Carnets de Voyages en Syrie avec la Communauté syrienne de France

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mardi 2 septembre 2014

Alexandre Gerbi : La décolonisation avait-elle une motivation civilisationnelle ?


À défaut d’un immense soulèvement populaire, la France court droit à sa perte. Que l’issue soit l’effondrement et/ou la dislocation provoqués par la gigantesque trahison à laquelle se livre l’UMPS depuis des décennies, ou l’aventure en forme de queue de poisson (…) proposée par le Front National. (…) Si le peuple ne descend pas dans la rue, ou si la banlieue ne se soulève pas…


Un exposé magistral d'Alexandre Gerbi sur le travestissement de l'histoire de relations intenses entre la France et l'Afrique… Un exposé qu'aurait dû longuement méditer et intégrer Aymeric Chauprade avant de nous pondre sa "fameuse doctrine" estivale…




Alexandre Gerbi est essayiste et écrivain, il traite des thématiques de la colonisation et de la décolonisation. L'angle d'approche se veut novateur en tentant de comprendre l'histoire occultée des indépendances amenant à la néo-exploitation de l'Afrique. N'est ce qu'une question de volonté des peuples à disposer d'eux même, ou existent-ils des motifs économiques, civilisationnels et raciaux ?

Le Blog d'Alexandre Gerbi : Fusionisme
La prétendue « décolonisation » et son histoire essentiellement falsifiée ont détruit et détruisent encore la France comme elles ont détruit et détruisent l'Afrique. En empêchant l’unité fraternelle et constructive à laquelle toutes deux aspiraient profondément.
Aujourd’hui, au bout du processus de déchirure, la France est pour ainsi dire morte ou si l’on préfère, la France existe, au choix, sous forme d’ectoplasme, de corps en état de mort clinique ou bien encore de cadavre. Qui se décompose. A commencer par la langue, en particulier celle des jeunes, plus que jamais envahie par l’anglais. Le mot vie lui-même est devenu « life ». Il suffit de tendre l’oreille ou d’ouvrir les yeux pour regarder ce qu’est devenue la France ces dernières décennies, et mieux encore ce qu’elle n’est plus.


Alexandre Gerbi et  Raphaël Tribeca
Affaire algérienne (1958-1962) et démantèlement franco-africain
Cet ouvrage remonte aux sources de la Ve République, quelque part entre mai 1958 et juillet 1962, pour trouver la clef des difficultés présentes de la France. À travers une critique dense et précise de l'histoire officielle, il propose un éclairage inattendu qui déjoue bien des certitudes et renverse le sens des événements. La décolonisation franco-africaine et l'affaire algérienne s'y dévoilent d'une façon inédite. Certaines idoles n'en sortent pas indemnes. Dont le mythe "tutélaire et intouchable", de DeGaulle…

Alexandre Gerbi
HISTOIRE OCCULTÉE DE LA DÉCOLONISATION FRANCO-AFRICAINE
Imposture, refoulements et névroses
Ce livre a été présenté sur France 5 le 16 octobre 2006 à l'issue d'un documentaire sur la décolonisation. Cet essai remonte aux origines historiques de la décolonisation. Il montre comment une certaine France préféra abandonner l'Afrique, plutôt que d'intégrer ses habitants dans la République. Par une posture originale dont les termes sont directs et sans fard, l'auteur relève les incohérences, les manipulations, les duperies, en confrontant les aspirations profondes des peuples aux calculs et esquives des hommes politiques de l'époque, noirs ou blancs. Des clefs pour mieux comprendre cette page capitale de notre histoire, dans sa complexité inavouée.


Les travaux d'Alexandre Gerbi font écho à l'ouvrage paru en 1986 chez Plon,  Seule la Vérité blesse - L'honneur de déplaire d'André Giresse et Philippe Bernert…

André Giresse, né en 1922 à Moramanga (Madagascar), fils d'un administrateur de la France d’outre-mer, breveté de l’École nationale de la France d’outre-mer a eu une longue carrière dans la magistrature, notamment en Afrique subsaharienne et à Madagascar à l'heure des indépendances :
substitut à Dakar (Sénégal) (1947-54) ; procureur à Conakry (Guinée) (1954-58) ; à Tuléar (Madagascar) (1958-59) ; à Zinder (Niger) (1959-61) ; conseiller technique du Président de la République du Niger, juge (1963-71) ; puis premier juge (1971) et vice-président du tribunal de grande instance de Paris (1971-74) ; conseiller (1974-79) ; président de chambre (1979-87) à la Cour d’appel de Paris ; président de la cour d’assises de Paris (1975-85) ; en congé spécial ; admis à faire valoir ses droits à la retraite (1987).



André Giresse connut les honneurs, les embûches, les heures de disgrâce. Toujours, il s'est tenu au-dessus de la mêlée, refusant de s'inféoder à un clan, une idéologie, de s'incliner devant les pouvoirs en place. Un homme libre. C'est ce qui fait la grandeur mais aussi la solitude d'André Giresse.  De 1975 à 1985 président de la Cour d'assises de Paris, il fut incontestablement l'une des grandes vedettes judiciaires des années d'alors, fustigeant les mensonges de la police, les compromissions des puissants, la sournoise raison d'État, alertant l'opinion publique et bouleversant la classe politique. Au journaliste-écrivain Philippe Bernert il a confié le récit exclusif de sa vie…



Martin Peltier : À quoi sert l'Histoire ?




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