Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 20 décembre 2013

Hery Rajaonarimampianina : "Tout montre que je vais gagner la Présidentielle"




Hery Rajaonarimampianina : "Tout montre que je vais gagner la Présidentielle"





Hery Rajaonarimampianina est arrivé au second tour de la Présidentielle malgache, face à son adversaire Jean-Louis Robinson. Malgré la situation difficile de Madagascar, le candidat soutenu par le Président de transition, Andry Rajoelina, qui l’avait nommé ministre des Finances en 2009, se dit confiant pour l’avenir de son pays. Il a accordé une interview exclusive à Afrik.com.



Madagascar est dans une grande impasse. Mais Hery Rajaonarimampianina se dit prêt à relever les défis auxquels fait face la Grande Île. Natif d’une banlieue nord de la capitale malgache, Antananarivo, il est issu d’une famille modeste. Après avoir intégré l’université d’Antananarivo, il obtient une maîtrise en économie, puis poursuit ses études au Canada, avant d’obtenir ses diplômes en finance, comptabilité et d’expertise comptable. De retour à Madagascar, il devient directeur d’études à l’Institut national de sciences comptables et de l’administration d’entreprise (INSCAE) entre 1991 et 1995. Il crée ensuite un cabinet d’expertise comptable, "Auditeurs Associés" et commissariat aux comptes. Celui-ci conseille les principaux dirigeants d’entreprise de Madagascar. En 2009, il est nommé ministre des Finances et du Budget par le Président de transition, Andry Rajoelina, qui lui a apporté son soutien à la présidentielle. Hery Rajaonarimampianina a posé sa candidature au scrutin sans parti politique, mais sous la bannière de l’association "Hery Vaovao hoan’i Madagasikara", qui signifie "Force nouvelle pour Madagascar".

Afrik.com : Quels sont concrètement vos ambitions pour Madagascar ?
Hery Rajaonarimampianina :  Ma première ambition est de lutter contre la pauvreté. Je veux mettre en place une politique de développement durable et une politique économique inclusive, qui prend en compte toutes les forces vives du pays, car elles doivent participer au redressement du pays. Je veux réinstaurer l’autorité de l’État qui fait défaut depuis de nombreuses années à Madagascar. Je pense aussi que la restauration de la confiance entre les politiques et la population est très importante. Je veux aussi mettre en place une justice impartiale à Madagascar et lutter contre la corruption, ainsi que promouvoir un développement harmonieux de toutes les régions de Madagascar. Il s’agit d’instaurer une décentralisation économique, car on ne peut pas asseoir une véritable démocratie sans développement de l’arrière-pays.

Afrik.com : Mais aurez-vous les moyens de réaliser ce programme, sachant que Madagascar est mis au ban de la communauté internationale et que les bailleurs de fonds ont fui le pays depuis de nombreuses années ?
Hery Rajaonarimampianina : Je pense que tout est une question de confiance. Mais je tiens quand même à préciser que les sanctions internationales ne sont pas tombées sous le régime de transition, mais sous le régime de Marc Ravalomanana et de son gouvernement. Ils ont été sanctionnés pour leurs nombreuses dérives et leur gestion calamiteuse du pays. Je serai en mesure de discuter avec les investisseurs et j’ai l’intention de faire revenir les bailleurs de fonds à Madagascar. Je veux leur parler des projets d’avenir que j’ai pour le pays et de mes engagements de politique de bonne gouvernance. Mais il n’y a pas que les bailleurs de fonds qu’il faut convaincre de revenir investir, il y a aussi les investissements directs à l’étrangers (les IDE). Je veux donc mobiliser le secteur privé et assurer qu’on va mettre en place un cadre juridique qui leur permettra d’investir à Madagascar en toute sécurité.

Afrik.com : La situation de Madagascar est plus que critique. Selon le dernier rapport de la Banque mondiale, près de 92% des Malgaches vivent avec moins d’un dollar par jour. Pensez-vous avoir suffisamment de capacités pour redresser le pays ?
Hery Rajaonarimampianina :
J'ai la conviction et les capacités pour redresser Madagascar. Et pour y arriver, je compte mobiliser toutes les forces vives du pays. Depuis 50 ans, Madagascar vit dans la pauvreté, alors que le pays possède beaucoup de ressources naturelles et humaines d’ailleurs. Madagascar a par exemple d’énormes ressources marines qui sont inexploitées.

