Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 6 juin 2012

Ange : Le Chien, la Poubelle et la Rose





Le Chien, La Poubelle et La Rose

C’est à croire que le Chien,
affichait famine comme un vieux trouvère !
vint à voir que Poubelle,
Châtrait sa belle mine par un ventre ouvert

Les grands yeux gris du macadam,
tartinaient le drame,
Chien pourlécha les épluchures
d’une langue obscure...

Sous le manteau du soir,
l’hiver sera toujours le vilain compagnon de la faim !
C’est à croire que le Chien
Affichait famine sous un réverbère !
Vit trop tard que Poubelle,
Quittait sa belle mine à fond de misère !

La bête s’enfonça de plus belle,
que le rut fut cruel !
Se griffant sur une épine,
il courba l’échine…


Sous le manteau du soir,
Hypnose la Rose détourna le ruisseau du destin !

Si matin
le premier papillon se pose,
En coussin sur tes cheveux.
S’il te souffle
la fable du temps et des choses
tu es au seuil d’un long parfum.

Tôt, soleil,
Si les épis d’orge se posent,
En cliché à tes grands yeux.
S’ils te chantent
La fable du temps et des choses
Tu es au pied des lendemains.

Quand la lune
sous les plumes de la nuit te cause,
fige un duvet éternel,
quand ta bouche
me parle du temps et des choses,
Tu es au seuil, d’un bon sommeil,

si matin,
le premier papillon se pose,
en coussin sur tes cheveux,
s’il te souffle,
la fable du temps et des choses.
tu es au seuil du plus grand des festins…




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire