Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 21 juin 2018

Tell Salhab… Mères et sœurs des martyrs cuisinent comme à la maison pour les combattants sur le front




Une cuisine familiale servie sur le front…


Ces mères et sœurs de martyrs préparent régulièrement un appétissant repas,
financé par la communauté du village, qui sera servi tout chaud aux combattants sur l’un des fronts...

La Communauté Syrienne de France rencontre à Tell Salhab [سلحب], au nord-ouest de Hama, ces mères de martyrs et de soldats préparant régulièrement un repas qui sera servi tout chaud aux combattants des fronts alentours, jamais très éloignés…Une initiative en mémoire du valeureux martyr Moueïn Ahmed Salilbieh [الشهيد البطل المغوار معين أحمد صليبة]… et dont le souvenir est pieusement servi par sa sœur Nahla


Le valeureux martyr Moueïn Ahmed Salilbieh
الشهيد البطل المغوار معين أحمد صليبة


Le fils du martyr, toujours là parmi les cuisinières…
Ici en compagnie du docteur Moulham Haddad, ami de son père et actif soutien de l'initiative

C'est par amour envers leurs fils, leurs frères, leur armée, leur patrie que ces mères ou ces sœurs, telle Nahla Saleeba, travaillent bénévolement… Les habitants de Tell Salhab et de villages voisins se cotisent pour assurer le bon fonctionnement de cette cuisine… Un repas revient à environ 200 euros… Tout le monde participe comme il peut… Occasionnellement sont reçus des dons extérieurs… Avant nous de nombreux groupes ont rendu visite et apporté leur soutien à cette initiative méritante… des Russes… des Iraniens…

"Nous agissons ainsi afin d'aider notre pays et nos soldats. De notre place, en tant que mères, notre devoir est d'aider nos enfants, nos combattants, notre armée. Nous aurions voulu aller au front, et là tout près cuisiner et nourrir nos soldats. L'autorisation nous en a été refusée, trop compliqué pour notre sécurité. En ces temps difficiles toute mère, toute épouse, toute sœur pouvant le faire doit se lever chaque jour pour d'abord soutenir l'Armée arabe syrienne et tous les autres combattants…

Dès six heures chaque matin nous commençons à cuisiner de façon que nos plats soient prêts à partir à midi… À midi, Des soldats chargent et emportent les plats  pour être ensuite distribués sur les fronts. Un transport parfois difficile à assurer faute de véhicule… Mais cela n'empêche jamais nos plats d'arriver à  Idlib , ar-Rastan, Alep et beaucoup d'autres villes en Syrie…

Nous, mères de soldats, avons décidé de nourrir nos fils dans l'Armée. Ce n'est pas que là-bas ils ne sont pas nourris  mais nous, en tant que mères, nous voulons aider nos enfants et rester près d'eux… Nous voulons les nourrir de notre cuisine, de nos propres mains, avec amour, comme à la maison. Nous cuisinons pour nos enfants, l'armée entière est faite de nos enfants. Que Dieu leur donne la victoire sur tous les fronts."


Nahla Saleeba et ces mères de martyrs ont cuisiné un savoureux repas pour le front













Alors que le repas continue à mijoter dans les marmites… nous parcourons les rues de Tell Salhab [سلحب], nombreuses sont les photos qui rappellent à notre souvenir que dans telle ou telle maison vivait un garçon tombé vaillamment sur le front… Nous rendrons visite à plusieurs familles de martyrs… 















Nous terminerons nos visites chez un jeune appelé Ali, officier martyr-vivant gravement blessé en 2015 à Deir Ezzor… Atteint sur le côté droit, il a perdu la vue sur un œil ainsi que l'ouïe… Un éclat a atteint sa neuvième vertèbre… Depuis Ali est paralysé… Avec courage il nous que depuis lors il est entré dans une nouvelle vie… Pendant notre conversation avec Ali, nous rejoint le docteur Moulham Haddad, actuellement en visite dans sa ville natale alors qu'il exerce à l'université de Médecine de Montpellier…





Avec Ali, à droite son père qui nous explique comment son fils a été atteint à Deir Ezzor…


Le docteur Moulham Haddad nous a rejoints, une longue conversation s'engagera alors en français…



Pour la mobilité d'Ali, un ascenseur a été aménagé depuis son appartement sur la façade de son immeuble


Midi… le repas est prêt à être embarqué pour le front


Le repas a été embarqué… une pose après le travail accompli…







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Siham al-Shebl, "mère des soldats" tombée en martyre lors d'une de ses missions…



Siham al-Shebl sur la ligne front entourée des soldats auxquels elle apportait repas "comme à la maison" et cadeaux


Ayons une pensée pour cette femme hors du commun, Siham al-Shebl [سهام_الشبل‬], la "Mère des Soldats" tombée en martyre au printemps 2016 alors qu'elle se rendait au front dans la province de Lattaquié pour distribuer des repas aux soldats de l'Armée arabe syrienne peu avant la rupture du jeûne… Sœur de martyr et mère de martyr, Siham al-Shebl était la présidente de l'association "Vivre ensemble". 

