Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 16 mai 2013

À Bang Kwang et toutes les prisons du Royaume les prisonniers seront libérés des chaînes…




Inmates are freed of their shackles after Prime Minister Yingluck Shinawatra
presided over a ceremony to unchain prisoners on death row at Bang Khwang Central Prison (15 May 2013).
Of 800 prisoners, 563 inmates with a record of good behaviour were unshackled at the event.
Photo Bangkok Post Tawatchaï Kemgumnerd









Libération des chaînes ce mercredi 15 mai…

C’est officiellement la fin des chaînes et des barres de fer aux pieds dans les prisons de Thaïlande. Cette décision a été célébrée ce mercredi 15 mai au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre thaïlandais Yingluck Shinawatra…

La mesure ne s’applique pour le moment qu'au centre pénitentiaire de haute sécurité de Bang Kwang à Nonthaburi qui accueille la plupart des détenus condamnés à mort mais devrait s'étendre progressivement à toutes les autres prisons du Royaume. Ainsi, dans quelques temps, plus aucun prisonnier en Thaïlande ne portera de chaînes aux pieds.

Ces chaînes concernaient principalement les détenus reconnus coupables des crimes les plus graves et dont la peine prononcée était une condamnation à mort ou une détention à vie. Elles mesuraient entre 4,75 et 17 mm de diamètre et pouvaient peser jusqu’à 4 kilos.

« La taille des chaînes dépendait de la gravité de l’infraction du prisonnier », selon Kritapon Siripongpan, un gardien de la prison centrale de Klong Prem.

Selon les détenus, le moment le plus délicat était celui de la douche et les fers devaient être bichonnés. « Je devais prendre soin de mes fers. Il fallait constamment utiliser du savon et un tampon à récurer pour les nettoyer et prévenir la rouille. Quand la peau frottait contre le fer rouillé, on se coupait et on avait des plaies », confie en expert l’un des prisonniers de Klong Prem, le docteur Wisut, qui ajoute :
« Les chaînes ne vous emprisonnent pas seulement physiquement. Elles vous enchaînent aussi mentalement, profondément. Elles alourdissent la peine de mort que vous portez déjà. Les supprimer est une très bonne chose et améliorera sans aucun doute la santé mentale des détenus ».
Bien que très peu d’exécutions continuent à avoir lieu (moins de dix depuis huit ans), la condamnation à la peine capitale existe toujours en Thaïlande. Les condamnés patientent dans une aile spéciale de la prison centrale de Bang Kwang, isolés des autres détenus, et les chaînes aux pieds jusqu'à cette décision du présent gouvernement.




Shackles removed from Bang Kwang inmates

Thailand ends century-old practice of shackling inmates

Les visages de la méthamphétamine… "crystal", "ice", "tina"… "yaa baa" en Thaïlande…


"Bambat Phiset" - บำบัดพิเศษ


Söndag : möt Kim Eriksson Sirawan

Kim Eriksson Sirawan lors de son arrivée au tribunal pour être jugé.
Le bandeau rouge, avant même tout jugement, marque ceux susceptibles d'être condamnés à mort…
Chaque matin nombreux sont ceux qui  sont présentés au tribunal ainsi marqués…

"Bambat Phiset" (บำบัดพิเศษ) : Central Correction Institution for Drug Addicts (ทัณฑสถานบำบัดพิเศษกลาง - คลองเปรม)

Prisoner Handbook (téléchargeable en 11 langues)

Site gouvernemental officiel : Department of Corrections

Thai Prison Life – ชีวิตในเรือนจำไทย

Thai Prison Blogs by Richard Barrow


Thai Prison Blogs by Frank Lombard

Prison Stories

Thai Prison Museum

Amnesty for 35,000 prisoners on the occasion of Princess Sirindhorn’s birthday anniversary




La Thaïlande parmi les 10 pays au monde les plus répressifs

La prison en Thaïlande pour une histoire de cul ?

Local married gay couple arrested in Bangkok for exposing buttocks at a temple



lundi 13 mai 2013

Cérémonie du Labour Royal - วันพระราชพิธีพืชมงคลจรดพระนังคัลแรกนาขวัญ


Répétition avant la cérémonie sur l'esplanade de Sanam Luang (photo Bangkok Post)

Présidée par S.A.R. le Prince Maha Vajiralongkorn, la cérémonie du Labour Royal a eu lieu cette année ce lundi 13 mai sur l’esplanade Sanam Luang face au Palais Royal. Cette cérémonie marque le début de la saison du repiquage du riz… C’est un rite annuel, connu sous le nom thaï de Raek Na, qui a lieu en mai, la date étant fixée par les astrologues de la cour. Ce rite s'inscrit dans la continuité des préceptes fixés par Rama V pour l’activité royale :  « Le Roi en labourant le premier donne l’exemple à son peuple et l’incite à être assidu pour cultiver la terre… … Les rituels ont été ajoutés au simple acte de labourage car le peuple est anxieux des calamités comme les sécheresses, les inondations et les ravages des insectes, et souhaite assurer une récolte abondante. Il a également besoin de connaître le futur, ainsi il peut déterminer comment agir contre ce qu’il craint ».







พระราชพิธีพืชมงคลจรดพระนังคัลแรกนาขวัญ

La cérémonie du labour royal à Bangkok

La cérémonie du Labour Royal à Phnom Penh, le 9 mai 2012 (reportage photographique)




La Voix de la Russie : La Russie donnera à la Syrie les moyens de se défendre, y compris contre Israël





Au sommaire de cette édition du 13 mai 2013 :

- Louvois, Chorus : le ministère de la défense n'en finit pas d'étaler son incompétence
- Nouvelle vague de russophobie organisée et entretenue par les médias
- Pendant ce temps, la répression policière s'abat sur une France de moins en moins docile
- La Russie donnera à la Syrie les moyens de se défendre, y compris contre Israël
- Trafic d'organes au Kosovo : les amis de Bernard Kouchner arrêtés les uns après les autres
- Côte d'Ivoire : Outtara aussi populaire et efficace que François Hollande en France
- Pour le 75ème anniversaire de sa mort, le Centre russe pour la science et la culture rend hommage à Fedor Chaliapine


Le Qatar champion de France… Ça se fête ! Émeutes du Trocadéro aux Champs-Élysées… Et le "Printemps Qatari" à Paris c'est pas fini…




Q comme Qatar…



Q comme Qatar… ou le "Printemps qatari" à Paris




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Le QATAR champion : débordements lors de la remise du trophée






Et c'est pas fini… Bertrand Delanoë recevra mercredi 15 mai toute l’équipe à la mairie de Paris… pour un nouveau "dîner"… « On présentera le trophée sur le parvis de l'Hôtel de ville aux alentours de 19 heures pour… ceux qui voudraient le voir deux fois», a très sérieusement expliqué Bertrand Delanoë, maire de Paris sur RTL…

…  … …

19h09. Les services de sécurité semblent débordés. Un jeune grimpe au sommet d'un échafaudage et plusieurs autres veulent l'imiter…

19h18. Le bus des joueurs arrive au Trocadéro. Aucun chiffre officiel pour le moment mais des dizaines de milliers de "supporteurs" les acclament !

