Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 13 août 2014

Désespérant que la France suive l'exemple de la Thaïlande, les Français se font la malle…


À quand pour la France, le sursaut tant espéré qui nous fera oublier 225 années de malheur ?

Expatriation : chut, la France se vide !

L’expatriation des Français vers l’étranger s’amplifie. Pourtant personne n’en parle. Pourquoi ?

par Yves Montenay

Je suis démographe, je sais que les Français émigrent massivement. Je suis un ancien dirigeant d’une entreprise internationale, je comprends pourquoi ils le font. Je suis un économiste libéral, je comprends encore mieux pourquoi. Mais, en dehors de quelques journaux économiques, personne n’y croit et les propos que je tiens sur ce sujet paraissent excessifs. Qu’en est-il et pourquoi ?



Combien d’émigrants ?

On ne connait pas leur nombre, parce que l’on ne recense pas les raisons des sorties du territoire (Tourisme ? Voyage de travail ?). En particulier, un cadre supérieur travaillant à Londres ou Bruxelles et rentrant à Paris le week-end ne sera pas pris en compte bien que ce cas soit le plus grave pour l’économie nationale comme nous le verrons plus bas.

Les chiffres officiels ne donnent ni l’immigration ni l’émigration, mais le solde migratoire (immigration moins émigration) : 40 000 personnes pour 2012. L’immigration se situant entre 200 et 300 000 personnes, l’émigration serait donc cette année-là de 160 à 260 000 personnes. Or, il semble qu’elle s’est accélérée depuis pour les raisons que nous allons voir.

C’est donc un phénomène massif.

Est-ce grave ?

Tout dépend de qui part et par qui il est remplacé : si nous perdions trois bons informaticiens, mais que trois génies de la Silicon Valley venaient s’installer en France, il n’y aurait pas de problème. Mais les causes de départ dont nous allons parler maintenant vont nous montrer que justement ce qui fait partir les uns fait que les autres ne viennent pas.

Pourquoi ?

Ces causes de départ et de « non-arrivée » sont à la fois psychologiques et fiscales, les deux étant bien sûr intimement liées. Les raisons psychologiques peuvent être résumées par le terme « sentiment anti-entreprise » et sont aggravées par un sentiment d’insécurité et d’incohérence. Cette hostilité a dans un premier temps facilité leur surtaxation, et freine actuellement la correction de cette erreur : les parlementaires continuant à proposer de multiples petites mesures alourdissant les impôts et les complications.

À mon avis d’ancien responsable d’une entreprise internationale, le plus grave ce sont les incohérences, car elles brouillent les messages. On constate en effet que le gouvernement français attaque « la finance », tout en demandant aux financiers de lui prêter à bas prix pour financer son déficit. Les attaques brutales contre les patrons étrangers et maintenant contre le Medef contredisent l’appel aux entreprises françaises et étrangères d’investir et d’employer en France.

Le plus maladroit a été de faire payer aux entreprises une pénalité de 75% des salaires des cadres les plus brillants. Résultat : elles recrutent certains grands cadres à l’étranger, ainsi que toute leur équipe. Le grand cadre en question peut d’ailleurs venir de France et y rentrer chaque week-end. Comme nous l’avons dit plus haut c’est une catastrophe, sa famille bénéficiant des avantages scolaires et sociaux français tandis qu’il paye ses impôts à l’étranger.

Les grandes banques françaises délocalisent vers l’Inde des activités haut de gamme : informatique, back-office (Les Échos du 28 avril 2014), et autorisent leurs filiales, notamment à Londres, à recruter localement. Total a installé dans cette ville son service de trésorerie et la bourse de Paris ses gros ordinateurs. Le DG de Sanofi et son comité exécutif sont à Boston (Le Monde du 4 juin, qui titre « l’exode des états-majors du CAC 40 »).

Et le mouvement s’étend aux sièges sociaux dans leur ensemble : Lafarge ira à Zurich après s’être réfugié dans les bras de son collègue suisse Holcim, Rhodia ira en Belgique chez Solvay. C’est autant d’emplois de moins en France qui pèsent sur les recettes fiscales, tant directement qu’indirectement du fait de la consommation qui disparaît. Pourquoi rester en France si on y paye plus d’impôts, qu’il est plus difficile d’y gérer son personnel et qu’en plus on se fait insulter ?

Donc on « vote avec ses pieds » en émigrant. André Bercoff et Déborah Kulbach publient chez Michalon Je suis venu te dire que je m’en vais, Julien Gonzalez publie chez la Fondation pour l’innovation politique Trop d’émigrés ? Regard sur ceux qui partent de France, où est notamment repris ce sondage de 2013 selon lequel 51% des 25-35 ans quitteraient la France s’ils le pouvaient. Or le monde entier recherche non seulement les plus qualifiés, mais aussi tous ceux « qui en veulent ». Quand je demande des nouvelles de leurs enfants à mes amis, ils me disent qu’ils sont au bout du monde.