Cette femme au courage exemplaire et compatissante aux malheurs de sa Patrie, la Syrie, Siham al-Shebl était l'une des partenaires des actions en Syrie de la Communauté syrienne de France. Auparavant, lors de chacun de nos voyages avec la Communauté syrienne de France, Siham al-Shebl, fidèle à son sens de l'hospitalité et à son dévouement à la cause de sa Patrie agressée et envahie par des mercenaires étrangers, nous avait accueillis et partout accompagnés lors de nos actions à Lattaquié. Que le martyr de Siham ne soit pas vain !


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Lors de sa rencontre avec les mères des martyrs à Tell Salhab [سلحب] le groupe voyageant avec la Communauté Syrienne de France a participé au financement d'un repas à offrir aux combattants sur les fronts alentours… Ce repas cuisiné avec amour par les mères des martyrs à Tell Salhab a été distribué ce lundi 7 mai aux quelques 350 soldats veillant face aux terroristes d'al-Nosra sur les fronts de Talet Braideej [تلة بريديج], Talet Cheikheh Hadid [تلة الشيخ حديد], el-Mekeir [المغيير] au nord de Hama à la limite d'Idleb. Durant toute cette journée une inscription "Merci aux Français" a été affichée…
"Merci aux Français solidaires"… Il arrive encore que des Syriens remercient des Français !… quoique le Régime au caporal chef de guerre Macron mériterait aussi de chaleureux remerciements : ses velléités de bombardements ont rendu de fiers services au peuple syrien en renforçant - si besoin était - sa cohésion !… Il est de plus toujours rassurant de se rendre compte de l'inefficacité de l'ennemi…










































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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018





mercredi 20 juin 2018

La Takiya al-Soulaymaniya



Comment ne pas succomber au charme de cet ensemble, celui de la Takiya al-Soulaymaniya ?… Un espace chargé d'Histoire… L'un des lieux les plus beaux de Damas par son architecture, ses jardins… Un des lieux où chacun, résident ou simplement de passage, rencontrera nombre d'artisans et n'aura que l'embarras du choix dans ses acquisitions… Immanquablement lors de chacun de nos multiples voyages en 2015, 2016, 2017 et encore en ce mois d'avril 2018 avec la Communauté Syrienne de France nous y avons passé de longs moments, pour chaque fois de nouvelles découvertes… et toujours un excellent café !



La Takiya al-Soulaymaniya [جامع التكية السليمانية] peut être présentée comme le plus bel exemple de l'architecture ottomane à Damas. Conçue par le célèbre architecte ottoman Sinan [قوجه معمار سنان آغا]sous le sultan Soulayman I [سلطان سليمان اول], la construction du complexe a commencé en 1554 et a été achevée cinq ans plus tard. Bien que beaucoup plus modeste que les projets de Sinan à Istanboul et ailleurs dans l'ancien Empire ottoman, la mosquée est néanmoins un exemple impressionnant de son travail.

Le complexe était destiné à servir de relai au pèlerinage annuel à La Mecque, dont la gestion était une responsabilité importante pour le gouverneur de la province et une source majeure de revenus pour la ville. Avant la construction de la mosquée, le site comportait un palais de l'ère mamelouk construit sous Al-Malik az-Zâhir Rukn ad-Dîn Baybars al-Bunduqdari (Baybars) [ظاهر ركن الدين بيبرس البندقداري]. La zone à l'ouest était un champ de foire, terrain de parade et d'exercice pour les troupes ayyoubides et mamelouks ainsi que point de rassemblement pour les pèlerinages. Situé bien au-delà des murs de la vieille ville, ce n'était encore jusqu'à la fin des années 1800 qu'une banlieue.

La mosquée est située au sud d'un grand espace avec en son centre une fontaine rectangulaire. Sur le côté nord de cet espace étaient les cuisines et un réfectoire pour les pèlerins. Les bâtiments à arcade, de part et d'autre à l'est et l'ouest logeaient les pèlerins. Alors que Sinan s'inspirait de l'architecture ottomane traditionnelle, y compris pour la salle de prière en dôme et les deux hauts minarets symétriques, la conception du complexe intègre également plusieurs éléments régionaux, notamment la présence de mouqarnas [مقرنص] sur l'entrée de la salle de prière, les bandes alternées de pierre noire et blanche, la forme de la cour.










La "Takiya al-Soulaymaniya"[جامع التكية السليمانية] fondée par le sultan Soulayman le Magnifique en 1554 a.p. J.C.










