Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 1 juillet 2012

España reescribe la historia… ¡ Qué bonito es el fútbol... cuando juega España !

En finale d'une Coupe du Monde ou d'un Euro, jamais une équipe ne s'était imposée par quatre buts d'écart…
(4-0) aplasta a italia y encadena dos euros y un mundial


España aplastó a Italia y rubricó una trilogía inédita en la historia del fútbol. La selección encadena Eurocopa, Mundial y Eurocopa en un ciclo que ni siquiera la demoledora Alemania de la primera mitad de los años 70 fue capaz de igualar. Una dinastía en toda regla que España ha cimentado, además, sobre los dos grandes ogros del fútbol europeo.

En 2008, España encontró el toque y un estilo, el que mejor se adapta a un biotipo de jugador casi único. De físico liviano, ligero, hace de la necesidad virtud. Como no puede jugar por arriba, juega por abajo. Un sello que, posiblemente, hunde sus raíces en la cultura del fútbol sala, religión elevada a dogma de fe por el Barça de Guardiola.

Sin embargo, posiblemente el mayor mérito de España haya sido desnaturalizar a sus rivales, seducirlos con un estilo que, sencillamente, no se puede copiar. Un sello que le ha permitido ganar tanto que ha llevado a Alemania y hasta a Italia a tratar de imitarla. El empeño está dando al traste con una magnífica generación de jugadores alemanes y ha sido también una utopía para la revolucionaria Italia de Prandelli, la más ofensiva que se recuerda.




Como Alemania, Italia nunca fue capaz de jugar así. Posiblemente, sus jugadores nunca olvidarán los primeros quince minutos de la final de Kiev. España salió al campo conectada, como si la prórroga ante Portugal no hubiera terminado. Fue un equipo preciso y vertical. Xavi Hernández apareció al fin, al sexto partido, y se situó a la altura que él mismo se exigía en la víspera. A su alrededor, el juego de España floreció, con un Iniesta sobrenatural, un Silva enchufado, un Cesc ubicuo. Xavi tuvo el 1-0, pero el tanto estaba reservado para Silva, al que asistió Cesc, entrando por la derecha. Falsos nueves todos.

Con el 1-0, España dio un paso atrás. Quizá la obligó Italia, aunque no fue nunca la Italia del gran Pirlo, la que sometió a Alemania. El cerebro 'azzurro' fue bloqueado por Xabi y Busquets, mientras que Montolivo ya tenía bastante con perseguir a Xavi. Italia se aferró a sus delanteros, en especial a Cassano, que sacó un par de latigazos que escuperon los puños de Casillas. Peor lo pasó el capitán español en varios balones colgados por Pirlo, sobre todo. Pero España superó el trance porque, además, sabe competir. Ningún grupo ha jugado partidos más importantes que este en los últimos años.

Pasado el mal trago, España volvió a hacerse con el dominio del partido. Cada posesión era incisiva, nada de peloteos inocuos. Aunque el gol llegó de forma sorprendente, gracias a un preciso envío de Casillas con el pie. Xabi la bajó y Xavi la aguantó hasta que Jordi Alba reventó en carrera a Abate. Luego, el reciente fichaje del Barça, única cara nueva en el equipo con respecto al Mundial, se plantó ante Buffon y le batió como si llevara jugando finales toda la vida.




A España, que firmó su mejor partido del torneo, le sobró el segundo tiempo. Proença se apiadó de Italia y perdonó un penalti clamoroso por manos de Bonucci. Sólo Di Natale vio un resquicio para la esperanza 'azzurra', pero Casillas le negó el gol. Y a partir de ese instante (minuto 51), Italia rindió armas. La lesión de Motta la dejó con 10 y acabó suplicando otro indulto español. El mismo que les otorgó el tan traído y llevado 'biscotto' en el último partido de la primera fase. Pero Torres y Mata no quisieron saber nada de componendas y acabaron de clavetear el ataúd italiano. Y España acabó cobrándose aquel favor en otra final, la tercera, para la historia. Ni Italia ni Alemania; ahora es nuestra selección quien la escribe.