Afrik.com : Depuis 2009, vous étiez aux commandes du ministère des Finances. Or le bilan de la transition est très négatif. N’estimez-vous pas avoir aussi une part de responsabilités dans la situation actuelle du pays ?
Hery Rajaonarimampianina : Mais le bilan de la transition n’a pas été que négatif, il faut quand même être honnête. On ne peut de toute façon pas désigner un responsable de la situation actuelle du pays, car toutes les forces politiques du pays ont participé à la transition. Si le régime de transition a autant duré, c’est parce que les uns et les autres n’ont pas fait ce qu’il fallait faire pour l’organisation d’élections. Mais le Président Rajoelina souhaitait depuis très longtemps que des élections se tiennent.

Afrik.com : Lorsque vous étiez ministre des Finances, une fonction d’envergure, vous n’avez pas réussi à faire bouger les lignes. En quoi cela changera-t-il si vous êtes élu à la tête du pays ?
Hery Rajaonarimampianina : D’abord la position que j’avais dans le cadre du régime de transition ne sera pas la même lorsque je serai élu Président. Dans le régime de transition, je n’avais pas un pouvoir particulier pour développer le pays. Mais j’ai quand même effectué des choses positives. La monnaie malgache n’a pas été dévaluée. Durant toute la période de la transition, tous les fonctionnaires ont été payés rubis sur ongle. Et il est vrai que j’ai appliqué une politique de rigueur et d’austérité, mais aussi une bonne gouvernance.

Afrik.com : Lors d’un face-à-face télévisée le 11 décembre, votre adversaire Jean-Louis Robinson, soutenu par le Président déchu, Marc Ravalomanana, vous a traité de putschiste. Est-ce le cas puisque vous êtes soutenu par celui qui a mené ce coup d’État ?
Hery Rajaonarimampianina : (Il rit !) Je ne considère pas Jean-Louis Robinson comme un adversaire mais comme un concurrent. Il vit toujours dans une autre époque et c’est bien dommage pour un candidat à la Présidentielle. Monsieur Ravalomanana a démissionné. Il a signé une lettre de démission. Donc je ne vois pas pourquoi on parle de putschiste.

Afrik.com : Mais vous savez qu’il n’a pas démissionné de son plein gré…
Hery Rajaonarimampianina : Il n’est plus au pouvoir parce qu’il n’a pas convaincu le peuple, c’est tout.

Afrik.com : L’histoire de Madagascar a été troublée par des coups d’État à répétitions. Vous-même n’êtes pas à l’abri d’un renversement si vous êtes élu. Que comptez-vous faire contre cette menace ?
Hery Rajaonarimampianina : On n’est jamais à l’abri de ce genre de situation. Je pense que lorsqu’on a le soutien de la population, ce genre de chose ne peut pas se produire. C’est pour cela que je pense que le plus important c’est de rétablir la confiance entre les dirigeants du pays et la population. C’est vraiment ce qui manque à Madagascar. Et c’est une tache à laquelle je vais m’atteler.

Afrik.com : Le fait que vous soyez officiellement soutenu par Andry Rajoelina et Jean-Louis Robinson par Marc Ravalomanana n’est-il pas anti-démocratique, compte tenu de leur poids dans le pays ?
Hery Rajaonarimampianina : On ne travaille pas de la même manière que Jean-Louis Robinson. Jean-Louis Robinson utilise la carte Ravalomanana pour réussir et atteindre ses objectifs. Il brandit cette carte en promettant à Marc Ravalomanana qu’il le fera revenir dans le pays et qu’il nommera son épouse, Lalao Ravalomanana, Premier ministre.

Afrik.com : Mais n’est-ce pas votre cas aussi ?
Hery Rajaonarimampianina : Non, parce que moi je suis le candidat de l’ouverture. Je suis un rassembleur. J’invite toutes les bonnes volontés et forces vives du pays à s’unir autour du projet de redressement de Madagascar.

Afrik.com : Y compris les partisans de Marc Ravalomanana ?
Hery Rajaonarimampianina : Oui bien sûr ! Même les partisans de Marc Ravalomanana qui veulent bien se joindre à ce projet sont les bienvenus. D’ailleurs, une grande partie de ses partisans m’ont rejoint et me soutiennent.