Cela dépasse de très loin les exilés fiscaux recensés par Bercy (3% des départs, d’après André Bercoff) : un entrepreneur qui se lance butte sur le coût des charges et la complication de la gestion du personnel, et se verra taxer à l’ISF et sur les plus-values s’il réussit. En attendant, comme il se rémunère peu ou pas du tout, sa fuite est ignorée par Bercy.

Londres est la grande gagnante de ces maladresses et incohérences, (décompte très partiel puisqu’il ne s’agit que des « investissements directs », et non des opérations signalées ci-dessus). Cela pour des raisons fiscales, mais surtout par la considération dont bénéficient les entrepreneurs et les entreprises, et par la liberté du marché de l’emploi (liberté qui ne crée pas de chômage puisque l’Angleterre crée 100 000 emplois par mois) ! « Nation de boutiquiers » disait Napoléon, sans voir que c’était justement sa force.

En résumé, l’émigration est un phénomène très grave, en nombre comme en qualité puisqu’il s’agit soit d’employeurs actuels ou potentiels, soit de futurs employés qui auraient dépensé et cotisé. On ne peut s’empêcher de penser à l’exode des huguenots poussés à quitter la France par Louis XIV. C’était pour des raisons religieuses dira-t-on, mais à l’époque le religieux était idéologique. L’État était catholique, les catholiques étaient traditionalistes et leur élite rentière, les protestants étaient entrepreneurs ou artisans qualifiés. Le résultat a été une catastrophe pour la France, et une bénédiction surtout pour la Prusse, mais aussi pour l’Angleterre, les États-Unis et même l’Afrique du Sud !

Pourquoi ce silence sur l’émigration ?

Pour des raisons idéologiques : en parler serait un aveu d’échec et remettrait en cause les convictions du petit monde qui nous gouverne.

Je risque une hypothèse : la plupart de nos décideurs, de leurs inspirateurs et de leurs exécutants, y compris à des niveaux modestes, ont des postes stables et des revenus fixes. En cas de problème, on recase les « grands » à la tête de tel organisme ou à Bruxelles. Au pire, ils retournent « dans leur corps d’origine », tandis que les plus modestes sont inamovibles. Cela se répercute sur leur vision du monde.

Par exemple, ayant des revenus fixes et assurés, il leur paraît évident qu’augmenter la pression fiscale augmente les recettes de l’État. Ils s’étonnent que ça ne marche pas. On trouve dans Le Monde du 2 juin 2014, deux articles sidérants sur ce sujet, que l’on pourrait résumer par : « sur les 28 milliards d’impôts attendus du fait des majorations, seuls 12 sont rentrés, donc Bercy a fait une erreur de calcul ».

Or l’erreur n’est pas de calcul, mais d’ignorance : ils ne « réalisent » pas qu’en dehors de leur milieu, les revenus sont variables et les emplois non garantis, et qu’augmenter l’impôt aura des conséquences qui vont en réduire l’assiette : l’émigration justement, mais aussi l’assèchement faute d’argent des investissements de compétitivité, et donc la création d’emplois et bien d’autres ajustements, notamment le retour au travail au noir dans le bâtiment et les services à la personne (voir les nombreux articles des Échos sur ce sujet).

Au-delà de cet exemple fiscal, il y a l’ignorance des réactions et contreparties à toute décision économique. Et cette ignorance est parfois cultivée : un de mes interlocuteurs se félicitait récemment qu’un avocat d’affaires ne pourrait devenir ministre, pensant probablement à d’éventuels conflits d’intérêts. Alors que l’évidence, à mon avis, est que la nomination d’un familier des entreprises aurait évité bien des maladresses psychologiques et fiscales, et donc sauvé énormément d’emplois.

Il y a tout un écosystème idéologique, en France comme ailleurs, qui ignore les mécanismes basiques de l’économie que sont la table de soustraction et la contrepartie : si on produit moins que ce que l’on consomme, on s’endette et l’expérience grecque hier et argentine aujourd’hui en montre les limites ; si on augmente le coût et complique la réglementation de la construction, de la location ou du travail, on voit disparaître les logements neufs, les logements à louer et les emplois.

Cet écosystème a ses clubs, ses publications, ses enseignants, ses militants ; tous se documentent les uns chez les autres.