¡ Qué bonito es el fútbol... cuando juega España !

samedi 30 juin 2012

Abdel-Kader Zaaf, une légende malgré l'incompétence malveillante de journaleux…




L’Algérie, du moins l’Algérie des années 50, peut s’enorgueillir, entre autres, de deux immenses champions, Alain Mimoun et Abdel-Kader Zaaf, de quatre ans l’ainé… Deux Français entrés dans la légende du sport de très haut niveau… bien qu’ayant connu chacun un destin divergeant, une gloire fondée sur un triomphe pour l’un, sur un combat titanesque mais vain pour l’autre… Pour tout deux une volonté et une endurance hors du commun… Alors qu’Alain Minoun excellait dans les courses de fond, Abdel-Kader Zaaf s’illustrait dans le cyclisme sur route…

En 1942 puis en 1947, Abdel-Kader Zaaf fut champion de France, puis Il participa quatre fois au Tour de France en 1948, 1950, 1951 et 1952 avec l’équipe d’Afrique du Nord, le Tour se disputant alors par équipes nationales et régionales… C’était l’époque des très grands, Louison Bobet, Fausto Coppi, Gino Bartali, Hugo Koblet, Ferdi Kübler, Stan Ockers…


Abdel-Kader Zaaf ne termina le Tour qu’en 1951 à la 66ème place… mais "lanterne rouge", ce qui lui valut de fructueux contrats d’après Tour… Mais sa gloire, il la doit à cette fameuse étape du 27 juillet 1950, entre Perpignan et Nîmes… Échappé avec son coéquipier Marcel Molinès… Marcel Molinès gagna certes l’étape avec plus de quatre minutes d’avance sur Ferdi Kübler et Stan Ockers, mais qui s’en souvient vraiment sinon à travers la mésaventure que connût Abdel-Kader Zaaf, près de Vendargues… Victime d’un malaise dû tant à l’effort qu’à la chaleur Abdel-Kader Zaaf s’effondra sur le bas côté de la route… Ayant repris ses esprits, il repartit… mais en sens inverse…


Il entrait ainsi pour l’éternité dans la légende du Tour… Et c’est là qu’interviennent les journalistes… déjà aussi nuls, mal informés, malveillants qu’aujourd’hui… Samir Nasri, victime de la médisance voire de la diffamation des journalistes de l’Équipe ou de l’AFP devrait savoir que nombreux avant lui sont ceux qui ont connu pareille injustice… De tout temps les journalistes ont manifesté les mêmes tares congénitales inhérentes à la profession…

Friands de sensationnel au besoin pimenté d’une pincée de médisance, ces braves journaleux n’hésitèrent pas à écrire qu'étant parvenu à lâcher Marcel Molinès, Abdel-Kader Zaaf, assoiffé, accepta un bidon que lui présentait un spectateur sur le bord de la route. Malheureusement pour lui, ce bidon aurait contenu du vin. Aussi ç’aurait été l'assommoir pour le coureur qui, après s'être « désaltéré », légèrement titubant, reprit son vélo et repartit dans le sens inverse de la course… Une version largement colportée mais évidemment totalement fausse.

La vérité est que Zaaf, musulman pratiquant n’a jamais bu de vin, pas même par méprise ou dans la détresse. Suite à son malaise, des spectateurs, pourquoi pas vignerons, l'ont adossé contre un platane et, comme ils n'avaient pas d'eau sous la main, l'ont aspergé de rosé… Zaaf, à demi réveillé, enfourcha alors son vélo mais repartit en sens inverse jusqu'à rencontrer la voiture balai. Son maillot puait la vinasse, certainement pas son haleine… Le docteur Dumas, médecin officiel du Tour de France, pas plus que les journalistes n’ont cherché à comprendre davantage… L’anecdote était trop savoureuse… Ainsi est née une légende… Au-delà de la médisance le nom d’Abdel-Kader Zaaf s’inscrivait ainsi à l’encre indélébile sur les tablettes du Tour… et parmi les héros de notre enfance…



Michel Crepel : "En 1951, l'Algérois Abdelkader Zaaf fait souffler un vent d'originalité sur la route du Tour de France, par son tempérament insolite"





vendredi 29 juin 2012

Entretien avec Robert Ménard, une critique sans concession du monde des médias français




Robert Ménard : “On paie très cher le fait d’être considéré comme sulfureux”

Quelques citations extraites de l’entretien :

“Je suis naïf en pensant que les gens sont curieux de points de vue qui ne sont pas les leurs. Or je m’aperçois que les gens préfèrent se voir dans un miroir.”

“Le contre-pouvoir médiatique, ce sont les gens qui n’achètent plus les médias, et qui pensent “Qu’ils crèvent !”".

“La presse est de gauche, même le Figaro.”

“La lutte des classes dans les médias n’existe pas, tous les journalistes pensent à peu près la même chose, excluent à peu près les mêmes gens.”

“Si Minute m’apporte son soutien je l’accepterai tout autant que si l’Humanité m’apporte son soutien avec ce qui arrive à Médias.”

“Le nombre de fois où j’entends dans les rédactions on ne le connaît pas, donc on ne l’invite pas, ça me sidère.”

“Sur le fond, les médias sont consanguins. Vous dites guerre d’Algérie, on vous répond Benjamin Stora, c’est pavlovien. Les médias crèvent de ça.”