Afrik.com : Comment avez-vous réagi aux propos d’Andry Rajoelina qui a indiqué au journal Le Monde qu’il est sûr que vous serez le vainqueur de la Présidentielle ?
Hery Rajaonarimampianina : Comme tout le monde, il a dit ce qu’il pensait. Mais de toute façon, seul le verdict des urnes tranchera, car c’est le peuple qui choisira son futur Président. Mais tout montre que je vais gagner.

Afrik.com : Si vous êtes élu Président, qui dirigera réellement Madagascar ? Andry Rajeolina ou vous ?
Hery Rajaonarimampianina : (Il rit de nouveau) Il n’y a qu’un seul fauteuil. C’est donc moi qui serai le Président et dirigerai Madagascar.



jeudi 19 décembre 2013

Musée de l'Armée : Exposition Indochine, des territoires et des hommes, 1856-1956

Indochine, des territoires et des hommes 1856-1956,
au Musée de l'Armée du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014




Le musée de l’Armée présente pour la première fois une exposition temporaire explorant 100 ans de présence militaire française en Indochine, de 1856 à 1956, de la conquête à la décolonisation, en croisant les histoires de la France, du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Plus de 300 pièces à découvrir au fil d’un parcours chronologique, thématique et pédagogique pour tous les publics pour comprendre cette histoire coloniale riche et complexe.



Une sélection de pièces inédites des collections est ainsi mise en relation avec les œuvres, objets et documents de collections particulières et de nombreuses institutions de référence dans ce domaine, dont les Archives nationales d’outre-mer, le Service historique de la défense, le musée de la Marine, la BnF, le musée du quai Branly, le musée Guimet, les Missions étrangères de Paris, le musée des châteaux de Versailles et de Trianon…

Le parcours – chronologique et thématique – permet au visiteur d’explorer la constitution du territoire de l’Indochine française entre 1859 et 1907, la vie coloniale indochinoise et les mouvements nationaux dans l’entre-deux-guerres, jusqu’à la fin de l’Empire français en Extrême-Orient.

Téléchargez le livret de visite Indochine : Des territoires et des hommes en francais (pdf, 650Ko, nouvelle fenêtre) et le dossier de presse en couleurs de l’exposition : MA_ExpositionIndochine 1856-1956 (pdf)

Mémoires d’Indochine : Exposition : Indochine, des territoires et des hommes 1856-1956 [du 16 octobre 2013 au 26 janvier 2014]

Musée de l'Armée - Hôtel national des Invalides, Paris : Exposition Indochine, des territoires et des hommes, 1856-1956

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Coup de gueule d’Alain Sanders

L’Indochine 1856-1956 au musée de l’Armée : de l’Armée, vraiment ?

Après nous avoir infligé en 2012 une caricaturale exposition : « Algérie 1830-1962 » (l’intitulé « Algérie française » faisant peur à cette armée « conseillée » historiquement par des civils), le musée de l’Armée remet ça avec une exposition à l’intitulé gazé lui aussi : « Indochine. Des territoires et des hommes, 1856-1956 ». Je répète, pour qu’il n’y ait pas d’équivoque, que c’est une expo du musée de l’Armée et au musée de l’Armée. Pas au siège du Parti communiste ou dans les locaux de l’ambassade du Vietnam communiste à Paris. Et pourtant…

À signaler d’abord que cette expo s’intègre dans le contexte de l’Année du Vietnam en France organisée à l’occasion du 40e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et le Vietnam communiste. On peut se demander s’il est opportun de célébrer un tel anniversaire : à savoir l’établissement de liens avec le régime dictatorial de Hanoï qui, en 1975, a envahi le libre Sud-Vietnam et le tient depuis sous sa botte.

L’exposition a pour objet, nous dit-on, « d’explorer 100 ans de présence militaire en Indochine » (Vietnam, Cambodge, Laos) à travers « plus de 300 pièces à découvrir au fil d’un parcours chronologique, thématique et pédagogique (sic) pour tous les publics (resic) pour comprendre cette histoire coloniale riche et complexe ». Sûr qu’on vous a attendus pour ça, les gars…

Parmi les visiteurs, Jacques Decoux, petit-neveu de l’amiral Decoux, victime de la sombre alliance des gaullistes et des communistes (1). Et que dit Jacques Decoux ? Qu’il a visité l’expo et que cette visite lui a laissé « un goût amer » sur la façon dont est traitée (en fait, maltraitée…) la période allant de 1940 au coup de force nippon du 9 mars 1945 :

