Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 2 janvier 2016

Ali Mohammed al-Nimr, le jeune chiite que veut décapiter et crucifier l'Arabie Saoudite




Déclaration commune des mères
des six jeunes manifestants saoudiens condamnés à mort


In an interview, the mother of Ali al-Nimr, the Saudi teenager on death row who is scheduled for crucifixion, speaks...
Posté par Shia Public Affairs Committee sur samedi 2 janvier 2016


Saudi Arabia’s Next Terrible Move




Les mères des 6 jeunes militants saoudiens condamnés à mort ont publié une déclaration conjointe sur leur crainte que leurs fils ssoient parmi les prochaines 52 exécutions en masse annoncées par les médias saoudiens.
La déclaration ci-dessous a été tweetée ce mercredi 25 novembre par la mère de Ali Al-Nimr.







Mnar Muhawesh s'entretient avec le père de Ali al-Nimr qui dit combien sa famille a été sensible à la mobilisation sur le cas de son fils. Abu Baker appelle à l'annulation de l'exécution et à l'intensification de l'activisme mondial pacifique à travers les médias sociaux pour continuer à faire pression sur le royaume saoudien afin que soit libéré son fils. Conseiller juridique et avocat de la famille à Washington DC, Esha Krishnaswamy, souligne combien l'activisme en ligne fonctionne, et comment les Américains peuvent aider à Ali al-Nimr.
Ali al-Nimr a été condamné à être crucifié, alors qu'en 2012 il était âgé seulement de 17 ans. En vertu de la coutume saoudienne, il serait d'abord décapité, puis son corps crucifié exposé publiquement. Son oncle, le cheikh Nimr Baqer al-Nimr, est un dissident politique bien connu et religieux chiite qui a s'est élevé contre les répressions en Arabie saoudite : il a été condamné à mort.




Ali al-Nimr, Daoud al-Marhun et Abdullah Hassan al-Zaher, tous trois condamnés à mort et mineurs au moment de leur arrestation, ont été transférés lundi 5 octobre par un petit avion de la prison "General Directorate of Investigations" (GDI) de Dammam  à la prison al-Ha'ir, près de Riyad où ils ont été placés en isolement.
La prison al-Ha'ir est une prison de haute sécurité. Cheikh Nimr est également emprisonné dans cette prison.
La nouvelle de ce transfert est très préoccupante. Pourquoi ont-ils été soudain transférés à Riyad en secret ? Leurs familles, leurs avocats n'étaient pas informés. Vives inquiétudes : l'Arabie est préparerait-elle leur exécution conjointe.



Jeunesse perdue… Ali al-Nimr aujourd'hui, marqué par une certaine gravité

La famille d'Ali al-Nimr a eu l'autorisation de lui rendre visite ce samedi 25 septembre… Prêt au pire, Ali a confié à sa mère qu'en raison de la torture il aurait souhaité être tué durant les six premiers mois de sa détention. Ali al-Nimr est à présent confiné toute la journée dans une cellule commune avec 4 à 6 autres prisonniers. Il n'est pas autorisé à sortir pour les promenades et exercices… Le père d'Ali al-Nimr vient d'accorder un rare entretien en direct à la chaîne al-Hurra (en arabe). En même temps que d'autres révélations, le père d'Ali al-Nimr confirme que l'adolescent a été pris pour cible en raison de son lien familial avec le Cheikh Nimr, son oncle….



Mohammed al-Nimr, père d'Ali, a répondu en exclusivité à Géopolis, après avoir rendu visite à son fils en prison vendredi 25 septembre. Il en appelle à la sagesse du roi Salmane et exhorte à la retenue en cas d'exécution de la sentence.

Vous venez de voir votre fils Ali. Comment l'avez-vous trouvé ?
J'ai rendu visite à Ali avec ma famille le vendredi 25 septembre, pendant 10 minutes à l'occasion de l'Aïd. Dès le début, sa mère a essayé de lui faire passer un message sur la confirmation de son exécution, mais il lui a tout de suite dit : « Je suis au courant et je ne suis pas le premier à subir une injustice dans ce monde. » C'est lui qui calmait sa mère. Il a une énergie incroyable et s'en remet à Dieu.
Pour ma part, je ne me tairai pas. Je parlerai avec franchise, transparence et objectivité pour défendre mon fils.

Des informations parues dans la presse font état de tortures et le disent souffrant. Qu'en est-il ?
Ali n'avait que 17 ans lorsqu'il a été arrêté en février 2012. Il est resté enfermé 6 mois dans une maison de correction pour enfants, sans que personne ne puisse le voir. Lorsque sa mère l'a vu pour la première fois en décembre 2012, il lui a dit : « J'ai souhaité à plusieurs reprises la mort plutôt que de vivre ce que je vivais ici » et cela en dit long.
Ali avait dit au juge qu'il avait été torturé, terrorisé et contraint de signer les aveux, mais le juge n'a accordé aucune importance à ses propos. Ali n'a pas été arrêté sur mandat d'amener. Il a été renversé par une voiture de la police secrète, une nuit sans lune avec les multiples blessures et fractures que cela implique. Il a été hospitalisé pendant plusieurs jours avant qu'on ne l'accuse d'actions imaginaires dignes de Rambo ou de commandos de marines.

