Carnets de Voyages en Syrie avec la Communauté syrienne de France

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vendredi 14 janvier 2011

Ils ne savent même plus tuer un lapin

Un édiorial fort de Philippe Régniez dans la Lettre électronique publiée par  Les Éditions de La Reconquête :

Ils ne savent même plus tuer un lapin

L’Histoire est simple, terriblement simple, et ce serait déjà bien suffisant si elle n’était pas terrible.

Bon, nous connaissons le vaste chantier de destruction de l’Occident chrétien entreprit avec la Révolution française. Après, le cahot des guerres fratricides est venu rythmer cahin-caha le développement des nations créées sur la fameuse table rase jusqu’au premier affrontement mondial, cette boucherie orchestrée par les princes de l’usure. Y furent éliminés une grande partie des élites, dans tous les domaines, des nations qui prirent part au conflit. Mais il en restait toujours, et comme ceux-là menaçaient de refonder une Europe forte basée sur les nations, un deuxième affrontement mondial fut financé par les mêmes. Une bonne partie de ce qui restait des élites et des guerriers fut laminée dans le combat contre l’ogre bolchevique. La guerre mondiale fut perdue par les nationalistes dont beaucoup connurent la bienveillante justice des vainqueurs. Mais, il en restait toujours, on les envoya dans des endroits impossibles au Tonkin et ailleurs. Bien entendu, on commençait à voir la portion congrue des guerriers et des élites, celle qui avait survécu et que l’on envoya en Algérie, et ainsi de suite.

Cependant, en Europe, à grands cris de « plus jamais ça », de culpabilisations et de repentances, on castrait joyeusement un matériel humain pas bien costaud, pas bien solide sur ses jambes. Et puis, pour être certain que ne renaîtrait pas un sauveur ou une Jeanne d’Arc, on perpétrait à nouveau par l’avortement le Massacre des Innocents, perpétuel celui-là, crime d’État financé par les impôts de ceux qui en sont les victimes. Spirituellement, on balançait un Vatican II aux conséquences désastreuses, la dignité et la fierté catholiques ainsi que l’esprit des croisades étaient mis à terre. Alors, sans armes, sans uniformes et sans violence apparents on fit envahir la vieille Europe, peu à peu et de manière croissante, par des hordes de barbares hébétés et brutaux qui salissent et qui cassent tout ce qu’ils touchent, et cela se passe sans problème aucun, car l’homme européen ne sait plus tuer. Il ne sait déjà plus tuer un lapin, le sang lui fait peur, alors tuer un barbare qui viole sa sœur ou sa mère… Au fil des générations le système nerveux des Européens, déjà rendu débile par une consommation excessive d’alcool, a été annihilé, ce n’est plus qu’une carcasse avec de la viande dedans et des pulsions consommatrices.

Dès que l’on énonce le simple fait qu’il faudra bien tuer tous ces envahisseurs qui chaque jour dévoilent un peu plus le pan de leur volonté de conquête, si on ne veut pas disparaître ou leur servir de porteur d’eau, on rencontre des regards apeurés d’effarés qui vous prennent pour un fou, tandis que dans ce qui leur reste de cervelle on peut voir cliqueter les étincelles des réflexes pavloviens « plus jamais ça, homme blanc = criminel exploiteur universel, etc. ».

L’homme blanc ne sait plus tuer, il ne sait plus tuer un lapin, il sait encore moins tuer son ennemi. C’est là son problème fondamental.

Philippe Régniez, Lettre électronique des Éditions de la Reconquête  www.editionsdelareconquete.com

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