmi les fidèles royalistes
pour honorer son ancêtre, "roi et père de la nation"…
Très beau discours et simple, sur l'importance de l'intuition et le charnel.




"Pie Jesu" du Requiem de Charles Gounod chanté par la Maîtrise des Hauts de Seine, direction Francis Bardot


Notre Bon Roi Louis XVI a été assassiné le 21 janvier 1793 par les crapules révolutionnaires. Du Ciel où Il est Il prie pour nous et pour la France. Que son Précieux Sang injustement versé ne retombe pas sur nos têtes !


« Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s'achève ce qu'on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c'est un répugnant scandale d'avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l'assassinat public d'un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s'en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du Roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu'ici, se mêlait à l'histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n'y a plus de Roi. Il n'y a donc plus qu'une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l'Évangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s'est pas encore relevé. Il semble vraiment que l'exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s'est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s'accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu'il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s'identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu'il soit bien dit que l'attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l'incarnation divine, et non la chair effrayée de l'homme. Son livre de chevet, au Temple, est l'Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l'échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n'est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d'une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu'à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau. »
 Albert Camus, L'homme révolté, La Pléiade, p. 528-529

21 janvier 1793 : assassinat du Roi Louis XVI
par les terroristes et crapules de la république...

Pardonne, Dieu puissant ; dans ta colère auguste,
Tu laissas quelquefois couler le sang du juste ;
Mais du meilleur des Rois quand tu proscris les jours,
À nos larmes du moins permets un libre cours.
L’instant fatal approche ; Exécrable journée !
La Victime à l’autel en spectacle amenée…
D’une honteuse mort les horribles apprêts…
Un échafaud... les lys couverts d’un noir cyprès…
Est-ce un Songe cruel dont l’erreur me tourmente ?
Non, je veille. Que dis-je ? une tête sanglante…
Barbares ! c’en est fait, et Louis ne vit plus.
Inutile douleur et regrets superflus !
Il ne vit plus : son âme, et si pure et si belle
A quitté pour jamais sa dépouille mortelle.
Et d’une sombre nuit l’épaisse obscurité
Ne nous a pas des cieux dérobé la clarté !
Et la main du bourreau, qui dut trancher sa vie
A pu, sans se glacer, consommer l’œuvre impie !
Et la terre n’a pas englouti dans ses flancs
Ce chef des assassins dont les ordres sanglants,
Grâce aux accents bruyants d’un instrument complice.
En étouffant sa voix, hâtèrent son supplice !
Il ne vit plus ! Quel crime avait-il donc commis ?
Indigne d’un pouvoir par ses Aïeux transmis,
Courbait-il ses sujets Sous un sceptre arbitraire ?
Hélas ! il en était moins le roi que le père.
Monarque vraiment sage et vertueux époux,
On ne le vit jamais, infidèle en ses goûts,
Faire, au mépris des lois de la morale austère,
De son lit nuptial une couche adultère ;
D’impudiques trésors, gages de ses soupirs,
Payer le faste abject de ses honteux plaisirs.
De la religion soutenant l’édifice,
Par son exemple seul il combattit le vice ;
Du trône il dédaigna les honneurs orgueilleux ;
Il borna sa grandeur à faire des heureux.
De toutes les vertus, modèle vraiment rare,
Du sang de ses sujets quel roi fut plus avare ?
Au sein de ses malheurs, de chagrins accablé,
« Dites-moi que l'on m’aime et je suis consolé, »
S’écriait-il. Enfin, son indulgence extrême
Ne l’abandonna point à son heure suprême.
En recevant la mort, d’un air fier et soumis,
Il pardonna sans peine à tous ses ennemis,
Fit grâce à l’injustice, oublia la vengeance,
Et son dernier moment fut un trait de clémence.
France, pleure un forfait, dont l’éternel affront
Jusqu’à ton dernier jour fera rougir ton front.
Les siècles à venir contre toi se soulèvent ;
Leurs redoutables voix dès à présent s’élèvent,
T’accusent, et du ciel sur ta postérité
Appellent le courroux trop longtemps arrêté.
Vois l’Europe déjà conspirant ta ruine,
Sur tes débris fumants la guerre, la famine,
Tous les fléaux ensemble exerçant leurs fureurs,
Tes propres enfants même abreuvés de tes pleurs,
Insultant à tes maux, méconnaissant leur mère,
Des torrents de ton sang baignant au loin la terre.
Et Vous dont les écrits, par malheur trop fameux,
Corrompant du Français le naturel heureux,
Précipitaient ses pas dans le sentier du crime,
Téméraires Penseurs, mesurez donc l’abîme
Où l’a jeté l’erreur de vos principes vains.
Étalez maintenant vos superbes dédains ;
D’une religion peignez-nous la chimère ;
Allez défier Dieu jusqu’en son sanctuaire ;
Et recueillez le prix de vos rares leçons.
De vos livres, plutôt, tarissent les poisons !
Périssent vos écrits, et leur coupable gloire !
Et pour en effacer jusques à la mémoire,
Que leurs feuillets, livrés à des feux dévorants,
Soient en vile poussière abandonnés aux vents !
Pour moi qui, dans ces jours et de honte et d’alarmes,
Comprimant ma douleur, dissimulant mes larmes,
Prêt à quitter vingt fois et crayon et pinceau,
Osai de nos malheurs esquisser le tableau,
Si de la vérité, trop fidèle interprète,
Au glaive inquisiteur je dévouais ma tête,
Si trahi dans mes vers, surpris dans mon secret,
D'un tribunal de sang je dois subir l’arrêt,
J’irai, de mes bourreaux je braverai la rage ;
Et loin que l’échafaud étonne mon courage,
Je vois sans pâlir, j'y monte sans effroi,
Trop heureux de périr comme à péri mon Roi.