Vous avez appelé le roi Salmane à ne pas signer l’ordre d’exécution, le président François Hollande, l’ONU et des organisations internationales en ont fait de même. Pensez-vous que ces appels peuvent être entendus ?
Le royaume fait partie de la communauté internationale. Il veille à ses intérêts et à ses relations avec les nations.
La France est un pays ami et je pense que l'intervention du président Hollande, du département d'État américain, du Parlement britannique ou des Nations-Unies, de manière amicale, influera. Les gens de mon pays ont apprécié l'intervention rapide du président français qui a été le premier à réagir. Ma famille et moi le remercions. Nous espérons que le roi Salmane prendra en compte ces avis et qu'il privilégiera les solutions politiques.

La mobilisation internationale en faveur d’Ali aide-t-elle ou dessert-elle votre cause ?
Avant tout, sachez que ma famille et moi n'avons rien à voir avec cette mobilisation. Nous ne l'avons ni lancée, ni encouragée, ni interdite. Nous remercions tous ceux qui se sont exprimés pour demander une solution. Je pense qu'au sein du pouvoir saoudien il y a des personnes sages qui n'hésitent pas à réviser les cas suspects. Je refuse bien sûr que l'on intervienne pour nuire à mon pays et à ses dirigeants, même s'il s'agit de sauver Ali.

Qu’est ce qui selon vous pourrait sauver votre fils ?
Je misais, et continue de le faire, sur un règlement interne, qui passe par un compromis avec les tenants de la décision politique. Qu'il s'agisse d'Ali al-Nimr mais aussi de huit autres condamnés à mort. Un nombre qui risque sans doute de monter à 30 au cours des deux prochains mois. Ce qui serait un signal dangereux, alors que la véritable solution serait de libérer tous les détenus politiques et d’opinions tels que le docteur Abdallah al-Hamed, Mohamed al-Qahtani, al-Bajjadi, ou les cheikhs Nimr et Taoufic al-Aamer, Fadel al-Mounassef et des milliers d’autres.
J’appelle à vider les prisons de ceux qui n’ont pas de sang sur les mains. Et là, il est indispensable de souligner que le défunt roi Fahd, un homme politique d’une rare expérience, a plusieurs fois apaisé les tensions à l’est et à l’ouest du royaume par la sagesse et la politique. La dernière fois étant l’accord passé en 1994 entre lui et les dirigeants de la communauté chiite en exil, qui ont ainsi pu rentrer au pays en toute dignité. Mon idée est que nous avons besoin d’une telle initiative courageuse avec ceux qui réclament une réforme nationale.

Vous avez pu rencontrer votre frère cheikh Nimr en prison, qu’est-il ressorti de cette visite ?
Je rends visite à mon frère le cheikh Nimr, avec ma famille, tous les 35 jours, à la prison al-Haer de Riyad. La dernière fois que je l’ai vu c’est jeudi dernier (24 septembre). Son état psychologique est bon. Il est conscient de ce qu’il a fait avant son arrestation, et il est prêt à supporter les sanctions les plus dures en raison de sa conviction qu'il œuvre à des réformes. De même qu’il est totalement disposé à changer d’opinion dès lors que la situation politique aura changé. Il estime que les accusations portées contre lui sont nulles et non avenues et que sa condamnation à mort est, in fine, politique.

À l’annonce de l’exécution, vous avez lancé un appel au calme. Craignez-vous une réaction violente de la part de la communauté chiite ?
Je ne suis pas le seul. Tous les observateurs et les dirigeants s’attendent à des réactions. Elles risquent d’être désordonnées et incontrôlables et, à Dieu ne plaise, de passer d’une action pacifique à la violence. Cela plongera notre pays dans une spirale dans laquelle tout le monde sera perdant. Moi, ma famille et tous les sages, refusons la violence et la contre-violence. Et je dis en toute franchise, s'il arrivait malheur à Ali al-Nimr, à cheikh al-Nimr ou à d’autres, j’appelle au contrôle de soi, à la retenue et rejette ouvertement et secrètement toute action violente. Le refus et l'indignation doivent se faire par des moyens légaux, via notamment les réseaux sociaux.

