Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 23 décembre 2014

Martin Peltier met à poil Éric Zemmour pour décrypter son gloubiboulga…





Un régal que ce portrait d'Éric Zemmour présenté tout en nuance par Martin Peltier… Des moments forts, telle cette première rencontre entre Jean-Marie Le Pen et Zemmour… Zemmour le petit juif pied-noir complexé au point de vouloir avoir toujours raison, hier comme aujourd'hui… Zemmour, infiniment moins cultivé que Jean-Marie Le Pen qui se moque, lui, d'avoir ou pas raison mais s'offre d'abord le luxe de discourir et faire de la politique pour le seul plaisir de se faire plaisir… Sans jamais aucune prétention au pouvoir… Jean-Marie Le Pen, loin de la médiocrité de sa gamine, la Marine, qui dans sa déficience mentale croyant au pouvoir s'abaisse à toutes les compromissions dans le racolage d'un entourage… héritière indigne d'un papa compatissant malgré une légitime désespérance… Un tout petit Éric Zemmour qui croit devoir se raccrocher à des personnages qu'il croit grands… DeGaulle qui a rétréci la France en l'éloignant, lui Zemmour, de la terre d'accueil de ses ancêtres séfarades… Et Napoléon peut-être encore plus néfaste que DeGaulle qui, lui, a vendu l'immense Louisiane aux États-Unis… DeGaulle et Napoléon, acteurs majeurs de l'insignifiance présente de la France… Chacun a des héros à sa mesure… Mais pire, cet engouement pour Zemmour, cette "zemmourmania" autant que la "marinamania" sont révélatrices de l'indigence de l'opposition française face au pouvoir en place… Presse se prétendant d'opposition comme manifestations d'une opinion publique… Plutôt que Zemmour, voire Jean-Marie Le Pen, écoutons davantage Roger Holeindre qui avec une culture au moins égale à celle d'un Jean-Marie Le Pen a en plus une réelle expérience du combat face à l'ennemi, expérience offerte, non pas pour son seul plaisir, mais au service exclusif de l'éveil de notre jeunesse de France.




Cession de la Louisiane aux États-Unis par Bonaparte (1803)

Martin Peltier : L'antichristianisme juif - « L'enseignement de la haine »

Martin Peltier : Shoah Story

Martin Peltier : À quoi sert l'Histoire ?

dimanche 21 décembre 2014

Après la fondation d'une IVe République par Andry Rajoelina, Madagascar s'aventure à la recherche d'une cohérence nationale…


Brève synthèse de l'Histoire récente de Madagascar, cinq Filoha pour 5 "F" :
Fampihavavanana : Fieken-keloka - Fibebahana - Fahamarinana - Fihavanana
Que l'avenir appartienne une jeunesse sereine…
Pour la première fois à Madagascar s’est tenu un sommet de cinq présidents, vendredi 19 décembre, sous l’égide du FFKM (Fiombonan’ny Fiangonana Kristianina eto Madagasikara), le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes de Madagascar… 

Cinq présidents pour 5 "F" (ou 4 "F") : le hic c'est qu'en langue malgache les "F", initiale de toute abstraction, sont foison… Tout et le contraire de tout… Mais après tout pourquoi pas ?… Et n'oublions pas le "F" de "filoha"… Encore "5F", réunis pour on ne sait quoi il en sortira… Tout Vazaha pas même un brin malicieux entendra "filou" ! Sans beaucoup se tromper si, Français, il pense au présent de son propre pays… Quant à Madagascar ça dépend…

Lire les dossiers :

Madagate - Jeannot Ramambazafy : La déclaration commune des cinq présidents à Ivato

