Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 4 août 2011

Syrie : réunion tribale à Deir Ez-Zor, pour une "révolution You Tube"


Vidéo significative et très intéressante d'une réunion tribale nocturne à Deir Ez-Zor. Une vidéo qui donne une indication précieuse sur la manière dont fonctionne le mouvement. Il n'est pas nécessaire de vraiment comprendre l'arabe pour saisir ce qui se dit et se trame… Plusieurs intervenants, certains munis de porte-voix, prêchent le soulèvement (djihad) contre l'armée syrienne, clament que le régime ne connaît ni le sens de la paix ni celui du dialogue. Depuis Deir Ez-Zor, ils demandent une coordination avec d'autres villes, invitent à collecter de l'argent dans villes et campagnes, à entrer entrer en lutte contre le régime. La proximité du mouvements avec les islamistes est évidente… À l'opposé du régime laïc de la Syrie du président Bachar al-Assad…

Afin de ne pas permettre une décapitation de l'insurrection par une arrestation de ses chefs, la stratégie du mouvement reste de ne pas être centralisé et de n'avoir aucun leader affirmé. Pourtant une certaine coordination est manifeste. Partout en Syrie les bannières et les slogans sont remarquablement similaires, de la ville de Dera'a dans le sud, à Hama dans la plaine centrale, jusqu'à cette ville du désert qu'est Deir ez-Zor. Même dans la capitale Damas, les chants et slogans sont les mêmes : « Le temps est venu pour le président Bachar al-Assad de partir. »… Notons que ces vidéos sont nombreuses… et largement diffusées et accessibles dans toute la Syrie. Ainsi certains parlent de "révolution You Tube". Nouvelle dimension de la guerre révolutionnaire…

Rappelons que le président Bachar al-Assad, dans sa récente ouverture au multipartisme, a exclu les partis à caractère confessionnel… Précisément ceux-là que cette vidéo met en action…

- La lettre ouverte du père Élias Zahlaoui - prêtre arabe, de rite melchite, du diocèse de Damas - au mal informé Alain Juppé, ministre français d'Affaires auxquelles il demeure obstinément étranger,  reste malheureusement toujours d'une actualité brûlante… Lire la lettre : Lettre ouverte d’un prêtre arabe de Syrie à Alain Juppé, ministre français des Affaires Étrangères…

Bachar al-Assad fait sa perestroïka

Le parlement de Damas : bientôt de nouveaux visages, mais pas de barbus...
C’est incontestablement une journée historique pour la Syrie que ce 4 août qui voit Bachar al-Assad promulguer officiellement le décret autorisant la création de nouveaux partis politiques indépendant du Baas et de la coalition dite du « Front national Progressiste » avec qui il co-dirige le pays depuis des décennies. Bien sûr, les contempteurs du régime ne manqueront pas de brocarder les restrictions encadrant la nouvelle législation : en effet, les nouvelles formations ne devront pas se créer sur des bases tribales ou religieuses, et ne devront pas procéder d’une organisation non syrienne. Ces restrictions visent évidemment la Confrérie des Frères musulmans syriens, calquée sur le modèle égyptien et recrutant exclusivement dans la communauté sunnite. Et ce sont encore les « Frères » qui sont visés par le décret quand il interdit aux nouveaux partis de disposer de formation paramilitaire : la plupart des activistes armés qui ont provoqué l’armée et la police – mais aussi menacé et parfois tué les civils suspectés de tiédeur révolutionnaire ou de sympathies bacharistes – dans plusieurs villes du pays sont à l’évidence dans la mouvance islamiste, essentiellement représentée en Syrie par la Confrérie.
On pourra toujours dire que par ces dispositions, le gouvernement Bachar condamne au silence – et à la violence – tout une partie de l’opinion syrienne : les Frères musulmans ont une implantation incontestable à Hama. Mais ce sera faire preuve de mauvaise foi – ou de naïveté irresponsable – dans la mesure où les Frères prônent un État islamique radicalement opposée à la laïcité qui demeure malgré tout le modus vivendi de la société syrienne, et appellent par ailleurs au renversement violent de l’actuel régime : la Confrérie s’est positionnée assez clairement comme un parti de guerre civile et religieuse, et aucun gouvernement syrien responsable – baasiste ou pas – ne pourrait prendre le risque de la légaliser, compte tenu du fragile équilibre et de la société syrienne et de la région.


