Le Chien, La Poubelle et La Rose
C’est à croire que le Chien,
affichait famine comme un vieux trouvère !
vint à voir que Poubelle,
Châtrait sa belle mine par un ventre ouvert
Les grands yeux gris du macadam,
tartinaient le drame,
Chien pourlécha les épluchures
d’une langue obscure...
Sous le manteau du soir,
l’hiver sera toujours le vilain compagnon de la faim !
C’est à croire que le Chien
Affichait famine sous un réverbère !
Vit trop tard que Poubelle,
Quittait sa belle mine à fond de misère !
La bête s’enfonça de plus belle,
que le rut fut cruel !
Se griffant sur une épine,
il courba l’échine…
Sous le manteau du soir,
Hypnose la Rose détourna le ruisseau du destin !
Si matin
le premier papillon se pose,
En coussin sur tes cheveux.
S’il te souffle
la fable du temps et des choses
tu es au seuil d’un long parfum.
Tôt, soleil,
Si les épis d’orge se posent,
En cliché à tes grands yeux.
S’ils te chantent
La fable du temps et des choses
Tu es au pied des lendemains.
Quand la lune
sous les plumes de la nuit te cause,
fige un duvet éternel,
quand ta bouche
me parle du temps et des choses,
Tu es au seuil, d’un bon sommeil,
si matin,
le premier papillon se pose,
en coussin sur tes cheveux,
s’il te souffle,
la fable du temps et des choses.
tu es au seuil du plus grand des festins…