Louis Jean-Baptiste Étienne Vigée
Procès et mort de Louis XVI,
fragment d'un poème sur la Révolution française



Cher Amis,

Nous voici réunis une nouvelle fois autour de la mémoire de Louis XVI. Remercions le Père Augustin Pic d’avoir su, avec la hauteur du théologien, éclairer pour nous les aspects les plus profonds de sa personnalité de roi et de chrétien et en tirer les leçons applicables à nos vies quotidiennes.

Nous nous retrouvons chaque année à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat du roi, mais il n’est pas question pour autant de nous tourner simplement vers le passé avec nostalgie. Ceci serait contraire à la tradition royale que traduit la formule ancienne « le Roi est mort, vive le Roi ». Hymne à la vie, au progrès. Chaque roi, et Louis XVI en particulier s’est préoccupé de faire avancer la société, de l’adapter. Roi géographe, Louis XVI, a ouvert la France sur le monde ; épris de sciences humaines et politiques il avait compris que des réformes étaient nécessaires notamment en matière fiscale.

Voilà un roi qui n’aurait pas aimé notre société dont il est dit souvent qu’elle est bloquée, qu’elle est désenchantée notamment pour les plus jeunes.

La royauté était là pour ré-enchanter chaque génération. Saint Louis si commémoré l’an dernier, tant en France qu’à l’étranger a fait bouger les structures qui par nature ont toujours tendance à se scléroser. Il a réformé la justice, les impôts, renouvelé l’exercice de la charité, favorisé la paix et la diplomatie s’éloignant des guerres féodales. Ainsi, huit siècles après sa mort, le siècle de Saint-Louis est objet d’admiration.

Cette année nos regards et notre réflexion se porteront vers François Ier et Louis XIV. Deux autres symboles d’une monarchie active ayant œuvré également pour les générations à venir.

Ces exemples éclairent notre mission. En commémorant, nous appréhendons les ressorts de l’action des rois et leurs effets. Or il me semble qu’il est très important d’avoir cette vision prospective pour notre temps si inquiet et qui a des raisons de l’être. Ce sentiment j’ai l’impression qu’il est partagé par beaucoup. Je l’ai ressenti lors de mes derniers déplacements à Paris mais aussi en province, à Bouvines à Aigues-Mortes ou encore dans le Missouri cet été. L’histoire et les commémorations servent de repères pour mieux guider notre action présente.

Ainsi lorsque je m’exprime sur tel ou tel événement du passé, bien évidemment j’honore une action d’hier d’autant plus que souvent elle s’est accompagnée du sacrifice de ceux qui y ont participé, mais chaque fois ma préoccupation est de savoir ce que cela apporte pour aujourd’hui, pour demain.

France qu’as-tu fait de ton histoire ?

Que peut-elle nous apprendre ?

Chacun peut voir la grande différence entre les façons de faire contemporaines et la politique des rois. Ils étaient animés par une vision du long terme. Voir loin pour bien gouverner c’est-à-dire toujours se poser la question « avec ce que je fais aujourd’hui, dans quelque domaine que ce soit, quelles seront les conséquences pour demain ? ». Notre société ne doit-elle pas s’interroger sur ses responsabilités et son rapport au temps ?

Ce souci du futur était associé à un profond sens de la justice, lié à ce don de l’Esprit Saint qui s’appelle la crainte de Dieu. De Saint-Louis à Louis XVI, tous les rois se sont posé la question des plus fragiles (les veuves, les orphelins, les enfants, les vieillards, les estropiés et les malades) et de leurs droits – de la naissance à la mort – afin qu’ils ne soient pas lésés. Ces questions ne sont-elles pas toujours d’actualité ? De cruelle actualité ?