« Le musée est coupable, en effet, de citer plusieurs fois la collaboration franco-japonaise de l’amiral Decoux et de rappeler l’occupation japonaise en Indochine, ainsi que la nomination de l’amiral par le régime de Vichy (alors que l’on sait que c’est le président de la République Albert Lebrun qui a demandé à l’amiral de prendre en main les destinées de l’Indochine, celui-ci ayant même hésité à assumer ces lourdes responsabilités). On sait que, jusqu’en fin d’année 1944, 20 000 soldats japonais stationnaient en Indochine sur un territoire de 750 000 km carrés et, qu’en fait, ces soldats étaient quasi invisibles pour les populations. La France en Indochine montrait son drapeau sur tous les bâtiments et édifices publics : il n’y avait donc pas d’occupation japonaise, comme c’était malheureusement le cas en métropole où les Allemands avaient hissé leur croix gammée partout et contrôlaient toutes les administrations. On sait que l’amiral avait alors, en 1940, un grand respect pour le Maréchal, le grand soldat de Verdun, et qu’en aucun cas il ne pouvait être qualifié de vichyste : pétainiste, oui, vichyste, non. On sait aussi qu’un officier général se met au service du gouvernement légal (…) pour préserver les intérêts supérieurs de la nation. La grande réussite de sa mission face à l’agression nippone est restée confidentielle (occultée) par le GPRF (en place jusqu’en janvier 1946). On constate que, soixante-dix ans plus tard, le musée de l’Armée n’est toujours pas disposé à corriger cette erreur historique ! »

Un musée de… l’Armée qui présente l’histoire de France – et celle de son armée – de façon partisane et mensongère… L’amiral Decoux a été un des premiers résistants français face aux Japonais. Ne pas le dire, c’est mentir. Le mettre en cause, en exonérant le général Catroux de ses erreurs en 1940 et le général Mordant des siennes à partir de 1944, c’est une vraie dégueulasserie. D’autres « erreurs » dans cette expo ? Oui. Mais, pour aujourd’hui, je m’en tiendrai à cette seule rabia.

ALAIN SANDERS

(1) Sur le sujet, lire l’essai de Paul Rignac qui remet les pendules à l’heure : La Désinformation autour de la fin de l’Indochine française (Atelier Fol’Fer, BP 20047, 28 260 Anet).
Il y a de nombreux livres - du bon et du détestable sur la guerre d'Indochine. Mais peu - pour ne pas dire aucun - sur la fin de l'Indochine française en 1945. Le 9 mars 1945, les Japonais attaquaient nos garnisons. En quelques jours, la présence administrative et militaire française est anéantie. À partir de là, plus rien ne sera jamais comme avant.
C'est cette descente aux enfers que détaille cet ouvrage. En démontrant que l'Indochine française n'est morte ni à Dien Bien Phu ni à Genève. Elle a cessé d'exister le 9 mars 1945. Avec la légende noire gaulliste qui s'est imposée en compagnonnage, comme ce fut souvent le cas, avec une désinformation communiste tous azimuts. Cette désinformation gaullo-communiste est ici démontée à partir de trois sujets : le bilan de la colonisation française à travers celui des années Decoux ; la Seconde Guerre mondiale dans le secteur déterminé de la Guerre du Pacifique ; les prodromes d'une décolonisation manquée.

Paul Rignac, juriste de formation, a découvert l'ancienne Indochine par l'action humanitaire. Ses rencontres avec les "Indochinois", comme avec de nombreux anciens combattants et anciens coloniaux français, nourrissent un travail de recherche et d'analyse historique qui bat en brèche les dogmes de l'historiquement correct et de la désinformation.




mercredi 18 décembre 2013

DeGaulle est venu exécuter l'Algérie française, Philippot assassine le Front National…

La normalisation du Front national qui serait plutôt une banalisation aurait le mérite de rendre les prochains rendez-vous politiques majeurs plus cohérents, en confirmant l'évidence que plus aucune solution ne peut être attendue d'aucun parti, ni d'aucun personnage de la scène politicienne actuelle. Alors que la stratégie développée tant par l'UMP et ses alliés que par le PS et ses complices, notamment pour 2017, est de promouvoir le Front National au second tour tout en espérant s'y trouver opposé. Tranquille comme Chirac en 2002 ! Stratégie suicidaire qui nous réserverait bien des péripéties, toutes plus désastreuses les unes que les autres pour la Nation… Le hic est que cette stratégie ne trompe plus grand monde et surtout veut ignorer la réalité du mal dont souffre la Nation. Le problème est institutionnel et rien ne se résoudra effectivement par des mesures gestionnaires voire des réformes sectorielles. Ce sont les institutions elles-mêmes qui sont à bouleverser.