En tout cas, la loi est immédiatement applicable : on verra très bientôt ce qu’il en sort concrètement, et si la frange modérée – et intérieure – de l’opposition accepte la « main tendue » du pouvoir. Une chose est sûre : Bachar al-Assad a symboliquement déclenché, ce jeudi 4 août, une sorte de « perestroïka à la syrienne ». Le chef de l’État entame là une route difficile, entre résistances au changement et provocations extrémistes, le tout dans un contexte international un rien « chargé ». Les observateurs et commentateurs extérieurs devraient, s’ils ont une once d’honnêteté et de connaissance de la Syrie, lui faire crédit de sa bonne volonté. Mais la plupart des commentateurs ont-ils envie d’être honnêtes sur le sujet ?

De l’improbabibilité d’une révolution syrienne

À propos de la situation en Syrie, "Le Temps d'y Penser", sous la signature de Corbulon, présente une analyse pertinente, à l'opposé de ce que débitent tant nos médias bien-pensants que BHL et nos politiques, le malheureux Alain Juppé à leur tête :

De l’improbabibilité d’une révolution syrienne

C’est à la superficialité des écrits journalistiques sur des sujets complexes que l’on mesure la qualité d’analyse de notre presse. Beaucoup de choses sont écrites sur le régime syrien et ce pays. Il serait heureux que pour l’avenir des peuples arabes, les dictatures s’écroulent. La réalité est différente. Le régime syrien est solide, et, qui a eu la possibilité de vivre sur place sait pourquoi. Ce papier ne vise pas à exposer ce qui serait souhaitable, mais à souligner ce qui est.

Premièrement, la Syrie n’est pas réductible à un affrontement religieux entre sunnites, minorités religieuses et chiites. C’est probablement le seul pays arabe dans lequel les minorités savent pouvoir compter sur la relative solidité du régime de concorde civile imposé par les autorités. Il y a une unité nationale dans ce pays tout à fait différente des pactes artificiels existant ailleurs, ce dont sa stabilité atteste. Dit autrement, ni les chrétiens – melkites, grecs orthodoxes, latins, etc… – ni les sectes islamiques, ou les Druzes, n’ont intérêt à voir le régime tomber. Qu’ils puissent le souhaiter, c’est autre chose…

Ensuite, l’opposition n’existe pas  en Syrie ; il ne suffit pas d’avoir des agitateurs, fussent ils démocrates, pour renverser un régime. Il n’y a ni factions politiques organisées, ni expérience concluante depuis un siècle : lorsque la France a mis en place le protectorat dans les années vingt, elle constata, à la manière libyenne, comme Lawrence – qui s’y cassa les dents- l’efficacité des factions à s’entredéchirer. Il faut être occidental pour oublier la valse des coups d’État jusqu’à l’arrivée d’Assad, fin des années 60. Aucun syrien n’en veut.

Il n’y a pas, troisième réalité, de minorité au pouvoir, aussi énorme que cette affirmation paraisse : dire que les Alaouites sont au pouvoir contre la majorité sunnite est un truisme, une non réflexion sur le pouvoir. C’est à peu près aussi idiot que de dire que les Junkers commandaient l’Allemagne jusqu’à la fin du premier conflit mondial. Les Alaouites ont organisé la bureaucratie, l’appareil militaire et de renseignement, le contrôle des idées et de la presse. Mais ils ne l’ont pas fait seuls (les idiots utiles démocratolâtres devraient se souvenir que Michel Aflak, père du baasisme, était chrétien…) mais en s’alliant. Si l’oligarchie est aussi corrompue et cruelle qu’ailleurs, il faut avoir vu les politiques syriens pour comprendre que rien ne bougera. Rifaat et Khaddam sont deux personnages, tel Janus, illustrant la réalité du système syrien. On est très loin de Khadafi, Moubarak, ou Ben Ali… Le qualificatif employé ad nauseam de « minoritaire » pour 20 % de la population est caricatural. Le Premier ministre syrien est sunnite. Qui connait la vraie opposition syrienne, celle de Joumblatt et des autorités religieuses qui, avant et après les Printemps syriens (en 2000, puis régulièrement depuis) essaient, en vain, de structurer une opposition crédible et unie ?