Il s’agit souvent d’idéalistes pleins de bonnes intentions (et de quelques cyniques jouant la comédie pour être élus), qui pensent que l’histoire est injuste et donc en nient les leçons. Mais le problème est que ce groupe est au pouvoir en France, ce qui est une exception dans les pays développés, où l’on nous regarde avec commisération, comme je le constate souvent lors de mes activités à l’étranger.

Espérons que leur échec amènera nos décideurs à se renseigner : quelques visites à des experts-comptables leur montreraient la ruine de nos PME, nos principaux créateurs d’emplois, de façon plus parlante que les rapports de l’INSEE qui les ignorent largement !

PME ruinées, grandes entreprises se redéployant à l’étranger, entrepreneurs allant créer ailleurs, étudiants qualifiés et chômeurs dynamiques allant travailler aux quatre coins du monde : la France se vide. Si nos gouvernants continuent ainsi, il ne restera à terme que des services publics tournant à vide. Par exemple, il y aura beaucoup moins d’élèves par classe. Le bonheur, vous diront les enseignants. Oui… à condition de se passer de salaire.


Thaïlande un magistral exemple… pour rendre le Bonheur au Peuple…




Gilles Lapouge : "L'âne et l'abeille"


Lire l'excellent article de François Bétremieux : Nous piquer et nous mordre

Gilles Lapouge






"J'aime les abeilles et les ânes, et si je les associe, c'est que je les ai trouvés ensemble dans un poème en l'année 1933, au lycée d'Oran, Lamoricière, en bord de mer, en classe de 7e. Et on voyait flotter les feuilles de palmiers dans les vitres de la classe. Notre professeur s'appelait M. Loye. Il était gros et il nous avait dit d'apprendre par cœur ce quatrain dans lequel le poète Francis Jammes a mis des abeilles et un âne. Cette récitation nous avait plu. L'association de ces deux êtres incompatibles nous intriguait. Le poème était facile à retenir. Il était si beau que nous aurions pu l'écrire nous-mêmes. J'aime l'âne si doux marchant le long des houx. Il prend garde aux abeilles et bouge les oreilles." N'est-ce pas là le plus engageant des aveux de la part de l'étonnant Gilles Lapouge, 91 ans ? Bon pied, œil excellent. À l'orée de son dernier ouvrage, "L'Âne et l'Abeille" parut chez Albin Michel. Un livre sans vraiment de modèle, ni de genre. Une évocation savante et très personnelle de ces deux composantes du monde animal, semée de souvenirs de digressions, de citations. Selon Jules Renard, l'âne serait un lapin devenu grand. Et Chateaubriand rapporte que pour les plus nobles tribus indiennes d'Amérique du Nord, l'abeille est un symbole. En fait, il n'est pas grand-chose de commun entre l'âne et l'abeille. Et c'est tout l'agrément de ce livre que de tenter un rapprochement par le biais de la sexualité. L'âne peut s'accoupler à une autre espèce, mais l'abeille va plus loin, puisqu'elle mêle le règne animal et le règne végétal, tandis qu'elle butine une fleur. Notre Lapouge, décidément, est lui aussi un poète.


Source : FR3, "Un livre, un jour" diffusion du 18 avril 2014


samedi 9 août 2014

Les Takfiris et l'État islamique d’Irak et du Levant : une machination sioniste !


Partout et depuis toujours : l'islam, instrument de la domination juive…


Le « calife » Abou Bakr al-Baghdadi (en médaillon) et l’agent sioniste Simon Elliott (au centre) ne font qu’un !

Le 29 juin 2014, le chef du groupe terroriste du pseudo-État islamique d’Irak et du Levant (EIIL), Abou Bakr al-Baghdadi s’était auto-proclamé « calife et chef des Musulmans à travers le monde ! » Renommé « État islamique » (EI), le groupe terroriste est tristement connu pour ses crimes perpétrés sur les populations civiles syrienne et irakienne. Après s’en être pris aux minorités religieuses de Syrie, les Takfiris de « l’État islamique » s’en prennent aux Chrétiens d’Irak, contraints de s’exiler.

Les réseaux sociaux révèlent une information de taille, d’origine iranienne, qui nous éclaire sur le motif des événements en Syrie et en Irak.

La véritable identité de celui qui s’est auto-proclamé « calife » est Simon Elliott. Né de parents juifs, il a été recruté par le Mossad israélien pour une durée d’un an, période pendant laquelle il a été formé aux techniques d’espionnage et aux opérations sur le terrain, dans le but de mener une action dévastatrice sur la vie et la pensée arabes et islamiques.

Les fuites de Edward Snowden confirmeraient son rôle d’agent secret agissant en coopération avec les services secrets britanniques, américains et israéliens, pour créer une organisation terroriste capable d’attirer les extrémistes du monde entier en un seul endroit !