La Ve République est née d’un coup d’État. Il n’y aurait rien d’inconvenant à ce qu’elle périsse par un nouveau coup d’État. Ce serait même tout à fait cohérent. Qu’elle périsse par là où elle a péché ! Les institutions comme tout vieux manteau au bout d’un certain temps ne supportent plus aucun rapiéçage… Pour du neuf il ne faut rien espérer-là de politiciens parasites véreux qui tels des larves de mites se goinfrent des lambeaux d’une vieille pelisse. Seule l’Armée peut à présent faire le ménage et garantir le contexte dans lequel de nouvelles règles de vivre ensemble seront élaborées.

Attendons les évènements !

Quel symbole serait plus explicite du sacrilège ?

Le franc-maçon Florian Philippot dans sa propagande pour les municipales de 2014 visant un bled lorrain, Forbach, a choisi comme emblème la croix de Lorraine support de la flamme du Front National… Voilà qui est clair… Le parti gaulliste à présent c’est le Front national… Parfaitement dans la tradition gaulliste, la marque indélébile du gaullisme : la trahison. Si Florian Philippot affirme haut et fort son gaullisme, souvenons-nous de ce laïus de la Marine elle-même, le 1er mai 2011, trahissant délibérément les valeurs fondatrices du FN par un éloge sans ambigüité de l'Infâme, liquidateur de l'Empire français… Trahison, certes. Mais surtout aveu pathétique d'une incapacité à inscrire un programme au service d'un idéal clairement vécu… Aveu que le Front national, "dédiabolisé" comme ils disent, n'a plus pour seul objectif que de servir les minables ambitions de politiciens ordinaires… Le "gaullisme", ces semelles compensées des nains en politique aux idées courtes…

Forbach le 9 novembre 2013, salamalecs à DeGaulle de Florian Philippot esseulé face une croix de Lorraine…


La Marine Le Pen célèbre DeGaulle


mardi 17 décembre 2013

"La Valise ou le Cercueil" : Film toujours censuré de tous les médias

Mandela, les guerrilheiros et les fellagah…


27 mars 1962, quelques jours après la capitulation de DeGaulle à Évian, dans une ferme du Maroc, près d’Oujda, un camp d’entraînement à la guerilla : Nelson Mandela (15), les guerrilheiros Samora Machel (17) et Edouardo Mondlane (10) pour le Mozambique, Agostinho Neto (16) pour l’Angola ainsi que Amilcar Cabral (2) pour la Guinée Bissau en compagnie des fellagah du "dehors" : Colonel Ouamrane (1), l’Oranais Abdelhalim (3), l’Oulema Cheikh Mohamed Keireddine (4), Ahmed Ben Bella (5), Randa Rachid (6), Rabah Bitat (7), Colonel Mohamed Allahoum (8), Mohamed Boudiaf (9), Moktar Bensaïd (11), Khaled Bouali (12), Yousef Dali (13), Abdellatif Bessaïeh (14), l’avocat de Sidi-Bel-Abbès Saïd Hadidi (18), Djamel Bendjekji (19), Tayebi Larbi (20), Capitaine Bouziane (21), Houari Boumediene (22), Abdeljalil Khelaïji (23).


En 1961, Nelson Mandela, militant de l’ANC (Congrès national africain) alors âgé de 43 ans, décide de prôner la résistance armée et la clandestinité. Rapidement, il se trouve à la tête de la nouvelle branche militaire de l'organisation, Umkhonto weSizwe (MK, "La Lance de la Nation").