Madagate - Jeannot Ramambazafy : 11 décembre 2010 - 11 décembre 2014, la IVe République célèbre ses quatre ans





vendredi 19 décembre 2014

"Le Temps des aveux"… François Bizot, otage des Khmers rouges…


« Le Temps des aveux », un film bienvenu qui rappelle la monstruosité des Khmers rouges… Une monstruosité partagée autant avec les islamistes d'aujourd'hui qu'avec le FLN d'hier… Des monstres qui ont eu leurs complices tant en Occident que sur le territoire de la France métropolitaine, tels ces infâmes membres du "réseau Jeanson" au service des égorgeurs du FLN ou les bobos de Libération faisant l'apologie des Khmers rouges s'emparant de Phnom Penh… comme à présent ces pervers étrangers à l'islam qui participent servilement et se mettent en scène dans les exécutions de masse perpétrées par des terroristes érigés en un pseudo-État islamique…




Le « Le Temps des aveux » ne trouvera pas seulement un écho dans les horreurs de l'islamisme contemporain ou du FLN en Algérie, là où le rituel de l’égorgement ou de l'émasculation est tout aussi efficacement remplacé par les coups de bêche ou de bâton des campagnes cambodgiennes profondes… La France franc-maçonne et républicaine a certes connu en son temps ses horreurs campagnardes avec les noyades de Nantes… « Le Temps des aveux » après « La Déchirure » rappelle l’insoutenable horreur du socialo-communisme par l'extermination de tout un peuple brutalement forcé à vivre loin des villes. Excepté un exode trop significatif vers les campagnes - encensé par Libération en avril 1975 ! -, ce film ne manquera d'évoquer chez le spectateur contemporain les malheurs que subit actuellement un pays tel la France, certes de façon moins violente mais assurément plus pernicieuse… Les socialistes d'aujourd'hui ont su tirer les leçons des échecs de leurs précurseurs… Ils avancent moins brutalement et plus lentement mais plus froidement déterminés que les Khmers rouges dans la destruction des fondements de notre civilisation, et tout comme les Khmers rouges en s'appuyant d'abord sur un embrigadement des enfants et une destruction de la famille traditionnelle…







Le dernier film de Régis Wargnier relate la relation entre un ethnologue français capturé par les Khmers rouges et son geôlier. En salles à partir du 17 décembre 2014.

L’argument : Cambodge, 1971. Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le Français découvre la réalité de l’embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…

Note : Avec Le Temps des Aveux, Régis Wargnier signe une adaptation du roman Le Portail de François Bizot, paru en 2000. Il retrouve l’Asie après avoir mis sur pellicule une tranche de vie de l’Indochine française avec le film Indochine en 1992. Tourné en décors naturels au Cambodge avec un budget estimé à cinq millions d’euros, Le Temps des aveux sera porté par Raphaël Personnaz (l’acteur a perdu 10 kilos pour le besoin de certaines scènes), Olivier Gourmet et Phoeung Kompheak dans le rôle du geôlier khmer. Il s’agira probablement de l’un des films forts de cette fin d’année. À découvrir sur les écrans français dès ce 17 décembre 2014.

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15/10/2009


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François Bizot est né à Nancy en 1940… De 1962 à 1965, François Bizot suit les cours de l’École des géomètres de Nancy et les séminaires de G. Condominas, J. Filliozat et A. Bareau à l’EPHE. Il est employé en 1965 par la Conservation d’Angkor, pour s’occuper de l’atelier de restauration et entreprendre le relevé topographique des monuments extérieurs. Parallèlement à ce travail, il est chargé par J. Filliozat d’étudier sur place le bouddhisme des Khmers.

Il est recruté comme membre de l’EFEO en 1976. Après son expulsion du Cambodge par les Khmers rouges, qui mettent à sac les implantations de l’École, il est affecté en Thaïlande. Il établit à Chiang Maï le premier centre de l’EFEO dans ce pays. En 1987, il est nommé chargé de conférences, puis directeur d’études en 1994, à l’EPHE, où il crée la chaire de « Bouddhisme d’Asie du Sud-Est ». Il retourne à Phnom Penh en 1989, pour y préparer la réouverture d’un poste de l’École. En 1994, il est affecté à Vientiane, où il prend bientôt en charge le centre de l’EFEO ouvert l’année précédente par François Lagirarde.