L’objectif est de rentrer au cœur des structures militaires et civiles des pays considérés comme une menace pour l’entité sioniste, de les soumettre et de faciliter, par la suite, la prise de pouvoir par l’entité sioniste de toute la zone du Moyen-Orient pour qu’elle puisse y établir le « Grand Israël ».

Les services secrets russes, après les services secrets iraniens, ont aussi dévoilé la véritable identité du « calife » al-Baghdadi et sa mission : semer le chaos dans la région…

Les Takfiris s’en sont pris aux minorités religieuses de Syrie, et aujourd’hui, avant de s’en prendre aux Chrétiens d’Irak, contraints à l’exil. Le 02 août, les terroristes ont lancé une attaque contre la ville libanaise d’Ersal, proche de la frontière syrienne !

Cette information explique pourquoi « l’État islamique » s’attaque aux ennemis de l’entité sioniste – Syrie, Irak et Liban maintenant –. Prenant directement leurs ordres auprès des services de renseignement américain et israélien, les Takfiris cherchent à nuire aux relations entre Chrétiens et Musulmans d’une part, Sunnites et Chiites, d’autre part.


L’État islamique d’Irak et du Levant (EIIL) : une manipulation sioniste !

Révélations de Snowden : comment les USA aident Israël et recrutent les djihadistes de l’EIIL

Un ex-cadre d'Al-Qaïda : les Takfiris de l'EIIL agents d'Israël, du Qatar et des États-Unis…


vendredi 8 août 2014

Gilles Sibillat : "Ébauche d’un dessein national"


Florian Rouanet analyse l'ouvrage de Gilles Sibillat : "Ébauche d’un dessein national"

"Chapeau ! Excellente analyse, concise et claire, et surtout vous savez déceler les contradictions.
Je pense comme vous qu’il a de bonnes bases, qu’il peut être utile, mais qu’il mélange un peu tout."
Philippe Ploncard d’Assac

En une époque où l'information a partout et en tous les médias cédé à la propagande, ce dont chacun de nous a besoin ce sont des clés d'analyse, antidotes à ces flux manipulateurs qui partout l'assaillent… L'ouvrage de Gilles Sibillat et son excellente critique de Florian Rouanet constituent un tout utile contribuant à cette indispensable armure idéologique aujourd'hui indispensable à chacun de nous… au risque sans cela de n'être que les pantins nus des francs-maçons et du sionisme dont les agents sont autant l'impérialisme qatari-étatsunien que, en France, les politiques gaullistes socialistes marinistes associés et, ailleurs, leurs homologues occidentaux, tous soumis aux mêmes forces occultes…



L’auteur :

Gilles Sibillat à un parcours intéressant, il est né à Constantine (terre francisée, mais non chrétienne), combattant volontaire pour l’Algérie française (en vain à cause de la politique gaulliste d’abandon) ; puis enseignant en mathématiques et professeur s’intéressant au concept de subversion, aujourd’hui à la retraite.

Sibillat m’a signalé par courriel qu’il suivait depuis longue date les travaux des Ploncard d’Assac, père et fils et qu’il appréciait particulièrement la notion défendue, de nationalisme "à la française". Sa demande était que j’analyse son livre et cela "sans complaisance".

Les références :

Un soutien affiché au nationalisme, au traditionalisme catholique et à la contre-révolution, avec un attachement fort à la monarchie capétienne ; voir même à la famille Bourbon.

Le "nationalisme chrétien" y est très marqué, l’œuvre est principalement politico-religieuse, comportant des notions de "péché originel", de "Christ-Roi"… Ce qui rompt de fait avec un certain public de bonne volonté, mais resté incroyant.

On retrouve de multiples influences :

- Celle des auteurs antilibéraux du XIXe siècle ; notamment lorsqu’il est écrit "la Révolution c’est le rejet du Christ" notamment. - Celle des analyses de Philippe Ploncard d’Assac dans certains passages, tels que celui sur le messianisme des Juifs, perdus dans leur paranoïa à cause de leur rejet du Christ.

- Celle de ladite Droite nationale en général, quoiqu’une critique soit effectuée…

L’auteur accorde une grande reconnaissance à Charles Maurras, tout en émettant des réserves sur son agnosticisme et son orléanisme ; ce à quoi nous ajouterons : son patriotisme excessif par antigermanisme primaire qui l’a poussé au "compromis nationaliste" en soutenant Georges Clémenceau en 1917.