*   *   *

Signer la pétition : Je signe


Signer la pétition : Je signe



L'Arabie Saoudite, nouveau garant des Droits de l'Homme,
s'apprête à célébrer l’aïd al-Adha de façon toute spéciale…

Ali Mohammed al-Nimr, jeune chiite, sera décapité et crucifié par l'Arabie Saoudite… Des aveux de crimes imaginaires ont été extorqués à cet adolescent sous la torture. Son crime, le seul ? Avoir participé à des manifestations pacifiques, comme c'est un droit fondamental reconnu à chaque citoyen.
Ali représente l'humanité. Il pourrait être facilement notre petit-fils, notre fils ou notre frère. Chacun de nous peut être un ambassadeur pour Ali. Signez les pétitions, partagez son histoire, contactez vos élus locaux, vos députés, vos ministres, vos chefs de gouvernement et chefs d'État pour demander une intervention urgente en faveur d'Ali. 







Ali Mohammed al-Nimr, neveu de l'un des plus fervents opposants au régime, n'avait que 17 ans au moment de son arrestation en 2012. Il aurait participé à une manifestation dans la région majoritairement chiite de Qatif.

La sentence a été prononcée l'année dernière. Et Ali Mohammed al-Nimr, aujourd'hui 21 ans, vient de perdre son dernier appel rejeté. Le jour annoncé pour l'exécution serait le jeudi 24 septembre qui est précisément, cette année, celui de l’aïd al-Adha (l'aïd el-Kébir pour les Algériens)… Fait hautement significatif dans la guerre déclarée par le sunnisme aux chiites ! L'exécution publique du jeune chiite devrait donc intervenir lors de la célébration de l’aïd al-Adha. Le condamné sera décapité. Son corps sera ensuite monté sur une croix et exposé publiquement jusqu'au pourrissement de ses chairs.

Son principal tort : avoir participé en 2012 à une manifestation contre le régime dans la région majoritairement chiite de Qatif. Il était alors seulement âgé de 17 ans. Le jeune homme est également accusé de faire partie d'une organisation terroriste. Armé, il aurait jeté des cocktails Molotov contre les forces de l'ordre. Les aveux signés par l'accusé ont été obtenus sous la torture. Les conditions dans lesquelles s'est déroulé son procès sont sujettes à caution. « Le tribunal l'a déclaré coupable sans ordonner aucune enquête sur ses allégations de torture », critiquait l'an passé Amnesty International. « Pire encore, Ali était un enfant vulnérable quand il a été arrêté », s'insurge Maya Foa, l'une des responsables de Reprieve qui assure sa défense.

Selon ses défenseurs, Ali Mohammed al-Nimr paie surtout pour son oncle, le cheikh al-Nimr. Le haut dignitaire chiite est l'un des plus virulents opposants de la monarchie. Au terme de huit mois de procès, il a lui-même été condamné à mort le 15 octobre 2014 pour «sédition», « désobéissance au souverain » et « port d'armes ». Peu avant son arrestation, le cheikh al-Nimr s'était réjoui de la disparition du prince héritier Nayef Ben Abdel Aziz, le tenant pour responsable de la répression contre les chiites. Un an plus tôt, il s'était également prononcé en faveur d'une sécession des régions de Qatif et d'Al-Hassa et de leur rattachement au royaume chiite de Bahreïn.
L'exécution d'Ali Mohammed al-Nimr interviendrait alors que l'ambassadeur saoudien auprès des Nations Unies à Genève, Faisal bin Hassan Trad, occupe actuellement un poste important au sein de Conseil de Droits de l'homme.



Facebook : Free Sheikh Nimr Baqir Al-Nimr (le site de soutien à l'oncle de Ali Mohammed al-Nimr)


Facebook : Free Sheikh Nimr Baqir Al-Nimr





Saudi Arabia – stop the crucifixion of Ali al-Nimr

M. le Président, empêchez la décapitation et la crucifixion du jeune Ali par l'Arabie saoudite

CNN : U.N., rights groups call on Saudi Arabia to spare man from beheading, crucifixion

Le Monde - Arabie saoudite : défense des droits de l’homme le lundi, décapitation le jeudi

Le Figaro : L'Arabie saoudite va décapiter et crucifier un chiite de 21 ans

Le Monde : La condamnation à mort du jeune Saoudien Ali Al-Nimr suscite des protestations mondiales

Le Monde : Multiplication des appels à la clémence pour Ali Al-Nimr





U.S. Uncut : The Mother of the Saudi Arabian Protester Awaiting Crucifixion Has a Message for the World

Independent : UK Government cancels Ministry of Justice contract with the Saudi Arabia prison system

La mère du jeune Saoudien condamné à la crucifixion crie son désespoir au président Obama : Pendant ce temps, Manuel Valls rentre à Paris avec 10 milliards d'euros de contrats commerciaux conclus avec l’Arabie saoudite mais sans nouvelles du jeune homme.





vendredi 1 janvier 2016

Le président Vladimir Poutine nous présente ses vœux pour 2016




Chers citoyens de Russie ! Chers amis !

Dans quelques minutes, nous allons accueillir le Nouvel An. L'approche de ce moment magique qui fait le pont entre le passé et l'avenir nous est familier dès l'enfance. Nous l'attendons avec joie, espoir et émotion. Nous espérons tout le meilleur et le plus brillant.