19h24. Nouveaux débordements au Trocadéro. Les images diffusées en direct ne diffusent désormais plus qu'une vue aérienne de la place du Trocadéro. La police, qui n'avait peut-être pas prévu une foule si nombreuse semble avoir du mal à maîtriser la situation.

19h28. Les joueurs descendent du bus. Ils vont être escortés par les forces de l'ordre pour rejoindre l'esplanade du Trocadéro. L'arrivée des joueurs pourrait calmer les esprits. L'attente a été très longue.

19h31. La tribune presse a été évacuée. Les barrières sont tombées car les organisateurs attendaient sans doute moins de monde. Les "supporteurs" ont pris d'assaut la tribune presse.

19h45. La place est évacuée à coup de lacrymogènes. D'après Bertrand Métayer et Aurélie Ladet, journalistes du Parisien présents au Trocadéro, la situation semble quelque peu anarchique. Les CRS ont évacué la place à coups de gaz lacrymogène et quelques projectiles sont lancés en direction des forces de l'ordre. Des pétards et fumigènes sont lancés dans toutes les directions.

19h50. De leur côté, les joueurs font toujours la fête. Noyés sous les fumigènes, ils ne se sont même pas rendu compte que la place avait été évacuée.

19h55. Les joueurs quittent le Trocadéro. Pendant ce temps, les CRS et la gendarmerie mobile chargent les fauteurs de troubles. Certains sont clairement venus pour créer le désordre…

20h14. Des blessés ont été conduits à l'hôpital. Mais on ignore pour l'heure leur nombre et la gravité de leurs blessures…

20h43. Des débordements sur les Champs-Élysées. Quelques milliers de supporteurs ont débarqués sur l'avenue devant des touristes médusés.

20h50. La police se défend. « Nous sommes en soutien de l'organisateur et nous avions un dispositif très conséquent de sept unités mobiles », soit 490 CRS et gendarmes mobiles, « sans compter les forces de police locales », a déclaré une source à la préfecture de police de Paris (PP). Le club qatari avait également déployé des stewards, mais ils étaient visiblement en nombre insuffisant.


Aux ordres du Qatar, voyous, racailles… et fiers l'être…

21h33. Une supérette vandalisée. Plusieurs magasins auraient été pris d'assaut et détériorés. "Ils étaient 40 " dit une cliente…

21h34. La soirée en péniche annulée. Malgré les propos de Bertrand Delanoë, le maire PS de Paris, qui se voulait confiant sur la poursuite du programme, la croisière sur la Seine a été annulée. Le PSG-Qatar et son sponsor Nike ont annulé « pour des raisons de sécurité » la mini-croisière que devaient faire les joueurs sur la Seine pour saluer leurs supporteurs et exhiber le trophée du Qatar champion de France, a-t-on appris auprès de l'équipementier.

21h48. « Pas un choix judicieux ». Pour Christophe Crépin, délégué syndical UNSA-Police interrogé sur i-Télé, la place du Trocadéro pour célébrer le titre du Qatar n'était « pas un choix judicieux, car il est difficile d'y contenir un mouvement de foule ».

22h07. Les dégâts sont conséquents au Trocadéro et dans les rues adjacentes. Les casseurs ont vandalisé des voitures, des scooters, brisé des vitrines de magasins et du mobilier urbain… … …

0h55. Des interpellations. Les forces de l'ordre ont procédé à quelques interpellations pour le moment, a indiqué sans plus de précision la source au sein de la préfecture, précisant que 10 000 à 15 000 personnes se trouvaient au Trocadéro, au plus fort du rassemblement… …


Fête du PSG-Qatar : 30 personnes blessées et 21 interpellations

Le préfet de police de Paris Bernard Boucault a annoncé ce soir lors d'une conférence de presse que 21 personnes avaient jusque-là été arrêtées pour jets de projectiles et dégradations, en marge des cérémonies au Trocadéro pour le titre de champion de France du PSG-Qatar.

Le préfet a également annoncé que 30 personnes avaient été blessées, parmi lesquelles 3 membres des forces de l'ordre.

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Tunisie Secret - Des sportifs français témoignent : "le Qatar est un émirat esclavagiste"
http://www.tunisie-secret.com/videos/recent/?p=1&s=16





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Le Qatar, champion du mensonge et de la dissimulation
« L'enquête dans les banlieues françaises faite par mon coauteur Nicolas Beau nous a immédiatement convaincus qu'il y avait une stratégie de la part du Qatar enfin de maîtriser l'islam aussi bien en France que dans tout le Moyen-Orient et en Afrique. D'imposer sa lecture du Coran qui est le wahhabisme, donc d'essence salafiste, une interprétation intégriste des écrits du Prophète. Cette sous-traitance de l'enseignement religieux des musulmans de France à des imams adoubés par le Qatar nous a semblé incompatible avec l'idée et les principes de la République. »



Entretien avec Jacques-Marie Bourget, coauteur avec Nicolas Beau de l'ouvrage "Le Vilain Petit Qatar – Cet ami qui nous veut du mal", un minuscule État tribal, obscurantiste et richissime qui a décider d'imposer partout sa lecture intégriste du Coran.





dimanche 12 mai 2013

Chari’a et charabia de Vincent Peillon… Hallucinant…


« Le laïcisme, c’est la négation de Dieu, c’est la cause première de l’anarchie intellectuelle, morale et sociale dans laquelle sombrent la grandeur et la vie même d’un pays… C’est la lutte entre le Contrat social [Rousseau] et l’Évangile, entre l’Église et la Révolution… De l’aveu même des ennemis de l’Église, le laïcisme instaure, substitue à l’ancien, un culte nouveau : le culte de la raison et de l’humanité. Les mots Raison et Humanité y sont compris dans un sens religieux, ni rationnel ni humain, dans une acception mystérieuse qui compose un dogme :
- un dogme très arrêté, un dogme caché, professé, pratiqué, imposé par un clergé caché – la franc-maçonnerie ;
- un dogme qui, par un attrait malsain et vicieux, attire, à la suite des Lamennais, des Loyson, des Loisy, des Renan, des Combes et de tant d’autres, tous les faillis de la foi catholique, jusqu’aux protagonistes du modernisme condamné par les papes ;
- un dogme qui est la synthèse des rancunes vouées à l’Église par la secte ;
- un dogme en désaccord avec toutes les données de la philosophie et du bon sens, en contradiction éclatante avec toutes les coutumes, toutes les traditions, tous les intérêts religieux, moraux, sociaux et matériels de la nation.
L’enseignement des Écoles de l’État, mis au service de ce culte, professe donc une doctrine dirigée contre les intérêts supérieurs de l’esprit humain, contre les intérêts proches et lointains de la France catholique. »


  


Au palmarès des imbéciles qui nous gouvernent Vincent Peillon revendique un rang de choix… Un imbécile certes, mais aussi un très dangereux sale con celui-là… Un histrion qui n’a pas fait ses classes au Petit Conservatoire de Mireille mais dans une prétendue école de philosophie… Danger !