Le contenu :

- L’histoire

Il passe en revue les différentes catastrophes françaises, avec une critique construite de l’ennemi et de ses composantes : 1789, mondialisme, marxisme, Lucifer ; ainsi que ses effets néfastes : droits de l’homme, médias de masse, immigration-invasion (et la présence islamique indissociable de cette question), l’électoralisme, avortement…

Une bonne critique des fausses ou mauvaises réactions :

- Napoléon Bonaparte et le républicanisme.
- La Restauration, sa formule "Les royalistes modérés étaient les nationaux de l’époque" est très juste ! D’où sa critique de Jean-Marie Le Pen et du gaullisme par ailleurs.
- Lesdits patriotes, Jean-Marie Le Pen passe à la moulinette (discours de Valmy, manque de formation au Front national, sa peur du pouvoir…) ; DeGaulle aussi (affaire de l’Algérie française, antipétainisme…).

- La religion

Une nette et ferme posture religieuse anti-conciliaire est affirmée, sans être sédévacantiste, avec une certaine fixation sur Vatican II ; mais qui n’est que l’aboutissement de l’action moderniste qui sévissait dans l’Église depuis deux siècles rappelons-le.

- La démocratie

La stratégie adoptée est ne pas utiliser la démocratie même pour essayer de peser électoralement, mais bien de la rejeter dans son ensemble en appelant à l’abstentionnisme, espérant que cela puisse décrédibiliser le Système dans ses fondements ; ce qui diffère de la stratégie de P. P. d’Assac qui consiste à choisir le candidat le plus faible, celui qui engendrera le plus de réactions ou alors celui qui nous est le plus compatible, selon le contexte…

La politique d’un Nicolas Sarkozy est critiquée autant que celle d’un François Hollande, ce qui doit être salué, car certains dans les milieux tradis et nationaux continuent de soutenir l’UMP par peur de la "gôche" !

- La question sociale et économique

Quelques notions élémentaires sont rappelées : revenir au franc, réaffirmer le"christianisme social" et ses penseurs (critique à juste titre le "Ralliement" de Albert de Mun), rétablir les corps intermédiaires, défendre la francophonie face à l’anglosaxonisation des mots…

- L’action

L’auteur note que pour faire barrage à la propagande télévisuelle il faut appuyer notre présence sur la Toile (internet), et critique logiquement les milieux tradis qui ont toujours une guerre de retard sur la question…

La forme de l’écriture :

Le tout est écrit de même manière parlée, ce qui rend le livre pas tant intellectuel, mais sympathique. Il est rédigé en commentaires libres, sans aucune citation utilisée (ce qui est dommage, car donnant du poids à l’argumentation) ; tout en passant en revue beaucoup de thèmes. Cela peut paraître un peu décousu, mais se tient.

Quelques passages comportent trop de précisions "l’impérialisme financier, apatride, cosmopolite, sioniste et anglo-saxon" (p.26) ou encore "nous, les patriotes nationalistes (sic), catholiques sociaux et traditionalistes" (p.36)…

Les expressions employées sont parfois différentes des nôtres, mais il y a de bonnes formules "l’enjeu de la confrontation immémoriale entre la Révélation et la Révolution ; entre Satan et Dieu", ou encore "avant d’agir il faut étudier, critiquer pertinemment, méditer et prier ; puis enseigner et faire savoir".

Critique de fond sur différents points :

- On ressent un "antinazisme" primaire, tout comme chez l’Action Familiale et Scolaire or, il n’est pas question de faire l’apologie du national-socialisme allemand, mais de retenir ce qu’il a eu de positif et d’utile dans la façon de mener le combat pour le relèvement du peuple allemand, et de rectifier les mensonges des vainqueurs.

- "L’hostilité" vouée au judaïsme se retrouve au même titre envers l’Islam, alors que le second n’est que l’instrument de l’autre. Il est juste d’affirmer comme le fait l’auteur, que cette religion impérialiste et internationaliste tente de nous contrer et de nous asservir, elle est mortelle pour nous ; mais M. Sibillat affirme même que l’on ne doit pas faire d’alliance, même sous prétexte de lutte contre le judéo-sionisme. C’est le contraire de notre stratégie, nous devons nous allier avec tous ceux qui comprennent es dangers du mondialisme messianique. Ce que nous proposons aux musulmans, qui sont utilisés contre nous par le monde juif pour nous détruire, ce que beaucoup commence à comprendre. Bien évidemment tout en restant chacun chez soi dans le respect de nos racines réciproques !…

- L’auteur prône un royalisme carrément intransigeant : "Pour la France, la seule forme adéquate est la monarchie de droit divin, personnifié par le roi sacrée à la cathédrale de Reims (…) le seul prétendant légitime à la couronne capétienne : le jeune et sportif, Duc d’Anjou, chef de la maison des Bourbons, éventuel Louis XX si Dieu le veut ; ou sur son héritier". Une réserve est émise toutefois, si jamais ce futur Louis XX, apparaît comme faible et ne répondant pas aux attentes…