La tradition veut que nous célébrions cette fête en famille, avec nos amis les plus proches. Bien sûr, tous ne peuvent pas fêter le Nouvel An avec leurs parents : il faut travailler dans les hôpitaux et dans les usines, il faut effectuer son devoir personnel et son service militaire, il faut protéger les frontières et rester en surveillance permanente pour assurer notre sécurité au sol, en mer et dans les airs. Nous sommes reconnaissants à tous ceux qui restent en poste jour et nuit, même s'il s'agit des jours fériés.

Aujourd'hui, je voudrais particulièrement adresser mes vœux, à l'occasion de cette fête, à nos militaires qui luttent contre le terrorisme international, qui défendent les intérêts nationaux de la Russie à l'étranger, faisant preuve de volonté, de résolution et de fermeté de caractère. D'ailleurs, nous avons toujours besoin de ces qualités, partout et dans tout ce que nous faisons.

Le succès de notre pays dépend du travail efficace et du progrès de chacun d'entre nous. Nous sommes liés par des buts communs, par l'aspiration à être utiles pour la Patrie, responsables de son sort.

En 2015, nous avons commémoré le 70e anniversaire de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Notre histoire, l'expérience de nos pères et grands-pères, leur unité pendant des temps difficiles ainsi que leur force morale sont pour nous un exemple important à suivre. Ils nous ont aidés et nous aideront à faire face avec dignité aux défis de notre époque.

Chers amis!

Maintenant, en cette nuit du Nouvel An, nous nous rendons particulièrement compte à quel point nos proches nous sont chers, à quel point il est important que tout aille bien dans leur vie, qu'ils soient en bonne santé, que nos parents éprouvent la chaleur de notre attention et de nos soucis et qu'ils reçoivent en retour toutes les bonnes choses qu'ils nous ont apprises et qu'ils continuent de nous apprendre. Que nos enfants grandissent sages, actifs, et que l'amour, la disponibilité à aider, la générosité morale et la charité soient notre soutien dans nos affaires quotidiennes.

Nous sommes à quelques instants seulement du Nouvel an. Alors souhaitons-nous succès, joie et bonheur les uns les autres. Remercions-nous les uns les autres pour la compréhension et le soutien, les soins et l'attention. Et portons sans faute un toast à la prospérité et au bien-être de la Russie.

Je vous souhaite de joyeuses fêtes et une bonne année 2016 !


Bonne année !




Nouveau stratagème diabolique des gouvernements "Amis de la Syrie" : LA PEUR





Terrifier les Français : les vœux de Hollande le 31 décembre 2015


Les informations livrées par un service de renseignement « ami » à la Bavière sur un éventuel attentat « kamikaze » à Munich seraient totalement fausses et s’inscrivent dans une volonté délibérée de maintenir un climat de peur en Europe, en accord avec les orientations en ce sens de certains pays, guidés plus par d’importantes échéances électorales, des calculs politiciens et l’extension du domaine du contrôle social sur leurs propres populations que par une volonté véritable de combattre un terrorisme.

Après l’échec au Levant et le fiasco d’un plan prémédité visant à noyer une bonne partie de l’Europe sous un véritable flux migratoire massif et totalement inédit (lequel s’est soldé par l’arrivée expresse en Europe de plus d’un million de « réfugiés » en une année !), la dernière trouvaille des gouvernements « Amis de la Syrie » est un expédient vieux comme le monde : « LA PEUR ». Cette formule importée est le nouveau dada. Entretenir la peur. Modifier les législations. Mais dans quel sens et pourquoi ? Le discours de François Hollande à l’occasion du nouvel an 2016 en France servira de morceau d’anthologie dans une future collection des bizarreries. Baser un discours sur l’émotion scénarisée et disons-le tout court, le chuchotement, comme si le grand méchant loup se terrait juste derrière la porte et allait sauter à la gorge de Hollande, il fallait le faire… Dans une ambiance de fête de fin d’année morne, il ne manquait plus que l’on évoque un Croque-mitaine.

Les opinions publiques sont confuses. Et le mot est faible. L’un des objectifs sous-jacents de l’immense appareil de la propagande systémique dominante a été atteint, à savoir incruster ce que l’on appelle "islamophobie" au sein de larges franges des populations et entretenir un amalgame plus que douteux ou plutôt une instrumentalisation associant l’islam (à aborder dans son acception en tant que grande civilisation et culture) et un phénomène social spécifique issu de choix politiques officiels en matière d’immigration. Cela ouvre la voie à des dérapages que le système tente d’exploiter afin d’abattre toute opposition et même une velléité autonomiste ou « nationaliste ». Ce qui s’est passé en Corse constitue un cas d’école à cet égard.