Spécialiste du bouddhisme de la péninsule Indochinoise, il cherche à apporter une réponse à une des premières questions posées par la recherche historique et philologique : l’origine et l’identification des traditions locales. C’est par une longue immersion dans la culture locale et par l’introduction d’une démarche proprement ethnographique dans le champ des études bouddhiques qu’une problématique a pu être posée : pourquoi des communautés bouddhiques affiliées à Ceylan transmettent-elles une doctrine et des règles monastiques contraires à l’orthodoxie cinghalaise ?

Ses enquêtes de terrain lui permettent de découvrir un important corpus de manuscrits en langues vernaculaires, totalement inédits, directement liés aux pratiques rituelles, auxquelles ils servent de support. Ses liens avec les savants locaux lui donnent des clés de lecture insoupçonnables, grâce auxquelles il va pouvoir traduire les premiers grands textes de cette littérature ésotérique. Élargissant ses enquêtes à la Thaïlande, à la Birmanie et au Laos, il montre la profonde unité religieuse et doctrinale de la tradition d’abord étudiée au Cambodge, qui s’étend aux confins de la péninsule.

Ses découvertes l’obligent à élaborer une méthode rigoureuse de reconstitution historique et, tout d’abord, à redéfinir la notion d’« école bouddhique » (nikâya). Ce travail met en évidence l’importance de l’ordination et de l’ajustement monastiques comme facteurs d’appartenance et de légitimité. C’est cette relecture des données indochinoises qui lui fournit les « signes » pertinents nécessaires pour remonter le fil de l’histoire.

L’ensemble de ces travaux a permis de distinguer les écoles d’Asie du Sud-Est de celles de Ceylan, de les rattacher au courant tantrique qui s’est établi dans les derniers siècles du premier millénaire jusqu’en Chine, au Tibet et au Japon, et enfin de montrer que l’indianisation de l’Indochine était intimement liée à l’expansion vers l’Est des doctrines du Vajrayâna.

Il collabore avec des chercheurs français et étrangers (université de Göttingen et de Fribourg) et avec le CNRS (Centre d’étude de l’écriture et Centre de recherche linguistique sur l’Asie orientale). Il crée les polices des alphabets vernaculaires et les nombreux caractères spéciaux nécessaires pour l’édition des manuscrits sur latanier. Ses tâches administratives sont importantes : conventions de coopération avec les gouvernements, programmes de coopération, organisation de colloques (Thaïlande, Laos, Cambodge). En 1989, il dirige le programme : « Fonds pour l’édition des manuscrits » (FEM) au Cambodge, en Thaïlande et au Laos. Il est entre autres responsable éditorial de la collection Textes bouddhiques du Cambodge / du Laos / de Thaïlande, publiée par l’EFEO. En 1998, il est nommé membre du Conseil national des sciences sociales et humaines.

Publications scientifiques

1973 : Histoire du Reamker, Phnom Penh, EFEO, [rééd. Bangkok, 1980, 1983 ; éditions sauvages, Phnom Penh, 1991, 1993].
1976 : Le Figuier à cinq branches, recherches sur le bouddhisme khmer I, Paris, EFEO (PEFEO, 107).
1981 : Le Don de soi-même, recherches sur le bouddhisme khmer III, Paris, EFEO (PEFEO, 130).
1988 : Les Traditions de la pabbajja en Asie du Sud-Est, recherches sur le bouddhisme khmer IV, Göttingen, Abhandlungen der Akademie der Wissenschaften in Göttingen (Philologisch-Historische Klasse, Folge 3, Nr. 169).
1989 : Ramaker ou l’amour symbolique de Ram et Seta, recherches sur le bouddhisme khmer V, Paris, EFEO (PEFEO, 155).
1992 : Le Chemin de Lanka, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Cambodge, 1, Publication du FEM).
1993 : (avec O. v. Hinüber), La Guirlande de joyaux, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Cambodge, 2, Publication du FEM).
1994 : Le Bouddhisme des Thaïs, brève histoire de ses mouvements et de ses idées des origines à nos jours, Bangkok, Cahiers de France.
1994 : (dir.), Recherches nouvelles sur le Cambodge, Paris, EFEO (Études thématiques, 1).
1996 : (avec F. Lagirarde), La pureté par les mots, Paris, EFEO (Textes bouddhiques du Laos, Publication du FEM).
2011 : Le Silence du bourreau, Flammarion, septembre 2011, Paris.

