"Je n’avais pas préparé de carrière, j’aurais dû être avocat mais je n’avais pas de goût pour cette activité. Ayant perdu mon mandat de député, je me suis trouvé dans l’obligation de faire quelque chose. Nous avons créé la Société d’études et de relations publiques. Évidemment, nous ignorions que des gens comme nous ne pouvaient pas faire de relations publiques, nous étions des parias.
J’avais vu l’album de la plaidoirie de Tixier dans l’affaire Salan, j’ai ainsi réalisé mes deux premiers disques sur le procès Bastien-Thiry. Il est interdit d’enregistrer dans les tribunaux, le procès avait donc été enregistré clandestinement – on peut le dire maintenant, parce qu’il est mort – par Me Le Coroller, qui était un des défenseurs. Nous avons fait du document sonore avec beaucoup de scrupules. C’était un créneau que n’exploitaient pas les grandes sociétés discographiques, parce que ça ne leur rapportait pas assez. Le troisième titre a été le centenaire de Camerone, ensuite un disque sur le maréchal Pétain et un disque avec Pierre Fresnay récitant les Poèmes de Fresnes de Robert Brasillach…"
Entretien - Présent
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