Pourtant 2016 sera une année décisive. La Russie a achevé, à frais limités, au 31 décembre 2015, l’un des principaux objectifs prioritaires de son intervention en Syrie : Damas peut entamer des négociations à Genève ou à Pékin en position de force et il semble de moins en moins vraisemblable d’exiger un départ du président Bachar el-Assad. D’autant plus que Téhéran dont le pacte factice avec Washington au sujet du nucléaire vient de connaître un premier accroc au sujet des missiles balistiques, est de plus en plus convaincu que la guerre en Syrie est une guerre engageant la survie même de la République iranienne dans sa version IV.

Cette année 2016 commence très mal pour certains pays. Hausse des prix de carburants dans deux pays producteurs de pétrole, +67% en Arabie Saoudite et +34,5% en Algérie. Deux pays relativement « protégés » par de tierces puissances à surveiller de près.

Comme elle s’annonce fort mal en Israël, un « État » dont le budget défense représente 80% du PIB ! Aux attaques spontanées et sporadiques à l’arme blanche, perpétrées par des jeunes Palestiniens en colère et frustrés par les interminables attentes et autres blocages dans les barrages sécuritaires israéliens, ressemblant plus à des labyrinthes d’acier et de béton, s’est substituée l’attaque à l’arme de poing. Ces actions désespérées augurent déjà d’une nouvelle forme d’Intifada menée en dehors de tout cadre politique ou militant. En matière de stratégie, le gouvernement extrémiste de Netanyahu a fait tout faux : il a réussi à ruiner l’ensemble de la structure sécuritaire israélienne laborieusement édifiée à grands renforts d’aide exogène.

La peur est un puissant stimulant. C’est surtout un business utile et fort lucratif. Mais y baser une politique équivaut à tenter de brasser de l’air dans le vide. Vaine politique servant plus à brider et à museler des populations vivant dans des enclos qu’à bâtir une civilisation. Ce terme désuet risque de provoquer bien des ricanements en cet an 16 après la fameuse année 2000 de l’ère chrétienne…

Que reste-il de la démocratie en 2016 ? Pas grand chose ou si peu.

Bonne année quand même…!








Nœuds solennels de fin 2015 de François Hollande, président de la République française






Source officielle : http://www.lejournaldepersonne.com/

dimanche 27 décembre 2015

Double meurtre de Koh Tao : les Birmans Zaw Lin et Win Zaw Htun condamnés à mort






Au terme de cinq mois de procès controversé, deux jeunes travailleurs birmans, Zaw Lin et Win Zaw Htun, ont été condamnés à mort ce jeudi 24 décembre pour le meurtre en septembre 2014 de deux touristes anglais, David Miller et Hannah Witheridge.



Zaw Lin et Win Zaw Htun à leur sortie du tribunal après le verdict


Zaw Lin et Win Zaw Htun ont été reconnus coupables de viol et meurtres. Une culpabilité établie sur la base de « témoins oculaires et preuves ADN » a souligné le juge. Les deux hommes, âgés tous les deux de 22 ans, qui étaient arrivés au tribunal les pieds enchaînés et en tenue de prisonnier marquée d'un bandeau rouge - comme tous les inculpés encourant la peine de mort -, ont nié tout au long du procès avoir tué les jeunes touristes anglais. À l'énoncé du verdict, la consternation se lisait sur le visage des deux jeunes hommes tandis que dans le public la mère de Win Zaw Htun a hurlé, avant de s’évanouir.


Hannah Witheridge et David Miller


Hannah Witheridge, une orthophoniste de Great Yarmouth âgée de 23 ans, et David Miller, un ingénieur diplômé de l'Université de Leeds et originaire de Jersey, 24 ans, étaient en vacances avec deux amis britanniques, Christopher et James Ware, sur l’île de Koh Tao. Le 14 septembre au soir, ils avaient participé à une fête dans un bar de la plage qu’ils auraient quitté entre 3 et 4 heures, selon leurs deux amis. Leurs corps, semi-nus, ont été découverts à 100 mètres de là, vers 6 heures le 15 septembre. Les autopsies ont révélé que la jeune femme, agressée sexuellement, a succombé à des blessures à la tête, et que son ami est mort par noyade après avoir subi un traumatisme crânien.

Les deux Birmans ont été interpellés environ deux semaines après les faits. Ils étaient dans un premier temps passés aux aveux, avant de se rétracter, disant avoir avoué sous la contrainte – ils ont d’ailleurs plaidé non coupable. D'après la défense, les enquêteurs n'ont pas conservé correctement les échantillons d'ADN et certains éléments clés comme les vêtements d'Hannah Witheridge n'auraient pas été analysés. Zaw Lin et Win Zaw Htun auraient l’intention d’interjeter appel.