EFEO : Biographie François Bizot

















Libé : "La tortue à respiration cloacale menacée d’extinction"…

mercredi 17 décembre 2014

Pauvre France "dépétainisée"… Flanby parachève l'Épuration à DeGaulle…


L'Épuration parachevée par Flanby et les socialauds… Plus de Travail… Plus de Famille… Plus de Patrie…


Carte postale "La Dépétainisation - Maréchal Philippe Pétain - Flanby"
à commander sans modération aux Éditions Charlemagne


mardi 16 décembre 2014

Sylvie Collet, après la Voix de la Russie, de retour avec les Réinfos du Parti de la France






Au sommaire de ce numéro du 15 décembre de "Réinfo du Parti de la France" :

La folle semaine du FN : avec le scoop très refroidi de Closer révèlant l’homosexualité du n°2 du FN et l’intronisation en grande pompe du fondateur de GayLib au collectif Culture du RBM, plus personne ne peut douter que le système à fait main basse sur le FN et qu’il le met au service du déclin.
Allez donc crécher ailleurs : la polémique des talibans laicïstes contre les Crèches, le Père Noël ou même les sapins est à la fois ridicule et dangereuse.
Martyre des chrétiens d’Orient : leur seul espoir maintenant est de combattre les armes à la main, sous la protection de la Russie… la France a renié sa mission civilisationnelle.
L’accord qui devrait nous faire réfléchir : l’Inde et la Russie signent un partenariat unique en matière d’armement… c’est un faire-part de décès pour toute une branche de l’économie française…

et, pour finir, les prochains rendez-vous du Parti de la France, son actualité et son appel aux dons.




Au sommaire de ce numéro du 1er décembre de "Réinfo du Parti de la France" :

Un week-end très politique : congrès du Front National, de l’UMP… une surmédiatisation qui cache mal des plats réchauffés, sans saveur ni cohérence.
La France championne des prestations sociales : comment 1% de la population mondiale supporte 15% des dépenses mondiales en la matière… 9 records battus au mois d’octobre, rien que pour le chômage… cela a un coût qui se chiffre entre 100 et 150 milliards d’euros, et l’immigration n’y est pas étrangère…
L’industrie de l’armement se portait bien : Hollandouille 1er a réussit à lui ruiner toutes perspectives d’avenir…
Afrique du Sud : maintenant que l’idéologie dogmatique de l’ANC a pris le pouvoir, le sort des Afrikaners blancs n’intéresse plus les chancelleries occidentales…




Au sommaire de ce numéro du 17 novembre de "Réinfo du Parti de la France" :

Immigration-colonisation : à Calais, comme le week-end dernier, ou en 2009, à sa création, le Parti de la France préconise toujours l’inversion des flux migratoires.
Qu’ils prennent garde à la colère des légions : gendarmes et policiers au bord du burn-out, faute de moyens et de considération.
La France championne du monde : oui, mais en matière fiscale… rassurez-vous, Hollande fait tout pour que nous gardions la première place…
Tourisme social européen : la Cour européenne de justice a étudié le programme du PDF et sanctionne le tourisme social… à quand la mise en place du patriotisme social défendu par Carl Lang ?
Coup d’État au Burkina Faso : si les Burkinabés ont déchu le président Blaise Campaoré, ce sont bien les opérations spéciales américaines qui ont mis en place l’intérim qui risque de durer… circulez, il n’y a rien à voir, c’est secret défense.
G20 à Brisbane : l’Australie, théâtre de l’affrontement de deux mondes. La France a-t-elle bien choisi son camp ?