Voilà à quoi servent les commémorations, à nous mettre en face des réalités du quotidien pour essayer de trouver des solutions. Le rappel des fondements de notre histoire peut nous y aider.

Voyez-vous si je tiens ces propos aujourd’hui, en cette période où il est traditionnel d’échanger des vœux c’est parce qu’il me semble que ce sont des vœux que nous pouvons tous formuler pour notre Chère France. Elle a besoin de retrouver les sources de sa pensée, de ce qui a fait sa grandeur et sa force : responsabilité dans l’action, justice pour tous, confiance, sens à donner à la société.

Avant moi, mes prédécesseurs, notamment mon grand-père et mon père, ont rappelé tout cela. Sans doute parlaient-ils trop tôt. Il me semble que ce langage est plus audible désormais. Le Saint-Père le tient. Les jeunes l’attendent. C’est à nous d’être les sentinelles de notre société et de lui apporter le fruit de l’expérience. A nous d’être des précurseurs. La récente actualité tragique nous y convie et comme le disait le Cardinal Vingt-Trois dimanche dernier « il ne faut jamais désespérer de la paix si l’on construit la justice ».

Ainsi je termine ces mots en vous demandant à tous de prendre aussi vos responsabilités dans tous les domaines où vous agissez, dans vos familles et dans la vie professionnelle ou associative. Nous ne courrons pas derrière une quelconque nostalgie mais nous souhaitons rendre notre monde meilleur. Tel est bien le message de dix siècles de monarchie. Toujours nous demander ce que la royauté pourrait apporter de neuf et de fort pour demain ! Tel est ma façon de voir.

Dans cet esprit, j’ai souhaité réorganiser les associations ayant pour objectif de mieux faire connaître l’histoire de la royauté française et de ses apports à la société. Il me semble qu’avec une seule association nous serons plus forts. Si l’autonomie des uns et des autres doit être préservée, l’unité dans la complémentarité est une nécessité. L’unité a toujours été au cœur de la pensée royale. Il fallait la retrouver.

J’ai aussi souhaité que les domaines de compétence soient mieux lisibles notamment vis-à-vis de l’extérieur. D’un côté avec l’Institut nous pouvons continuer la nécessaire œuvre culturelle et d’approfondissement des connaissances; de l’autre avec mon secrétariat que j’ai voulu élargi, peut être menée une action plus ouverte, notamment sur les problèmes éthiques, sociaux et économiques auxquels la société est confrontée. Je continuerai ainsi mes déplacements en province et à l’étranger pour mieux comprendre les situations des uns et des autres et apporter le message d’espoir que peut représenter pour eux l’héritage de la monarchie française et des valeurs qu’elle véhicule.

J’espère tout au long de l’année vous retrouver nombreux, afin qu’ensemble, fidèles à la tradition nous sachions être des artisans du futur, voilà les vœux que je forme en ce début d’année, pour vous et vos familles et pour que la France, demeure fidèle à sa tradition de fille aînée de l’Église.

Merci de m’avoir écouté.

Louis, duc d’Anjou, chef de la Maison de Bourbon


Lettre autographe signée de Louis XVI datant du 20 janvier 1793 (la veille de son exécution)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (1ère partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (2ème partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Il y a deux-cents ans, à Paris, l’exhumation des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette (3ème partie)

Le blogue du Maître-Chat Lully : Deuxième centenaire du transfert à Saint-Denis des restes de Leurs Majestés le Roi Louis XVI et la Reine Marie-Antoinette

Messes à la mémoire de Notre Bon Roi Louis XVI :
Liste des Messes 2015 pour le repos de l'âme du Roi Très-Chrétien, Martyr, Louis XVI le Bienfaisant et les Martyrs de la Révolution et le Salut de la France.







Northmen Impakt - Vive le Roy !… Chanson-hommage pour un 21 janvier…

mercredi 20 janvier 2016

Message de Damas… les quartiers est et ouest de la zone de Qadam libérés



Message de Damas…

Des dizaines de familles ont commencé à retourner à leur domicile dans les quartiers est et ouest de la zone de Qadam située aux périphéries sud de Damas.

Ces quartiers ont été occupé par les hordes du front al-Nosra, les amis de M. Fabius "qui font du bon boulot" en juillet 2012 lors de l'opération Volcan de Damas.

Vous ne pouvez pas imaginer la joie des familles qui ont vécu des années de galère insupportables. Ils vont retrouver ce soir leur appartement et dormir pour la première fois au chaud, sous un toit et entre quatre mur, et derrière des portes fermées.

J'ai eu des larmes en regardant ces milliers de personnes qui remerciaient les soldats, leurs soldats, qui étaient là pour leur sécurité. La victoire est proche…

Vive l'armée Syrienne

S. Hilal Alcharifi







Source : La Communauté Syrienne de France