Reste la permanente comparaison entre Assad père et fils et le propos de boutiquiers faisant du second le jouet des clans au pouvoir, de la vieille garde des Tlass et consorts, aux nouveaux  hommes influents… Le jeu du pouvoir syrien existe et rend la donne plus complexe que les poncifs éculés. Bachar peut être moins influençable qu’on ne le dit, ne serait ce que parce qu’évoluer et conserver le pouvoir comme il le fait réclame une certaine dose d’adresse.

L’islamisme aura peu de prises dans ce pays, pour la simple et bonne raison que, passé au fil de l’épée durant les massacres qui culminèrent à Hama en 1982, la Syrie n’est pas une terre d’extrémisme. Les Chiites y sont très puissants, et personne n’a estimé que les émules de l’Iran tiraient les fils…

La Syrie résiste à des grilles de lectures simplistes. Le Liban est une de ses provinces, et son alliance avec l’Iran ou ses bonnes relations avec la Turquie suffisent à faire comprendre que toucher la Syrie, c’est enclencher le jeu des alliances locales selon la logique… de 1914 en Europe centrale.

Alors, la Syrie est elle invincible ? Évidemment pas. Mais surement pas selon les schémas libyen, égyptien ou même jordanien, lorsque ce pays était menacé.

Il est commode de haïr les états, mais le découpage issus des accords Sykes Picot a plaqué sur un agglomérat de tribus jamais unies le schéma étatique avec ses vertus : armée, religion d’État, renseignements. État, laïcité et cohésion « nationale » ne sont pas des mots creux dans ce pays.

Dernier point, et non le moindre : personne ne sait réellement ce qui se déroule en Syrie. L’information n’est pas fiable et seules les officines de renseignements doivent avoir une idée de cette réalité. La puissance des Moukhabarat se compare à celle de la Stasi, ses méthodes aussi. Lorsqu’une personne sur trois travaille à surveiller les deux autres, ce qu’aucun occidental ne peut comprendre, personne ne bouge. Et un demi million de personnes dans les rues, c’est toujours seize autre qui eux, sont d’un silence assourdissant, et pas uniquement par peur du régime, mais aussi par peur du chaos.

La menace du chaos est bien plus paralysante et conservatrice que l’invocation de la liberté… il n’y a aucune information fiable et crédible sur ce qui se passe dans ce pays, et la France se montre particulièrement influençable et manipulée dans ce dossier, via des médias totalement incompétents.

Où donc se nicherait l’intérêt de la France dans la déstabilisation de ce pays ? Il est à peu près inexistant. Sauf à estimer qu’après avoir investi dans des pays aussi solides que la Grèce ou l’Italie (…), le système bancaire français adopterait une stratégie à la chinoise, en ciblant les pays dans lesquels existe du potentiel de développement ; c’est cependant faire fi des analyses de risques.

Les intérêts économiques ? La Syrie est pauvre en matière premières, hormis quelques petits gisements de pétrole et de gaz à Deir Ez Zor.

Il reste… la Grande politique. Cet éternel vœu de consolation de la disparition de nos ambitions moyen orientales – par des atermoiements permanents et nos erreurs de représentation régulière - vaudrait résurrection d’une action française, par le truchement libanais, et, qui sait, sur le flanc turc avec lequel nous partageons au moins la laïcité (à prendre au second degré) : cela n’est pas sérieux.

L’expérience américaine, l’écoute de nos militaires – qui eux, ne se trompent pas sur les risques présentés par les opérations extérieures – militent en faveur d’une cessation de cette action intempestive de déstabilisation rappelant les meilleures heures de l’Union soviétique…

dimanche 31 juillet 2011

Da Vinci Code, Harry Potter et… Anders Behring Breivik


Anders Behring Breivik aime les uniformes, et semble en avoir abusé… Si Anders Behring Breivik n'avait pas triché - dans le cas présent aucune usurpation de grade n'a été dénoncée - selon les détails de son uniforme, il aurait alors atteint le grade de “Passé Vénérable Maître”, ce qui supposerait qu'il fréquentait cette loge maçonnique depuis au moins une dizaine d’années.