dimanche 14 décembre 2014

Flanby frappé grave d'amnésie… ou infantilisé par un Alzheimer précoce ?…

"La grande défaite en tout, c'est d'oublier."
Louis-Ferdinand Céline
Voyage au bout de la nuit

Lettre ouverte d'Anne CAZAL
à
François HOLLANDE, président de la République française




ANNE CAZAL
JOURNALISTE-ÉCRIVAIN
BOITE POSTALE 28 – 31620 FRONTON
Courriel : anne.cazal@orange.fr                                                                                         


                                                                                                       Monsieur François HOLLANDE
                                                                                                       Président de la République
                                                                                                       Palais de l’Élysée
                                                                                                       55 rue du Faubourg Saint Honoré
                                                                                                       75008 PARIS
                        
LETTRE OUVERTE

Monsieur le Président de la République,
« La France n’a plus aucun otage » avez-vous affirmé, la main sur le cœur, lors de l’accueil réservé à Serge Lazarévic…
Vous avez poursuivi ainsi : "La France ne compte plus d'otage et elle ne doit plus compter d'otages. Ce qui suppose une grande vigilance, une grande protection de nos intérêts. Et je fais ici appel à toutes les entreprises et les administrations pour éviter ces drames. Que les Français prennent bien conscience que ces questions d'otages sont extrêmement douloureuses"…
Oh ! Qu’en termes  sommaires ces choses-là sont dites, Monsieur le Président de la République Française ! Plus aucun otage français… En êtes-vous certain ?
« La France n’a plus d’otage. » Auriez-vous totalement effacé de votre mémoire la déclaration du Président de la République algérienne en 1971, lequel déclarait : « À Paris on semble ignorer que nous détenons un très grand nombre d’otages français. Quand il le faudra nous en communiquerons la liste à toute la presse et cela provoquera une émotion considérable en France. Alors, pour obtenir la libération de ces otages, il faudra y mettre le prix » ?
Lorsque vous avez déclaré, aussi légèrement : « La France n’a plus aucun otage », étiez-vous soudain frappé d’amnésie, ou aviez-vous décidé de gommer de l’Histoire de France les 537 jeunes appelés, dits « prisonniers du FLN » et qui n’ont jamais été rendus au premier président-fondateur de la cinquième République, sans que celui-ci ne bronche ?
« La France n’a plus d’otage. » Ne vous est-il jamais venu à l’idée que quelques-uns de ces malheureux jeunes Français, qui avaient 20 ans à l’époque de la capitulation gaulliste, puissent encore survivre, esclaves dans quelques bouges, réduits à l’état de bêtes de somme, condamnés à tourner sans fin quelque noria dans le sud algérien ?...
« La France n’a plus d’otage. » Et ceux que la France gaulliste a si légèrement  nommés « les disparus », dont vos Archives falsifiées ont réduit le nombre à 3018, mais qui furent éminemment plus nombreux, et ces Harkis, soldats français tous otages de cet ennemi vaincu, devant lequel la France a capitulé, qui furent décimés par centaines de milliers ?
Et ces jeunes filles, à peine nubiles, arrachées aux bras de leurs parents sur le quai des ports d’Oran ou d’Alger, pour assurer le repos des guerriers, sont-elles toutes mortes en esclavage ? N’en reste-il pas une seule de vivante puisque «  la France n’a plus d’otage » ?…
Non, Monsieur le Président de la République Française, nous ne sommes pas « à un moment important », nous nous noyons en pleine amnésie !

Anne CAZAL

*     *     *

Vidéo-témoignage d'André Aussignac



André Aussignac, appelé du 23e Rima à Alger, a été déclaré disparu le 21 juillet 1962 par l'armée française… André Aussignac, un militaire appelé en Algérie et originaire de Bordeaux a attendu l'âge de 68 ans pour oser relater son enlèvement par le FLN, après l'indépendance, et l'effroyable calvaire subi dans une mine de fer près de Miliana, son calvaire mais aussi celui d'autres Français civils et militaires qui eux n'en réchappèrent pas.