Après 1981 et François Mitterrand, nous voilà face à une nouvelle vague socialo… Des socialauds, ces nouveaux-là…

François Mitterrand, en dépit d’une vraie culture et d’un attachement profond aux valeurs traditionnelles françaises, s’est un temps par opportunité politique référé au socialisme… Au socialisme marxiste archaïque et naïf qui voulait avant tout agir sur les structures économiques… On en connaît l’épilogue ; à Pierre Maurois succéda Laurent Fabius puis s’ensuivit une vague de dénationalisations… L’homo œconomicus est un rebelle… Certes, il peut être agressé voire ruiné mais en définitive il aura le dernier mot… Ce n’est évidemment et malheureusement pas le cas de l’homo democraticus… L’homo democraticus, c’est l'imbécile sur l’imbécillité duquel s’assoient tous nos gouvernants depuis que la franc-maçonnerie et la Révolution française ont commis leurs premiers ravages en 1789… Malheur, ce n’est pas fini…

François Mitterrand a taquiné l’homo œconomicus ; mal lui en prit… Avec la nouvelle vague socialiste, une déferlante socialaud, les choses se corsent… Malgré quelques délires verbaux à l’encontre des riches, des impôts frisant le plafond du tolérable on ne chatouille pas vraiment de front l’homo œconomicus. Certes il y a la crise, et des jobs pas pour tous… Ceux-là, ces socialauds-là ont bien compris que la vraie révolution ne peut être que de civilisation… Foin de culture… Flanby, sa concubine et sa braguette ouverte n’en ont que foutre d’une culture et de valeurs traditionnelles… Ce qu’ils veulent c’est changer l’Homme… Un choix délibéré de minhistrions pour la plupart aussi incultes qu’inexpérimentés en témoigne… Expérience dans la gestion du patrimoine commun et éducation dans des valeurs ancestrales ne peuvent être que lourds handicaps pour des sans-culottes dans l’accomplissement de leur mission… 1981, c’était de la rigolade, du folklore… Nous sommes bien retournés en 1793… « La Révolution française n’est pas achevée »… C’est ce que clame Vincent Peillon… Qu’on se le dise !

Florilège de la prose à Vincent Peillon : « Il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel… »

C’est clair… Clair comme du Ferdinand Buisson, le grand chasseur des Congrégations religieuses ! L'objectif de la « laïcité  » si chère au minhistrion Peillon ? « … forger une religion qui soit non seulement, plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force, de séduction, de persuasion et d'adhésion, que lui. » … … « La révolution française est l'irruption dans le temps de quelque chose qui n'appartient pas au temps, c'est un commencement absolu, c'est la présence et l'incarnation d'un sens, d'une régénération et d'une expiation du peuple français. 1789, l'année sans pareille, est celle de l'engendrement par un brusque saut de l'histoire d'un homme nouveau… … La révolution est un événement méta-historique, c'est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l'oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l'école a un rôle fondamental, puisque l'école doit dépouiller l'enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l'élever jusqu'à devenir citoyen. Et c'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi »… …

« Car toute l'opération consiste bien, avec la foi laïque, à changer la nature même de la religion, de Dieu, du Christ, et à terrasser définitivement l'Église ».

La haute pensée du minhistrion est vérifiable par ses ouvrages, dont : « Une religion pour la République », 2010, aux éditions du Seuil.




Le Monde des religions (entretien vidéo) - Vincent Peillon : vers une république spirituelle ?

Le Blog de Vincent Peillon

La “foi laïque” de Ferdinand Buisson

P comme Pol Pot ?

La théologie politique de Vincent Peillon

Le socialisme est une religion pour Vincent Peillon

La nouvelle « laïcité » pour l’« homme nouveau »

Vincent Peillon, Grand Prêtre occulte du Gouvernement

La catastrophique Éducation nationale

Le laïcisme, dogme maçonnique

Qui a inventé la pilule abortive ?

Roger Holeindre : "Ces imbéciles qui prétendent nous gouverner !"



Avec l'archevêque Stefano et les 813 martyrs d'Otrante exhortons les musulmans à la conversion au catholicisme !

Le Pape François proclame de nouveaux saints


Le Pape François procède pour la première fois à de nouvelles canonisations. Lors d’une messe solennelle célébrée place Saint-Pierre deux religieuses latino-américaines et 813 martyrs italiens décapités en 1480 par les Ottomans pour avoir refusé d’abjurer leur foi ont donc été proclamés saints. Ces canonisations avaient été annoncées par Benoît XVI le 11 février dernier, juste avant l'annonce officielle de la renonciation à sa charge de pape. Les nouveaux saints d’Otrante, un symbole pour le monde contemporain…

Devant des dizaines de milliers de fidèles, le Pape a évoqué l’exemple d’Antonio Primaldo et de ses centaines de compagnons. “Où trouvèrent-ils la force de demeurer fidèles ?“, s’est interrogé le pontife. “Dans la foi, a-t-il poursuivi, qui nous fait voir au-delà des limites de notre regard humain“ et ce “même au cœur des obstacles et des incompréhensions“. Et le pape François d’ajouter : “Demandons au Seigneur qu’il soutienne les nombreux chrétiens qui, à notre époque et dans de nombreuses parties du monde, souffrent encore de violences. Qu’il leur donne le courage d’être fidèles et de répondre au mal par le bien“. La persécution des chrétiens à travers le monde, y compris en Occident dans notre monde contemporain, est un sujet sur lequel Benoît XVI était intervenu à plusieurs reprises et qui demeure un sujet de préoccupation central du nouveau pontificat…

… Le pontife a vivement invité les chrétiens à annoncer l’Évangile “par leur parole et par leur vie“ et à ne pas s’en tenir à “leur petit monde, qui nous fait tant de mal“. Et de rappeler que le vrai trésor ne réside pas dans les œuvres ou les organisations, mais bien dans le Christ.