Cette appartenance d'Anders Behring Breivik à la maçonnerie en tant que maître à la "loge de saint Jean Saint-Olaf aux trois colonnes" a été officiellement reconnue par Ivar A. Skar, le grand maître de l’Ordre norvégien des francs-maçons (Grande Loge de Norvège), par son communiqué d'exclusion (!)… Ivar A. Skar a ainsi déclaré : “Je suis consterné par les horribles atrocités qui ont été commises dans le quartier du gouvernement et à l’île d’Utoya. Nous sommes en deuil et pleins de compassion pour ceux qui ont été touchés et pour leurs proches. Il est apparu dans les médias que l’accusé était membre de l’Ordre norvégien des francs-maçons. Il a été maintenant exclu – l’exclusion prend effet immédiatement. L’exclusion reflète le fait que les actes qu’il est accusé d’avoir commis, et les valeurs qui semblent les avoir motivés, sont totalement incompatibles avec ce que nous défendons en tant qu’Ordre. Nous construisons notre activité sur les valeurs chrétiennes et humanistes et nous voulons que nos membres contribuent à la promotion de la charité, de la paix et de la bonté parmi les gens. La police, bien sûr, recevra toute l’aide et l’information que nous pourrons lui donner pour contribuer à l’enquête".

Ivar A. Skar, le grand maître norvégien ne pouvait évidemment pas faire moins…

Chrétien ne signifie jamais obligatoirement catholique. Les actes de ces chrétiens du Nord n'impliquent jamais, peu ou prou, les catholiques.

Mais voilà une question que personne ne semble s'être posé… L'immature Anders Behring Breivik avait-il lu Harry Potter ? Anders Behring Breivik avait-il vu les films d'Harry Potter ? Quel intérêt leur portait-il ? Dans son manifeste est-il fait mention d'Harry Potter ?
Ou, en renversant la question, comment les fans d'Harry Potter interprètent-ils le geste d'Anders Behring Breivik ?

L'ouvrage  « HARRY POTTER ET L’ORDRE DES TÉNÈBRES » de Mona MIKAEL, publié par les Éditions Saint-Rémi,  inciterait à poser cette question troublante…
… nous devons nous poser cette question troublante :
se pourrait-il qu’une importante partie de la littérature enfantine serve de véhicule aux principes maçonniques pour instruire la jeunesse dans ses « idées nouvelles » ? Serait-ce là un stratagème pratique, commode, insoupçonnable, pour couler dans leur moule les adultes de demain ? Si tel était le cas, ce malin stratagème porterait en lui-même sa meilleure protection, car qui croira jamais à une pareille histoire ? Soulignons également que l’univers maçonnique ressemble à s’y méprendre à celui d’un roman : recherche d’un trésor, menées labyrinthiques, obscures initiations, codes, rituels et symboles, serments et anagrammes. Tout cela plaît aux enfants de 7 à 77 ans et nourrit largement leur goût de l’aventure. Il est facile alors de fondre un récit d’initiation dans un roman d’aventure... Avouons que nous avons résisté longtemps à tout cela jusqu’à ce que le texte lui-même dissipe nos derniers doutes. Presque à chaque page, s’accumulent les signes et les raisons de croire à cette chose incroyable. Ceux qui connaissent mieux que nous la franc-maçonnerie ne sursauteront même pas en survolant ces mots, tant ils s’attendent à tout de cette secte rusée.