Cela nous semble une douce illusion, à voir les prétendants au trône de France, légitimiste ou orléaniste, plus démocrate les uns que les autres… Nous pensons nous, nationalistes comme il est écrit dans le livre Le nationalisme français de P. P. d’Assac qu’il convient d’abord de restaurer les principes avant le prince refonder une nouvelle aristocratie. C’est ce qu’avait essayé de faire Napoléon Bonaparte, en bien comme en mal…

- M. Sibillat tend à être trop unificateur, à amalgamer toute la "droite nationale", en recommandant diverses productions, parfois totalement contradictoires :

"Lisez la revue La Politique de Ph. Ploncard d’Assac, votre niveau de conscience politique s’élèvera", encourage à rejoindre "l’Union des Cercles Légitimistes de France", à s’abonner à "La Gazette Royale" ; mais aussi : lire Rivarol, l’Action Familiale et Scolaire, Jean Madiran, Renaissance catholique, Bernard Anthony (et son "excellente revue Reconquête" (sic), avec comme retenu le fait qu’il est fait voter pour le juif Sarkozy).

L’auteur garde aussi une certaine illusion sur Carl Lang, qu’il soutien et critique "amicalement" en disant qu'il "se trompe sur l’euro"…

Rassemblez des forces contraires et elles s’annulent entre elles… Curieusement, c’est pourtant ce que dénonce M. Sibillat en écrivant en page 54 : "(il faut) renoncer au rassemblement des contraires, qui est toujours stérile à cause des neutralisations réciproques qu’il induit".

Citations supplémentaires :

"L’avenir du catholicisme est l’enjeu de la confrontation immémoriale entre la Révélation et la Révolution ; c’est-à-dire entre Dieu et Satan" (p.19).

"Avant d’agir, il faut étudier, critiquer pertinemment, méditer et prier; puis enseigner et "faire savoir" (p.19).

En conclusion :

Une production simple, relativement plaisante à la lecture, le tour est fait rapidement et elle a le mérite de donner des bases. Tout passe en revue, l’actualité du camp national, la politique chrétienne, le mondialisme et la destruction de la société, l’histoire de France et ses zones d’ombres… L’auteur balance de manière intelligente entre l’histoire et l’actualité. Il remet la Contre-Révolution à l’ordre du jour.

La pensée émise est marquée d’une volonté combattive, ni pessimiste, ni défaitiste et je pense qu’il contribue au combat malgré ses imperfections.

Le livre est titré "Ébauche d’un dessein national" et sous-titré "Contribution à l’analyse critique de la mentalité, de l’histoire et du consensus révolutionnaire"; c’est aux éditions Edilivre depuis 2014, 57 pages et 10 chapitres, pour 10 € et c’est signé Gilles Sibillat !

Florian Rouanet – Source



lundi 4 août 2014

De retour d'Irak, le cardinal Philippe Barbarin témoignagera en la cathédrale de Sées…



Le drame des chrétiens d’Orient, d’Irak en particulier, concerne tous les catholiques, uniates, orthodoxes… Au delà de l’information, l’Église catholique a voulu manifester sa présence parmi ces chrétiens d'Orient. Le cardinal Philippe Barbarin, Monseigneur Dubost et Monseigneur Gollnisch reviennent de leur voyage comme émissaires de Église catholique en France auprès des chrétiens d’Irak, accueillis par le Patriarche Chaldéen Louis-Raphaël Sako…



Monseigneur Philippe Barbarin, primat des Gaulles, donnera son témoignage le jeudi 7 août 2014 à 18 h 30 dans la cathédrale de Sées...



L'intervention du Cardinal Philippe Barbarin sera précédée à 18 h 00 d'une messe concélébrée avec Monseigneur Habert.

Vous êtes invités à cette rencontre !

Une veillée de prières pour les chrétiens d’Orient et pour la paix aura lieu le 8 septembre,
fête de la Nativité de la Vierge également dans la cathédrale de Sées à 18 h 30.


Conférence des évêques de France sur le retour de la délégation en Irak, communiqué à télécharger en pdf

Source : Diocèse de Séez



lundi 28 juillet 2014

Là, était donc la vérité scientifique…

« - Ce n’est pas une vétille ! Affirmer devant les étudiants, en plein cours, que le camarade Staline s’est trompé, c’est effectivement un crime d’État…
-    …
- … Ce qui importe, c’est qu’il a répondu… non, alors que notre Guide  avait dit oui. … Là, était donc la vérité scientifique. Vous n’allez pas le nier ? »
Iouri Dombrovski : La Faculté de l’Inutile, p. 17

Serge Ivanovitch Kalmykov : Le Cirque, Alma-Ata 1938



"Circus, Alma-Ata" 1938, oil on board, 58 x 60 cm



mercredi 23 juillet 2014

En ce 23 juillet, formulons l'Espérance d'une France ressuscitée… Maréchal, nous voilà !