Nelson Mandela quitte alors l’Afrique du Sud pour parcourir le continent africain et l'Europe, afin de se roder aux techniques de guérilla urbaine et de solliciter des appuis pour l'ANC. Au cours de cette tournée, l’apprenti guerillero, accompagné de Robert Reisha (futur représentant de l’ANC en Algérie après juillet 1962), reçoit sa première formation para-militaire au côté de l’Armée de libération nationale (ALN), branche armée du FLN, sous les ordres du "général" fellagah Mohammed Lamari. 
La situation en Algérie était pour nous le modèle le plus proche du nôtre parce que les rebelles affrontaient une importante communauté de colons blancs qui régnait sur la majorité indigène. Le Dr. Mustafa nous a raconté comment le FLN avait commencé la lutte avec quelques attentats en 1954, ayant été encouragé par la défaite des Français à Diên Biên Phu, au Vietnam. Au début, le FLN croyait pouvoir vaincre les Français militairement, nous a dit le Dr. Mustafa, puis il s’est rendu compte qu’une victoire purement militaire était impossible. Les responsables du FLN ont donc eu recours à la guerre de guérilla. Il nous a expliqué que ce genre de guerre n’avait pas comme objectif de remporter une victoire militaire mais de libérer les forces économiques et politiques qui feraient tomber l’ennemi. Le Dr. Mustafa nous a conseillé de ne pas négliger le côté politique de la guerre tout en organisant les forces militaires. L’opinion publique internationale, nous a-t-il dit, vaut parfois plus qu’une escadrille d’avions de combat à réaction. Au bout de trois jours, il nous a envoyés à Oujda, une petite ville poussiéreuse près de la frontière algérienne, et quartier général de l’armée du FLN au Maroc. Nous avons visité une unité sur le front ; à un moment j’ai pris une paire de jumelles et j’ai vu des soldats français de l’autre côté de la frontière. J’avoue que j’ai pensé voir les uniformes des forces de défense sud-africaines. 
Des rencontres secrètes ont lieu entre les militants de l'ANC et l'État-major de l'ALN, pour les préparer au déclenchement de la lutte armée. Nelson Mandela est alors initié à la formation des premiers combattants, au stockage des armes et munitions, au déploiement face à l’ennemi, etc. Des camps d’entraînement destinés aux responsables de l'ANC sont installés en Algérie. Mais, tirant leçon de la piteuse capitulation politique de DeGaulle, il prend aussi conscience de l'intérêt d'intensifier les opérations diplomatiques afin de sensibiliser le monde entier à la cause du peuple d’Afrique du Sud et gagner ainsi leur soutien.




À son retour en Afrique du Sud en août 1962, Mandela est accusé de sabotage et de complot contre l’État et arrêté. Il est condamné à la prison à vie lors du procès de Rivonia en 1964.

L’Algérie indépendante ne cessera jusqu’en 1990 d’afficher son soutien à l'ANC et d’opposer une résistance diplomatique contre le régime de l’apartheid auprès de l’Organisation de l’union africaine (OUA) ainsi qu’à l’ONU..

Après sa libération, en mai 1990, Mandela ne manquera pas de rendre un hommage appuyé à l’Algérie : "C’est l’Algérie qui a fait de moi un homme", déclare-t-il, à Alger, lors de sa première visite à l'étranger.
Mandela et l’Algérie : cinq mensonges et une révélation - Les fausses infos concernant "l’étape algérienne" de Mandela

Mandela l’Algérien : Ce que Nelson Mandela a appris auprès des Algériens


Quand le FLN-ALN était une école du militantisme armé africain

Mandela… après l'émotion, retour à la décence et à la vérité historique (par Maurice D.)

Bernard Lugan - Nelson Mandela : l’icône et le néant





lundi 16 décembre 2013

La Voix de la Russie : L'intégration des immigrés a échoué, alors ils veulent intégrer les Français



Au sommaire de cette édition du 16 décembre 2013 :

- Rapport gouvernemental sur l'immigration : ils sont devenus complètement fous, l'intégration des immigrés a échoué, alors ils veulent intégrer les Français
- La FranceAfrique n'est pas morte : et si on laissait les Africains prendre leur destin en main
- La répression fiscale s'abat sur les Français : politiciens et journalistes ne sont pas concernés
- La Russie fête les 20 ans de sa constitution : Vladimir Poutine fait l'éloge d'un "Conservatisme sain" protecteur des valeurs traditionnelles, face à la tolérance asexuée et stérile des sociétés occidentales
- Reporter Sans Frontière tente de remplir ses caisses en dénigrant sans raison les J.O. de Sotchi
- Crise syrienne : le scénario russe suivi à la lettre, pendant que l'ASL et les Occidentaux perdent pieds face aux islamistes
- L'Hôtel d'Estrée, la résidence des ambassadeurs de la Fédération de Russie, fête ses 300 ans
- L'émission "A bâton Rompu" reçoit Guillaume Peltier, vice-Président de l'UMP.