De son côté, le frère de David Miller, Michael, qui avait fait le déplacement pour assister au verdict, a estimé au nom de la famille que « justice » avait été rendue. « Au fur et à mesure du procès, nous avons réalisé que le travail médico-légal effectué n'était pas le désastre qui avait été décrit », a-t-il ajouté, regrettant au passage l'absence de « remords » des accusés. Quant aux parents d'Hannah Witheridge, ils ont simplement déclaré que l'année écoulée, le procès, avaient été « extrêmement difficiles » pour leur famille. « Nous avons eu à endurer beaucoup d'informations douloureuses et déroutantes », ont-ils ajouté à la sortie du tribunal. « Nous avons maintenant besoin de temps (…) pour digérer l'issue du procès et décider de la façon la plus appropriée pour raconter notre histoire. »

Cette condamnation à mort des deux travailleurs birmans a provoqué plusieurs manifestations de mécontentement en Birmanie. Pour la Thaïlande l'enjeu de la sécurité des touristes est de taille, car le tourisme représente environ 14% du PIB, et des millions d'emplois dans le secteur hôtelier et de la restauration. 

Selon l'administration pénitentiaire thaïlandaise, 456 personnes seraient actuellement condamnées à mort en Thaïlande, mais cette peine est communément commuée en prison à vie après grâce royale. La dernière application de cette sentence remonte à 2009 alors que deux hommes, condamnés pour trafic de drogue, avaient été exécutés par injection létale.


Bangkok Post : Court sentences Myanmar pair to death for Koh Tao murders

Bangkok Post : Lawyers council asks Myanmar people to be calm

Bangkok Post : Myanmar closes border pass

Bangkok Post : Myanmar army chief asks Thailand for death sentence review



jeudi 24 décembre 2015

Minuit  ! Chrétiens… à Bangkok



Facebook : Assumption Cathedral, Bangkok


Noël est d'abord, pour les Chrétiens, une fête qui célèbre la Nativité : avec Noël, nous nous remémorons la naissance du Christ, fils de Dieu ; avec Noël, nous croyons que Dieu s'est incarné dans un enfant pour le salut du monde ; avec Noël, nous entrons dans le mystère de l'Incarnation.


Alban Guillemois : Bethlehem - بيت لحم






Messe de minuit… arrivée du cardinal, Mgr Francis Xavier Kriengsak Kovitvanit


Minuit  ! Chrétiens, c’est l’heure solennelle
Où l’homme Dieu descendit jusqu’à nous,
Pour effacer la tache originelle
Et de son Père arrêter le courroux :
Le monde entier tressaille d’espérance
À cette nuit qui lui donne un Sauveur
Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !

(Chœur)

Peuple, à genoux attends ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! Voici le Rédempteur  !

De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l’enfant
Comme autrefois, une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l’Orient
Le Roi des Rois naît dans une humble crèche,
Puissants du jour fiers de votre grandeur,
Ah ! votre orgueil c’est de là qu’un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !

(Chœur)

Ah ! votre orgueil c’est de là qu’un Dieu prêche,
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !
Courbez vos fronts devant le Rédempteur  !

Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La terre est libre et le ciel est ouvert
Il voit un frère où n’était qu’un esclave
L’amour unit ceux qu’enchaînait le fer,
Qui lui dira notre reconnaissance  ?
C’est pour nous tous qu’Il naît, qu’Il souffre et meurt :
Peuple, debout ! chante ta délivrance,
Noël  ! Noël  ! chantons le Rédempteur  !
Noël  ! Noël  ! chantons le Rédempteur  !




Après la messe, tirage d'une tombola… il est près de 2 heures du matin, une grande partie de la nombreuse assistance s'est déjà retirée





mercredi 23 décembre 2015

Padre Christian Venard : Vers une doctrine catholique face à une guerre asymétrique


Le père Christian Venard est prêtre depuis 1997. Aumônier militaire parachutiste depuis 1998, il a accompagné les troupes françaises sur tous les théâtres d'opérations (Kosovo, Afghanistan, Mali, Liban, etc.). À Montauban il a reçu le dernier souffle de deux de ses paras lâchement assassinés par Merah. Il est l'auteur avec Guillaume Zeller d'un livre témoignage : Un prêtre à la guerre. Il collabore tous les mois à la revue Parole et Prière.




Il porte la tenue des soldats, partage leurs repas, leurs soucis. Sa coupe de cheveux est réglementaire. Il a l’allure d’un militaire, un « para ». Comme ses hommes, il effectue des sauts de formation. Mais sa mission est tout autre. Christian Venard, 1,90 m et 82 kg n’est pas un guerrier. Ce colosse à la voix étrangement douce, ce « militaire » que l’on repère derrière le col romain, exerce ce qu’il est impropre d’appeler un métier. Il s’agit d’une vocation. Il est l’aumônier militaire du culte du 17e RPG, le régiment de génie parachutiste de Montauban. Les 800 hommes de la garnison l’appellent le « Padre ». Quatre hommes morts en Afghanistan sur la seule année 2011, trois autres assassinés le 15 mars par Mohamed Merah sur le trottoir près d’un bar-tabac à 50 mètres de la caserne : « Cette scène n’aurait pas dû être. Je m’y étais préparé pour la vivre auprès des gars en opération, un jour, peut-être, mais pas sur le sol d’un rond-point de ville, entre deux boutiques ». Le « Padre » accompagne humainement les troupes, regarde chaque militaire qu’il croise avec un autre regard, indépendamment de son grade. Il représente pour ses soldats la figure paternelle. Surtout, cet homme d’Église est l’interlocuteur privilégié quand le régiment rencontre la mort. Cette mort, il l’a côtoyée dans l’anonymat du combat à des milliers de kilomètres en Afghanistan comme sous le feu des projecteurs lors de la tuerie de Montauban opérée par Mohammed Merah. Guillaume Zeller nous livre ici le témoignage d’un homme de son temps, les joies et les défis du sacerdoce militaire conscient des grandes problématiques contemporaines et religieuses.