Le Maréchal, n° 249, 2e trimestre 2014
Le Maréchal, organe trimestriel de l’ADMP, est toujours passionnant et révélateur pour ceux qui veulent aller voir les choses derrière les choses et s’affranchir de la doxa du prêt-à-penser.
Au sommaire du dernier numéro paru, la publication d’un article de Henri Béraud (dans Gringoire du 14 novembre 1940) racontant son entrevue avec le maréchal Pétain à l’Hôtel du Parc. À lire, aussi, l’article de Dominique Thirion sur la remise de la Légion d’honneur par Philippe Pétain, le 1er décembre 1924, au professeur Bergonié, l’un des pères de la cancérologie. Belle recension, encore, de l’essai de Paul Rignac, La Désinformation autour de la fin de la guerre d’Indochine (Éditions de l’Atelier Fol’Fer), une référence désormais incontournable. Cinq années du gouvernorat de l’amiral Decoux, qui fut persécuté au final par l’habituel mafia gaullo-communiste.
Le Maréchal, ADMP, 5, rue Larribe, 75008 Paris.

Le Maréchal, n° 249, 2e trimestre 2014
Cet ouvrage résume les années que vécurent tous les habitants de l’Indochine française de 1939 à 1946. Les événements se succèdent toujours au détriment des populations : après un premier accord du général Catroux avec les japonais en juin 1940 – destitué pour cela par le premier gouvernement de Vichy – l’amiral Decoux, à la tête de l’Indochine isolée, tente de la faire survivre, durant quatre longues années. Le coup de force japonais du 9 mars 1945, puis la « Libération », achèvent de détruire l’Indochine française.
L’attitude de DeGaulle qui refuse de connaître la réalité et envoie des agents divers, les Japonais vaincus qui encadrent le Viet-Minh, les dirigeants rooseveltiens aveugles, les Chinois pillards… tous sont hostiles aux Français peu nombreux.
Pendant que la population essaie de survivre, se met ainsi en place ce qui deviendra la Guerre d’Indochine puis du Vietnam.
En 200 pages, l’auteur analyse les témoignages de nombreux acteurs et démolit des propagandes mensongères. Tout ce qu’il écrit est déjà bien connu des intéressés et des historiens spécialistes, mais, ici nous avons un résumé des faits accompagné d’une bibliographie sérieuse qui cite les différents acteurs hostiles les uns aux autres. Ce livre est facile lire et surprendra plus d’un lecteur.
La lecture de ce petit ouvrage est indispensable pour étudier ensuite la guerre d’Indochine.

Après les cinq années foisonnantes du gouvernorat Decoux :
- La fin de l’Indochine française ;
- Les dogmes de la désinformation fermement battus en brèche ;
d’après une étude de Paul Rignac