“Les médias ne sont pas simplement de droite ou de gauche, ils manquent de curiosité, on découvre sur Internet tout un monde qui existe.”


Qui a le pouvoir en France ? Qui contrôle la télé ? Quelle impudence…


Comme aurait dit Jean Yanne : « [à la télé] Tout le monde il est juif, tout le monde il est pas gentil »…



Michel Drucker : Les politiques ne sont rien sans les médias et le pouvoir est dans leurs mains… précisons : les hommes politiques mais aussi les sportifs… et aussi le monde des arts et lettres… et aussi… et aussi… dans une société de spectacle généralisé et manipulateur…

Documents :

- Ils sont partout…

- Le crime de Samir Nasri… lèse-journaleux…

- Islamophobie : le piège sioniste…


jeudi 28 juin 2012

Le crime de Samir Nasri… lèse-journaleux… Vraiment pas de quoi s'indigner !


Samir Nasri entouré de fans du Manchester City

Samir Nasri à un journaleux fouille-merde de l'AFP lors de l'Euro 2012,
le 23 juin 2012 après l’élimination d'une piteuse équipe de France en quarts de finale face à l’Espagne :

« Va te faire enculer, va niquer ta mère, sale fils de pute. Va te faire enculer, comme ça tu pourras dire que je suis mal élevé »
Bien envoyé !
Une campagne de presse se déchaîne contre Samir Nasri… Quel est donc son crime ? Tout simplement celui d'avoir rappelé aux journalistes, certes avec les mots et les gestes d'un garçon de son âge, qu'ils ne peuvent tout se permettre… Alors qu'en France, l'insulte au Chef de l'État n'est plus poursuivie, un crime subsiste : celui de lèse-journaliste. Crime impardonnable que celui de froisser l'ego de ceux qui en France détiennent à présent le véritable pouvoir : celui de manipuler et façonner l'opinion publique… Thierry Roland, paraît-il également offensé par Samir Nasri, appartenait bien lui aussi à cette caste là… Et que dire des campagnes de diffamation menées par Canal+ contre les Espagnols ? Rafael Nadal est-il un garçon bien malappris lorsqu'il refuse tout entretien avec un journaliste de cette officine ? Rien ne diffère fondamentalement le refus de Rafael Nadal ne communiquer avec Canal+ de celui du jeune champion Samir Nasri qui cloue le bec aux journalistes de l'Équipe ou de l'AFP…

Et voilà que le Bloc Identitaire surfe sur cette vague d'indignation orchestrée… Chacun sait que ledit Bloc Identitaire est une officine sioniste, qui bondit sur toute occasion d'attiser la haine contre tout musulman… Ces Identitaires qui aujourd'hui seraient complices agissants de l'infâme criminel compulsif DeGaulle et de sa honteuse capitulation. Quant à nous l'issue d'un conflit ne change rien aux engagement que nous prenions alors à l'égard de nos tous nos compatriotes d'Algérie par un choix autre qu'une capitulation face à une faction.




Ces journalistes ombrageux se gardent bien de rappeler que le mardi 11 octobre 2011 lors de France-Bosnie-Herzégovine, dernier match qualificatif pour l'Euro 2012 en Pologne et Ukraine, c'est Samir Nasri qui a qualifié l’équipe nationale de France… Les Bleus ne doivent leur ticket de qualification qu'à un penalty alors obtenu et transformé par Samir Nasri. Ainsi, pensions-nous, Samir Nasri s'inscrivait-il ce jour là définitivement dans la lignée des meneurs de jeu décisifs dans les plus grands matchs, ceux dont dépend le destin d'une équipe… L'ego froissé de journaleux voudrait aujourd'hui qu'il en soit autrement !


Islamophobie : le piège sioniste…

mercredi 27 juin 2012

Zentroping 21




Crève Tambour : "Quitter Paris" … Paris n'est plus qu'un théâtre d'ombres…



Le long des quais il n'y a plus rien
Pas même un murmure ou un refrain
Le cœur des hommes a déserté
Ce beau souvenir devenu musée.

Paris n'est plus qu'un théâtre d'ombres
Où tout s'écroule et tout sombre
Dans le néant indifférencié
D'un magma d'hommes sans identité.
Des fantômes toujours en retard
Si pressés d'arriver nulle part
Descendent des avenues aseptisées
Cimetières géants aux enseignes dorées.

Richesses et misères se croisent
Réussites et échecs se toisent
Plus personne à qui parler
Plus de mémoire à partager.

Briller un peu plus que le voisin
Tel est le seul et unique dessein
Des clones tristes et frustrés
Qui font semblant d'exister.

Ils sont les symptômes du temps
Ils n'ont ni femmes ni enfants
Chaque jour un peu plus gris
Une seule issue : quitter Paris.