Souvenez-vous après le fin de la guerre du Vietnam, les Américains auront passé plus de dix ans à aller chercher dans tous les recoins de la jungle tous leurs prisonniers. La France, elle, les a sacrifiés au FLN ! On notera avec stupeur qu’un ministre algérien a visité les prisonniers français dans les couloirs des mines de Miliana où ils étaient traités avec la dernière sauvagerie… Honte à DeGaulle pour ce lâche abandon complice… Honte à François Hollande pour son comportement ignoble à l'égard de tous ceux qui ont combattu le FLN… pour sa collusion éhontément affichée avec le FLN et ses héritiers…

Voici, résumée cette confession, de l'horreur à l'absurde…
« Le soir du 21 juillet 1962 je suis sorti, en uniforme, de ma caserne de Maison-Carrée près d'Alger pour aller acheter des cigarettes…
Je suis alors tombé sur un barrage d'Arabes algériens en uniforme. Ils m'ont pris ma carte d'identité militaire et l'ont déchirée. Je me suis retrouvé dans une camionnette avec des civils européens, dont le propriétaire du véhicule. Nous avons été conduits dans une briqueterie, déshabillés et jetés dans un four encore tiède. Dans la nuit, d'autres Européens sont arrivés. À la fin, nous étions 17. Nous sommes restés là, entassés, sans boire ni manger, à redouter qu'ils allument le four. Au bout de quarante-huit heures environ, nous sommes partis en camion bâché. Une fois dans le djebel, on nous a fait descendre et nous avons entamé une marche forcée de plusieurs semaines pour finalement aboutir dans une mine de fer près de Miliana.

Là, on nous a jetés à moitié nus dans une galerie. Dans la mienne, nous étions environ 60, mais il y avait d'autres galeries avec d'autres Européens. On nous obligeait à creuser avec des petites pioches. Nous avions droit à un verre d'eau par jour et parfois à un plat de semoule. Pour ne pas mourir de soif, nous mettions nos slips dans les parois humides de la mine et nous suçions les gouttes d'eau. Quand le plat de semoule arrivait, nous nous battions entre nous comme des chiens. Certains sont morts d'épuisement, d'autres se sont volontairement tués. Un jour, l'un d'entre nous a planté sa pioche dans la terre et s'est jeté sur la lame.
 Un autre jour, un ministre algérien est venu visiter la galerie. Je ne me suis pas levé pour le saluer. Il m'a balancé un grand coup de pied dans la tête [la cicatrice à l'arcade sourcilière est encore visible]. J'ai essayé de m'évader deux fois sans succès. La première fois, en représailles, on m'a donné de grands coups de bâton sur les chevilles. La deuxième, on m'a assis sur une pierre, ligoté à un pieu et arraché les ongles des orteils avec une pince. La troisième tentative a été la bonne. J'étais avec deux autres copains qui ont été abattus. J'ai marché jusqu'à l'épuisement. Des Pieds-noirs m'ont découvert évanoui et nu dans un fossé. Ils m'ont soigné, puis fait embarquer sur un chalutier en direction de Marseille.
 Quand je suis arrivé chez moi, à Bordeaux, ni mes parents ni ma fiancée ne m'ont reconnu. Je pesais moins de 40 kilos [contre 70 avant mon départ]. Le 22 juillet 1963, j'ai été arrêté par la gendarmerie de Villeneuve-sur-Lot. C'était pendant mon voyage de noces. On m'a interné au fort du Hâ pour « désertion en temps de paix » !
J'ai été brutalisé. On voulait que je livre les filières qui m'avaient permis de revenir d'Algérie. Je suis resté muet. On m'a ensuite conduit à l'hôpital militaire Robert Piquet. Sur la porte de ma chambre, on avait inscrit : « Individu dangereux, à ne pas mettre en contact avec les autres recrues ». Le tribunal militaire de Bordeaux m'a finalement acquitté. Je rends hommage au commissaire du gouvernement qui a plaidé pour ma non culpabilité. Il a ensuite été muté. En novembre 1963, le sénateur Etienne Dailly a évoqué mon cas au Sénat (Journal officiel du 24 novembre 1963, p. 2572).

