Pour la Commission européenne, Noël n’existe pas : un acte de discrimination absolument scandaleux…
La Commission européenne a produit plus de trois millions d’exemplaires d’un agenda aux couleurs de l’Union européenne pour les écoles secondaires : cet agenda comprend la mention des fêtes juives, hindoues, sikhs et musulmanes, mais aucune fête chrétienne n’y est signalée. La fête de Noël, par exemple, que l'on s'apprête à célébrer dans l’Europe entière, est tout simplement absente de cet agenda.
« La religion chrétienne subit ici une attaque directe et violente de la part de la Commission européenne, s’indigne Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate. Un tel acte de discrimination est absolument scandaleux. »
La Commission européenne a produit plus de trois millions d’exemplaires d’un agenda aux couleurs de l’Union européenne pour les écoles secondaires : cet agenda comprend la mention des fêtes juives, hindoues, sikhs et musulmanes, mais aucune fête chrétienne n’y est signalée. La fête de Noël, par exemple, que l'on s'apprête à célébrer dans l’Europe entière, est tout simplement absente de cet agenda.
« La religion chrétienne subit ici une attaque directe et violente de la part de la Commission européenne, s’indigne Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate. Un tel acte de discrimination est absolument scandaleux. »
« Comment peut-on à ce point nier l’histoire, et nier notre réalité actuelle ? poursuit la Présidente du Parti Chrétien-Démocrate. Le christianisme a joué un rôle fondamental dans la construction de l’Europe, il est la religion de nombreux européens aujourd’hui. Reconnaissons simplement les faits. L’Europe doit prendre conscience de ses propres racines chrétiennes et du rôle public de la religion : il ne s’agit pas de nier les exigences d’une juste et saine laïcité, mais de ne pas la confondre avec un laïcisme idéologique. »
Christine Boutin a fait part de son inquiétude et de son indignation au Commissaire responsable, Monsieur John Dalli, au Président de la Commission européenne, Monsieur José Manuel Barroso, et au Ministre auprès de la ministre d’Etat chargé des Affaires européennes, Monsieur Laurent Wauquiez.
Lettre de Christine Boutin à José Manuel Barroso (23/12/2010)
Christine Boutin a fait part de son inquiétude et de son indignation au Commissaire responsable, Monsieur John Dalli, au Président de la Commission européenne, Monsieur José Manuel Barroso, et au Ministre auprès de la ministre d’Etat chargé des Affaires européennes, Monsieur Laurent Wauquiez.
Lettre de Christine Boutin à José Manuel Barroso (23/12/2010)
À l’attention de Monsieur José Manuel Barroso
Président de la Commission européenne
Monsieur le Président,
Comme vous le savez, la Commission européenne a produit plus de trois millions d’exemplaires d’un agenda aux couleurs de l’Union européenne pour les écoles secondaires. Cet agenda comprend la mention des fêtes juives, hindoues, sikhs et musulmanes, mais aucune fête chrétienne n’y est signalée. Même la page du 25 décembre est vide…
Comment une telle discrimination est-elle possible ?
Mon inquiétude, mon incompréhension, et même mon indignation sont grandes.
La Commission européenne peut-elle prétendre à un oubli ? Mais comment peut-on involontairement omettre de mentionner la fête de Noël, célébrée à travers toute l’Europe par de nombreuses personnes même non-chrétiennes ?
Vraiment, je ne peux l’accepter.
Au nom de la vérité, au nom de la reconnaissance de ce qui a été et de ce qui est, je ne peux l’accepter. Le rôle de la religion chrétienne dans la formation de l’Europe est un fait historique indéniable, et il est aberrant qu’un agenda réalisé par la Commission européenne ne la mentionne d’aucune façon. Comment est-il possible d’affirmer que cet agenda constitue une « mine d’informations sur l’Union Européenne », en ôtant toute référence au christianisme ? Comment prétendre instruire des jeunes sur l’Union européenne en niant une religion qui a tant contribué à sa construction et à son unité ?
Ensuite, je ne peux l’accepter, au nom d’une grande partie de la population européenne dont le christianisme est la religion. Je refuse que soit ainsi nié, oublié ce qui revêt une importance si grande dans la vie de toutes ces personnes, ce socle de valeurs et de convictions qu’elles ont en commun.
Enfin, je ne peux l’accepter, au nom des millions de chrétiens persécutés et tués à travers le monde en raison de leur foi. Comment l’Europe peut-elle faire preuve d’une ignorance totale vis-à-vis d’une religion au nom de laquelle ils souffrent et meurent, vis-à-vis de fêtes qu’ils ne peuvent célébrer qu’au péril de leur vie ?
En espérant votre soutien en faveur d’une Europe qui promeuve le dialogue entre les religions, et qui valorise le rôle et l’apport de chacune dans la construction d’une société de paix, de prospérité et de tolérance, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes sincères et respectueuses salutations.
Christine BOUTINPrésident de la Commission européenne
Monsieur le Président,
Comme vous le savez, la Commission européenne a produit plus de trois millions d’exemplaires d’un agenda aux couleurs de l’Union européenne pour les écoles secondaires. Cet agenda comprend la mention des fêtes juives, hindoues, sikhs et musulmanes, mais aucune fête chrétienne n’y est signalée. Même la page du 25 décembre est vide…
Comment une telle discrimination est-elle possible ?
Mon inquiétude, mon incompréhension, et même mon indignation sont grandes.
La Commission européenne peut-elle prétendre à un oubli ? Mais comment peut-on involontairement omettre de mentionner la fête de Noël, célébrée à travers toute l’Europe par de nombreuses personnes même non-chrétiennes ?
Vraiment, je ne peux l’accepter.
Au nom de la vérité, au nom de la reconnaissance de ce qui a été et de ce qui est, je ne peux l’accepter. Le rôle de la religion chrétienne dans la formation de l’Europe est un fait historique indéniable, et il est aberrant qu’un agenda réalisé par la Commission européenne ne la mentionne d’aucune façon. Comment est-il possible d’affirmer que cet agenda constitue une « mine d’informations sur l’Union Européenne », en ôtant toute référence au christianisme ? Comment prétendre instruire des jeunes sur l’Union européenne en niant une religion qui a tant contribué à sa construction et à son unité ?
Ensuite, je ne peux l’accepter, au nom d’une grande partie de la population européenne dont le christianisme est la religion. Je refuse que soit ainsi nié, oublié ce qui revêt une importance si grande dans la vie de toutes ces personnes, ce socle de valeurs et de convictions qu’elles ont en commun.
Enfin, je ne peux l’accepter, au nom des millions de chrétiens persécutés et tués à travers le monde en raison de leur foi. Comment l’Europe peut-elle faire preuve d’une ignorance totale vis-à-vis d’une religion au nom de laquelle ils souffrent et meurent, vis-à-vis de fêtes qu’ils ne peuvent célébrer qu’au péril de leur vie ?
En espérant votre soutien en faveur d’une Europe qui promeuve le dialogue entre les religions, et qui valorise le rôle et l’apport de chacune dans la construction d’une société de paix, de prospérité et de tolérance, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes sincères et respectueuses salutations.
Ancien Ministre
En copie à MM. John Dalli, Herman Von Rompuy, Jerzy Buzek et Wilfried Martens
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire