Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 24 janvier 2016

Contre la radicalisation, le Tadjikistan traque barbes et voiles noirs



Au Tadjikistan, on rase les barbes et on enlève les voiles


Le Tadjikistan, ancienne république soviétique frontalière de l’Afghanistan, subit depuis les années 2000 une forte influence de l’islam radical venu d’Arabie Saoudite, étranger à l'islam d’inspiration soufie pratiqué en Asie centrale. Selon des chiffres officiels, 2000 jeunes Tadjiks auraient déjà rejoint les rangs des djihadistes en Irak et en Syrie.




Aussi l’État laïque du Tadjikistan a lancé une véritable guerre contre le wahhabisme. En septembre, le Parlement interdisait le seul parti islamiste du pays. Le 14 janvier, il votait une loi interdisant les prénoms à consonance arabe face à l’explosion du nombre de bébés appelés Mohamed. Une semaine après, l’offensive anti-islamisme s’est renforcée. Les autorités ont fait rasé 13000 barbes de Tadjiks, fermer 160 magasins qui vendaient des objets traditionnels musulmans, convaincu 1700 femmes de ne plus porter le voile et arrêté 89 prostituées voilées.

Les autorités ont ainsi déclaré la guerre à l’islam radical et tentent de débusquer les terroristes potentiels sur le territoire. Les hommes sont fortement invités à raser leur barbe, tandis que le voile intégral n’est plus vendu sur les marchés. Est-ce vraiment la solution la plus opportune ? Ne risque-t-on pas ainsi de susciter une radicalisation encore plus forte ?


Dans sa lutte contre la radicalisation, le Tadjikistan traque barbes et voiles noirs



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