Regina Martyrum, ora pro nobis !

Comment les huit cents martyrs d'Otrante ont sauvé Rome

Reliquaire des 813 martyrs dans la cathédrale d’Otrante (vue partielle)

Il est indiqué dans le Martyrologe Romain, c’est-à-dire dans le calendrier liturgique des saints et bienheureux mis à jour conformément aux décrets du Concile Vatican II et promulgué par Jean-Paul II, que l’Église évoque et vénère aujourd’hui…

"… les quelque huit cents bienheureux martyrs d’Otrante, dans les Pouilles, qui, incités par les assauts des soldats ottomans à renier leur foi, furent exhortés par le bienheureux Antonio Primaldo, un vieux tisserand, à persévérer dans le Christ, et, ayant été décapités, ont obtenu la couronne du martyre".

Le martyre de ces huit cent treize personnes a eu lieu en 1480, un 14 août, le jour où la liturgie rappelle leur souvenir.

Cinq siècles plus tard, en 1980, Jean-Paul II s’est rendu à cause d’eux à Otrante, la ville d’Italie où ils furent martyrisés.

Le 6 juillet 2007, Benoît XVI a authentifié de manière définitive leur martyre par un décret promulgué par la congrégation pour la cause des saints.

Qui étaient les huit cents d’Otrante ? Pourquoi ont-ils été tués ? Leur histoire est extraordinairement actuelle, comme l’est le conflit entre islam et christianisme au cours duquel ils ont sacrifié leur vie.

C’est ce que démontre dans le texte qui suit, publié le 14 juillet 2007 dans "il Foglio", Alfredo Mantovano, juriste catholique et sénateur, né au sud des Pouilles, dans la région d’Otrante, sur la même terre que les huit cents :

"Prêts à mourir mille fois pour Lui..."

par Alfredo Mantovano

Les crânes et ossements des 813 martyrs dans la cathédrale d’Otrante

Le 6 juillet 2007, Benoît XVI a reçu le préfet de la congrégation pour la cause des saints, le cardinal José Saraiva Martins. Il a autorisé la publication du décret d’authentification du martyre du bienheureux Antonio Primaldo et de ses compagnons laïcs, "tués en haine de la foi" le 14 août 1480 à Otrante.

Seul le nom d’Antonio Primaldo est resté. Ses compagnons de martyre sont 813 inconnus : pêcheurs, artisans, bergers et agriculteurs d’une petite ville. Il y a cinq siècles, leur sang a été versé uniquement parce qu’ils étaient chrétiens.

Ces 800 hommes ont subi il y a cinq siècles le sort réservé à l’Américain Nick Berg en 2004. Capturé par des terroristes islamistes en Irak alors qu’il exerçait son activité d’antenniste, il a été tué au cri de "Allah est grand !" Son bourreau, après lui avoir tranché la veine jugulaire, a passé la lame autour du cou jusqu’à ce que la tête se détache et il l’a montrée comme un trophée. Exactement ce que le bourreau ottoman avait fait à chacun des 813 habitants d’Otrante en 1480.

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Le prologue à cette exécution de masse a lieu le 29 juillet 1480, aux premières heures du jour : depuis les murs d’Otrante, on voit pointer à l’horizon une flotte composée de 90 galées, 15 mahonnes et 48 galiotes, avec à leur bord 18 000 soldats, qui devient de plus en plus visible. L’armée est dirigée par le pacha Agometh, lui-même sous les ordres de Mehmet II, dit Fatih, le Conquérant. En 1451, ce sultan, alors âgé de 21 ans à peine, avait pris la tête de la tribu ottomane, qui s’était imposée sur l’échiquier des émirats islamiques un siècle et demi auparavant.

En 1453, à la tête d’une armée de 260 000 Turcs, Mehmet II avait conquis Byzance, la "seconde Rome". Dès lors, il projetait de s’emparer de la "première Rome", la vraie Rome, et de transformer la basilique Saint-Pierre en écurie pour ses chevaux.

En juin 1480, il juge le moment opportun pour accomplir son œuvre : il lève le siège de Rhodes – que ses chevaliers défendaient avec courage – et dirige sa flotte vers la mer Adriatique. Il a l’intention de s’emparer de Brindisi, dont le port est vaste et commode. De Brindisi, il envisage de remonter l’Italie jusqu'au siège de la papauté. Un fort vent contraire contraint cependant les navires à toucher terre à 50 milles plus au sud. Le débarquement a lieu à Roca, à quelques kilomètres d’Otrante.

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Otrante était – et est encore – la ville située le plus à l’est de l’Italie. C’est une ville riche d’histoire : ses environs immédiats étaient probablement déjà habités au Paléolithique, en tout cas au Néolithique. Otrante a par la suite été occupée par les Messapiens, peuplade qui a précédé les Grecs. Conquise par ces derniers, la ville est intégrée dans la Grande Grèce, avant que les Romains ne s’en emparent pour en faire rapidement un municipe.

L’importance de son port fait d’Otrante un pont entre l’Orient et l’Occident, rôle consolidé sur le plan culturel et politique par la présence d’un important monastère de moines basiliens à San Nicola in Casole, dont il reste aujourd’hui quelques colonnes sur la route qui mène à Leuca.

Otrante possède une très belle cathédrale, construite entre 1080 et 1088. En 1095, 12 000 croisés y reçurent la bénédiction, avant de partir, sous le commandement du prince Bohémond Ier de Hauteville, libérer et protéger le Saint-Sépulcre de Jérusalem. C’est justement à Otrante que saint François d’Assise, revenant de Terre Sainte, avait débarqué en 1219 et avait été accueilli avec tous les honneurs.

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Au moment du débarquement des Ottomans, la ville ne peut compter que sur une garnison de 400 hommes armés, dont les chefs s’empressent de demander de l’aide au roi de Naples, Ferrante d’Aragon, en lui envoyant un courrier.

Après avoir cerné le château, où tous les habitants du bourg s’étaient réfugiés, le pacha Agometh envoie un messager pour proposer une reddition à des conditions avantageuses. S’ils n’opposent aucune résistance, hommes et femmes resteront libres et ne subiront aucun tort. C’est un des notables de la ville, Ladislao De Marco, qui répond : si les assiégeants veulent Otrante – prévient-il – ils devront la prendre par les armes.

L’envoyé est sommé de ne plus revenir. Lorsqu’un second messager se présente avec la même offre de reddition, il reçoit une volée de flèches. Pour supprimer toute équivoque, les capitaines se saisissent des clés de la ville et les jettent ostensiblement à la mer du haut d’une tour, en présence de la population. Pendant la nuit, une bonne partie des soldats de la garnison franchissent les murs de la ville au moyen de cordes et s’enfuient. Les habitants seuls restent pour défendre Otrante.