Quelques jours auparavant, la Sécurité militaire m'avait menacé pour que je me taise. Mon histoire gênait. Je me suis tu jusqu'à aujourd'hui. J'offre ce témoignage à la mémoire de mes compagnons qui ont été sacrifiés. »
 
Témoignage d'un soldat métropolitain enlevé par le FLN en juillet 1962



vendredi 12 décembre 2014

Le Parlement Européen à Bruxelles a sa Crèche de Noël, bénie par Mgr Bernard Fellay…


“La civilisation n’est plus à inventer : elle a été, elle est, c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et de la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins”.


Le parlement européen a sa Crèche de Noël…

Tandis que face à franc-maçonnerie l’affaire des crèches de Noël bat son plein en France, une belle Crèche a été installée dans le grand hall du Parlement européen de Bruxelles.
Ce sont quelques jeunes qui forment l’association « La Crèche du Parlement » qui près avoir obtenu les autorisations nécessaires, ont installé cette  belle Crèche ce lundi 8 décembre 2014.
En arrière plan, ils ont tendu deux grandes bâches portant ces inscriptions : « Merry Christmas » et « Gloire à Dieu au plus haut des Cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ».

Ce 9 décembre 2014, une crèche de Noël a été inaugurée au Parlement Européen à Bruxelles et bénie par Mgr Fellay…


Ce 9 décembre 2014, à l'initiative de Civitas et avec l'appui de l'eurodéputé Mario Borghezio, une crèche de Noël a été inaugurée au Parlement Européen à Bruxelles et bénie par Mgr Fellay…


 
La crèche bénie par Son Excellence Mgr Bernard Fellay, Supérieur Général de la FSSPX

Une magnifique crèche de Noël, de grande taille, a trouvé sa place
dans l’espace officiel du Parlement Européen à Bruxelles
au milieu d’un hall central de l’institution européenne.


À 16 heures 30, ce mardi 9 décembre 2014 , le député européen Mario Borghezio a accueilli les personnes invitées à assister à l’inauguration de cette crèche de Noël. Des eurodéputés, des assistants parlementaires et des fonctionnaires européens, ainsi que quelques invités extérieurs, étaient présents.
Alain Escada, Président de Civitas, a brièvement pris la parole pour rappeler que cet Enfant-Jésus au centre de la crèche est appelé à régner sur les Nations et que tout pouvoir vient de Dieu.
En ce centenaire de la mort de saint Pie X, le président de Civitas a cité devant les eurodéputés ces paroles célèbres du souverain pontife :
“La civilisation n’est plus à inventer : elle a été, elle est, c’est la civilisation chrétienne, c’est la cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et de la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins”.
Ensuite, Mgr Bernard Fellay, qui avait personnellement tenu à être présent, a solennellement procédé à la bénédiction de cette crèche de Noël assisté de monsieur l'abbé Thierry Legrand, Supérieur du District de Belgique et des Pays-Bas.




Puis, à son tour, le Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X s’est adressé aux présents en ces termes :
"C'est là que tout a commencé, dans la crèche. Il est donc normal que les dirigeants de l'Europe rendent hommage à ce Dieu qui vient au milieu des hommes pour les sauver, Lui qui est le Roi des Rois. Car rappellons-nous ce que disait dit le cardinal Pie : "si le moment n’est pas venu pour Jésus-Christ de régner, alors, le moment n’est pas venu pour les gouvernements de durer."
Par la bénédiction de cette crèche, l'Eglise va lier cet endroit à la grâce du Bon Dieu. Ce petit endroit va devenir un sacramental et profiter à tous ceux qui viendront se recueillir ici."
Dans un court entretien vidéo fourni par nos confrères de MPI, Mgr Fellay a invité tous les fidéles à avoir le courage de participer à la veillée du 17 décembre à 20 H 00 , devant la crèche de Noël, aux abords de la "Libre Pensée" à Paris.