Comme les Fils de la Veuve, Harry Potter a plus d’un tour - et d’un fond - dans son sac. Seule l’analyse symbolique permet de découvrir toutes les ruses de structure qui constituent ensemble la trame cachée des livres. Empressons-nous de dire, toutefois, qu’une simple étude de texte fondée sur la déduction permet aussi de faire des trouvailles éclairantes dévoilant des ressorts stratégiques importants. Si vous l’utilisez, on ne vous dira pas : « Vous ne connaissez pas Potter », mais plutôt « vous ne connaissez pas suffisamment Potter ». Car le récit de ses aventures est un roman à clé et la clé de cryptage employée par l’auteur pour encoder ses livres est l’analyse symbolique. Refaite en sens inverse, elle déconstruit le texte, mettant en évidence le judicieux truffage qui, sous les apparences d’artifices littéraires, a parsemé les livres de symboles lourds de sens ouvrant sur une lecture entièrement différente. C’est dans le détail que se cache l’essentiel du poison et donc dans le détail qu’il faudra l’étudier, d’où la nécessité d’une attention totale pour voir dans certains mots apparemment banals des symboles débordants d’enseignements païens. Cela nous amène à parler de la traduction française, qui, du moins dans les trois premiers livres, escamote des détails précieux pour l’analyse : deux mots ici, trois lignes là, voire des passages entiers, au point qu’on peut parler - toujours dans le cas des trois premiers tomes - d’une version française comprimée de la série. Vu l’importance des détails symboliques qui éclairent comme des phares tout l’intérieur du texte, l’ensemble de ces omissions est une amputation qui impose maints retours au texte original.
Enfin, si l’auteur parsème son texte de symboles avec la minutie d’un orfèvre au travail, c’est aussi pour une raison purement pédagogique, car les détails exercent le sens de l’observation, aiguisent la mémoire et l’esprit de synthèse. Combien de fois l’auteur laisse-t-il des questions en suspens dans un livre et cache-t-il la réponse dans un autre ! Tant de menus détails dispersés ça et là apportent, une fois bien lus, la grande clé des mystères ! Pour les lecteurs, c’est un jeu de piste ; pour les réformateurs, un moyen fabuleux – parce que insoupçonnable - de recruter déjà pour les temples de l’ombre. Car le temps est compté et le travail énorme : pour tourner les jeunes cœurs vers l’Étoile Flamboyante et les positionner dans l’axe initiatique, il faut bien les instruire sans risquer d’alerter des adultes encombrants. Voilà pourquoi l’adulte à l’œil critique doit rester constamment attentif aux détails pour faire le même chemin proposé aux enfants et découvrir enfin où les mène ce chemin. Pour voir tout ce qu’absorbe le « fan » conditionné qui s’engage sur les pas de Harry Potter. Nous l’invitons à lire cette dénonciation en gardant à l’esprit que les romans d’initiation comme le Da Vinci Code et Harry Potter préparent ce que Louis Pauwels et Jacques Bergier appelaient en 1960 une cryptocratie. Cette puissance à deux faces baignant dans le mystère, c’est l’Empire du Mot Crypté, la République des Codes, c’est-à-dire en un mot, le Royaume de la Fraude.

Un large extrait (23 pages) de l'ouvrage HARRY POTTER ET L’ORDRE DES TÉNÈBRES est accessible en pdf, pour le lien cliquez sur le titre HARRY POTTER ET L’ORDRE DES TÉNÈBRES.

Harry Potter, quelques citations édifiantes

Voici quelques citations édifiantes extraites des six premiers tomes d'Harry Potter (Éditions Gallimard jeunesse, format poche, pour les tomes 1, 2, 3 et 5, et Gallimard Jeunesse grand format pour les tomes 4 et 6). Ces citations, du moins certaines, qui auraient pu séduire une personnalité aussi immature qu'Anders Behring Breivik, sont proposées par Mona MIKAEL en préambule de son ouvrage « HARRY POTTER ET L’ORDRE DES TÉNÈBRES » publié par les Éditions Saint-Rémi :
« Viens à moi... que je te déchire... que je t’écorche... que je te tue... » (Tome 2, p. 132)

« Fenrir Greyback (loup-garou) sourit, montrant des dents pointues. Du sang coulait sur son menton et il se léchait lentement les babines, avec une expression obscène. "Tu sais à quel point j’aime les enfants, Dumbledore. (...) Il y a ici tant de gorges à lacérer... Délicieux, délicieux". » (Tome 6, pp. 651-52)

« Il faut vraiment vouloir la souffrance de l’autre, Potter ! Et y prendre plaisir. » (Tome 5, p. 963)

« Il n’y a pas de bien ni de mal, il n’y a que le pouvoir. » (Tome 1, p. 284)

« On peut continuer à exister sans son âme, tant que le cœur et le cerveau fonctionnent. (...) On existe, c’est tout. Comme une coquille vide. L’âme, elle, s’est définitivement envolée, elle est perdue à jamais. » (Tome 3, p. 268)

« Même sa propre mort n’avait pas empêché Binns (fantôme) d’enseigner. Il ne fallait donc pas s’attendre à ce qu’un événement aussi insignifiant que Noël le détourne de ses habitudes. » (Tome 4, p. 351)

« "Tu as vu cette araignée se tordre de douleur ? Et quand il a tué l’autre ?" Ils parlaient du cours comme s’il s’était agi d’une sorte de spectacle, pensa Harry, mais lui n’y avait rien vu d’amusant. Hermione non plus, semblait-il. » 
(Tome 4, pp. 197-198)

