Ils ont tenté de bâillonner Louis-Ferdinand Céline ! … Respirons à pleins poumons… Goûtons jusqu’à l’ivresse à la bonne littérature. Sans réticence… Sans scrupules… Sans plus aucun arrière-goût moralisateur… Ce nouvel acte de terrorisme compassionnel nous libère de toutes chaînes… N’exige de nous plus aucune compromission. On ne répond au terrorisme qu’en faisant face. Dès lors, seule compte la littérature. Est seul absolu le talent… La morale c’est du relatif… Couvain de totalitarisme. Les idées ne sont que point de vue… Seule vaut, nous intéresse l’art avec lequel elles sont exprimées. Céline est franc, net, brutal, excessif… Avec tous, envers tous… Même avec ses amis, ceux qui l’ont le plus aidé dans la misère de son exil danois… Sa tendresse n’avait de constance qu’envers ses chats, ses chiens, les oiseaux, les enfants, les malades, les pauvres gens… Qui que nous soyons, nombreuses sont les pages de Céline qui nous interpellent, nous confrontent à notre médiocrité, notre connerie, notre lâcheté, notre avarice, notre mesquinerie, notre grégarisme, notre méchanceté, nos superstitions, nos ambitions … … Nul ni aucun travers n’y échappe… Pourquoi donc le juif prétendrait y échapper lui seul ? Concédons qu’il n’inspire pas les meilleures pages de l’œuvre de Céline… Céline est tellement plus attrayant lorsqu’il parle des pauvres gens, des vieux, des enfants, des malades, l’hiver pendant les privations de l’occupation… Témoin ces pages poignantes du dernier chapitre de « Les Beaux Draps ». Est-ce là la justification d’une telle furie ? Céline n’est pas forcément meilleur lorsqu’il se déchaîne contre les catholiques… Vouloir accaparer le premier rang dans l’inspiration de l’écrivain, encore quelle stupide prétention !
Merci infiniment pour cette incitation, cette invitation à lire ou relire Céline. Et puisque certains juifs prétendraient toujours occuper les premières places, soyons bon enfant, donnons-leur satisfaction… Ils le méritent bien, vu l’extraordinaire service qu’ils rendent aujourd'hui à la renommée de Céline… À l’éveil de la curiosité de ceux qui ne l’auraient pas encore découvert… Qu’ils découvrent cette œuvre immense, foisonnante : « Bagatelles pour un massacre »… Qu’ils ouvrent « L’École des cadavres », avec ces quelques lignes, parmi les quelques passages où les juifs tiennent quelque rôle, passage que notre préposé à la culture aurait été bien inspiré de relire avant de prendre sa piteuse décision… À moins… à moins… à moins que Frédéric Mitterrand ne soit vraiment pas aussi niais qu’il s’amuserait à le faire croire… Sacré Frédo ! Avec tes « boxeurs de quarante ans », Laurence Ferrari en a, elle aussi, pris plein la calandre…
« Pour le noyé tout ce qui flotte devient miracle, le pire chien crevé. Le Goye plongé, tourbillonné dans le prodigieux, torrentiel percutant carnaval juif, a perdu tout discernement, et même toute velléité de discernement. Il ne réagit plus. Il ne se doute même plus qu’il n’existe plus. Il est trop minutieusement entrepris depuis l’école, depuis le lycée, depuis trop long- temps accaparé, robotisé, implacablement sonné, du berceau jusqu’à la tombe. Dès qu’il entr’ouvre un œil, qu’il prête la moindre oreille au plus furtif écho du monde, il ne s’attend plus à autre chose qu’à des vérités juives, des mots juifs, des rythmes juifs, des transes juives, des charabiateries juives, des croisades juives. Il est fixé comme un poisson dans sa friture. Ce qui n’est pas juif peut seul encore, par extraordinaire inversion, le mettre en état de rébellion, d’hostilité, tellement il est devenu juif, synthétiquement par persuasion. Tout lui parvient toujours du monde extérieur, inexorablement, infailliblement, invinciblement juif. Il n’est plus que le somnambule des volontés juives. Il a tout perdu dans la prodigieuse vacarmerie juive, jusqu’à la velléité de se retrouver, de retrouver sa personne, son âme, sa volonté... Le Juif l’emmène où il veut, comme il veut.Les démocraties ne sont que les dominions de Tintamarrerie ahurissante juive, prodigieux, stratosphérique tambourinage et gigantesque accompagnement de notre appareil de torture et de servitude. Absolument irrésistible. Quels sont les patrons de ce cauchemar? Les banques juives, la conjuration des rabbins, l’Intelligence Service (grande productrice de guerres et de révolutions), l’Angleterre judéocratique, la Cité, toute aux juifs ».
Louis-Ferdinand Céline, « L’École des cadavres » (1938), Éd. de la Reconquête, pp. 38-39
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