La France est en guerre. Pour être plus exact : les "officiels" de la République - politiques et médias - reconnaissent que nous y sommes - in fine mais non sans débats byzantins. Tous ceux qui voulaient bien y réfléchir sans idéologie, et en particulier la communauté militaire, le savaient depuis dix ans. Il est vrai que cette guerre est d'un type nouveau. Il ne s'agit plus comme dans les conflits classiques de deux États ou de deux coalitions d'États qui entrent en conflit avec des frontières bien connues en ennemis clairement déclarés. Nous sommes entrés dans une guerre dite asymétrique caractérisée par sa dimension terroriste et par l'idéologie islamiste qui la sous-tend. Pour les catholiques, si la théologie de la guerre "juste", formulée par s. Thomas d'Aquin [1], reste une base, le nouveau type de conflit fait surgir des questions auxquelles le docteur angélique n'avait pas été confronté au XIIIe siècle ! Face au conflit terroriste, deux réponses principales doivent être apportées. Une réponse armée et une réponse doctrinale.

La première réponse ne peut se contenter d'être "sécuritaire". Nous sommes en guerre : il faut une réponse militaire. Il ne s'agit pas seulement de protéger la population française sur le sol national, mais pour y parvenir de traquer l'ennemi djihadiste dans ses retranchements. Une facette est donc de l'ordre ordinaire de l'intervention extérieure, telle que nous la connaissons avec l'opération Barkhane. Sur cet aspect la réflexion de l'Église est largement connue et applicable [2]. Cependant là aussi, nous ne sommes pas en guerre contre un État défini selon les normes habituelles, mais contre un ennemi multiforme, ce qui oblige le militaire à une réflexion permanente sur son action [3]. L'autre facette, sur notre propre territoire, exige un lourd engagement des forces de sécurité et un travail sans relâche du renseignement et des forces de l'ordre. Elle nous ramène à ce que notre pays a déjà connu en Algérie, et à tous les débats sur la guerre "contre-révolutionnaire". Sur ce point, la réflexion catholique reste source de controverses. Des tenants "jusqu'au-boutistes" de la fin qui justifie les moyens - y compris la torture -, aux soutiens inconditionnels d'un pacifisme extrémiste, on risque fort de retrouver les mêmes clivages au sein du catholicisme, cinquante ans plus tard. Il est urgent de réfléchir à un corpus doctrinal d'emploi de la force publique dans ce nouveau contexte que nous connaissons.

C'est dire, si la réponse doctrinale doit prendre une place de choix dans notre combat. Le monde catholique est attendu spécialement sur ce terrain. D'abord parce que notre ennemi islamiste entend confondre Occident décadent et catholicisme - d'où son emploi répété du terme "croisés" pour nous désigner. Ensuite parce que l'État islamique endoctrine ses combattants et ses soutiens et qu'une réponse argumentaire adéquate doit lui être opposée.

Dans le cadre restreint de cet article nous ne prendrons qu'un exemple. La question de la définition de l'ennemi [4] et de son mode d'action. Elle est cruciale, car d'elle se déduit la doctrine des moyens à employer pour combattre avec succès et les raisons profondes qui poussent à contrer cet ennemi précis.