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S’en suit un siège éprouvant : les bombardes turques lancent des centaines de boulets de pierre sur la ville (beaucoup d’entre eux sont encore visibles aujourd’hui dans les rues du centre historique). Quinze jours plus tard, à l’aube du 12 août, les Ottomans concentrent leurs tirs sur un des points les plus fragiles des murailles. Ils ouvrent une brèche, envahissent les rues, massacrant tout ce qui est à la portée de leurs tirs. Ils gagnent la cathédrale où de nombreux habitants se sont réfugiés. Après avoir renversé les portes et pénétré dans l’édifice, les Ottomans trouvent l’archevêque Stefano vêtu de ses habits pontificaux, le crucifix à la main. À l’injonction des assaillants de ne plus prononcer le nom du Christ – puisque c’est Mahomet qui commande désormais – l’archevêque leur répond en les exhortant à la conversion. Il est alors décapité d’un coup de cimeterre.

Le 13 août, Agometh demande et obtient la liste des habitants capturés, à l’exception des femmes et des enfants âgés de moins de 15 ans.

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Voici ce que Saverio de Marco raconte dans sa "Compendiosa istoria degli ottocento martiri otrantini" publiée en 1905:

“Environ huit cent hommes furent présentés devant le pacha. À ses côtés se tenait un prêtre calabrais nommé Jean. Ce misérable apostat fit usage de son éloquence satanique pour persuader les chrétiens d’abandonner le Christ pour se convertir à l’islam. S’assurant ainsi de la bonne grâce d’Algometh, ils auraient la vie sauve et conserveraient tous les biens dont ils disposaient chez eux. Dans le cas contraire, tous seraient massacrés. Parmi ces héros, Antonio Primaldo, un tailleur déjà vieux mais plein de piété et de ferveur. Au nom de tous les autres, il répondit : ‘Vous tous, croyez en Jésus Christ, fils de Dieu et soyez prêts à mourir mille fois pour lui’“.

Dans son "Historia della guerra di Otranto del 1480", transcrite sur un vieux manuscrit et publiée en 1924, le premier chroniqueur, Giovanni Michele Laggetto, ajoute :

"En se tournant vers les chrétiens, Primaldo leur adressa ces mots : ‘Mes frères, nous avons combattu jusqu’à aujourd’hui pour notre patrie, notre vie et nos maîtres terrestres. Le temps est venu désormais de conserver nos âmes pour notre Seigneur. Puisqu’il est mort sur la croix pour nous, il convient que nous aussi mourrions pour lui, fermes et constants dans la foi. Par cette mort terrestre, nous aurons la vie éternelle et la gloire du martyre’. À ces mots, ils crièrent d’une seule voix et avec ferveur qu’ils préféraient mille fois mourir de n’importe quelle mort plutôt que de renier le Christ”.

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Agometh ordonne la condamnation à mort des huit cent teiez prisonniers. Le matin suivant, ils sont conduits, la corde au cou et les mains liées derrière le dos, à la colline de la Minerve, à quelques centaines de mètres de la ville. De Marco poursuit :

“Tous répétèrent la profession de foi et la réponse généreuse donnée précédemment. Alors le tyran ordonna la décapitation, en commençant par le vieux Primaldo, qu’il détestait. Ce dernier en effet continuait à encourager les siens. Plus encore, avant de poser sa tête sur la pierre, il expliquait à ses compagnons qu’il voyait le ciel ouvert et les anges consolateurs. Il leur demanda d’être forts dans la foi et de regarder le ciel déjà ouvert pour les recevoir. Il inclina son front et on lui coupa la tête. Mais son corps se remit debout et en dépit des efforts des bourreaux, il resta ainsi dressé immobile, jusqu’à ce que tous les autres fussent décapités. Ce prodige éclatant et retentissant aurait pu être une leçon de salut pour ces infidèles, s’ils n’avaient pas été rebelles à cette lumière qui éclaire chaque homme qui vit dans ce monde. Un seul bourreau, nommé Berlabei, crut à ce miracle avec courage. Se déclarant chrétien à haute voix, il fut condamné au supplice du pal”.

Lors du procès pour la béatification des huit cent treize, en 1539, quatre témoins oculaires ont rapporté le prodige d’Antonio Primaldo, resté debout après avoir été décapité ainsi que la conversion et le martyre du bourreau. L’un d’entre eux, Francesco Cerra, âgé de 72 ans en 1539, raconte :

“Antonio Primaldo fut le premier à être mis à mort. Décapité, il resta fermement debout et tous les efforts de ses ennemis ne parvinrent pas à le faire tomber, jusqu’à ce que tous les autres eussent été tués. Le bourreau, sidéré par le miracle, proclama que la foi catholique était la vraie. Il insista pour devenir chrétien et pour cette raison fut condamné à la mort par le pal, sur ordre du pacha“.

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Cinq siècles plus tard, le 5 octobre 1980, Jean-Paul II se rend à Otrante en souvenir du sacrifice des huit cents.

C’est une matinée magnifique et ensoleillée qui se lève sur la plaine dominée par la colline de la Minerve, appelée depuis 1480 colline des Martyrs. Le pape polonais saisit l’occasion pour lancer un appel, d’actualité aujourd’hui comme jadis :

“N’oublions pas les martyrs de notre temps. Ne nous comportons pas comme s’ils n’existaient pas“.

Le pape invite alors à porter son regard au-delà de la mer et rappelle expressément les souffrances du peuple albanais, alors assujetti à l’un des modèles les plus féroces du communisme mais auquel personne ne prêtait attention. Jean-Paul II souligne que “les bienheureux martyrs d’Otrante nous ont laissé deux consignes fondamentales : l’amour de la patrie terrestre et l’authenticité de la foi chrétienne. Le chrétien aime sa patrie terrestre. L’amour de la patrie est une vertu chrétienne“.

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Le sacrifice des huit cents d’Otrante n’est pas important uniquement du point de vue de la foi. Les deux semaines de résistance de la ville permettent à l’armée du roi de Naples de s’organiser et de se rapprocher de ces lieux, empêchant ainsi les 18 000 Ottomans d’envahir toute la région des Pouilles.

Les chroniqueurs de l’époque n’exagèrent pas en affirmant qu’Otrante a permis le salut de l’Italie du Sud. Et plus encore, si l’on en croit l’information selon laquelle la prise de la ville avait initialement incité le pape de l’époque, Sixte IV, à prévoir son déplacement vers Avignon, par crainte que les Ottomans ne s’approchent de Rome.