Le tisserand du centre artisanal de la Soulaymaniya


La Médersa Soulaymaniya [مدرسة سليمية], voisine de la Takiya al-Soulaymaniya
Son enceinte a été aujourd'hui transformée en centre arisanal

À l'est, la Médersa Soulaymaniya [مدرسة سليمية] est une extension ultérieure du complexe. Cette Médersa Soulaymaniya est une école religieuse de l'époque ottomane qui sera rattachée au complexe de la Takiya al-Soulaymaniya. Elle a été construite sous le règne du sultan Selim II [سليم ثانى], (1566-1574) successeur du sultan Soulayman I. Le complexe est construit autour d'une grande cour avec une fontaine centrale. À au fond, au sud, se trouve une petite salle de prière avec un seul dôme. Autour de la cour sur les trois autres côtés sont des salles à arcades qui autrefois ont accueilli les étudiants en théologie. Une alternance de bandes de pierre noire et blanche sont partout visibles.

Cette école religieuse a été conçue par des architectes locaux et n'a pas impliqué Sinan, l'architecte ottoman de la mosquée voisine, construite une décennie plus tôt. Néanmoins, les bâtiments sont harmonieux et complémentaires les uns des autres. Aujourd'hui, le complexe est devenu une extension du marché d'artisanat voisin et abrite de nombreux magasins de souvenirs, bien que la salle de prière ait toujours gardé pour sa vocation initiale. L'école religieuse est ouverte pendant les heures normales d'ouverture du marché de l'artisanat.







Le kahouadji de la Soulaymaniya









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Tourisme, culture et développement dans la région arabe

Le tissu de coton pour Aghabani

Le mobilier en bois incrusté en nacre ou mossaddaf

Boutique des Artisans de Damas


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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018



mardi 19 juin 2018

En la maison d'Abd el-Kader à Damas… avec la Communauté Syrienne de France


"Quand nous voyons des lieux où nous savons que demeurèrent des hommes glorieux, nous sommes plus émus qu’en entendant le récit de leurs actions ou en lisant leurs ouvrages... »"
Cicéron in De finibus bonorum et malorum




Passée la mosquée de Sayyidah Rouqayya en nous dirigeant vers Bab Faradis, nous empruntons la première rue à droite Naqib al-Asharaf.  Une centaine de mètres plus loin, la porte de la maison de l'émir Abd el-Kader… La maison de l'émir n'est actuellement pas habitée, sinon par une belle et nombreuse famille de chats et leur soignante. Pendant une dizaine d'années elle a été offerte à une association qui en a fait une maison de retraite pour personnes âgées. Puis l'État algérien a promu cette maison patrimoine historique confié au ministère de la Culture mais n'est pas encore pas vraiment ouverte au public… Nous avions la chance d'être accompagnés ce jour-là d'une Damascène descendante de ces Algériens qui suivirent Abd el-Kader dans son exil en Syrie… Appel téléphonique à un arrière-arrière-petit-fils de l'Émir et la porte de la maison nous fut aimablement ouverte.  C'est avec émotion que nous pûmes y pénétrer et y circuler librement dans toutes ses parties et, témoignage  extrême de sympathie, jusque dans les privés… C'est avec  peine que nous pûmes aussi constater - ici aussi -  les dégâts récents causés par plusieurs tirs de mortier de groupes terroristes islamiques ayant investi les banlieues proches de Damas et visant la mosquée chi'ite de Sayyidah Rouqayya tout proche…


Quand, en 1854, l’Émir Abdelkader émigre en Syrie, 8500 hommes le suivent. Ces Algériens s’installeront le long d’un axe Damas-Haïfa, s’établiront sur le plateau du Golan et autour du lac de Tibériade, en Galilée. C’est un petit-fils de l’Émir, Saïd Abdelkader, qui lira la déclaration d’indépendance à Damas en 1918 et sera le Premier ministre du roi Fayçal !

Après l'exil d'Abd el-Kader, le Moyen-Orient et la Syrie accueillent encore de nouvelles vagues d'émigrés algériens. Vers la fin du XIXe siècle de nombreux Kabyles, compagnons de Cheikh El-Mokrani, s’y installeront, environ 2000 à Damas, 13 000 en Palestine. Plus tard, sous l'influence de Cheikh Mohamed Benyelles de Tlemcen, il y aura la “migration collective” de 1911 vers la Syrie. Cheikh Mohamed Benyelles prônait le refus de l’incorporation au service militaire obligatoire décrétée par la France en 1910. En même temps qu'une rébellion, il organisera une migration vers la Syrie qu'il ralliera à la tête de convois d'Algériens plutôt originaires de l'Oranais.