Dans la guerre, rappelle Glen Gray, l'ennemi doit être considéré comme abominable et barbare [5] pour être mieux combattu. On sait que certaines théories privent le combattant terroriste de toute dignité, à cause des moyens mêmes qu'il a choisi d'utiliser, et autorisent alors toute forme de rétorsion pour l'empêcher de nuire. S. Thomas semble ne pas dire le contraire : "Si pour se défendre on exerce une violence plus grande qu'il ne faut, ce sera illicite. Mais si l'on repousse la violence de façon mesurée, ce sera licite" [6] Y-a-t-il une violence plus grande que l'attentat terroriste visant des civils innocents ? S. Thomas va plus loin : "Et il n'est pas nécessaire au salut que l'on omette cet acte de protection mesurée pour éviter de tuer l'autre, car on est davantage tenu de veiller à sa propre vie qu'à celle d'autrui". Comment dès lors concilier la dignité intrinsèque de tout être humain - largement amplifiée par la pensée de s. Jean-Paul II - et la déchéance morale du terroriste ? Le Catéchisme de l'Église catholique précise : "L'effort fait par l'État pour empêcher la diffusion de comportements qui violent les droits de l'homme et les règles fondamentales du vivre ensemble civil, correspond à une exigence de la protection du bien commun. L'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnelles à la gravité du délit". Que pouvons-nous dès lors opposer à la gravité de l'acte terroriste barbare ? Le CEC continue : "L'enseignement traditionnel de l'Église n'exclut pas, quand l'identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est le seul moyen praticable pour protéger efficacement de l'injuste agresseur la vie d'êtres humains". Si la peine de mort ou une peine équivalente à la souffrance imposée ne sont pas requises contre les terroristes, nous risquons fort d'entretenir l'idée, déjà promue par l'État islamique, que la vie d'un djihadiste vaut plus que celle d'un civil innocent. Dans le cadre nouveau de ce type de guerre que nous impose l'État islamique, prêt à tout pour le succès de son idéologie, ne faudrait-il donc pas reprendre notre réflexion sur les peines encourues par les terroristes islamiques ?

Ne nous y trompons pas, dans ce type de guerre, on peut perdre sa vie, mais plus souvent encore son âme. En tant que catholiques, défenseurs inconditionnels de la vie et de la dignité humaine des innocents, nous sommes attendus sur ce terrain. Seule la mise en place d'un référentiel éthique exigeant servira de rempart aux décrochages moraux si fréquents en temps de guerre. La marge de manœuvre est étroite, mais le Christ nous a prévenus : "Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents et simples comme les colombes" [7].

Source : Christian Venard, article paru dans le journal L'Homme Nouveau
numéro 1603 du 5 décembre 2015

[1] Rappelons les trois premières conditions que s. Thomas d'A. exige : auctoritas principis : la guerre ne peut relever que de la puissance publique sinon elle est un crime. Causa justa : la cause juste ; c'est cette dernière notion qui donne lieu à de nombreuses interprétations. Et enfin intentio recta : l'intention ne doit pas être entachée de causes cachées mais uniquement le but de faire triompher le bien commun.
[2] Cf. CEC n° 2309.
[3] On touche ici du doigt l'extrême importance de la responsabilité et donc de la formation politique et éthique des militaires qu'on ne saurait réduire à des "spécialistes de la chose armée".
[4] Jésus lui-même reconnaît l'existence d'ennemis : "mais moi je vous dis : aimez vos ennemis" (M. 5.44)
[5] Jesse GLENN GRAY, Au combat. Réflexions sur les hommes à la guerre, Tallandier, 2012. La propagande joue un rôle essentiel dans toutes les guerres mais crucial dans les guerres asymétriques terroristes.
[6] Somme théologique 2-2, 64, 7 cité par le CEC
[7] Mt. 10,16



L'Amour-en-cage séduit la Thaïlande…









Nombreux sont les projets royaux soucieux de préserver et d'améliorer la santé des Thaïlandais, notamment par une alimentation saine… Grâce à l'un de ces projets est apparu cette année sur tous les marchés du Royaume un fruit, jusqu'alors cantonné à de rares points de vente, le Physalis… Deux principales espèces de Physalis sont développées et commercialisées : Physalis alkekengi et Physalis peruviana. Les deux espèces se distinguent aisément : le calice de l'Alkékenge est rouge orangé vif et rend donc le fruit particulièrement décoratif, celui de Physalis peruviana est plus terne, brun clair. Si l'Alkékenge, endémique d'Europe est connu depuis bien plus longtemps, la culture de Physalis peruviana l'emporte aujourd'hui. C'est cette variété qui est développée en Thaïlande… Le fruit est si particulier qu'il jouit de très nombreux noms vernaculaires… Coqueret alkékenge et Coqueret du Pérou… Cerise d'hiver, Cerise de juif ; plus jolis, Lanterne chinoise ou Amour-en-cage plutôt pour l'Alkékenge ; Baie de l'Inca pour Physalis peruviana. Notons le nom malgache pour sa simplicité : Pok-pok !… En Thaïlande on l'appelle “โทงเทงฝรั่ง” ["Thongthengfarang" - "Je frémis"]…

Une fois un premier pied installé dans un jardin, la plante se répandra spontanément… La plante demande toutefois une alternance des saisons froide et chaude marquée  et des sols acides…

Cape Gooseberry “โทงเทงฝรั่ง”หนึ่งในสุดยอดผลไม้กลุ่มเบอร์รี่

โทงเทงฝรั่ง Cape gooseberry สมุนไพรหยุดการอักเสบในลำคอ

เคฟกูสเบอรี่ หรือ Cape gooseberry มีชื่อทางวิทยาศาสตร์ว่า Physalis peruviana L.

โทงเทง สรรพคุณและประโยชน์ของต้นโทงเทงฝรั่ง 30 ข้อ !

สานฝันปลูก เคพกูสเบอรี่ (Cape gooseberry)