Le pape abandonne cette idée lorsque le roi de Naples, Ferrante, charge son fils Alphonse, duc de Calabre, de se rendre dans les Pouilles et de reconquérir Otrante. C’est ce qui se produit le 13 septembre 1481, après le retour d’Agometh en Turquie et la mort de Mehmet II.

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Ce qui donne tout son sens à cet événement extraordinaire, notamment pour l’homme européen d’aujourd’hui, c’est que les témoignages de foi et de valeurs civiles sont légion dans l’histoire du christianisme. Les groupes d’hommes qui ont affronté avec courage des épreuves extrêmes sont tout aussi nombreux. Pourtant, jamais un événement n’a impliqué autant de personnes : une ville entière combat d’abord comme elle peut, puis résiste à plusieurs jours de siège. Ensuite, elle rejette fermement la proposition d’abjurer sa foi. Sur la colline de la Minerve, hormis le vieil Antonio Primaldo, aucune individualité ne se distingue, puisque l’on ne connaît le nom d’aucun des 800 autres martyrs. Cela prouve qu’il ne s’agit pas d’un petit nombre de héros, mais bien d’une population toute entière qui affronte cette l’épreuve.

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Tout cela se produit aussi à cause de l’indifférence des responsables politiques européens de l’époque face à la menace ottomane.

En 1459, le pape Pie II avait convoqué à Mantoue un congrès réunissant les chefs d’état chrétiens. Dans son discours d’ouverture, il expose leurs fautes face à la progression turque. L’assemblée décide d’une guerre pour contenir cette progression, mais cette résolution reste sans suite, en raison de l’opposition de Venise et de la négligence du Saint Empire et de la France.

En réaction à la conquête, par les musulmans, de l’île de Nègrepont, qui appartenait à Venise, le pape Paul II propose une nouvelle alliance contre les Ottomans. Mais les seigneurs de Milan et Florence, voulant profiter de la situation critique de Venise, font échouer l’initiative.

La décennie suivante, avec Sixte IV sur le trône de Pierre depuis 1471, est marquée par quatre événements : L’assassinat, en 1476, du duc de Milan, Galéas Sforza, la coalition montée contre Rome par Milan, Venise et Florence en 1474, la conjuration des Pazzi à Florence en 1478 et la guerre qui s’ensuit entre le pape et le roi de Naples d’une part, Florence, aidée par Milan, Venise et la France, de l’autre. Le tout à l’avantage des Ottomans, comme l’écrit Ludwig von Pastor dans son "Histoire des papes".

“Laurent le Magnifique, qui avait pourtant conseillé à Ferrante de ne pas se prêter au jeu et aux aspirations des étrangers, encourage Venise à se mettre d’accord avec les Turcs et à les pousser à attaquer les côtes adriatiques du royaume de Naples, afin de perturber les plans de Ferrante et de son fils. […] Après avoir signé la paix avec les Turcs en 1479, Venise s’est jointe au projet de Laurent le Magnifique dans l’espoir de rejeter vers les Pouilles les troupes musulmanes qui pouvaient s’abattre d’un moment à l’autre sur la Dalmatie, à l’époque sous drapeau vénitien. […] Les hommes de Laurent le Magnifique n’ont pas non plus hésité […] à inciter Mehmet II à envahir les terres du roi de Naples, en leur rappelant les nombreux torts qu’il leur avait fait subir. Mais le sultan n’avait pas besoin de ces conseils: il attendait depuis 21 ans le bon moment pour débarquer en Italie et, jusqu’à présent, c’était justement Venise, son adversaire direct sur mer, qui l’en avait empêché”.

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Si l’histoire ne se répète jamais, on est cependant en droit de relever les analogies et les similitudes qu’elle présente. Mille ans exactement après 480, année de naissance de saint Benoît de Nursie – un humble moine à qui l’Europe doit beaucoup de son identité – d’autres humbles personnes représentent l’Europe mieux et davantage que leurs chefs, plus prêts à se combattre qu’à affronter l’ennemi commun.

Lorsque les habitants d’Otrante se retrouvent face aux cimeterres ottomans, ils ne tirent pas argument du désintérêt des rois une raison pour baisser les bras. Forts de la culture dans laquelle ils ont grandi, bien que la plupart ne connaisse pas l’alphabet, ils sont convaincus qu’il est naturel de résister et de ne pas abjurer leur foi. Lorsque l’on s’adresse aujourd’hui à un soldat occidental revenant de mission en Irak ou en Afghanistan, ce qu’il exprime le plus fréquemment, c’est son étonnement devant les discussions et conflits interminables sur notre présence dans ces régions. Pour ces soldats, il est naturel de venir en aide à ceux qui ont besoin d’un soutien et de garantir la sécurité contre les attaques terroristes lors de la reconstruction.

À Otrante, en 1480, personne n’a hissé de drapeau pacifistes arc-en-ciel, personne n’a fait appel à des résolutions internationales, personne n’a demandé la convocation d’un conseil municipal pour que la zone soit déclarée comme démilitarisée. Personne ne s’est enchaîné au pied des murs pour “construire la paix“.

Pendant deux semaines, les 15 000 habitants de la ville ont versé depuis les murs sur les assiégeants toute l’eau et l’huile bouillantes dont ils pouvaient disposer. De même, lorsque seuls 800 hommes ont survécu et ont été capturés, ils ont marché volontairement vers la fin que connaissent aujourd’hui, en Irak et en Afghanistan, les Irakiens, les Afghans, les Américains, les Anglais, les Italiens et d’autres encore, quand ils sont enlevés par les terroristes. Huit cents têtes sont tombées l’une après l’autre sans que, à l’époque, aucun chroniqueur politiquement correct n’en ait censuré le récit. Si aujourd’hui nous connaissons bien de cette histoire extraordinaire, c’est parce que celui qui l’a racontée a fait preuve d’objectivité et de rigueur.

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Aujourd’hui, l’Europe est attaquée, non pas – comme c’était le cas à Otrante – par une armée islamique organisée par des institutions, mais par plusieurs organisations non gouvernementales regroupant des fondamentalistes islamistes. En tenant compte de cette différence structurelle, il n’est pas déplacé de s’interroger de ce qu’il reste aujourd’hui en Occident, en Europe, en Italie, de ce “naturel“ qui a amené une communauté toute entière à “défendre la paix de sa terre“ jusqu’au dernier sacrifice.

