Cette fois, la messe est dite.
Mille fois nous avons tenté de vous révéler les divergences très sérieuses qui opposaient le président de "Droit De Mémoire" à l’auteur du livre et les concepteurs du projet…
Mille fois nous avons tenté de sauver la « mise que vous avez donnée » pour qu’elle serve à sa destination initiale, un film, malgré les nombreuses demandes de remboursement des donateurs informés par le bouche à oreille…
Aujourd’hui, un courriel diffamatoire diffusé sur le net nous oblige à vous dire que le Film Ravin Rouge ne se fera pas avec les dons reçus par Droit de Mémoire.
Ceux-ci vous seront rendus en proportion de ce que vous avez versé.
Un rapide retour en arrière est nécessaire. Rapide, parce que traduire ici les immondices qui ont été déversées pendant ces mois derniers serait trop long et fastidieux.
Donc, au mois de février 2011, les protagonistes du film ( M.Ximenes, J.P. Selles, et Mme M. Fischoff ), ainsi que DDM, réunis à la Chambre de Commerce et de l'Industrie de Nice, après le retrait d'ACAP One, acceptaient de mandater Madame Nicole Ruellé – recommandée par cette société initialement retenue - pour rechercher un scénariste et un producteur qui s’engageraient à produire le film en question.
Le président de DDM, M. Barisain, signait un chèque tiré du compte spécialement ouvert à cet effet, Droit de Mémoire – Ravin Rouge, d’un montant de 22.524 euros (VINGT DEUX MILLE CINQ CENT VINGT QUATRE EUROS) à l’ordre de Madame Ruellé ( Société SHE'S Back) correspondant à un budget prévisionnel de 18 mois.
Après, seulement, quatre mois et alors que rien de concret n'a encore été fait par elle, la "productrice" (puisqu’elle est devenue productrice du film, entre temps !) réclame, en urgence, à DDM, la bagatelle de 25.000 euros supplémentaires, pour 2 versements de 10.000 euros qu’elle doit remettre, à 3 mois d'intervalles, au scénariste qu'elle a contacté.
Monsieur Barisain est disposé à lui remettre le complément pour assurer ces versements mais n'est pas d'accord sur la somme qu'elle réclame qui porterait à 47.524 euros, pour 4 mois de "recherches" sans aucun résultat positif apporté par N. Ruellé.
Il est donc disposé à remettre cette somme de 20.000 euros mais à une condition :
Que cette femme d’affaire fournisse le détail des frais réels qu’elle a payés sur le premier acompte qu’elle a reçu (22.524 €) et dont DDM ne sait rien, hormis :
- Qu’elle a fait un voyage à Paris (inutile puisqu'elle savait par un protagoniste que les Droits étaient bloqués par l'auteur)
- Un autre voyage, à Toulouse, chez l'auteur (qui lui remet une nouvelle lettre de mission sans que DDM n'en soit avisé)
- Qu'elle a versé un acompte de 2800 euros à l'Editeur L'Harmattan pour acheter 50% des droits audiovisuels
- Qu'elle a prélevé la totalité de ses honoraires, soit 10.000 euros pour 4 mois alors que ceux-ci étaient prévus pour une durée de 18 mois dans le budget prévisionnel)
- Qu'elle "provisionne" 8.000 euros pour les "frais éventuels"
Aïe Aïe Aïe !!! Passe, impair et Rouge !
C'est la vieille querelle des « épiciers » et des « artistes ».
Finalement, le président de DDM obtient une note de frais, plutôt salée, envoyée le 16 juin 2011, par Nicole Ruellé. Il est vrai qu’au cinéma on ne se prive de rien et, croyez-le, elle ne s’est rien refusé. (voir « son relevé de dépenses avec justificatifs à disposition » en fin d’article)
Prenant conseil auprès d’un expert juridique spécialisé dans la gestion audiovisuelle, Monsieur Jean Jacques Fadda, pressenti par Mme Ruellé elle-même, inquiète des réactions légitimes du bureau de DDM, le président apprend que :
- L'affaire a été mal engagée dès le départ, en particulier lors de la lettre de mission où les fonctions de Mme Ruellé ont été mal définies : consultante ou productrice ?
- Elle aurait dû, à chaque avancée dans l’affaire, tenir informé DDM ce qu’elle n’a pas fait.
- DDM n’aurait jamais dû lui verser la somme de 22.524 euros, sans avoir, au préalable, établi un contrat en bonne et due forme.
Madame Ruellé refusant (ou se trouvant dans l’impossibilité) de rembourser le reliquat de la somme qu’elle a perçue sans motifs probants, c'est-à-dire 18.000 euros, estimant elle-même que le budget prévisionnel qu'elle avait rédigé est devenu caduc et appelant Mme Anne Cazal et Veritas à son secours,
DDM se voit sans l’obligation de rompre avec la société « She’s back » et de se dégager de cet imbroglio juridico-financier, en remboursant les donateurs.
Fin de communiqué
Ci-après détaillé, le décompte des justificatifs envoyé par Nicole Ruellé de la société She's Back à Droit De Mémoire, le 16 juin 2011 :
RAVIN ROUGE - RELEVE DES DEPENSES
avec justificatifs à disposition !!!