dimanche 15 décembre 2013

Éric Zemmour à confesse face à Philippe Bilger inquisiteur…





Un entretien qui s’affranchit du quotidien pour aller à l’essentiel… D’accord ou pas avec Éric Zemmour, notamment dans ses références à nombre de politiciens éminemment criminels tels Pasqua ou DeGaulle, un entretien qui mérite une écoute attentive… Une démarche franche. Une analyse des institutions plutôt juste dont chacun devrait tirer le plus grand profit.  Une attitude face au réel à adapter selon l’éveil politique de chacun…


samedi 14 décembre 2013

Message du Président Vladimir Poutine : un conservatisme sain et une défense puissante




Dans son message annuel à l’Assemblée fédérale, le président Poutine a mis l’accent sur les questions sociales, économiques et de politique intérieure. Il a particulièrement insisté sur la santé morale de la société et le rôle de la Russie dans le monde contemporain.

En intervenant devant le parlement le jour du 20e anniversaire de l’adoption de la Loi fondamentale, le président a relevé que les dispositions constitutionnelles déterminant les droits et les libertés étaient immuables mais qu’il était possible et parfois nécessaire de faire des modifications ponctuelles dans d’autres chapitres pour les mettre en phase avec la jurisprudence et les réalités changeantes.

La nécessité de développer la concurrence politique s’inscrit également dans la logique du processus constitutionnel. Vladimir Poutine est convaincu que les partis nouveaux ayant obtenu un succès aux élections locales, deviendront bientôt des concurrents sérieux pour les doyens politiques. Selon le président, l’État est intéressé au renouvellement des structures administratives qui ont besoin de cadres bien préparés et responsables. En évoquant le pouvoir, Vladimir Poutine avait également relevé la nécessité du renforcement du contrôle de la société sur les fonctionnaires.

Dans le volet économique du message, le président a mentionné les mesures visant à rendre l’économie plus transparente et à donner une puissante impulsion au développement de la Sibérie et de l’Extrême-Orient. Selon le président, le pays doit se tourner vers le Pacifique, ce qui lui donnera des perspectives économiques et des possibilités nouvelles en politique extérieure.

Vladimir Poutine estime que l’évolution du monde devient de plus en plus contradictoire et que dans ce contexte la responsabilité historique de la Russie en sa qualité d’État qui défend ses valeurs sans revendiquer l’hégémonie ni chercher à donner des leçons à qui que ce soit, ne cesse de croître.

« Nous nous efforceront de devenir leaders tout en défendant le droit international et en faisant respecter la souveraineté nationale, l’autonomie et l’identité des peuples. Cette attitude coule de source pour un État comme la Russie avec sa grande histoire, et son expérience séculaire de coexistence organique des peuples dans le cadre d’un État uni, expérience qui n’a rien à voir avec la soi-disant tolérance asexuée et stérile. »

Le président russe estime que de nombreux pays se sont engagés aujourd’hui dans la révision des normes de la morale et de la moralité, l’effacement des traditions nationales et des différences culturelles.

« On demande désormais à la société non seulement la reconnaissance du droit de chacun à la liberté de conscience, des opinions politiques et de la vie privée mais encore, aussi étrange que cela puisse paraître, la reconnaissance obligatoire des notions de bien et de mal qui sont antagonistes par définition. Nous savons qu’il y a dans le monde de plus en plus de ceux qui soutiennent notre position en faveur de défense des valeurs traditionnelles comme la famille, la vie humaine y compris religieuse, l’humanisme et la diversité du monde. C’est, naturellement, une position conservatrice mais comme le disait le penseur russe Nikolaï Berdiaev, le conservatisme n’empêche pas le progrès mais bloque le mouvement inverse vers le chaos et les ténèbres. »

Il y a eu ces dernières années des tentatives connues de tous visant à imposer à d’autres pays un modèle de développement se voulant plus progressiste. Or, elles tournaient en réalité à la régression, à la barbarie et à un bain de sang. En même temps, la situation autour de la Syrie et désormais autour de l’Iran, montre que tout problème international peut et doit être résolu par des moyens exclusivement politiques, sans recours à la force qui est une impasse rejeté par la plupart des pays.

La politique extérieure russe se fondait jusqu’ici sur le pragmatisme, rappelle Fedor Loukianov, rédacteur en chef de la revue La Russie dans la politique globale. Désormais, Vladmir Poutine proclame pour la première fois nettement et ouvertement que le conservatisme devient le fondement de l’idéologie officielle.