La fin de l’Indochine française est un sujet en soi qui n’avait pas été vraiment abordé pour lui-même. C’est l’époque où, par un coup de force, les Japonais occupent nos garnisons indochinoises (mars 1945). Nos militaires sont internés, nos compatriotes civils sont assignés à résidence dans des périmètres urbains délimités. En quelques jours, la présence administrative et militaire française est anéantie.
Plus rien ne sera comme avant. Pour les Indochinois indigènes, la France a perdu le « Mandat du Ciel » qui justifiait sa tutelle sur le Tonkin, l’Annam et la Cochinchine.
Dans son plus récent ouvrage, Paul Rignac analyse cette situation. Il dénonce aussi à pleines pages, la désinformation opérée depuis par le « compagnonnage » gaullo-communiste et par les manipulations médiatiques des États-Unis « instigateurs de notre éviction ».
Ni Dien Bien Phu ni Genève
Juriste engagé dans l’action humanitaire, l’auteur a vécu auprès des Indochinois ; il a été au contact de nombreux anciens combattants et coloniaux français. Ses recherches historiques l’ont conduit à une certitude dûment étayée : l’Indochine française n’est morte ni à Dien Bien Phu (mars/mai 1954) ni à Genève (juillet 1954). Elle avait cessé d’être aussitôt qu’il fut mis fin au gouvernement général de l’amiral Decoux.
La cruelle réalité c’est que, malgré la défaite du Japon et la reconquête de nos territoires, il n’y aura plus jamais :
• ni gouvernement général de l’Indochine ;
• ni Union française ;
• ni souveraineté incontestée de la France (la Pax Gallica) sur l’ensemble de la péninsule.
« La page des protectorats et de la colonie est définitivement tournée », écrit Paul Rignac. De fait, après les éphémères « États associés » dans une non moins éphémère Union française, et neuf années de guerre (1945/1954), la médiocre ambition républicaine d’une Indochine constituée de pays partiellement indépendants, plus ou moins associés à l’ancienne puissance coloniale débouchera sur la tyrannie d’Ho Chi Minh.
En trois de ses chapitres, Rignac, spécialiste des Sciences d’Outre-mer, raconte les conditions dans lesquelles l’amiral Decoux reçoit du Maréchal la barre de l’Indochine, le 20 juillet 1940 ; comment l’Asie entre dans la guerre… mais pas l’Indochine ; et pourquoi ce territoire isolé se développe malgré tout.
C’était trop beau pour les gaullistes pratiquement absents dans cette partie de notre empire. Ils inventeront a posteriori ce que Rignac intitule la « légende noire » (au sens étymologique : « ce qui doit être lu ») c’est-à-dire une vision dogmatique de l’histoire telle qu’elle doit être enseignée quoique totalement déconnectée des réalités locales.
La version gaullienne
Rappelons la version de la dissidence fort bien résumée par l’historien :
– Vichy a mis en place en Indochine une équipe à la dévotion de l’amiral Decoux ;
– celui-ci capitule devant les Japonais ;
– l’Indochine maréchaliste collabore avec les puissances de l’Axe sur les plans économique, culturel et militaire ;
– les Alliés combattent dans le Pacifique… sans le concours des Français d’Asie ;
– en plus d’être des exploiteurs, ces Français sont des collabos endoctrinés par la Révolution nationale ;
– la « dictature » de Decoux plonge l’Indochine dans les « années les plus sombres de son histoire » ;
– une nouvelle fois, Decoux capitule devant le coup de force nippon du 9 mars 1945.
Une mauvaise mais précieuse photographie témoigne de la présence de l’amiral Decoux à l’île d’Yeu, le 23 juillet 1959, jour anniversaire de la mort du Maréchal en 1951.
Fermez le ban !
Retournons-nous maintenant vers Paul Rignac qui remet les choses à l’endroit :
• Decoux a été appelé en remplacement du général Catroux jugé par Vichy, trop accommodant avec les Japonais ;
• par aucun traité, la France et son empire ne furent les « alliés » de Berlin et de Tokyo ;
• les Français furent les premiers à combattre et à mourir face aux « Japs » alors que les Américains restaient l’arme au pied en septembre 1940 ;
• le proconsulat de l’amiral fut l’une des périodes les plus foisonnantes de la colonisation dans tous les domaines ;
La Révolution nationale à l’heure indochinoise. Au pied de l’affiche, des paroles du Maréchal traduites en vietnamien.
• la fidélité de l’Indochine à l’autorité métropolitaine n’était pas forcément une adhésion à la Révolution nationale, de même que la volonté de résister aux Japonais n’était pas pour autant un ralliement au gaullisme ;
• par sa diplomatie et son sang-froid, Decoux a su (à part les toutes dernières semaines) épargner à l’Indochine les atrocités de la Guerre mondiale.
Ce qu’il fallait démontrer
Il est important de connaître ce que fut « le développement extraordinaire de l’Indochine pendant les cinq années Decoux ». Il faut savoir les motifs de « l’attitude calme des Indochinois pendant les années de guerre ». Il est utile de pouvoir démontrer que les Français d’Indochine tout comme les Chinois « ne sont pas restés les bras croisés en attendant d’être libérés (des Japonais) par les Alliés ». Autant de sujets maquillés par la désinformation à laquelle Paul Rignac s’attaque magistralement en deux cents pages, avec l’appui d’une bibliographie ouverte aux meilleurs de nos auteurs.
En queue de l’introduction à son travail, Paul Rignac précise : « En Indochine, l’épuration gaullienne inapproprié, injuste, dévastatrice et particulièrement stupide, fut une forme de suicide de la présence française dans la péninsule ». Ce qu’il fallait démontrer, l’est remarquablement.
Y. C.
Ouvrages du même historien
- Indochine, les mensonges de l’anticolonialisme, collection Contre-Enquête, Indo Éditions, 2007
- La Guerre d’Indochine en questions, collection Contre-Enquête, Indo Édifions, 2009, préface du général Guy Simon
- Une vie pour l’Indochine de Claude Guioneau, collection Portrait, Indo Éditions, 2012
- Présences Françaises outre-mer. Contribution sur la présence française en Indochine, sous la direction de Philippe Bonnichon, Pierre Geny et Jean Nemo. Académie des Sciences d’Outremer, Éditions Karthala, 2012


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Association pour défendre la mémoire du maréchal Pétain (ADMP)

Philippe Pétain, maréchal de France, chef de l'État français