La question n’est pas hors de propos si l’on pense que dans la lutte contre le terrorisme, la solidité du corps social – ou au moins de sa majeure partie – est réellement décisive dans la lutte contre le terrorisme, face à la menace et aux manières les plus barbares de la concrétiser. Le souvenir d’Otrante sert à souligner qu’il existe des moments où la résistance est un devoir, mais il permet avant tout de se rappeler qui nous sommes et de quelles communautés nous descendons.

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Rappelons-nous : en 1571, 90 ans après le martyre d’Otrante, une flotte de plusieurs pays chrétiens a arrêté au large de Lépante la progression turco-islamique en Méditerranée.

La situation politique de l’Europe ne s’était pas améliorée : la France était alliée aux princes protestants allemands pour s’opposer aux Habsbourg. La pression exercée par les Turcs contre le Saint Empire en Méditerranée n’était pas sans lui plaire. Paris et Venise n’avaient pas levé le petit doigt pour soutenir les Chevaliers de Malte contre le blocus maritime dirigé par Soliman le Magnifique. En clair, la victoire de Lépante n’a pas été le fruit d’une convergence d’intérêts politiques, elle a eu lieu en dépit des divergences. La bataille de Lépante est exceptionnelle dans le sens que malgré tout, pour une fois, les princes, les politiques et les chefs militaires ont su mettre de côté leurs différends et s’unir pour défendre l’Europe.

Si cette union a pu se réaliser, c’est d’abord parce que, dans l’Europe du XVIe siècle, la politique avait encore une vision du monde commune, fondée sur le christianisme et le droit naturel. Si aujourd’hui tant d’esprits agnostiques habitent l’Europe en toute liberté, c’est aussi parce qu’autrefois, des gens ont donné du temps, de l’énergie et même leur vie pour la bonne cause. En effet, en cas de victoire de l’ennemi, l’Italie et peut-être même l’Espagne seraient tombées aux mains des musulmans.

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Otrante nous montre qu’une civilisation culturellement homogène – ou même principalement animée par des principes de réalité – est capable de réagir de manière très unie pour défendre sa propre paix. Elle le fait sans piétiner sa propre identité et sa propre dignité.

Aujourd’hui, le christianisme romano-germanique n’existe plus en tant que civilisation homogène. Et la thèse selon laquelle ce christianisme, tant qu’il a existé, aurait été une réalité symétrique à l’islam, n’est pas valide. Trois différences structurelles empêchent toute superposition ou analogie avec la "umma" islamique. Dans le christianisme, on distingue la sphère politique de la sphère religieuse. Le droit naturel en est une des bases. Enfin, il existe un respect de la conscience de la personne humaine. La réflexion sur l’épisode d’Otrante en 1480 permet cependant d’identifier trois pierres angulaires pour reconstruire l’unité: la référence au droit naturel, la redécouverte des racines chrétiennes de l’Europe et l’amour de la patrie, ce dernier point ayant été clairement évoqué par Jean-Paul II comme un héritage des martyrs d’Otrante.

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Dans les Écritures Saintes, lorsque Dieu informe Abraham de son intention de détruire Sodome et Gomorrhe (Genèse 18, 16 sqq.), ce dernier tente d’intercéder pour eux en lui disant : “Vas-tu vraiment supprimer le juste avec le pécheur ? Peut-être y a-t-il cinquante justes dans la ville. Vas-tu vraiment les supprimer et ne pardonneras-tu pas à la cité pour les cinquante justes qui sont dans son sein ?“. Dieu lui ayant promis que, eu égard à ces 50 justes, il pardonnerait la ville entière, Abraham poursuit, dans une sorte de négociation risquée: et s’il y en avait 45, 40, 30, 20, ou seulement 10? La réponse de Dieu est la même : “Je ne détruirai pas la ville, à cause des dix“. Mais il n’y en eut ni 50, ni 45, ni 40, ni 30, ni 20 ni même 10 et les deux villes furent détruites.

Cette page des Écritures est terrifiante : les civilisations qui renient les valeurs inscrites dans la nature de l’homme risquent d’être anéanties. C’est une page qui a été lue et relue avec douleur, particulièrement au XXe siècle, face aux ruines du national-socialisme et du socialo-communisme. Mais elle est tout autant réconfortante pour celui qui estime que la centralité de l’homme et l’accord avec les principes constituent non seulement le point de départ, mais aussi la stratégie pour quiconque veut faire de la politique.

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En 1480, ce texte de la Genèse trouve une application particulière: l’Europe, et en particulier sa ville la plus importante, Rome, échappent à la destruction non “eu égard à” mais plutôt “en raison du sacrifice” de 800 inconnus, pêcheurs, artisans, bergers et agriculteurs d’une ville secondaire.

Il est frappant que le drame d’Otrante n’ait pas eu – et n’ait toujours pas – la large reconnaissance qu’il mérite. L’Église elle-même a attendu cinq siècles et un pape extraordinaire comme Karol Wojtyla pour béatifier les 800. Le décret du 6 juillet par lequel Benoît XVI autorise à considérer leur “martyre” comme étant historiquement et théologiquement arrivé.

C’est la condition nécessaire pour leur canonisation qui aura lieu quand le miracle aura été vérifié. L’Église, y compris à Otrante, garde une prudente réserve à ce sujet, mais tout le monde sait que l’intercession des 813 a déjà donné lieu à de très nombreux miracles ; il ne manque plus que la reconnaissance officielle

Les martyrs d’Otrante ne sont pas pressés : les gens qui visitent la cathédrale peuvent contempler leurs ossements rangés dans plusieurs reliquaires, dans la chapelle qui se trouve à droite du maître-autel.

Ils rappellent que non seulement la foi mais aussi la civilisation ont un prix, un prix qui ne s’exprime pas en monnaie, un prix paradoxalement compatible avec le fait d’avoir reçu la foi et la civilisation comme des dons inestimables.

Ce prix est demandé à chacun de nous d’une manière différente, mais il n’admet ni soldes ni liquidations.



Metamorphosis [Sword of Peter : Catholic Cartoons by Jeff B. Harris]


Holy Martyrs of Otranto, pray for us !