« Les succès enregistrés au cours de l’année qui s’achève par la politique extérieure russe donnent l’impression qu’on ne peut plus compote uniquement sur le pragmatisme. En effet, qu’elle le veuille ou non, la Russie est de plus en plus perçue dans le monde comme appelée à jouer un très grand rôle. Il me semble que Poutine a fait comprendre que nous sommes en train de devenir un pôle idéologique. Le pôle antagoniste très bien défini par Poutine est "la tolérance asexuée et stérile" personnifiée par l’approche occidentale contemporaine (lire libérale). Le conservatisme se situe aux antipodes et nous sommes en train de nous en réclamer. »

En même temps, la Russie est prête à coopérer pleinement avec tous les partenaires pour assurer une sécurité commune, égale et indivisible. Le président y a également mis accent dans son message. C’est ainsi que, selon Vladimir Poutine, Moscou se rend parfaitement compte que le bouclier antimissile américain n’a de défensif que le nom et est en réalité un élément majeur du potentiel stratégique offensif. À leur tour, l’élaboration et la réalisation du soi-disant concept de « global strike », peut avoir des conséquences très négatives pour la stabilité régionale et globale.

Personne ne doit se faire d’illusions quant à la possibilité d’obtenir la supériorité militaire sur la Russie, a souligné le président. La Russie est capable de relever tous les défis tant politiques que technologiques. La doctrine militaire nationale et les armements de pointe permettront de garantir sans aucun doute la sécurité de l’État russe.

La Voix de la Russie - Message présidentiel : un conservatisme sain et une défense puissante


Metamag : Poutine, homme de l’année



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jeudi 12 décembre 2013

Flanby excité comme une puce dans une porcherie hallal…

L'Afrique a tout pour être prospère. Tout, sauf une vie politique digne de ce nom : la corruption, la démagogie, les guerres civiles pourrissent tout. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il me semble évident qu’à brève échéance, la démagogie et l’incompétence de « nos » dirigeants politiques vont entraîner pour nous le même chaos qu’en Afrique. À moins de nous débarrasser rapidement de ces politiciens et de reprendre en main notre destin commun.

Absurde. Incohérent. Grotesque. Ridicule. Des inepties à Flanby on a pu se contenter d’en rire. Mais quand cela devient criminel, fini la rigolade. Après le Mali pour une opération sans vision politique, voilà que Flanby va-t-en-guerre dépêche les soldats de France en Centrafrique. 1600 soldats dans un pays où se déchaîne une guerrilla généralisée, tant dans les villes que les campagnes. Mission : désarmer les guerrilleros… des guerrilleros déterminés. Il n’est pas nécessaire d’être un fin stratège, pour comprendre toute l’absurdité d’une telle mission. Mission impossible. Mission suicidaire.


Nicolas Vokaer (23 ans) et Antoine Le Quinio (22 ans), parachutistes français sacrifiés à Bangui

Le drame ne s’est pas fait attendre. Dès les premières heures d’une mission inacceptable  deux jeunes parachutistes français, Nicolas Vokaer (23 ans) et Antoine Le Quinio (22 ans), ont été exécutés. Assassinés. Il n’y a pas d’autres termes pour parler de cette mort injuste, absurde. Le commanditaire ? Celui-là seul qui a décidé d’une telle opération.

Pour quels motifs inavoués ? Aller faire le beau en Afrique pour espérer se faire valoir auprès de Français qui dans une quasi unanimité à présent le rejettent… Conforter cette propagande anti-catholique qui reste le fond de la communication d’un gouvernement reniant toutes les valeurs ancestrales d’une Nation. Ces images tournant en boucle sur les chaînes de télévision françaises et montrant des chrétiens se faisant justice contre le terrorisme musulman ne sont certainement pas innocentes.

Flanby, "chef" des Armées

On le sait, et cela a été affirmé par son géniteur sur le coup d’État oublié de 1958, la Ve République a été fondée et ne survit que parce que les Français sont des "veaux". On proteste, on braille puis tout s’arrête quand vient l’été et le temps des vacances. On l’a vécu en cette année 2013. Cela reviendra en 2014. Mais l’Armée ? L’Armée toujours davantage privée de moyens. L’Armée anémiée. Comment cette Armée pourra-t-elle longtemps encore accepter les inepties de celui qui par un vote populaire étique prétend encore en être le "chef" ?