Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 28 octobre 2011

น้ำพิโรธ


Bangkok inondée : le pire des scénarios (Bangkok Post)
(approximativement, ne sont actuellement atteintes que les zones marquées en rouge et une petite partie de celles en bleu très foncé)


Suggestion : comparez la carte ci-dessus qui décrit ce qui au pire pourrait arriver et cet article de France-Soir paru hier jeudi 27 octobre (on rencontre des propos similaires dans toute la presse française, écrite parlée télévisuelle) [Pour lui conserver toute sa saveur, cet article bien mal informé est repris dans son "intégrité", autrement dit en respectant fautes d'orthographe, de genre, d'orthotypographie] :


Alors que des torrents d'eau sont attendus ce weekend à Bangkok, des milliers de thaïlandais et de ressortissants étrangers s'éloignent, jeudi, de la capitale le plus rapidement possible et par n'importe quel moyen.
Afin de faire face aux inondations sans précédent que subie la Thaïlande depuis deux semaines, le gouvernement a décrété à la hâte un weekend de cinq jours pour vingt régions. Et principalement à Bangkok, où douze millions d'habitants s'attendent à recevoir des milliers de mètres cube d'eau équivalent à un demi million de piscines olympiques.
La masse d'eau provient des régions du nord, qui subissent de violentes intempéries depuis plusieurs semaines. L'eau descend inexorablement vers le golfe de Thaïlande alors que les digues, fleuves et canaux sont aussi en crue.
Le gouvernement totalement dépassé, a avoué son impuissance, jeudi, par la voix de son Premier ministre Yingluck Shinawatra « c'est une crise, car si nous essayons de résister à ce volume d'eau énorme, une force de la nature, nous ne gagnerons pas », a-t-il expliqué au bord des larmes. Les quartiers bordant le fleuve Chao Phraya sont déjà sous les eaux, tout comme le Palais royal. L'aéroport du district de Don Mueang, qui dessert l'intérieur du pays, est fermé depuis mardi.
Le Centre de coordination des secours (Froc) appelle la population à « réfléchir à évacuer vers d'autres lieux ». L'ensemble des moyens de transport à disposition : bus, trains, avions et automobiles ont été pris d'assaut notamment en direction des villes de Pattaya, Hua Hin ou Phuket, stations balnéaires du sud épargnées par les inondations. Les ressortissants étrangers ont aussi reçu la consigne d'évacuer si possible la capitale, par leurs ambassades. L'exode de milliers de Bangkokiens provoque d'énormes embouteillages. Les vols intérieur en partance de l'aéroport international de Suvarnabhumi, qui fonctionne normalement, sont surchargés.
Notons que depuis plus d'une semaine il ne pleut plus du tout. Bien plus, ce matin à Bangkok l'air pour la première fois cette saison était frais. Autrement dit, le vent a tourné, il n'apportera désormais plus de pluie. Nous sommes effectivement entrés dans la saison sèche froide.

Et puis, les biens une fois à l'abri, qui ne profiterait pas de plusieurs jours de liberté pour aller au village ?

 "Reporters sans frontières", Jean-François Julliard, Robert Ménard : une propagande de merde…

Quel beau métier que celui de journaliste : raconter des bobards… Induire une confusion entre l'exception et le commun. Quel beau métier que celui de reporter… S'instaurer porteur d'une morale, s'insurger contre une prétendue censure ou de supposées atteintes aux "droits de l'homme", alors que l'on n'est même pas fiable dans la relation des faits quotidiens les plus évidents. Ces simples constatations précédentes permettront d'apprécier toute la crédibilité que l'on pourra accorder à cette campagne de presse haineuse de "Reporters sans frontières" contre la Thaïlande, le Vietnam, le Mexique portée par le site "www.censorship-paradise.com".

Leur propagande brandit trois affiches où, sur fond de paysage de carte postale, l’invitation se veut péremptoire  : "Merde à la liberté d'expression. Partez au Mexique"; "Merde à la démocratie. Partez en vacances en Thaïlande"; "Merde aux Droits de l'homme. Partez en vacances au Vietnam". Et si aux tendances totalitaires de Jean-François Julliard, Robert Ménard et « Reporters sans frontières » nous répliquions tout simplement : « Assez d'inepties moralisatrices totalitaristes. Merde à Reporters sans frontières ! », comme implicitement le feront la plupart de ceux qui incidemment connaîtront cette démarche tout aussi inopportune qu’infondée.

Plutôt que de gaspiller des fonds pour des dépenses stupides, pourquoi ne pas organiser une formation à l'intention de ces prétendus reporters qui ne savent pas même reporter les faits les plus indiscutables… Le journalisme ce n'est pas de la fiction comme pourrait le faire croire cette propagande de merde ou la relation actuelle des inondations en Thaïlande par France-Soir, Euronews, France 2 et les autres…

















Pour observer pratiquement en temps réel la situation partout dans Bangkok, un réseau de caméras web : http://hermes.traffy.in.th/i/index.php

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