Outre M. Mario Borghezio, organisateur avec Civitas de cette première, plusieurs eurodéputés ont assisté à cette bénédiction : français, anglais, grecs, portugais, et italiens.
Un salut spécial et nos sentiments très reconnaissants à M. Claudio Giordanengo, responsable des "Pèlerinages Pascendi", à qui nous devons toutes les démarches auprès des autorités de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X - et plus spécialement auprès de Mgr Bernard Fellay - pour parvenir à cette splendide mise en perspective de la crèche de Noël.
L’évènement était couvert en exclusivité par les journalistes de Médias-Presse.Info et de La Porte Latine.

Texte : Communication District de France
Crédits photos : LPL - Matthieu Croonen - Jean-Pierre Huguet




Soirée "Crèche" avec Civitas

La crèche de Noël est devenue l’emblème de la résistance à l’antichristianisme franc-maçon ! Le 17 décembre à 20 h, rendez-vous avec Civitas pour une veillée avec crèche de Noël à Paris aux abords du siège de la « Libre Pensée », sinistre repaire des ayatollahs de la laïcité.
Rendez-vous place de l’Estrapade, Paris 5e (intersection rue Lhomond et rue des Fossés-Saint-Jacques).



Cher Monsieur le Tribunal,

J'ai pris connaissance il y a quelques jours de votre décision d'interdire la crèche de Noël traditionnellement installée dans le hall du Conseil Général de la Vendée.

Quelle mouche vous a donc piqué ?

Vous avez fait des études je suppose. Peut-être savez vous donc que Noël vient du latin "Natalis" qui veut dire "Naissance". Alors je vais vous livrer un secret que vous voudrez bien transmettre à vos confrères qui peut-être nagent avec complaisance dans la même ignorance que vous. La naissance dont-il est question est celle d'un certain Jésus de Nazareth né il y a un peu plus de 2000 ans. Je dis ça parce qu'étant donné que vous n'avez pas interdit les illuminations de Noël, je suppose que vous ignoriez ce détail. Voyez-vous, Noël n'est pas l'anniversaire de la naissance du Père Noël (je suis désolé si je casse ici une croyance ancrée en vous) mais bien celle de ce Jésus. Interdire une crèche sans interdire toute manifestation publique de cette fête est aussi stupide que si vous autorisiez la fête de l'andouillette tout en interdisant la consommation d'andouillette le jour de la fête de l'andouillette.

La crèche c'est ce qu'on appelle une tradition. Et ne me faites pas croire, Monsieur le Tribunal, que le principe de la tradition vous est étranger. Sinon comment expliquer que les magistrats exercent leur métier dans un costume aussi ridicule si ce n'est parce qu'il est le fruit d'une tradition ?

Vous êtes un briseur de rêves Monsieur, vous êtes un étouffeur de sens. La crèche c'est Noël et Noël c'est la crèche. La crèche c'est aussi l'histoire d'une famille qui faute de droit opposable au logement est venue se réfugier dans une étable. C'est un signe d'espoir pour tous les sans-logement. La crèche c'est aussi un roi arabe et un autre africain qui viennent visiter un juif. C'est un signe d'espérance et de paix en ces temps de choc de civilisations et de conflit au Moyen Orient. la crèche c'est aussi des éleveurs criant de joie et chantant dans une nuit de décembre. Connaissez vous beaucoup d'agriculteurs qui rigolent en cette période de crise ? la crèche c'est un bœuf, symbole de la condition laborieuse de l'homme. Enfin, la crèche, c'est un âne, même si une rumeur court disant que cet âne a quitté la crèche en 2013 pour rejoindre le Tribunal administratif de Nantes.

Malgré le fait que vous allez sans doute, par souci de cohérence, vous rendre à votre travail le 25 décembre, je vous prie de croire, Monsieur le Tribunal, à l'expression de mes souhaits de bon et joyeux Noël.

Jean Pierre Santon