« Il lui donna un violent coup de pied en plein visage. Harry sentit son nez se casser, du sang gicla un peu partout. » (Tome 6, p. 172)

« La silhouette s’arrêta devant le cadavre de la licorne, pencha la tête sur le flanc déchiré de l’animal et commença à boire son sang. » (Tome 1, p. 251)

« Ron, Harry et George firent rouler à coups de pied les corps inertes de Malefoy, Crabbe et Goyle dans le couloir – le mélange de sortilèges qu’ils avaient reçus leur donnait un aspect particulièrement repoussant – puis revinrent dans le compartiment et refermèrent la porte derrière eux. » (Tome 4, p. 648)

« Les Détraqueurs, sorte de démons sans yeux capables d’aspirer l’âme des vivants. » (Tome 4, p. 27)


« J’ai tué mon père (...) et métamorphosé son cadavre. J’ai usé d’un sortilège pour le réduire à un os unique que j’ai enterré. » (Tome 4, p. 615)


« (Les Horcruxes) C’est de la magie très noire, très très noire. » (Tome 6, p. 546)

« Comment fait-on pour séparer son âme en deux ?
 - Par un acte maléfique. L’acte maléfique suprême. En commettant un meurtre. Tuer déchire l’âme. (...) - 
Ne peut-on séparer son âme qu’une seule fois ? N’obtiendrait-on pas un meilleur résultat, une plus grande force, si l’on parvenait à diviser son âme en plusieurs morceaux ? » (Tome 6, p. 548)

« Si j’avais tué Harry Potter, le Seigneur des Ténèbres n’aurait pas pu se servir de son sang pour renaître et devenir invincible. » (Tome 6, p. 40)

« La parole du Seigneur des Ténèbres a force de loi. » (Tome 6, p. 42)

« Si j’avais des fils, je serais heureuse de les mettre au service du Seigneur des Ténèbres. » (Tome 6, p. 45)

« Harry avait l’impression de répandre autour de lui des ondes de haine si puissantes qu’il semblait incroyable que Rogue n’en ressente pas la brûlure. » (Tome 6, p.179)

« Ce poste est maudit. Personne n’y est resté plus d’un an... Quirrell en est même mort. Personnellement, je vais croiser les doigts pour qu’il y ait un nouveau cadavre. » (Tome 6, p.186)

« Morfin (...) tordait entre ses doigts épais une vipère vivante à laquelle il susurrait une chanson en Fourchelang. » (Tome 6, p. 228)



vendredi 29 juillet 2011

Retour au pays… enfin !

Enfin ! Comme l'aurait dit Michel Polnareff…


Aujourd'hui à 11 heures 50, le vol AF242 en provenance de Paris devait se poser à Bangkok…

Je viens d'un pays qui n'existe plus… Je viens d'un paradis perdu…




Même s'il y a toujours mon village
Où les enfants du quinzième âge
Sautaient les feux de la Saint-Jean.

Même s'il y a toujours le cimetière
Où les filles faisaient des prières
Et repartaient en se signant.

Je ne le reconnaitrais plus,
Ils ont changé le nom des rues.

Je viens d'un pays qui n'existe plus,
Je viens d'un paradis perdu.

Même s'il y a toujours mon école
Où j'ai vécu des années folles,
Lorsque j'étais adolescent.

Même s'il y a toujours les arcades
Pleines des odeurs de grenade
Et des cris des manifestants.

Le drapeau que l'on voit flotter,
Il n'a plus les mêmes reflets.

Je viens d'un pays qui n'existe plus,
Je viens d'un paradis perdu.

Le terrain vague de mon enfance,
Les carrioles et les oliviers,
Mes souvenirs, mon existence
Passent leur temps à se croiser.

C'est une étrange destinée.

Je viens d'un pays qui n'existe plus,
Je viens d'un paradis perdu.

C'est une étrange destinée.

Je viens d'un pays qui n'existe plus,
Je viens d'un paradis perdu.

samedi 23 juillet 2011

Philipe Pétain



Le lundi 23 juillet 1951, à Port-Joinville sur l'île d'Yeu,  s’éteignait Philippe Pétain…

Lire l'hommage rendu au Maréchal Philippe Pétain par Jérôme Bourbon dans le  n° 3009 de Rivarol  paru ce vendredi 22 juillet 2011 : 1951 -2011 : qu'ont-ils fait de la France du Maréchal ?