Papa : domani “Concistoro”, tra nuovi santi 800 martiri di Otranto decapitati da turchi

Lecture du mois d'août: comment les huit cents d'Otrante ont sauvé Rome

Gloria TV : Premières canonisations du pape François : les 800 martyrs d’Otrante


samedi 11 mai 2013

Des origines talmudiques de l'islam aux motifs d'un déchaînement islamophobe…


"Ne pas mettre la charia avant l'hébreu…"

Bibliothèque de combat…


Via Recta ne saurait trop recommander la fréquentation régulière du site Bibliothèque de combat… une mine de références, de présentations et analyses d'ouvrages tant anciens que tout récents… un outil indispensable à tous ceux qui réfléchissent avant d'agir… La Bibliothèque de combat vous invite fermement à télécharger régulièrement l'ensemble des articles publiés, une sage précaution sachant les attaques auxquelles un tel site s'expose de par la pertinence de son action… Le présent message, dans sa composition et sa rédaction s'inspire largement d'éléments fournis par la Bibliothèque de combat


Les recherches récentes de prêtres catholiques vont toutes dans le même sens : il faut regarder du côté du judaïsme talmudique et des hérésies judéo-chrétiennes qui pullulaient en Arabie à l’époque pour cerner correctement les origines de l’islam. Cela vient confirmer ce que disait déjà le Docteur de l’Église Saint Alphonse de Liguori au XVIIIè siècle [Un mélange de judaïsme et d’hérésies], ou encore l’excellent chercheur Alain Pascal dans un livre malheureusement introuvable datant de 2001 [La guerre des gnoses : Islam et kabbale contre l'Occident chrétien], qui rapprochait l’islam de la kabbale. Lire aussi l’article de l’abbé Curzio Nitoglia : Islam et judaïsme - L'histoire de Mahomet.

À noter que si l’on en croit le grand théologien musulman Youssef al-Qaradawi, l’islam aurait disparu depuis longtemps sans la terreur qui s’abat depuis 1400 ans sur ceux qui souhaitent quitter cette secte [Apostasy]…




À l'heure actuelle, de par le monde, des centaines de milliers de musulmans rêvent de se convertir au catholicisme et surtout de se détourner de l'islam, cette religion voulue par les juifs pour combattre le christianisme triomphant et judaïser les arabes tout en les maintenant dans une caste voulue inférieure à celle des juifs (comme aujourd'hui en Palestine !)… Face à ces désertions massives, paradoxalement les premiers à s'alarmer ne sont pas des théologiens musulmans mais bien les juifs et les francs-maçons… démasqués. D'où ce déchaînement orchestrés par les juifs et les francs-maçons contre l'islam et les musulmans… tout en soutenant sournoisement les entreprises terroristes d'Al Qaïda, combattant auprès des islamistes en Syrie, livrant la Libye et l'Azawad aux islamistes, appuyant les islamistes en Tunisie, les frères musulmans en Égypte ou encourageant la main-mise du Qatar bailleur de fonds du terrorisme sur l'économie européenne… Ces juifs et francs-maçons recevant la complicité des idiots utiles de ces sectes dites chrétiennes converties à l'Ancien Testament… Ainsi par ces incitations à des attaques islamophobes, à des agressions sacrilèges contre le Coran et des mosquées, juifs, francs-maçons, chrétiens bibliques voudraient exaspérer les musulmans les plus pacifiques et les rejeter vers l’islamisme le plus radical, le terrorisme et Al Qaïda… Maintenir l’islam et les musulmans dans une classe de parias en raison d’un danger majeur qu’ils représenteraient contre une civilisation… Volonté obstinée de faire oublier les origines de la véritable subversion, celle de la franc-maçonnerie… Les catholiques et le catholicisme se doivent de faire face à ces entreprises subversives, d'y répondre… D'abord en manifestant toute leur bienveillance aux musulmans de leur entourage et de partout ailleurs, sans cesser de démasquer les mal-intentions juives, francs-maçonnes, bibliques… Ce combat exige que soient connus et largement diffusés les travaux des théologiens catholiques sur la genèse de l'islam, au tout premier rang desquels doivent être cités le Père Gabriel Théry (Hanna Zakarias) et le Père Joseph Bertuel, ainsi que le Frère Bruno Bonnet-Eymard pour sa traduction et son commentaire systématique du Coran…

1) Hanna Zakarias (pseudo du Père Gabriel Théry) – De Moïse à Mahomet (1955)

Une étude fameuse sur l’islam, dont l’auteur affirme ici qu’il est une création juive, par un rabbin de la Mecque. « L’Islam comme religion spécifique – écrit l’auteur – est un mythe. Son nom véritable et originel est JUDAÏSME : un avertisseur de la religion d’Israël (sourates XXV et LXXIII ; ici t. I, p. 177) ».


2) Père Joseph Bertuel – L’islam, ses véritables origines (1981) [3 tomes]

Le disciple du Père Théry, le Père Bertuel, reprend la thèse démontrant que la vraie source du Coran et de l’Islam serait en fait tout simplement l’idée d’un zélateur juif de la diaspora, désirant combattre l’idolâtrie locale, et qui aurait enseigné à un jeune disciple arabe local, le futur Prophète Muhammad, avec naturellement des idées anti-chrétiennes, la doctrine juive (L’Ancien Testament juif), soit un judaïsme classique des temps postérieurs à la destruction du Temple de Jérusalem (fin du premier Siècle).


3) Frère Bruno Bonnet-Eymard – Le Coran, traduction et commentaire systématique (1988 – 2011) –  [Tome 1] , [Tome 2], [Tome 3]


Enfin le vrai Coran… Trente ans de travail ont livré le secret. « Votre humilité dût-elle en souffrir, vous êtes le premier, vous n’avez pas de devancier, vous avez ouvert et pavé lentement un chemin sur lequel les érudits, les islamologues occidentaux, les historiens des religions, les âmes religieuses et les musulmans eux-mêmes, pourront avancer d’un pas sûr »
« Certes, tant en Orient qu’en Occident, chrétiens, juifs talmudiques et arabes musulmans seront stupéfaits de la traduction que vous leur présentez, comme une découverte du texte original, authentique. Mais je n’y lis rien de choquant, d’indigne. Au contraire cet écrit y retrouve une grandeur quasi biblique, voire évangélique, que souvent les interprétations grossières du hadit avaient occultée et avilie… Voici que le Coran nous apparaît relevé bien au-dessus de ces ignominies, et son auteur lavé de tout soupçon, comme l’égal des plus grands inventeurs et fondateurs de religions que l’histoire connaisse. » Abbé de Nantes




De l'islam au Vrai Dieu Vivant : la chaîne vidéo d'un catholique algérien de Tamazgha

Éclairer la genèse de l'islam

Autres sources :

Poste de Veille - Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 1)
Poste de Veille - Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 2)
Poste de Veille - Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 3)
L'info par le bout de la lorgnette : La question épineuse de l’origine de l’islam
L'info par le bout de la lorgnette : Les origines de l’islam
Herodote.net : Aux origines du Coran - Comment est né le texte sacré de l'islam
Abbé Guy Pagès : Preuve irréfutable pour les musulmans
Le blog de l'abbé Guy Pagès : Islam et Vérité
Édouard Pertus : Connaissance élémentaire de l'Islam
Existence de Dieu : Pour trouver la vraie religion