Tous ceux-là demeurent les "Algériens" de Syrie quoique sans aucun désir de revenir en Algérie et complètement assimilés dans cette Syrie qui les a adoptés. Parmi eux, ceux dont les aïeux sont arrivés avec l’Émir Abdelkader conservent une nostalgie non feinte de ce que fut la grandeur de leur famille…

L'Émir occupait une grande maison, au bord de la Barada, sans la moindre apparence extérieure. On y accède par une petite porte avant de se retrouver dans un vaste patio, avec fontaine de marbre au centre, ombragée de beaux bouquets d'arbres. Les salles, celles du rez-de-chaussée qui donnent dans le patio, restent encore aujourd'hui meublées, simplement mais comme toute maison damascène digne de son passé. 

Le choix de cette maison ne fut pas dû au hasard.  À Damas, l'Émir s’installe dans la maison que le mystique andalou Ibn Arabi occupa quelque six siècles plus tôt. Il habita la maison qui fut autrefois celle de son maître et demanda à être inhumé auprès de lui.

Dans sa résidence il installe une vaste bibliothèque, faisant acheter par des émissaires de nombreux livres et manuscrits en provenance de tous pays dont  Les Illuminations de La Mecque [Futûhât al-Makkiyya - الفتوحات المكية] d'Ibn Arabî qu'il fait publier en 1857 à partir d'un manuscrit qu'il a fait recopier à Konya.

Dès la début de son installation à Damas, l’Émir devient le pôle d’un cercle de maîtres spirituels de différentes confréries et d’intellectuels.  Il enseigne la théologie à la mosquée des Omeyyades. Son enseignement fut recueilli par ses disciples. Une partie de cet enseignement fut consigné par écrit dans « Le livre des Haltes » [Kitab al-Mawaqif - كتاب المواقف]. S'adressant à l'origine au public restreint de ses disciples, l'Émir y commente le Coran, les paroles du Prophète ainsi que l'œuvre d'Ibn'Arabî, qu'il contribua à faire redécouvrir et, aujourd'hui par une réédition, rendre accessible à un auditoire moderne les sommets de la spiritualité soufie. Ce livre en effet ne cesse de proclamer le rattachement spirituel de l'Émir à l’un des plus grands maîtres de l’histoire humaine, le Cheikh al–Akbar, Ibn Arabi.

À Damas, l’émir a pris sous sa protection la communauté des Algériens ; mais aussi la communauté chrétienne et européenne lors des émeutes de juillet 1860. Il leur permit d’échapper aux massacres entre les chrétiens maronites et musulmans druzes. Affrontements dus aux intrigues et rivalités des deux puissances coloniales dominantes, France et Angleterre.

En effet, la France manipulait les chrétiens maronites en leur promettant un État indépendant ; tandis que l’Angleterre manipulait de son côté les Druzes pour contrecarrer les ambitions françaises dans la région et satisfaire ses ambitions commerciales. L’Émir, en tant que musulman nourri de la philosophie akbarienne d'Ibn Arabi, avisé des intrigues des uns et des autres, intervint et offrit sa protection aux chrétiens. Cette attitude eut un écho considérable en Occident. Décoré de l’Ordre de Pie IX par le pape, il fut promu grand-croix de la Légion d’Honneur par la France. Abd el-Kader mettait simplement en pratique son enseignement inspiré de l'universalité de l'amour et de l'ésotérisme soufi exprimé par ces vers célèbres d’Ibn Arabi :

« Mon cœur est devenu apte à revêtir toutes les formes
Il est pâturage pour les gazelles et couvent pour les moines
Temple pour les idoles et Kaaba pour le pèlerin
Il est les tables de la Torah et le livre du Coran
Je professe la religion de l’amour, quel que soit le lieu
Vers lequel se dirige ses caravanes
Et l’amour est ma loi et ma foi »…

















Dans l'appartement que s'est réservé un arrière-arrière-petits-fils de l'Émir,
ici sur la photo centrale entourée de photos de l'Émir et de sa famille à Damas


La Barada bordant la maison de l'Émir






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À voir :


Ibn Arabi s'établit à Damas en 1223 et y reste jusqu'à sa mort en 1240. Il est enterré au pied du Jebel Qasioun [جبل قاسيون]. Une année après la conquête de Damas par les Ottomans en 1516, Selim Ier, sultan de Constantinople, fit édifier un mausolée et une madrasa à l'endroit de sa tombe.

La mosquée Mohi al-Din Ibn Arabi [جامع محي الدين بن عربي] est située à Damas dans le district d'al-Salhiyeh [الصالحية], à l'extrême nord-ouest de la vieille ville sur les pentes du Jebel Qasioun. (À environ vingt-cinq minutes à pied depuis la vieille ville. Voir la carte ci-dessous pour l'emplacement exact.)













Mary Ann van Gellens : L'Émir Abd-El-Kader - Homme de génie, de science, et de sagesse…



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Autres étapes du 9ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, avril 2018